Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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29 September 1917
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s.n. 1917, 29 September. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 26 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/mc8rb6x873/
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QUOTIDIEN : PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone : Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. LE HAVRE 28Ier, Rue de la Bourse, 28tar Téléphone i 64 Beige ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestre Directeur : Fernand N K (J i VY LA BATAILLE DE ZOHNEBEKE Les Britanniques repoussent les contre-attaques, bombardent l'arrière et abattent des avions ennemis i tffdPiSP®® ■ Après-midi. Une nouvelle contre-attaque ennemie sui Dos positions de Zonncbcke a clé brisée hier soir, par nos feux d'artillerie, d'in tanterie et de mitrailleuses. Nous avon: enfevé. au sud de Tower-Hamlet et du boi.< du Polygone, des points d'appui isolés oi des groupes ennemis tenaient encore à vroximitc de nos nouvelles positions. Un coup de main effectué avec succès la nuit dernière, au sud-ouest de Clierlsy, nous a permis de tuer ou •le capturer un certain nombre d'Allemands sans subi) nous-mêmes aucune perte. Grande activité de l'artillerie ennemie, au cours de la nuit, au sud de Lcns. Activité des deux artilleries sur le front 'de bataille. 31 heures 10. L'ennemi n'a pas renouvelé ses contre attaques et les actions d'infanterie se soni bornées aujourd'hui sur le front de ba taille à des engagements de patrouilles ou de petites formations au cours desquels nous avons fait plus de cent prisonniers. Un fort détachement qui tentait ce matin d'aborder nos lignes à l'Est du Unis du Polygone a été pris sous nos feux d'artil lerie, d'infanterie et de mitrailleuses, Tous les assaillants ont été tués ou faits prisonniers. Un de nos groupes de mitrailleurs a surpris dans la nuit un détachement de mitrailleurs allemands ; il a tué ou capturé la majeure partie des hommes lr et ramené leurs pièces. r Noire artillerie, qui a montré de l'acti-vite dans la zone de bataille, a bombardé ts avec succès des formations d'infanterie IX ennemie. ,'ù Aucun événement important à signaler À sur le reste du front. Les opérations aériennes ont été encore entravées hier par un épais brouillard s> Nos appareils d'artillerie ont continué leur travail ; de nombreuses reconnaissances !\ ont été effectuées et nous avons pu pre'ti-" dre un grand nombre de clichés. Des bombes ont été jetées av cours de la ' journée sur les champs d'aviation de Car-. nières, Saint-Denis-Wesstrem et Gontrodc, sur des cantonnements à MobrHèdc et d'autres objectifs. Le soir, 6 tonnes 3/4 de projectiles ont été jetées sur l'aérodrome dr e- Gontrode où de bons résultats ont été ob-it servés, sur les gares de Rombehe, Menin, i- Wevclqhem et de Ledeghem, sur divers 's cantonnements et sur des dépôis de muni-Is tions. < Au cours de ces opérations, des troupes n et convois ennemis ont été attaqués de fai-u ble hauteur à la mitrailleuse avec d'exeel-l- tevts résultats'. s. Six appareils allemands ont été abattus ls en combats aériens et trois autres con-l- trainls d'atterrir désemparés. Un dixième ?- avion a été abattu par nos jeux d'infan-lé terie. Un des nôtres n'est pas rentré. Ferspective du terrain des derniers combats. comment les maaiies se sont lattes à kneMe < LE MASSACRE DES RESERVES ALLE- MANDES. — L'ŒUVRE DE L'AVIATION. — LE TRAVAIL FORMIDABLE DE L'ARTILLERIE (De notre envoyé spécial) Le nombre des prisonniers faits le 2ti septembre par les troupes britanniques est ] fort minime en comparaison des pertes j euibies par l'armée allemande. Répétons-le encore une fois, c'est au-delà des positions j où s'est arrêtée l'infanterie de nos Allies , que les divisions ennemies ont subi les ; plus lourdes pertes. Les témoignages des aviateurs qui ont ; survolé à faible altitude les arrière-lignes , allemandes concordent tous sur un point : des milliers de cadavres jonchent le sol. , On peut suivre la marche des bataillons qui ont contre-attaqué aux morts qu'ils ont laissés derrière eux. Tout comme le 20 septembre, où, sur ■ neuf contre-attaques qui se dessinaient, trois seulement sont arrivées à portée de fusil des troupes britanniques, les unités boches chargées de reprendre le terrain perdu ont été régulièrement survolées par les aviateurs depuis le moment où elles débarquaient de chemin de fer ou de ca-nion, ou bien même dans leurs » positions de vigilance ». A leur arrivée dans la zone i choisie par le commandement butannique, | ces unités étaient subitement prises sous j le feu de nombreuses batteries qui, après avoir établi des barrages latéraux, les hachaient en pièces. Le « trommelfeuer » jadis dirigé sur les tranchées de première ligne et les positions de soutien s'abattait cette fois sur des troupes massées en rase campagne : on peut juger de l'effet produit»Le 26, les Allemands s'étaient préparés à. lancer des contre-attaques particulièrement vigoureuses. En vingt-quatre hepres, il n'y en eut pas moins de douze, forte chacune de plusieurs bataillons. La lutte fut acharnée, mais les Anglais tenaces conservèrent intégralement le terrain conquis ou reprirent, au bout de quelques heures, ce qu'il leur advenait de perdre. L'aviation britannique, particulièrement favorisée par l'absence totale de vent, prit une large part à la bataille. Sur deux heures passées aux environs de Westhoek, il a été possible de compter environ cinq cents avions aux cocardes tricolores. Volant à une centaine de mètres du sol, de nombreux avions très rapides mitraillaient impitoyablement tous Les groupes de Boçhes qu'ils rencontraient. Pendant la nuit, les aviateurs alliés ne laissèrent pas de répit aux Allemands. Toutes les routes principales, telles que les chaussées de Menin et de PiOulers, sur lesquelles les convois et les troupes boches se suivaient sans interruption, étaient survolées à très faible hauteur par des avions de bombardement flanqués à droite et à gauche d'avions à deux mitrailleuses spé cialement, chargés de... maintenir le public sur les trottoirs. * * l L'artillerie britannique fut splendide et domina nettement son adversaire. C'est en pleine bataille, sur le terrain • même de l'action, entre les deux artilleries, que l'on peut le mieux se rendre compte de l'énorme supériorité de son feu. Il est certain que nos Alliés ont tiré un nombre de projectiles dix fois aussi élevé que l'ennemi. Et ce tir est minutieusement réglé par avions. Quand on se trou- ' ve devant une ligne de batteries anglaises, t le vacarme est tel qu'on n'entend pas l'ar-' rivée des preijectiles allemands. ! En général, le tir de l'ennemi est peu ; précis. Cela s'explique par le fait que.pour > diminuer les chances de voir démolir ses ' batteries, l'ennemi a disséminé ses pièces une par une. Comme les données du tir, ! au lieu d'être semblables pour une batte-' rie ou tout un groupe diffèrent de pièce à : pièce, la précision du tir en est fort réduites r • < t * * Les fantassins ont la bouche pleine des • exploits des artilleurs et de^ aviateurs. , Plusieurs chefs de bataillon qui ont pris ; part à l'attaque ont déclaré que le travail i de l'artillerie avait été exécuté avec une i telle perfection que leurs hommes ont pu s' avancer presque sans danger. s — L'infanterie allemande n'a guère - existé, disait un colonel. Ce fut une lutte 5 d'artillerie. Et à ce point de vue rien de î i ce qui a été fait jusqu'à présent ne peut , | être comparé aux bombardements exécu-3 j tés depuis le 15. septembre, ni surtout aux s tirs de barrages qui ont précédé les at- - taques ou qui ont reçu les contre-attaques. Un officier très au courant, présent à la - conversation, ajouta : • — Pour peu* qu'elle continue, l'armée e britannique dévorera à elle seule cette an- - née toute une classe allemande. s A. MATACNE. e A Saint-Denis Westrem, l . les aviateurs lîritannipes détruisent quinze gothas Officiel. Londres, 27 septembre | Des aviateurs navals britanniques ont ai-1 taqué, let ,27 septembre, l'aérodrome de " Saint-Denis-Westrem, et ont bombardé des 1 hangars et quinze aéroplanes Gothas ali-1 anés dans l'aérodrome. Ils ont constaté qu'ils avaient touché ces derniers par un B coup de plein fouet. Tous nos aviateurs sont rentrés indem-e nés. i www- I e — La Chambre française s'est occupée ven-3 dredi de diverses interpellations relatives au r rav.taillement. Le député lbarnegarr&y a dépose une demande d'interpellation sur la ; conduite gcneiale de la guerre et la coopérât.on des alliés. ? — Quatre aéroplanes de nationalité incon-à nue «ut survolé le territoire hollandais, jeudi i- matin, et essuyé le feu de la troupe. ECHO S Vij don du Pape La « Semaine religieuse » de Paris publie une lettre, adressée par le cardinal Gasparri, secrétaire d'Etat du Saint-Siège, au cardinal Amette, lettre accompagnant l'annonce d'un don de 20 000 francs fait par le pape à l'œuvre « la Fraternelle des régions occupées. » '5 •vvVw* 01] service funèbre i- pour M. Arthur Uerhaegcn c ■a La colonie belge du Havre a assisté vendredi matin, très nombreuse, au servie» •r funèbre célébré par le chanoine Kempe-neers, en l'église de Sainte-Adresse, pojr •e le repos de l'âme de M. Arthur Yerbaegen, l député de Gand et président de la Ligue r Démocratique belge. s Dans le chœu.t, la famille avait pris i- place représentée par le brigadier Paul Ve.rhaegen, 'e maréchal des logis (icorgîs n Verhaegen, le député et Mme Auguste Me-' r- lot, le lieutenant Georges de Grand Ry, le r, ministre et Mme Henry Carton de Wiart, t- le lieutenant Georges V-erlme^en. On notait également la présence de 'c mèmbres du gouvernement; de députés et 3- sénateurs; de nombreux membres du corps i, diplomatique; fonctionnaires, officiers et 's soldats. i- WWW >s leffrc à l'Académie i. Le bruit court qu'avant de procéder à l- de nouvelles élections, l'Académie française appellerait à siéger le maréchal lof-is fre, et que, par un précieux hommage, son i- élection précéderait tous autres scrutins, e Ainsi présentée, la nouvelle n'est ;>as i- tout à fait exacte, remarque l'« Intransigeant ». Les traditions académiques exigent que tout candidat exprime le désir 1 d'être accueilli par l'Assemblée. On a do'ic suggéré au maréchal que s'il voulait bien poser sa candidature, elle rencontrerait l'accueil le plus favorable. Mais le « grand-père » est modeste. 11 suffit de voir, dans les cérémonies, comme il s'efface derrière les ministres, toujours au second rang, pour juger que cette modestie est. chez lui, parfaitement sincère; Celui-ci sait qu'il y a la guerre; il pense que ce doit être la préoccupation dominante, la seule; il ne veut s'en détourner à aucun prix. On lui répend qu'il n'aura aucune visite à faire, qu'il lui suffit (L'un, ae^te à - an» - qUissîv... '■ Tour nos officiers rapatriés On nous signale, que depuis leur retour d'Allemagne ou de Suisse, plusieurs officiers belges rapatriés n'ont encore rien touché de leur traitement, alors que celui-ci leur était payé régulièrement, penda.it la durée de leur internement. Nous prions fes services compétents de songer à ce que > cette situation présente de pénible et l'abréger les formalités, si vraiment il faut plusieurs mois pour les remplir toutes... www =t La qrande hennessc belge organisée à Paris aujouid'hui et demain n par la Compagnie universitaire des mutilés belges, s'annonce comme une réussite. De *e nombreux artistes et amateurs, l'excellente '■ fanfare de^ mutilés de Port-Villez se îe-n ront. entendre; des attractions diverses e" égayeront les jardins. Une revue estu-e' diantina fera revivre les joyeuses soir#-; d'autrefois. La fête se donnant au profit s' du « Foyer du Soldat belge » et de la r « Compagnie de nos étudiants mutilés » , nous lui souhaitons le plus franc succès et u nous invitons nos lecteurs et nos amis à " y contribuer. Entrées : samedi. 10 francs; „ dimanche, 2 francs (40, avenue de Saint-MJandé, Métro : jNaition-Italie»Nation-St-' Mandé). WWW è. Ccriespovdaiicc Une photographie venant de Ch..., destinée à M. Destréo, ingénieur des Ponts et Chaussées. Grand Hôtel, Le Havre, peut être réclamée à l'adjudant Léopold Ma-■ g thèwe, D 128, 65° comp., A. B. il -w... —vwwfc ■■ . —— ;;; Les nja^iipalistes au Soviet îê GOijÉre l^éFei)s^ u- ,x Pétrograde, 27 septembre. La séance du conseil du Soviet d'hier a j'a été i articulièrement mouvementée. De violentes répliques ont été échangées . entre les Bolcheviks et les autres frac-se tions au sujet de la politique goniverne-n" mentale et de l'affaire Korniloff. Kamenev, le lieutenant bieil connu de Lénine, assura que, seule la remise du pouvoir entre les mains du Soviet pourrait sauver la Russie. Trotski, critiquant la politique gouvei-nementale, dit que la révolution française, après s'être heurtée aux plus grandes difficultés, produisit les jacobins qui préparèrent la guillotine pour la bourgeoisie. lb — Et c'est cela qui a amené Napoléon, interrompit une voix. — Oui, répliqua Trotski, mais je pré-it- fère encore Napoléon à Kerensky ! {Radio.) le . , -i i ■—-www-—• es lià line entrevue militaire à Boulogne m n- Le gouvernement français communique la note suivante : M. Painlevé, président du Conseil et mi-n- nistre de la Guerre, accompagné du chef lu d état-major général Foch, a rencontré a mardi, à 7 heures du matin, à Boulogne, la M. Llovd George, accompagné du chef lé" d'état-major général Robertson. L'entrevue, qui a porté sur la situation (jï militaire, a fait ressortir l'entente parfaite des deux gouvernements. Pas de note allemande . sur la Belgique? , «ouvelle histoire. Un tétëgra'nme de 5 R in reçu a B3)c déclare^; a eu i a*», ne note n .• l.'AlT ■ au su- de jefu les < ii, . pi'ix . .liives à la ar B i.: . le: 1 signifii ai) juste c démenti un peu tr ta' f? Veut ' dit-.1 que le gouvernement pc alv^iand n'a fui i taire au Pape aucune ta co k 'uuucàtK i relative à la Belgique ou * Via'' ii s>'ule lent li forme « verbale » ae de * ce i ' corn nui .ration 7 sa ^ i* vrai ilirt, il irrp .te -assez peu peur ne (ln| rai: n:. La pi<m c,re e.3t que les Al- lo •i iWfse m ' ou\ iToccord pour ne vou- l'a ojft- . , m n .'ipte- de la note (,u'a-• q*»<• - ,tial o i , ; vec l'agrément de la sn ^ r e i'.np iak, une autre dépêche de ni ' l?t i. La se> 'i.'! 1 esi que, si même M. von _fl * i aniann n', jias fait à M-crr Vaille«di {.•' " zo la déclaration qu'on lui a attribuée, fKe déclaration doit avoir reflété assez „j. i' - i., s •>«- . • • nnc- ' allemand (-in- jû elle co ode avec informations d' journau allemands ro t </ •ieutres les plus ! • ? avec i« Wilhelm-s 1 se et qu'elle s' i^corde même avec la t u Wclt'f de caractère officieux que nous , « oîis signalée hier. n',. '^tut-il conclure Je la nouvelle dépêche j.(j q oèrliri que le gouvernement allemand nc :'j' ! :angé d'avis devant le refus opposé à ro 1 4 avances par les Alliés et en présence j,;. " u i o)>positioti qu'elles eut soulevée dans jj'( " tl ir.iiieux pangermanistes ? C'est p1 t-si- 4 1 t Nous avons noté les injonctions adr* - t'n .■ i chancelier par l'amiral \'ii Tir-s r Ou eu signale d'autres du grand qtar- fj ■ iy : néral allemand qui, grâce aux ex- - |f ■ ties maximalistes russes, peut exer-r ij lus que jamais une influence prépon- c i»<- n,enr la politique de 1 Empire. Même " ' a l'U „i sein des partis politiques, i.cs li- ' ta de Bavière réclament une paix ' «f eniande » et les leaders du Centre f|f 1 r îus anathémati&ent Erzbeiger tandis e <i : les professeurs de l'université de Tu- ' s b >e exiçent une paix de force et de pré-i- p.». c.anci de - ■ \s doute, trouverons-nous un reflet J11 e et toute cette agitation dans le discemrs — i- q.1 le oji ficelier iMichaiilis doit prononcer r -J .ui' ils commission au Reicbst-ir. i 'çiûàgai et l'Autriche plus encore ^ 1 <tirent x «siqn ces tractations d'où " lr*' l'iffirfcleD efé^ excuses, quand elles voient de* personnages aussi considérables que îe prince de Biilow déclarer à ses visiteurs de Lucerne que la paix est toute proche. r Les Alliés, eux, ne se font pas cette illu-sion parce qu'ils nc sont nullement dis-Q ùosés à accepter une paix qui signifierait leur asservissement. La presse anglaise ip t dit très énergiquement en soulignant les s déclarations de M. Asiquith. Le discours 3 du leader libéral, écrit le Daihi Telcgraph, - démontre que la paix peut être obtenue ^ t uniquement sur le champ de bataille et que 0( Je devoir des Alliés est de concentrer toutes m letirs énergies sur l'effort militaire. Le ca- tG nen de Zonnebeke ne répond pas mal au n discours de Leeds. — Stylo. ^ s www — ■ ^ : ATTENTION!... s • le Se s Des renseignements certains nous per- Si 1 mettent d'affirmer que le gouvernement lr] allemand compte utiliser les rapatriements ^ t par la Suisse [fbur faire passer la frontière d' à à certains de ses agents. Ce n'est pas seu- ^ lement dans les convois de prisonniers ma- la ladts que ces derniers se dissimuleraient, mais aussi parmi le personnel belge du ri service de santé dont les membres, faits - prisonniers au début de la guerre, nous j, i- sont renvoyés de temps en temps par pe- g 't tits paquets. ' ,, ' Une enquête minutieuse et discrète s'im- g 1 pose sur les circonstances dans lesquelles nous revient chacun île nos rapatriés, j, ainsi qu'un examen de sa conduite soit n t lorsqu'il se trouvait dans les camps aile- s; mands, soit... lorsqu'il ne s'y trouvait pas. ^ Les moyens d'appréciation qui ont jiti p éclairer des journalistes ne feront pas défaut aux autorités militaires. L'honoraoi- ], lité des loyaux soldats ne pourra que ga- ti gner à cette enquête qui permettra de dé-a masquer, en plus des espions, les age.its p d'e divisions et de troubles. On nous dispen- ° 5 sera de préciser davantage. p ti " _ » WVWV-- ■ — Q Y \ 11 a LA. n EEmESCESCEŒWiïISMJ t L. ' Il UN SUCCES DANS LA PRUSSE ORIENTALE Zurich, 28 septembre. j- Le « Berliner Tageblatt » annonce que e .) M. Kapp serait sur le point de icprendre ' son ancien jioste à la tête du Crédit Fon- e cier de Koenigsberg. „ M. Kapp, naguère l'un des ennemis les p 6 plus acharnés de M. de Bethtnann-Ilollwecr I et aujourd'hui l'un des fondateurs du parti c de la Patrie allemande, avait dû quitter la 1 ie direction du Crédit Foncier de Koenigs- ^ berg parce que le chancelier d'empire avait r i- refusé d'agréer sa nomination. s îf Les électeurs de la province viennent rîo i "é réélire M. Kapp, et le chancelier Michaelis s e, ne songerait pas à s'opposer à son inves- J ;f tituxe. Si cette nouvelle se confirme, elle souli->n gnera d'une façon curieuse l'influence -r- croissante du parti pangermaniste. — (Pai- j d:o.' , J1 EN BELCIQUE OSCUPEE La Cour le Cassation et les iritacx ùrlitraje i Dans le « XXe Siècle » du 27 avril," un de nos collaborateurs avait apprécié un arrêt dé la Cour de Cassation de Bruxelles, rendu à propos des Tribunaux d'arbi-i trage institues par l'autorité occupante pour connaître des litiges entre proprié-' ta ires et locataires. ! n de nos amis, qui vient- de recevoir ■ de Belgique occupée dfc nouvelles intéressantes. nous envoie une mise au point que • nous publions à titre documentaire. Se- ■ Ion notre correspondant, le résumé de - l'arrt serai tinexact : « Jamais, nous écrit-il, la Couce de Cas-J sation n'a reconnu que l'occupant est le maître ; jomni/R elle n'a dit qu'il-n'était 1 pas de la comp ience de la Cour d'appré-1 ci-'r la valeu de ses décrets. Jamais la ; magi * rature n'a abdiqué, ni renoncé à vé-' rifler 11 légalité des actes du pouvoir oc-| cnpaut. « L'arrêt du 20 mars 1915 proclame au ' contraire que : « les arrêtés de l'occupant ne sont pas des lois, et ne valent pas com-' me lois, si l'on entend par là qu'ils auraient par eux-mêmeç et par leur vertu propre, le même caractèi e et la même autorité que la législation interne de l'Etait ' occupé, dans laquelle ils viendraient s'in-' corporer sans avoir reçu la sanction de l'autorité légitime.» Mais il voit dans « l'ar-' ticle 43 du règlement concernant les lois et coutumes de la guerre sur terre, obligatoire pour l'occupant et pour l'occupé, et qui, aux termes de la loi, a force de loi et doit être appliqué par les tribunaux » : cet ~ açfêt, disons-nows, voit en cet article, | d'une part, « la formelle réserve des droits | souverains de l'Etat, occupé » ; de l'autre, ; « que les mesures prises par l'occupant " pour rétablir et|.tssurer la vie et l'ordre s publics, pour r< >/iétiier aux premiers maux , de la guerre, pourront, s'il le faut, ne ' point cadrer avec la législation nationale.» Et notre correspondant cite, à l'appui de sa thèse, uti récent arrêl, rendu le t juin, en matiè e commerciale. 3 - ■ ■ ■ www ■ — ■ ■ i ■ Lire en t' page . VIE MILITAIRE EMBARRAS FINANCIERS Le septième eieprat ie peiw aliénais in L'A'.-magne lance son septième emprunt in de guerre. Et ce n'est pas eh< -e facile. Ou ?l- soi {es combinaisons stupéfiantes grâce ai- Iles, jusqu'ici, l'Empire a pu se ite procurer, sur le papier, de quoi faire fa-ié- ce aux besoins financiers de la guerre? Les caisses d'épârgne ont dû souscrire pour le >ir montant des dépôts leur confiés. Les sous-?s- cripteurs des emprunts antérieurs em-ue pruntaient sur leurs titres de quoi sous-;e- crire aux émissions nouvelles. Les banques de étaient forcées de prêter à l'Etat à concurrence des comptes-courants créditeurs. 11 s'est ainsi accumulé en Allemagne du . papier dû par l'Etat, mais gagé en même -, temps par l'Etat. L'Eta.t se prêtait à lui-. même .Le public ne servait que de prêtè-, " nom, semblait-il. . C'était beau, tant que la confiance dans la victoire permettait c.e compter sur une vc' formidable indemnité à exiger des vaincus. Mais, aujourd'hui, le public allemand 11 " ne croit plus à la victoire. Il espère tout juste éviter la défaite. Son rôle de prêto-:TI" nom disparait, et il doit aux banques tout l'argent emprunté, alors qu'il n'y a cruère d'espoir de recevoir de l'Etat ce qu'il lui nl a prêté. Aussi, le septième emprunt est-il parti-*}~ cuJièrement difficile à réaliser. "f Herr Ilavenstein. président de 1a, Ban-que Impériale a cherché à combattre le 'IS pesssimisme qui règne à ce sujet en Alle-a~ magne. Dans un discours à la Chambre de Commerce de Francfort — la citadelle de la finance d'outre-lthin -- il a reconnu la 'ft situation telle que nous venons de l'expo-..p' ser, pour arriver à conclure... que les fi-, nances allemandes sont dans le meilleur re' état. Le commerce et l'industrie allemands 11 ■ reprendront après la guerre, même au de-ire là des mers, et auront tôt fait de rendre; à ux l'Allemagne l'or qu'elle a dû dépenser. 11 ne faudra Seulement que l'Allemand travaille E " rude et ferme, et vive modestement. Rien, mi d'après Herr Ilavenstein, « ne peut parais lyse'r le travail allemand qui est inimitable. » l.p public allemand se laissera-* il convaincre ? Tant pis pour lui et son argent. P. EÏSHlE CÉfCËl il fLAHINGANI ju a* i « La brochure de M, Léo Van Payvelde L'artiele publié par M. Van Puyvelde o dans la revue néerlandaise De Gids, en s octobre 1916, était intitulé « Le mouve- 1 ment flamand à un tournant de son his- £ toire » (1). L'auteur commençait par afl'ir- ^ mer — avec combien de raison ! — sâ con- c fiance inébranlable dans la vitalité d'un -,i peuple demeuré aussi sain que le peuple I flamand. « Notre peuple, écrivait-il. demeuré fidèle < sous l'occupation et au front, sortiia mûri | de la lutte, ei il saura detennmer lui-même j les responsabilités, et des flamingants qui ne ; Se seraient point tù, alors que le silence était l signé de force et de perspicacité, et des flamingants qui n'auraint pa.s parlé catégoriquement. alors que leur parole aurait dù ( imposer Vilence aux premiers. Bien des choses : d'ailleurs que nous désapprouvons — calculs i et temporisations de chefs en quête d'échap- ; patoires : naïveté de certains hommes qui .--e ( laissaient duper comme des enfants ; fougue d'autres, emportés à l'étourdie ; désespoir a courtes vues, qui en poussait quelques-uns n ( ri-quer une grande cause sur un coup de dés, ; — toutes ces faiblesses ne sont-elles pas inipu- | tables au défaut de la lutte linguistique elle- , même, telle que la conduisaient les famin- . gants les plus remuants, sui le terrain poli-tique, parallèlement à l'action des intellec- ] tuels flamingants sur le terrain de la culture • générale ?» , < Suit un examert, « objectif cl appro- . fendi » du mouvement flamand, au premier plan duquel la lutte pour la langue se plaça naturellement. Cet examen pourrait s'appeler, pour beaucoup, un examen 1 de conscience : M. Van Puyvelde ne craint pas d inviter ses amis a le faire. « Toutes les forces eu action dans cette lutte linguistique étaient divergentes. Leur . travail demeurait superficiel, et manquait de la cohésion et de la profondeur nécessaires a tout relèvement, populaire. Ce défaut de ; profondeur éatit si accusé, qu en Hollande, où la même langue est en usage, il empêcha la cause flamande de conquérir la fervente et générale svmpathie. ii laquelle cette simili tude de langue semblait lui donner droit. Et c'est ce manque de profondeur que les Flamands constatent aujourd'hui plus pemble ment que jamais. i « L'abnégation des jeunes Flamands au front et le dévouement de leurs aînés aux ' intérêts de leur pays et de leur peuple sont exemplaires. Les victoires des Flamands se multiplient sur les préjugés que nourrissent contre leur mouvement trop de milieux belges. Et pendant cette guerre, les Flamands ont conquis le droit de n? plus devoir, après une telle épreuve, revendiquer ce qui leur retient, mais de l'obtenir comme recompense ; et. en reconnaissance de leur valeur, de leur i ténacité et de leur victoire sur les nttaques et les menées sournoises de l'ennemi. a Cependant, certains, parmi Içs flamingants' dont le principal objectif "tait la lutte » pour la langue, on; perdu toute eirec.mn. Devenus m,vnpes à force de ."-'hypnotiser sur i cette unique facette du mouvement flamand ; . la lutte pour la tangue, maintenant que s'ouvrent de vastes pei-pectives de vie nationale " et internationale, ils n aperçoivent au loin 1 nue va^tie et. incertitude, et en viennent a se défier même des leurs. A la fin. quelques-3 uns dans leur trouble, ont repris leur vieux ; sentier d'avant, la guerre. Quelques folles prédictions de francophiles trop Zélés leur fournirent un prétexte suffisant à poursuivre leur cimpïigne, comme si jamais un ennemi • ! (tî Voir le « XXe Siècle » du 22 septembre du dehors n'avait violé leur pays, et comme si ce fait, n'éclairait pas d'un jour nouveau» 'les problèmes de la politique intérieure. Ils ne se demandent pas si, aux clartés du cataclysme actuel, le peuple belge et son gouvernement, — celui d'aujourd'hui et celui de demain, — ne verront pas, ne prendront pas >à cœur, mieux que jadis, les intérêts des Flamands. » Mais les Flamands de sens plus rassis en jugent différemment. Ils constatent à présent « l'énorme gaspillage d'énergie populaire qu'est encore le fiamingautisme des rues ». lit M. Van Puyvelde de décrire sans méchanceté', mais non pas sans une pointe de malice, les manifestations tumultuaires et les parades verbales qui faisaient illusion sur la réalité. Cause de ce gaspillage : une erreur essentielle, une fausse directive analysée ci-dessous avec autant de clarté que de finesse : « Malheureusement, la conception que beaucoup de nrotagonistes de la langue flamande se formaient du mouvement flamand n'était pas de nature à les mettre au travail pratique qui eût servi à l'éducation du peuple, lis s'imaginaient encore que la seule « flaman-disation » réaliserait tout ce que notre peuple contient- en puissance ; une fois la langue flamande Introduite dans tous les raaigs sociaux, révolution d'un peuple rempli dè promesses leur semblait en voie d'un accomplissement spontané, voire accomplie déjà. On fit, voter le texte des lois en néerlandais, sans se demander à epiel degré ces lois seraient utiles au peuple. On introduisait, le néerlandais danr; l'administration, quitte à laisser l'administration aller son train. On exigea que tous les enfants flamands reçussent renseignement en néerlandais ; et, du moment que la langue maternelle devenait languo véhiculaire de l'enseignement, 'l'efficacitéi des procédés d'éducation importait peu. Enfin, l'université flamande « couronnerait « tout le labeur du mouvement flamand ; mais on se préoccupait trop peu de sa valeur intrinsèque, comme si le seul fait d'avoir reçu l'enseignement supérieur dans sa langue maternelle forma.jt l'homme instruit et policé, qui est une valeur et un honneur pour ion peuple. » Conclusion : « les principes directeurs du t mouvement flamand, tels que le conçoi- - vent les promoteurs exclusifs de la lan-. t que, manquent de profondeur ». Et le pro- ! cédé employé par beaucoup de flamingants i accuse le même défaut. Lisez attentivement, Wallons et Flamands. 0n dépit, de ; sa longueur, la citation suivante. Jamais, I à notre connaissance le problème n'avait) , été abordé avec autant de sincérité, posé • avec autant de franchise, résolu avec au-, tant de courage. C'est nous qui en aven» souligne certaines notes. : « Le gouvernement est-il en faute ? Je me . risque à le dire : « c'est, nous surtout qui le p sommes ». Une nation a le gouvernement ; qu'elle mérite : adage vieux comme les rues. - certainement vrai, dans un pays ou tout pou-; voir émane de la nation et dont les citoyens i elisent eux-mêmes leurs mandataires. Amé-1 liorez le peuple, le gouvernement s'atnélioroaù - de lui-même. Manquez-vous de prise sur votijf c peuple ? tâchez d'acquérir une valeur telle - qu'il se laisse effectivement conduire par r vous. A présent, vous vous perdez en détours. •> « Vous voulez obtenir à coups de lois ce que i devraient réaliser l'exemple, la persuasion et l'influence personnelle constante. » Vous con-" traignez le pouvoir à imposer la flaniandisa-» tien aux Flamands abâtardis et indifférents qui forment encore actuellement la maiorité Le Numéro . O centimes •- « - SAMEDI 29 SEPTEMBRE 1917 TROISIEME ANNEE. - N" 1071

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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