Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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05 November 1917
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s.n. 1917, 05 November. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 20 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/ws8hd7q594/
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TROISIEME ANNEE. - N° 2008 Le IViiTiioro : ÎO oentimes LUNDI 5 NOVEMBRE 1917. PARIS 3, Place des Deux-Ecus, 3 Téléphone s Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. LE XXE SIÈCLE LE HAVRE 28ter, Rue de la Bourse, 28ta* Téléphone i 64 Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestre QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fernand N EU RAY LE BRESIL GONTRJ L'ALLEMAGNE Le ministre du Brésil à Saint-Adresse nous parie de la déclaration de guerre Il y a quelques semaines un iélégramm annonçait au Havre que le Brésil rampa les relations diplomatiques avec les pui: sances centrales. Quelques instants plu tard — et si vite que d'aucuns s'en ctoi nè-rent — le® couleurs de la grande Répi blinue sud-américaine se déployaient a balcon de i Hôtel des Régates Les initiés n'eurent, eui nulle surpris* Depuis les premiers jours de la guerre, l très sincère ami de la Belgique qu'est l ministre du Brésil auprès du Roi des Be ges, tenait prêt le drapeau qu'il arborera 10 jour ou son pays se rangerait aux côté des Alliés, aux côtés de cette Belgique o 11 compte, lui-même, tant de parents c d'amis. Aussi, profonde fut la joie de M. Barro: More Ira, quand, l'autre matin, un nouvea télégramme lui annonça l entrée en guerr lu Brésil contre les Empires Centraux < dans la franche belligérance », comme i dit de si pittoresque façon. il A M. Barros-Moreira vient à nousja mai: tendue, les yeux brillants. Sur la ton turf les portraits du roi Albert et de la rein Elisabeth encadrent une reproduction d tableau de Besnard, représentant le cai iinal Mercier. — Vous voyez si j'aime votre pays, nou iit le ministre du Brésil. .Te n'ai pas e: /ain fait toutes mes études en Belgique, Bruxelles, puis à Louvain, où votre gran jardinai fut un de mes maîtres. J'ai laissé i Bruxelles, bien des parents et des amis 'y ai laissé la tombe de mes parents... —' Nous comprenons mieux encore, d ions-nous, Voira joie à voir le Brésil s •anger aujourd'hui au côté des Alliés, qt •endront à la Belgique sa liberté. — Elle est vivé autant crue sincère. J "ois se réaliser enfin ce que tant de Brési iens souhaitaient dès le premier joui Dois-le vous rappeler que, dès le 8 aoù ,914. M. Machado faisait acclamer, au Si' îat brésilien, une vibrante déclaration et âveur do la Belgique — déjà piétinée pa es Barbares? Il exprimait en outre l'es >oir que les belligérants respecteraient li tonventloii de La Hâve, le territoire et l'in lépendaflce des peuples neutres Un de mes amis, .M. Ruy Barbosa, pro ionçait l'an dernier en Argentine, à Bue los-Avles, un discours retentissant, où i xmdamnait avec force la théorie du chlf on de papier et exaltait la grandeur mo 'aie de la Belgique. La Belgique a conquis au Brésil toute' es sympathies.; Elle a été le « facteur nm •al ii crui décida de l intervention. Lorsqu a Chambre et le Sénat brésiliens décidé -ent de publier dans leurs « Annales » li liscours de M. Ruv Barbosa, le ministn le Belgique, M. Delcoigne, sa rendit che: es présidents des deux assemblées pour le, •emercier. M. Delooigne fut acclamé par 1^ ouïe. Oiii, c'est bien votre pays qui a valu au; y liés les sympathies et le concours di Brésil. Aussi, comprenez-vous que moi ■neur de vieil ami de la Belgique débordi le joie aujourd'hui. » A * Not0 ne rappellerons pas l'importanci lu concours que le Brésil apporte aux Al iés en guerre ; le formidable appoint qui oriEtltusra son intervention, lorsque si 'èaleront les questions économiques. En attendant que notre Parlement puissi iroclamer la recohhalssance de notre pay: envers nos alliés brésiliens, qu'il nous soi >ermis de saluer ici l'émlnent représentan Le la grande République, et de remercie] A. Barros-Moreira de ce qu'il a fait et ni osse de faire pour la Belgique. »— ■ " - - WWW——■ ■ - - - I LE cabinet prieto et l'opinion espagnole Madrid. 4 novembre. L'opinion publique, lassée par la semaim mtière d'attente qu'a demandée le labo ieux enfantement du cabinet de concen .ration de M. Garcia Pi'ieio, a accueilli li sonstitution du ministère avec un soulage nent manifeste, bien qu'on ne considèr jàs la situation comme bien éclaircie. L'entrée dans la combinaison de M. Ven osa, bras droit du leader régionalisto M i'.ambo, et du a'épublicain indépendant M Rodes, n'a pas assuré, au cabinet l'appu les éléments de gauche, réformistes, répu ïlicains et socialistes, de l'assemblée de jaïlementaires. Elle n'a pas compensé 1101 •lus l'effet produit par la prés&noe dans c< ninistère de M. de La Cierva. l'ancien mi list.re de M. Maura, « nlus haï que M daura lui-même ». a affirmé M. Le itou: lans la réunion des gauches, et qui équi -aut. selon le député républicain Castro •ido. « au maurisme sans Maura ». L'atmosphère politique est peu favorabli lu nouveau gouvernement. M. de Romano lès reste décidé à appuyer selon Pa pro nesse le gouvernement quel qu'il soit, mai: es autres partis sont réservés, comme le; onservateurs, oU hostiles, comme les par isans eux-mêmes du marquis d'AUiuce nas, notamment les membres du groupi tlba, qui croyaient recueillir pour eux ies avantages du pouvoir. Enfin, un autre point sombre est l'agita ion du prolétariat, qui doit arrêter au ourd'hui, dans un meeting à la Maison di leuple, la position qu'il doit prendre à 1 é rard du nouveau gouvernement, dont E locialista, organe du parti ouvrier, di au'il constitue un péril pour la démocra ie », malgré l'apparence qu'il a d'être ui ;oup de barre à gauche. Touj'oufslwmeineDtal les SocOes! (De notre envoyé spécial au front) Une histoire. Je vous la sers nature, sai préambule. ' - t * ^ Un officier supérieur allemand est fa prisonnier. 11 parle volontiers. Voici i qu'il dit. Retraite ? Il n'y faut pas songer. Le command ment est décidé à tous les sacrifices poi ccnfiôrvair le terrain. Les moindres poe lions seront défendues avec acharnemen De nombreux fortins bétonnés seront éd fiés cet hiver sur tous les points de valei tactique, de façon» à ralentir ou même arrêter toute avaneo.Ces constructions soi à tel point solides qu'elles no d eu vent guèi souffrir aue du tir des plus gros calibres i principalement du fait eue 1a, masse c terre soulevée par les gros projectiles qi tombent à proximité, bloque souvent li meurtrières. Famine ? La situation est maintenant meilleai :i u'il y a un an, grâce aux récoltes c Pcumaniis et à la moisson qui fut excej lionnellement bonne cette année en Alt magne. Belgique ? Si nous avons violé le traité qui noi: [iait vis-à-vis de la Belgique c'est parc true c'était là une nécessitéT'wur nous a surer la victoire. « \ Hollande ? Avant que l'Amérique se fût rangée ?os côtés, nous pouvions comprendre pou: Tuoi vous ne violiez pas la neutralité de 1 Hollande. Maintenant que les Etats-Uni wnt entrés dans la danse et que vous n't fez plus rien à craindre,nous ne parvenon Oas à comprendre pourquoi vous ne passe pas par les Pays-Bas, c'est-à-dire par 1 route la plus courte pour arriver au Rhii Vous pouvez d'ailleurs essayer de le faire ncus sommes prêts à la riposte. Suède ? La Suède neutre,n'est-ce pas ?.. L'officié ne termina pas sa phrase. Il se content ie sourire. A. MATACNE »■■ • il ■ i " ■■ 'A/VWW*-— ■ ECHO S Nos officiers et l'après-guerre Plus que jamais, au lendemain de 1 )aix, nous aurons besoin d'officiers expc •imentés. Pouvons-nous demander au goi: •'ernemfiojt de s'en préoccuper dès à pire sent ? En améliorant, par exemple, le soi les officiers — des officiers mariés, tout u il oins — dont beaucoup songent à abar lonner, au plus tôt, une position lourde d 'ffiàponsahilités et trop légère de profits £t encore, en donnant aux « vieux » coin nandants d'infanterie un repos que troi ins de campagne leur ont largement, mé •ité, et quii leur permettra de rendre, plu ard. des services enicofô très nécessaires ww\r. Les conseils d'un père Le père du général Anthoine, qui coan nandc les troupes françaises dans le Flandres, fut pendant dix ans inspecteu ;énéral de l'enseignement primaire. 11 es 'auteur d'un livre : « A travers nos écoles ouveniTs posthumes », qui ne fut publi [uVaprès sa mort, en 1887, avec une pré ace de Jules Lemaître. Le dernier chapi re, intitulé : « Souvenirs de famille », 187C 871 ». s'achève sur ces mots • — O mes enfants, j'ai écrit pour vous ce mges ; elles sont tristes ; triste est le sujje [ui les remplit : la guerre. La guerre, ce n'es >as toujours la marche en avant, la bataill t ses enivrements, la victoire et ses fanfare ■etentissantes, l'entrée triomphale dans 1 apitale ennemie, comme nou® sommes prêt l la rêver ! La guerre, ce peut être auss 'a été pour nous la défaite, ie pays envah 'étranger s'installant dans nos deme-tam ,a guerre, ne la désirez pas follement, n loussez pas à la légère, la raison vous 1 rie et il faut,.écouter la raison. Mais si, vou levez faire la guerre, faites-la virilemen nergiquement, ne serait-ce que pour évite t votre pays bien des souffrances ; et si, e: es jours-là, vous aviez besoin, ce que je n rois ivas, d'être animés, ô mes enfants, sor sez à ceux dont je vous ai parlé, à ceux de rôties qui, par le même ennemi que vou i urez à combattre, ont souffert et sont mort; ït (je vous dis ceci tout bas, p«urce que j îarais me contredire, mais je vous le di ivee passion) vengez-les. Le général Anthoine n'a pas oublié Je onseils de son père. uwvt , Photographies Le 1" sergent Pepermans, ll« bat. D ?2 i reçu de B..., par l'entremise de Cons ant, de Rotterdam, deux photographies 'une représentant un petit garçon avà 'inscription : Louis Schookaert à l'âge d iS mois, l'autre une jeune fille, se nom nant Maria Ces portraits sont à la dispo ;ition de leur destinataire. WWW Zimmerwald La réunion internationale des socialiste mtipatriotes a donné une réputation mon liale à ce petit village de la campagne ber îoise, paisiblement niché dans un reipli di raut plateau qui monte vers la Butsche egg, une colline- à égale distance entr< Iprne et Thounev Zimmerwald est cepen lant restée complètement étranger " ai immerwaldisme. Sur les^ 297 votants qu mt prts part au vote de dimanche dernier 1 suffrages seulement sont allés à la list ocialiste, et encore M. Grimm n'a-t-il fai lue 9 voix. Il a fallu qiue d'autres assurent le succè lu courtier de la paix bocihe, montrant qui es socialistes suisses ne sont décidétnen >as difficiles... l'héroïsme de nos pbisonniers «NpussomniestODsBslgesl Nous avons, ïl y a quelques jours, d atec auelle vaillance les prisonniers ri camv de Lennept avaient résisté aux B< ches. ceuJt-ci voulant les séparer — les d viser serait plus juste — en Flamands < Wallons. Un officier no-us écrit du froi au'il a été, au camp de Gustrow, dans i Meeklemboury, le témoin do tentativi aussi perfides — et d'un patriotisme égt dans la résistance. « Un jour du mois d'août 1916, le,s bi ches font un rassemblement de tous le Belges du camp, il y en avait plusieui centaines. Nous ayant placés sur deu rangs, l'interprète Graille,vt, un boche qi a vécu à Anvers avant la guerre, coinmai de : Les Flamands à droite, les Wallor à gauche. Personne no bouge. Le bocl" furieux répète l'ordre en hurlant. Mère silence. Un Belge alors, qui se trouvait o premier rang, avance d'um pas et dit à l'il terprète, d'un ton très calme : « Inutile d crier si fort, nous vous avons parfaitemer compris; inutile aus&i d'insister ou de vou mettre en colère; si nous ne bougeons pa: c'est uniquement parce que nous somme des Belges.» Le boche n'y comprenant riei tout© une discussion : « Mais vous deve être ou Flamands ou Wallons ? » — C'est précisément là que vous faite erreur, sonne la réponse,nous sommes Be ges et rien que Belges. — Mais enfin, d'où êtes-vous en Belg que ? — Moi? Je suis, de Mali nés. — Alors vous êtes Flamand? — Non, puisque je parle toujours 1 français. — Aloirs vous êtes Wallon ? — Non, car pe ne connais pas un mot d wallon. — Mais enfin, qu'est-ce que vous ête alors ? — Je vous l'ai déjà dit six fois, nou sommes Belges et rien que Belges. Quelques Bruxellois voulant mettre fin la discussion, Crient en chœur, avec leu accent caractéristique : —• Oui, oui, nous sommes Belges, d'ai! lieuirs vous n'avez pas besoin de vous mê 1er de notre politique. L'incident était clos i Si les boches savaient que ce même Belge qui prit la défense de tou§ ses camarade ce jour de rassemblement d'août 191( donne maintenant, trois heures par se ni aine, des cours de flamand aux gradé wallons d'une unité de l'armée de campa gne, ils lui lanceraient,, je crois, un guttu ral= « schweinhuïid » (ce ne serait d'ailleur pas la première fois). Permettez-moi d'ajouter aussi que, n trouvant pas de. flamingant activiste ai susdit camp de Gustrow, les bOchês prifén plusieurs Belges et les envoyèrent de fore au camp de Gottingue. Beaucoup d'entr eux — je 'pourrais citer des noms — ôh énengiquemênt refusé d'aller a.u camp di Gottingué et ont préféré aller travaille dans les marais ou à d'autres travaux foi cés, plutôt que d'être favorisés dans tu caimp flamingant. La solidarité parmi les Beiges à Gu? trow a tout] ours été parfaite, les Wallon apprenaient le flamand, les Flamands 1 wnlloft et tous adorent la Belgique et leu Roi. Oni connaît très peu, ici, le patriotisme e l'héroïsme des prisonniers de guerre oi Allemagne. » Notre correspondant a raison. L'on n sait vas assez l'héroïque bravoure avec la quelle nos prisonniers tiennent tè-'e au: avances et aux menaces de l'ennemi, alor aue trois ans de souffrances et de capti vite auraient dû. semble-t-il, affaiblir leur éneraies. Mais l'admirable exemple qu'il nous donnent ne sera pas vain... HOMMAGE BRITÂNNIQUI à nos héros d'Afrique Les distinctions suivantes ont été décer nées par le roi George V à nos vaillants of ficiers et soue-offieiers coloniaux : La Commander ie de l'Ordre du. Bain au colonel Molitor et au lieutenant-colone Huvche. La -Commanderic de St:Michel et St George : à MM. Tilkens, Olsen et Moulaert lieutenants-çplonels. L'ordre pour services distingués : à MM R iuling et De Koninck, majors ; Libert e Couche, commandants ; et Rodhain, méde cin inspecteur. La Croix Militaire : à MM. Weilc.r, Er m en» et Labeye, commandants ; Hollants Clynans et Dençve, capitaines ; Habran lieutenant ; Coart, Rademakers et Debois -Kous-lieu tenants. ha Médaille pour conduite distinguée •K MM. Delhove, Temmerman (attaché ai Ct. Q. G. britannique avec le eommandan Van Overstraten), Friart, Verseheldeu, Da vid, Stoefs et Delcose, agents militaires. La Médaille Militaire : à MM. Raymonc et Mamse, sous-officiers ; Van Baeîen, 1C1 sous-officier ; Domken, De Beeker et Var Fleteren, sous-officiers ; Hansenne, 1er sous officier ; Hennaut, Haine et Verhulst, sous officiers ; Grosfils, 1er sous-officicr ; et Leu sen. sous-officier. » ■■■"""— WWW-~- ' ■ UN TÉMOIN M. Ramiro Hernandez Portala, premiei secrétaire de la légation cubaine, vient de rentrer de Bruxelles à La Havane, sor pays ayant déclaré la guerre à l'Allema gne. Le distingué diplomate a pu, au cours d'un séjour de presque trois années à Bruxelles pendant la guerre, voir de près les atrocités allemandes. Il vient d'accorder à la « Discussion », le grand journal de La Havane, une interview qui fait élans le Nouvau Monde une sensation énorme, surtout dans les pays de langue espagnole. M. Portelà y décrit tout au long les méthodes allemandes et les crimes de ces baiilvin'os. « Ni -les persécutions contre le-chvéténs, ni le^ sévérités cle Weyler à Cuba, ni aucun des crimes collectifs dont le monde ait gardé le souvenir avec épouvante, ne peuvent égaler la férocité des troupes allemandes en Belgique. » Qu'il nous soit permis d'adresser ici nos remerciements à M. Portela. Il n'a, après quatre ans de séjour chez nous, sûrement pas quitté Bruxelles sans esprit de retour et nous espérons avoir l'occasion de lui montrer que la gratitude est une vertu belge. » ■ ' -»-'■■■' > - - *WW/W« .11 L& GUERRE AERIENNE LES PERTES DE L'AVJATJOM ALLE- MANDE SUR LE FRONT FRANCO-BRITANNIQUE EN OCTOBRE « Londres, 4 novembre. En octobre, sur le fro-rtKoccidental, 399 avions ont. été abattus ou forcés d'atterrir soit avariés, eoit complètement désemparés.Sur ce nombre 281 ont été abattus par les Alliés et.109 par les Allemands. L'ennemi n'a pas encore compté, dans ses succès aériens, les 9 macliines anglaises qui sont signalées comme manquantes dans le dernier communiqué britannique. Le total des pertes ennemies, en septembre a été de 704 et, en août, de 428. Dans le total des pertes allemandes du mois d'octstae, 95 appareils boches furent descendus -par les Français. — (Times.) Au front franco-britannique COMMUNIQUÉS FRANÇAIS 14 heures. Au nord du Chcmin-des-Dames, l'activit de l'artillerie reste très marquée dans la ri qion de Pinon-Yauxaillon. Au nord-ouest de Reims, un coup d main ennemi a échoué. Sur la rive droite de la Meuse, à la suit du violent bombardement siqnalé. dans l précédent communiqué, lés ÂUcmhnds oi vrononcé deux attaques successives su notre front, au nord du bois Le-Chauint Nos feux ont dispersé les assaillants c leur infligeant de fortes pertes. Dans ! réaion de Damloup. un coup de main er nemi est resté sans succès. Nos patrouille ont fait un certain nombre de prisonnier: Nuit calme partout ailleurs. 23 heures. Rien à signaler, en dehors d'un certain activité d'artillerie au Nord du Chemin-de: Dames, au Nord-Ouest de Reims et e Haute-Alsace. Aviation Dans la soirée du 3 novembre, la régio-de Dunkerque a reçu plusieurs bombes d'e vions. Pas de victimes. WWW 1- Les Communiqués des Allié! RUSSIE. — Détachements ennemis re.pou< sés dans la direction de Bonté. MACEDOINE. — Lutte d'artillerie sur 1 Vardar et au nord de Monastlr. ROUMANIE. — Tentatives de fraternisatlo nepoussées ; activité des patrouilles sur 1 bas-Danube ; lutte d'artillerie en plusieui 1 secteurs. COMMUNIQUES BRITANNSQUES Après-midi. Les Irlandais ont réussi un coup de mail la nuit dcrmcre, au sud-ouest d'Havrù court. Deux raids allcînaiids dans la, région a Monchy-le-Preux ont été repoussés. Sur le front de bataille, de petits déti chements de nos troupes se sont empan de deux points fortifiés, l'un à l'est a Broodseinde et l'autre-au sud-est de Poe cavnelle. 23 heures 10- Un coup de main exécuté avec stirecs ci après-midi, par des troupes territoriaU de Londres, nous a permis de taire un ce tain nombre de prisonniers et d'enlever de mitrailleuses à l'ennemi. Au cours d'un raid allemand effectu cette nuit à la faveur d'un violent bon b&T de m ait au Sud-Est . deux o nos hornmes ont disparu. Une tentative d coup de main ennemi sur un de nos poste au Nord du Bois du Polygone a échoué Grande activité des deux artilleries a cours de la journée sur le front de bataill, L'aviation allemande a montré plus d'aï Unité que de coutume dans le secteur d Nieuvort. - www— — Les délégations austro-hongroises se rei nlront à Vienne le 3 décembre ; l'emperer y exposera ies buts de guerre de~î'empii et sa politiques extérieure. — Le transatlantique espagnol e Legazpi a été obligé de suspendre ,son voyage au Philippines, à cause des difficultés survenue pour compléter son approvisionnement d charbon. — Le général russe Gourko. qui s'était rer du en Angleterre après sa libération par 1 gouvernement russe, se trouve aujourd'hui Paris. DANS l'attente de l'heure... Les raids fle dos soldais , dans les positions adverses IIK MHS DimtE ÏÎK LE mu SE SEttt ÏUStl Nous trouvons aujourd'hui élans un journal parisien, notre confrère ! « Informatic»i », un nouvel honunage a noire belle année, dont trois années de garde pénible et vigilante ont aiguisé le montant et affiné la valeur militaire. On t'a bien vu la semaine dernière :iians le brillant coup de main donné sur sa gauche à l'armée du général Anthoine ; les raids multiples exécutes à la mëmé époque lans les positions allemandes ont fourni la nême démonstration. M. P. Yalaney, envoyé spécial de 1' « Information » l'expdse dans les termes suivants : Maniants, tenaces, aguerris, rusés, les soldat» belges sont comme des limiers qui iient sur le collier. Le jour où le maréchal Haig lèvera la main, ils se lanceront mpétueusement sur la grosse bête et le -nng allemand coulera, à Dixmude, comme m temps où nos fusiliers marins prodiguè-•ent leur héroïsme. En attendant l'heure propice au choc des nasses, nos alliés ne laissent pas de répit i l'ennemi qui étale sa souillure sur leur 'ol natal. En quatre jours, du 26 au ItO octobre, les Huns ont subi cinq raids vieio-■ieux, trois nocturnes et deux diurnes, leur tyant arraché 110 prisonniers ainsi qu'un ion nombre de mitrailleuses et de mor-iers de tranchée. Chacune de ces opera-ions est un modèle d'audace et d'adresse. 3assons-les en revue dans leur ordre chro-rologiquie.Dans la nuit du 26 au 27, le nord et le ;ud de Dixmude sont assaillisà la fois paies soldats du roi Albert. Un fort détache-nent tient en échec des troupes cantonnées irès du cimetière tandis qu'à, gauche du ront une tranchée longeant l'Yser est vio-emment prise à partie : on y enlève seize prisonniers, on y massacre tout ce qui résistait, y compris l'officier commandant. Le 2.7, c'est la brillante avance ''rançaise iur Merckem. Le bruit se propage que les )oiluis sont entris dans la presquil", ent hvésu'Euyglîëin' A ciîielqu'és k"Ilûriiëf?câ de' à, les braves Piottes sont saisis d une im-latience fébrile. Un caporal et un soldat >artent en reconnaissance, sur un batelet, omme on va à la chasse au canard sau-:age. Ils accostent, explorent, trouvent leux mitrailleuses abandonnées. C'est bon igne. Ils reviennent chercher des renfort i. m passe la nuit à ramper au bord de 'eau, dans la péninsule, en écoutant la usillade franco-allemande. Quand le jour lent, on entoure le hameau de Vyfhuizen, m y découvre des abris dont les occupants ont. tués ou capturés. .Le 2&, un vent d'émulation court sur le ront belge. En plein jour, une patrouille omposée de sept hommes commandés par m sergent, franchi le lac Blanckaert sur me passerelle vermoulue et surprend com-ilètement un poste de vingt-et-un hommes ,vec feldwebel, aspirant officier, -etc., etc. .es Piottes se démènent tant et si bien ;ue l'ennemi se rend, subjugué par ce qu'il roit être des forces supérieures. Du 28 au 29, affaire beaucoup plus bril-ante encore. Cinq groupes de fantassins ■ prennent part, et la ville de Dixmude st pénétrée. Vingt-trois prisonniers sont cueillis, dans tne ferme bétonnée sur la rive gauche du leuv-e. Deux ponts de fortune sont établis lovant Dixmude, un fort détachement les r.averse, livtre un combat à la grenade ous les murs d'une minoterie. Un autre étachement agit de même aux environs tu cimetière. La garnison affolée court en ous sens dans l'obscurité. Pendant ce ernps, quinze prisonniers sont raflés en ace du château qui se trouve à mi-chemin !e Woumen. Enfin, du 29 au 30, nas alliés belges oursilivent la série de leurs exploits cy-légétiques.Portant des clairevoies qu'ils jettent à ihaquc instant sur les fossés et les ruis-eaux débordés, ils entrent à tâtons dans i zone inondée, y marchent plus d'un ilomètre, rencontrent des défenses barbe-§es, les franchissent auprès d'un endroit ■ppelé Warande (au nord de Woumen) t en ramènent encore ' vingt-trois prison-liers.Ce bel ensemble de coups de main mé-itait, on le voit, une mention spéciale au .ivre d'Or de la guerre des Flandres. - ■ VWtVl I L'ANARCHIE RUSSE On télégraphie de Petrograde à l'âge nos es Balkans : Dans le district de Nicolaïef, la splen-iele maison de campagne du grand-duc ficelas MlehaïLovitch a été pillée de fond n combla, et des collections artistiques de rande valeur ont disparu. Toutes les âe-herches ordonnées pour découvrir les cou-ables sont restées inutiles. En Podolie, en Uknaine, dans le nord rie i Bessarabie, la situation est devenue si érieuse du fait des bandes de pillards, que ? gouvernement a donné blanc-seing aux utorités militaires pour châtier les coupa-les et rétablir l'ordre. D'autre pa.rt, en de très nombreux en-roits, les paysans profitent de l'absence e tout pouvoir organisé pour se partager ;s terres des grands propriétaires et ,-e énartir le bétail et les instruments ara-Dires.Un télégramme de Jitomir signale que e- graves désordres' se sont produits dans i propriété foncière du millionnaire polo-ais, le prince Sangusko.. Le prince a été par la foule et sa magnifique propriété omplètement détruite. la lutte sur le tacliamento LaMonestTipnp contre la pression ennemie USE C0SÎÉSE5CE miTlEOffilMBE TA SE TSX1X t MB Officiel. Rome, i novembre. Sur la ligne du Tagliamento,activité d'artillerie d'une rive à l'autre du fleuve. Par des contre-attaque» et par nos tirs, nous avons réagi contre la pression plus pro-, noncée et continuelle que, l'ennemi exerce contre notre aile gauche. Dans la région de Giudi'arie, des détachements ennemis qui, après une forte préparation d'artillerie, ont attaqué nos postes ai ancés dans le val Daone et dans le val Giumella ont été repoussés après une lutte acharnée. Quelques prisonniers sont restéf entre nos mains. Pendant la nuit du 2 au 3. nos avions ont volé sur la rive gauche, du Tagliamento et ont détruit des dépôts de munitions que nous n'avions pas pu emporter pendant la retraite. Deux appareils allemands ont été abattus hier par nos aviateurs sur Odeno et sur Codroipo. cadorna tient bon Milan, 4 novembre. Il se confirme que Cadorna serait décidé à garder la ligne du Tagiamento, sans recourir à un nouveau recul sur la Piave. (Liberté.) comment le duc d'aoste a sauvé son armée New-York, 4 novembre. — Le correspondant de 1' « Associated Press » au grand quartier général italien, Italie du Nord, télégraphie le 3 novemhre : La manœuvre du duc d'Aoste, qui a réussi à ramener la 3e armée pour ainsi dire intacte dans ses nouvelles positions _ der-1 rière le Tagliamento après l'avoir tirée du danger imminent de l'enveloppement, est considérée comme une opératici} stratégique de premier ordre. 11 fallait abandonner des lignes solide-ffïekli •«t-jtblre», d'un» prcjondfiw» do plus d'ur mille, où tout un système de tranchées de toutes sortes avait été aménagé, des chemins de« fer routiers, avec d'énormes dé-nôts. des canons et du matériel, et tout cMa_ sous un violent bombardement et des attaques de l'infanterie ennemie sur le front, sur le flanc gauche et parfois même à l'ar-riè.re.La retraite de la ligne de Gorlzla et du Carsô sur la nouvelle ligne, le iong du Ta-srliamento. s'est effectuée sur un front de 15 milles de large et il a fallu, pour atteindre les nouvelles positions, exécuter une inarche en arrière de 3n millet, d abord a travers la inontagné et ensuite dans .la niaine. , , Il est maintenant établi que le plan de l'ennemi consistait à contourner la 3® ar-rr.éo pour la capturer en entier, ce qui eût \ été un coup d'une portée incalculable et \ presque sans précédent dans les annales militaires. Le duc d'Aoste, en ramenant à temps ses troupes, a réussi a dejouer «« plan et oppose aujourd'hui à 1 ennemi un nouveau front renforcé. les turcs ne « rendent » pas Lausanne, 4 novembre. — On lit dans la « Gazette do Lausanne » : D'après les dernières nouvelles venues d'Autriche, les empires du centre vont remplacer lés troupes turques sur le front italien par des unités bulgares. Les unités turques seront envoyées sut le front de Macédoine. _______ Los autorités frarico-hritanniques se re dent à Rome M. Franklin-Bouillon, ministre d^tat, ami avait accompagné à Londres M. Pain-levé et est revenu avec le président du Conseil, est parti dimanche soir pour l'Italie avec M- Painlevé et M. Lloyd George. - Ce dernier est accompagné du général Smuts ; il est précédé du général Robert-son chef d'état-major général des armées britanniques, dont on signale déjà des entretiens à Rome avec les ministres Orland' <VWWV— * Le nouveau chancelier devant le Reichstag Bàle, 4 novembre. — On mande de Berlin : On apprend que le chancelier de l'Empire et président du conseil, comte von llertlir.g, se présentera devant le Reich— -stag, non pas le 5 décembre, mois dès le' Î2 novembre. Il est à présumer que la Chambre des députés de Prusse réservera jusqu'après :ette date le choix dé^son attitude concernant le projet de réforme électorale. Que fera-t-an d'Helfferich ? Lausanne, 4 novembre. — D'après la t StraissbuQgcr Post », Ilelfferich va être lommé directeur d'une nouvelle organisation officielle dont le but est l'étude des. jases économiques pour l'après-guerre. Cette organisation est composée cle représentants de, tous les groupement® indus-riels allemands. — (Information.) r— - — ,v|/WW — Les batteries entières turques de l'Asie-Mineutre ont encore bombarde Mitylène. 11 n'y a eu ni victimes ni dégâts. — L'aviateur américain Lufbery, de la cé-,èbre escadrille La Fayette, a abattu son quin-sième avion ennemi.

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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