Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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04 November 1917
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s.n. 1917, 04 November. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 13 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/930ns0n13w/
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* TROISIEME 'ANNEE. — N® 2007 Le Numéro : ÎO centimes DIMANCHE 4 NOVEMBRE 1917, ... A PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone : Central 33-04 • PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. LE XXE SIÈCLE LE HAVRE 5ter, Rue de la Bourse, 28twr Téléphone-1 64 Belge ABONNEMENTS mee 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestrfl gleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. très pays. 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestre • QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fernand NEURAY Les Allemands à la recherche d'une tactique nouvelle ■ »* LA LUTTE DÉCISIVE, SUR LE FRONT OCCIDENTAL, SERA CELLE DE L'ARTILLEUR ALLIÉ CONTRE LE PIONNIER BOCHE Front des Flandres, 2 novembre. (De notre envoyé spécial) Plusieurs constatations récentes donnen à croira mie les Allemands ont décidé di recourir, sur le front occidental, à uni nouvelle tactique. Le système qui consis Lait' à occuper avec une faible garnison le: entonnoirs' creusés par l éclatement de' projectiles de gros calibre et à rccèuri: aux contre-attaques pour recouvrer le ter raint perdu n'a pas donné satisfaction. Le: eontt'C^attaques notamment ont coûté beau cou à de monde et ont piteusement échoue dans la plupart des cas. L'ennemi paraît donc s'être décidé — e le transit de gravier du Rhin par les eu naux hollandais en fournit la preuve — i multiplier les constructions bétonnées. I est'à présumer que désormais la première posilion allemande, au lieu d'offrir une sé rie de tranchées continues plus ou moin! parallèles; sera constituée par une ou plu sieurs lignes de fortin» en béton armé. s< llanauant l'un d'autre. ces constructions étant reliées l'une à l'autre mr des tran uhées continues. A première vue, .ce sys tème ressemble fort à celui qui a été em uloyâ depuis 1915. En fait,; c'est exactement le contraire. En effet, autrefois les troupes se tenaient dans une ligne de tranchées avec quelques abris dont elles devaient sor lir pour combattre sur les banquettes d< tir. Avec le nouveau système, elles reste ront, dans les fortins-abris pour combattre et les tranchées ne joueront «lus que 1( rôle de levées die terre destinées à dissimu 1er la circulation. En résumé, les abris seraient transformés en blockhaus. Les Allemands -ypusisseni avoir déjà.mi; oe^svstème en pratique au cours des derniers combats d'ans les Flandres. On a oorstaté au cours du dernier mois que la rxreniièr© position était beaucoup plus fortement occupée epi'-aupa-ravo nt, que les constructions en béton étaient plus massives que jamais et que des réseaux barbelés très épais les entouraient, (Ce premier changement en a entraîné un autre. L'artillerie de campagne allemande n'exécute plus de tirs de barrage sur les parallèles de départ des troupes assaillantes ou devant ses positions. Elle laisse aux garnisons très denses de ses prainiè-r» lignes le soin de se défendre a,u fusil ït à la mitrailleuse «t dirige son tir sur les iatteries de campagne qui soutiennent de leurs feux les troupes (l'assaut. En d'autres mots, l'artiî'.erie de campagne allemande fait du travail de contre-batterie îtir l'a/tillerie similaire anglaisa. ' 9> » * J» Quel Sera le genre de fortins qu'adopte-•ont, après les premières expériences, les 3ooh.es ? Ce serait mal les connaître que de ■roire qu'ils vont construire leurs nou-;aaux blookhaus d'après les mêmes dimensions — c'est-ji-dire avec la même résis-;ance —■ que les anciens. Il est probable ru'ils feront ]flus fort, plus grand, plus ?i>als.' C'est dans léur nature. Ils n'inventent pas. Ils multiplient- Des travaux de ce genre demandent beaucoup de temps et exigent uns main d'oeuvre énorme. Les exécuter à portée d< l'artillerie des Alliés coûterait un monde t énorme à l'ennemi et ferait perdre tout 1( bénéfice que les Boches comptent en reti rer. Il n'est en conséquence pas téméraire de prévoir que ces blockhaus seraient cons truits à une dizaine de kilomètres au moins en arrière du front actuel, à une distance que le canon do portée moyenne n'atteinl pas et où les routes et voies ferrées, pai lesquelles doivent être amenés les matériaux pondéreux, sont régulièrement praticables.! * ' a i» Est-il possible de construire des. fortin s à l'épreuve du canon lourd ? Ouelques-uns, l sans aucun doute. Une ligne continue, non. L'effort maximum que pourra faire l'ennemi sera de construire des abris 'semblables aux plus résistants qu'il a faits jusqu'à prêtent, ou un rien plus solide. Mais l'expérience des batailles des Flandres a prouvé qu'on peut venir à bout des abris les mieux protégés, mais qu'il faut pour cela avoir recours aux pièces des plus gros calibres, obusiers ou canons de marine. Les 75, 105, 120, 150 ou 155, ne peuvent qu'égratigner ces solides bâtisses. Les obus de 210 ou 240 arrivent parfais à renverser ces monolithes de béton lorsqu'ils viennent les frapper juste à la base. Parfois mênje un coup de plein fouet déi-, termine une commotion telle que quelques-! uns des occupants sont tués. Mais les piè- ■ ces de gros calibre, 280, 305 ou 380 détruisent assez facilement ces abris. Un seul ■ coup heureux crève les parois de béton ou le toit et anéantit toute la garnison. Or, il est hior» de, doute* que les Alliés possèdent une quantité suffisante de ces grosses pièces pour prendre à partie tous les fortins crue les Boches pourraient construire. Quant au transport de ces pièces, jugé il y a trois ans prescpie impossible, il se fait actuellement avec grande facilité. A cet égard les ingénieurs dès chemins de fer ont fait pendant la gruerre des prodiges. Amener les pièces du plus gros calibre et les mettre eirbâtterie n'importe où, n'est plus qu'une question d'heures. r • i * • Ce sera donc une fois de plus la lutte de l'artilleur allié contre le pionnier boche. De cette lutte l'artilleur est. jusqu'à présent, régulièrement sorti vainqueur. Il tera encore de même. Ce genre de tactique ne doit pas trop nous déplaire, car, plus que jamais, l'artillerie lourde, où les Alliés ont enfin acquis la supériorité, aura pour mission de conquérir le terrain où l'infanterie n'aura plus qu'à s'installer. Et si, d'un côté, la dépense en munitions pour les nations de l'Entente sera énorme, d'autre part il en résultera très probablement une sérieuse économie du sang de nos braves troupes. A. MATACNE. P. S. — Un des fortins de béton situé immédiatement au sud du chemin de fer d'Ypres à Staden, -au Nord de Poelcap-pelle, a un développement de 250 mètres. « Jamais l'Entente ne fut plus complète) dit 91. Painlevé en rentrant de Londres M. Paul Painlevé, président du Conseil [ui était parti lundi soir pour Londres ■st rentré samedi matin à Paris. Il résulte des entrevues que M- Painlevé dent d'avoir avec les membres du gouver îement britannique, que la coopératior les alliés — et particulièrement de l'Angle erre et de la France — est tout à fait eif icace et cjue jamais l'Entente ne fut plu; :omplète. Nous croyons savoir que parmi les ques :ionsqui ont été discutées, les problème.; xwnioàniques ont été spécialement envisa en ce qui concerne la question du blé 'notamment, M. Painlevé aurait obtem oute satisfaction de la part de l'Angle ;erra • —-www-———-—— — Les représailles des Alliés Zurich, 2 novembre. Un télégramme de Carlsruhe confirme © bombardement d'Offenbourg par des ivions français et, ajoute qu'à Schop >erwald, petite localité sise près d'Of-enbourg, plusieurs personnes ont été uées ou blessées. (Radio.) Amsterdam, 2 novembre. Un télégramme de Pirmasans (Pala-inat bavarois) à la Gazette de Franc-ort, annonce que les aviateurs anglais lui ont survolé cette localité dans 1? natinée de mardi dernier, oint jeté des ►cxmbes sur la ville et ses environs. Une ►ersoiwie aurait été tuée et quatre blés ées ; des dégâts matériels ont été eau fie. {Radio.\ ' PAS DE PAIX BOITEUSE ET PRÉCAIRE ! " s'écrie le cardinal Amette à Notre-Dame ' Samedi a été célébré à Notre-Dame da Paris un service solennel pour les soldats ; des armées alliées morts au service de la . patrie. L On remarquait aux premiers rangs de . l'assistance extrêmement nombreuse Mme . Poinoaré, le lieutenaint-colonel Bormel, qui , représentait le présidant de la République, le général Florentin, grand chancelier de la Légion d'honneur, et son officier d'or-. donnance le capitaine d'Astaiffort, le com-' mandant Sclimiedlin, représentant le ministre de la guerre, le commandant Ga-' mas, représentant le ministre de la marine, le colonel Herqué, représentant le gouverneur de Paris, sir Francis Beirtie, ambassadeur d'Angleterre, le baron de Gaiffier, ministre de Belgique, le chargé d'affaires de Russie est des délégués des ambassades et légations des puissances alliées. Après la messe, le cardinal Amette a prononcé une allocution où il a rendu hommage aux héros des nations alliées. « En venant pour la quatrième fois, a dit i notamment Tarchevêque de Paris,' prier i pour nos défunts tombés au champ'd'honneur. je veux célébrer letur qloire. Ces alorieuti morts nous varient var leurs lettres. par la voix de leur sang répandit. Us ; nous instruisent. Us nous exhortent, ils nous implorent. Ils nous apprennent, le sens de la vie et ils nous exhortent à tenir jusqu'au bout, tant qu'il le faudra, pour assurer la victoire définitive et non pas une paix boiteuse et précaire ». Le cardinal Amette a terminé la cérémonie en donnant l'absoute. ■ i, , —>WWW ■■■ ■ , >1 ■ Lire en quatrième page : LA VIE militaire; CipagnespersonnM.. Nous avons signalé, il y a quelque temps, l'échec d'une manœuvre alle-I mande tendant à séparer la Franœ de I la Belgique en compromettant notre pays dans des conversations ayant pour: objet la conclusion d'une paix séparée. Nous avons dit que cette manœuvre avait tourné à la confusion de ses auteurs et que les personnalités belges qui avaient été mêlées à cette affaire en étaient sorties tout à fait à leur honneur.Ce n'est pas sans un vif regret que nous avons vu la Métropole publier de ces incidents une version inexacte et tendancieuse, cle nature à causer un grave dommage à l'intérêt national. Notre première idée était qu'il n'y avait là qu'inadvertance ou défaut cl'informa-tion. Mais après avoir reconnu que l'attitude du gouvernement belge avait été parfaitement correcte clans l'affaire dont nous parlons ci-dessus, la Métropole a publié un nouvel arliclo attaquant le chef du gouvernement avec une violence que ne suffisent pas à expliquer — à les supposer exacts — les faits que notre estimé confrère lui reproche. Fbrcc nous est clè's lors de conclure à l'amorce d'une véritable campagne per-| sonneile. Nous estimons que nos confrères font fausse route. Nous croyons bon, de leur crier casse-cou, en les avertissant amicalement que nous considéx*e-rons comme un devoir de nous oppose' de toutes nos forces à des desseins qii nous paraissent faire trop bon marc'f de l'intérêt du pays. Outre que le ir'f ment est mal choisi pour des campaqf j personnelles, notre confrère s'expf.1 rait, en persévérant, à provoquer ripostes qui affligeraient autant les ia|-ges du pays occupé qu'elles réjouira:ift nos ennemis. I - ' MWrt riiil» Le défaitisme â l'œutfe EN ITALIE H Il faut toujours revenir aux lamenlibles ' événements russes des derniers mois/pour se ren'dxe compte de la trame d'intrigues et d'espionnage dont l'Allemagne, ave* une hahileté diabolique, enserre le monde en-ti«r. Après avoir désorganisé; et dépnora-lisé l'année russe, les troupes du Kaiser n'ont eu aucune peine à enfoncer les'iignes derrière lesquelles la discipline ne «tenait plus les soldats. ' Le coup avait trop bien réussi. Les Boches viennent de le rééditer en Italie. Ils connaissaient d'ailleurs très oien k terrain, pour l'avoir préparé. Nofre cor-frère d'Aisac dans sa saisissante étude : « Qu'est-ce que le Zimmerwaldisrne ? » a montré l'or allemand achetant les socialistes italiens. Le prince de Bulow croyait, paraîMl, avoir mieux réussi cette fois qu'au pln-temps de 1915. On croit à Rome que l'offensive austro-allemande a été entreprise sur les instances de l'ex-ohancelier qui comptait sur une révolution grâce/aux concours qu'il s'était assurés chez, l«â socialistes italiens. Les socialistes qui ont refusé de déssiouer la Balaibanof, complice de Lénine, out joué un rôle aussi criminel que les socàlistes russes, et la philosophie socialistes aous a fait autant de mal au delà des Alffs eju'à Pétrograde. Certes, nous ne voudrions pas, affliger les socialistes belges patriotes. Nous sommes les premiers à rendre hommage à leur dévouement et nous n'hésitons ia's à nous joindre à eux, pour réclamer leaf réformes profondes nécessaires à l'amélioration et à la sécurité du sort des travailleurs. Mais, cela ne peut nous faire perdre dè vue que la doctrine philosophique du socialisme, icelle qui prèclhe l'îihiternatioaialisme, la lutte des classes et le marxisme est et a touj ours été le grand auxiliaire des Boches. De création allemande, elle permit à l'Allemagne d'organiser la désunion chez les autres et de chercher à y tuer l'esprit de patrie. Grâce au noyau de socialistes italiens défaitistes impei'nitents. .et adversaires de la guerre, noyau que savamment l'Allemagne sut entretenir' en abusant souvent de la bonne foi de quelques égarés, les émissaires conscients et inconscients du Kaiser ont pu travailler la deuxième armée italienne par une propagande aaaloglio à celle les léninistes. Le résultat ne s'est pas fait attendre. Les malheureux qui ont prêté l'oreille à ces insinuations démoralisantes out été bousculés. ont fui éperdus devant les quelques divisions allemandes amenées sur le front de l'Isonzo. Les lignes italiennes, dont Ca-d-erna était si sûr, qu'il avait Renforcées en vue de cette offensive attendue, ont été peroées. L'armée italienne tout entière a dû abandonner ce qu'elle avait conquis au cours de deux a.ns de luttes héroïques, et laisser envahir le territoire national. Cela, dit M. A. Gauvain dans le Journal des Débats, il faut que l'Italie et les Alliés le sachent : « La connaissance de la vérité est la condition nécessaire de la. réparation de fautes graves. Il faut que l'Italie sache qu'une partie de ses soldats a été contaminée par le défaitisme. Pour trouver le remède, il est indispensable d'atteindre la cause du mal. Les lignes de repli n'ont de valeur,que ce soient des cours d'eau ou des ( monta-gnels, que si elles sont couvertes par des troupes résolues à se défendre jusqu'à la mort. » C'est l'évidence même. Comme celle de Russie, la leçon de l'Isonzo nous coûte assez cher pour mériter de n'être pas perdue. p£rcy. Les 6ec)ies eontiiiBeetà détruire lesasiiiesbLlses ÏOM CJCKEEltL ES! SÏSISMAW1KÏHI ASiÉAÏTI Les dernières nouvelles reçues de Belgique montrent que les Allemands achèvent d'une* façon fébrile de détruire les usines. Des équipes de destructeurs s,a-< harnent sur les hauts-fourneaux de la Société John Cockerill ; les hauts-four• neaux 1 et 2 sont démontés, les 3 et 4 sont attaqués, les 5, 6, 7 et 8 désorganisés. l)e plus toutes les machines sont enlevées ainsi que les matières premières et stocks. On achève, pour s'emparer du cuivre, le démontage de la cen-irole électrique. 4 Ougrce-Marihaye, tous les hauts-fourneaux sont désorganisés et prêts à eûe démontés; les hauts-fourneaux 1 et :pont déjà détruits. Sept laminoirs sur neuf ont été enlevés. j .4 Angleur, tout a disparu. I Grivegnée, tout a disparu sauf l'a-yiérie où les Allemands font des lingots. .1 l'usine Espérance-Longd.oz, le prc-t.iier bon de réquisition est arrive et ! on a immédiatement commencé la destruction ou Venlèvement des objets vi-s ês\ savoir : 3 hauts-four neaux, les aciéries, les laminoirs, les fonderies et les ateliers mécaniques. La situation est à peu près identique dans tout le pays. .4 noter que partout les Allemands enlèvent les archives et les études des bureaux de dessin. La ruine systématique de l'industrie belge a, dans la population du pays, les plus graves répercussions. - ECHOS à Mesures de sécurité «^omteur *'" publie un arrêté-loi qui le ce qui suit : « Pendant la durée de la guerre, le Roi p>ut soumettre à son contrôle et à sa*sur-vîillance tout envoi de fonds, valeurs, denrées ou marchandises en territoire belge cccupé par l'ennemi. Il peut déléguer ' exercice de ce contrôle et die cette surveillance aux autorités qu'il désigne. » Les infractions aux arrêtés pris en vertu de cet arrêté-loi seront punies de peines dont le.maximum ne peut dépasser un emprisonnement d'un an et une amende de 19,000 francs, à moins que les jaits constituant ces infractions ne tombent sous le coup de pénalités plus sévères. » UMM Les Cahiers belges Nous signalons à nos lecteurs la très intéressante collection des Cahiers Belges que nous annonçons en i" page. Cette "collection a gagné autour d'elle tout un groupe d'écrivains de la Belgique du dehors, qui examineront successivement les questions et les problèmes intéressant le passé, le présent et l'avenir de la Belgique sous leurs divers aspects : historique, diplomatique, militaire et économique. On souscrit dès maintenant aux douze premiers numéros des Cahiers Belges. Les souscriptions sont reçues dans nos bu" reaux. \UWV Tlvis aux permissionnaires De passage à Paris ne manquez pas d'aller déjeuner ou dîner au Restaurant Sauinier, 161, rue Montmartre. Le rendez-vous des Belges. «fW/W» ûa»s le personnel diplomatique M. Jules Le Jeune, conseiller de légation, est nommé envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de 2e classe auprès du gouvernement des Etats-Unis mexicains. Le comte Charles de Grurme, secrétaire de légation de 2° classe en congé, est rappelé en activité; il est nommé secrétaire de légation de lr° classe et adjoint au ministre des affaires étrangères. ww» UN SOUVENIR DU TEMPS DE GUERRE Faites-vous faire un beau portrait chez le photographe bruxellois Dupont-Emera. Ses ateliers d/art sont 7, nie Auber, Paris (derrière 1 Opéra). Ses prix sont avantageux. vww» Equipements Tous les officiera belges s'habillent et s'équipent, à des prix raisonnables chez Lévv. a, boulevard Saint-Martin, à Paris, fournisseur du Ministère des Colonies da Belgique. (Visiter ou écrire). /■ MMM L'emprunt jrançais s'organise sous d'heureux auspices. Le « Journal Officiel » a publié hier le décret et l'arrêté relatifs à l'émission eles rentes 4 p. 0/0 autorisées par la loi du 26 octobre, loi votée à l'unanimité par les deux Chambres. Les caractéristiques de cette loi sont la limitation à dix milliards effectifs de l'emprunt et l'admission à titre irréductible des bons et obligations de la Défense nationale et des rentes 3 1/2 0/0 amortissables, ainsi que des souscriptions irréductibles en numéraire dont le chiffre doit être arrêté par le ministre eles finances. La loi disposait, suivant l'usage, qu'un décret interviendrait pour fixer le prix d'émission et les autres conditions de l'emprunt. Aux termes de ce décret, le nouvel emprunt sera émis à 08 fr. 60, ce'qui fait ressortir un intérêt xéel de 5,83 0/0 (cinq, francs 83 centimes). Les nouvelles rentes portent jouissance du 16 décembre pxo-... AUX FRONTS P OCCIDEN Les Français dénomM les trophées de l'Aisne — PRESSION AUSTRO-ALLEMANDE SUR LE HAUT-TAGLIAMENTO - ACTIONS DE DÉTAIL DANS LE SECTEUR D'YPRES COMMUNIQUE FRANÇAIS 14 heures. AU COURS DE LA NUIT. NOS TROU PES ONT CONTINUE A PROGRESSE1 S II! LE CANAL DE L'OISE ET LA RE G ION DE CORBENY, ET ONT ATT El Nj SUR TOUT CE FRONT LA RIVE SUD Dl L'AILETTE. L'ENNEMI S'EST REPLIE SUR L. RIVE NORD DONT LES PONTS ET LEi PASSERELLES ONT ETE COUPES. La lutte d'artillerie S'est maintenue viv< dans le secteur de Chariqnon et en quel nues points de la région drs plateaux. DANS LE MATERIEL CAPTURE DE PUIS LE 23 OCTOBRE. NOUS AVONi ACTUELLEMENT DENOMBRE 200 CA NONS LOURDS ET DE CAMPAGNE, 22! CANONS DE TRANCHEE, 720 MET RAIL LEUSES. Sur la rive droite de la Meuse, action d'artillerie violentes sur le front du bol Le Chaume. Un coup de main ennemi ai nord de Saint-Miliiel n'a eu aucun résultat Nuit calme partout ailleurs. Dans la période du 21 au 31 octobre, 2: aidons allemands ont été abattus, dont 2 .var nos pilotes à la suite de combats e 2 var le tir de nos canons spéciaux. En ou tre. 28 appareils ennemis ont été sérieuse ment touchés et descendus dans leurs li anes. 23 heures. Sur le front de l'Ailette, nos troupes or qanisent le nouveau terrain conquis di canal de l'Oise à Corbeny Pendant la journée, actions d'artiUerh assez viv-es..en'différent? scqt&ii « du Che min des Dames. Deux coups de main enne mis sur nos petits postes au Sud d'Aniz-i sont restés sans succès. AU COURS DE LA BATAILLE DE L/ MALMAISON NOS AVIATEURS ONT AVEC LA PLUS GBANDE AUDACE, AT yTAQUE 4 LA MITRAILLEUSE LEI TROUPES ENNEMIES, BOMBARDE LE! GARES ET LES LIEUX DÈ RASSEMBLE MENT ET, ILIVMd 611 COMBATS A E RIENS : 16 AVIONS ALLEMANDS ON1 ETE ABATTUS ET 3 BALLONS CAPTIF INCENDIES. EN OUTRE. 50 AVIONS EN NEMIS SONT TOMBES DANS LEURS LI GNES DONT LA PLUPART ONT ET1 COMPLETEMENT DETRUITS. En Champagne, nous avons réussi ut coup de main sur un fortin ennemi < l'Ouest de la butte du Mesnil et,ramené de. prisonniers. Sur la rive droite de la Meuse, la luth d'artillerie a pris un caractère d'asse: grande intensité à partir de 16 heures suï le front Bois le, Chaume-Bezonvaux. Une élection significative en Angleterre M. BEN TILLET EST ELU DEPUTE A SALFORD Londres, 3 novembre. Le célèbre Ben Tillett, candidat indépen dant dans la circonscription nord de Sa! ford (Manchester), a été élu député à Jr Chambre des Communes par 2,822 vois contre 1,545 à M .Mailet, candidat de con centration. Le nouveau député Ben Tillett eut une Vie extrêmement- aventureuse. Dès l'âge de 8 ans, il commença à travailler comme employé dans unie briqueterie; il s'engages ensuite dans un cirque et voyagea, pendanl plusieurs années. A 12 ans, il était mousse à bord d'un bateau de pèc-he. 11 s'engagea dans la flotte, puis se fit cOreiannier. Er 1889, on le retrouve à la tête des meneurs de la fameuse grève des docks. Son éloquence est, d'une vigueur populaire qui entraîne les hommes. Il a récemment fait une visite au front, à la suite d'une invitation qui lui fut adressée par le commandant en, chef des forces anglaises, et il est un partisan résolu de la poursuite de la guerre à outrance. — (Radio. ) chain. Elles sont exemptes d'impôts et à l'abri de toute conversion pendant 25 ans. Les arrérages seront payés les 16 mars, 1( juin, les 16 septembre et 16 décembre de chaque année. L'arrêté du ministre des finances, qui est publié en même temps que le décret, décide que la souscription restera ouverte du novembre au 16 décembre 1917 au soir. Toutes les caisses publiques seront ouvertes de la manière la plus large aux souscripteurs.Co'mme le remarque un de nos confrères parisiens, le seul reproche qu'on puisse adresser à cet emprunt est de rendre trop peu méritoire l'accomplissement d'un devoir oatriotique. n/vwv» Justice viilitaire Sont nommés dans le service de l'audi-torat de l'armée de campagne : Greffiers : MM. De Decker, greffier-adjoint près du conseil de guerre à Dieppe; greffier adjoint sur sa demande, Pierre De Boeje, actuellement greffier près du conseil de guea-re de la 3« D. Aj L'AVEU ALLEMAND Genève. 3 novembre. Les Allemands, dans leur communiqué,, î avouent l'évacuation du Chemin des Da- - mes. en disant : « Nous avons, la nuit der-" nière?, conformément à nos plans, déiplacé i nos lignes du front des hauteurs du Che-" tnin des Dames. » ; RECOMPENSE AU VAINQUEUR Le général Maistre, qui commande l'ar-< ^ mée française victorieuse, vient d'être promu grand officier de la Légion d'Honneur avec la citation suivante : » Dans la préparation d'opérations récentes* - a montré comme chef d'année les plus hautes l qualités militaires et fait preuve d'une espé-. rience consommée. A rp.in.pu les forces adverses dans une» bataille supérieurement, con- . dUiite qui a procuré à mis troupes pleines ' d'ardeur et de confiance les plus brillant^ ^ trophées. (Croix de guerre). COMMUNIQUE ITAI IEN [ Officiel. Rome, 3 novembre. t Au cours de la journée d'hier, l'ennemi ci ' intensifié sa pression vers l'aile gauche de ' notre ligne du Tagliamento. Des tentatives ■ ennemies d'irruption sur la rive droite on6 été arrêtées par nos troupes. t COMMUNIQUES BRITANNIQUES Après-midi. Nou? aronp fnjt quelques prisonniers, l<i - nuit dernière, dans une rencontre de pa-I trouilles, à l'Ouest de la Bassée. L'artillerie ennemie a été très active» l toute la nuit, à l'Est d'Ypres. 21 heures 30. De bonne heure ce malin des attaques ennemies contre nos positions Sud et Ouest dè Passchendaele ont été repoussées, pan nos troupes après un vif combat. Au cours* de ses attagues, l'ennemi a réussi à s'enn-vare\ de l'un de nos petits vostes dans la. réaion de la voie ferrée Yvres-Roulers. Cet avrès-midi, nos troupes ont repris ce petit poste et fait quelques prisonniers. Pendant la nuit, une attaque à la grenade contre l'un de nos vetits postes à l'Est de Gouzeaucourt a également été rc*> poussée. L'artillerie ennemie a montré xine activité considérable au Nord d'Ypres pendant la journée. Le 2 novembre, le maur.ais lemps a em* péché les opérations aériennes. FRANCE ET BELCIQUE LES MCÎS DU 11 flf! llHIl|ltràl!S Plusieurs de nos lecteairs s'étaient émus ûA ' lire dans un grand journal de Paris un arU- • cle d'où il semblait résulter que les Français ; évacués du Nord en Belgique n'avaient pas . conservé fort bon souvenir de l'hospitalité reçue dans notre pays. L'un d'eux nous a. demandé pourquoi les organismes officiels 1 de propagande ne s'employaient pas à dissi-! per une impression aussi fâcheuse. Il est à» . craindre, hélas ! que l'on n'y sous-êvahre l'influence de la presse et les dangers de laisser sans réponse de pareilles allégations. Heureusement, notre collaborateur parisie.nl ' A. Jeanne a mis toutes choses parfaitesnenS • au point dans un article que vient de publiée le « Petit Parisien » \'os lecteurs le liront ; certainement, avec émotion et ils sauront grô à notre excellent collaborateur de .-a délieata intervention en infime temps qu'ils serons reconHaussants à notre grand confrère pan-scen eîe sou geste si coTd.al. Le hasard, qui fait souvent bien les cho- - ses, m'a mis ces jours-ci, dans divers coins ' de France, en rapport avec des familles» ■ du Nord, récemment rapatriées. Les bravea gens ! Partout éclatent ces sentiments d'admirable patriotisme si bien exprimés dans-le .(> Petit Parisien » par M. Basly. Le» souffrances de l'occu/pation allemande, la)' fidélité héroïque à la France, l'admiratioi» pour ses soldats et la cosnfiajKe entière dans leur victoire,tous ce's Français et toutes ces Françaises nous ont redit à leur, façon ce qu'avait écrit avec tant d éloquence le vaillant, maire de Lena. Un sentiment où -tous s'accordent aussi, c'est la joie de se trouver en France libre. Cette joie nous en avons recueilli la oon-' fidence à Calais où on entend le canon, comme à Perpignan, proche de la Méditer-' ranée, ou à Vitré, à l'ombre du château de Mme de Sévignê. Certes, tous regrettent douloureusement le cher coin de terre auquel.il a fallu s'arracher un jour sur l'ordre des Boches. A! Bompas, Mme Savreux m'a parié de son cher Izel avec le même accent dont Mma Vauchez évoquait Tortequem sous les pom-i miers d'Argentré-du-Plessis, mais ce leur, est une douceur infinie do retrouver en terre de France la liberté d'aimer leur grande patrie... — Et pourtant, me disait-on à l'un de?, ces foyers où nos compatriotes ont trouvé! un accueil cordial^ il noms a fallu romi/re*!

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