Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1889 0
06 November 1917
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1917, 06 November. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 10 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/cv4bn9z85j/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

LE XX' SIECLE DU 6 NOVEMBRE DERNIÈRE HEURE, 7 heures du matin LES EVENEMENTS DE RUSSIE ODE SEST-IL PASSÉ le 2 noveni&re à Pâtragraâs ? Pétrograde, 3 novembre. — La journée iu 2 novembre s'es tpassée dans le calme. \ peine si,gnale-t-on quelques Incidents lo-jaux d'importance insignifiante. Plusieurs groupes de soldats et d'ouvriers- ont tiré des coups dé feu en l'air. Le gouvernement avait pris les mesures :se plus sérieuses pour prévenir toute manifestation des boloheviks. Ces mesures ont oermis de déjouer une tentative dé pillage les ap]part«mèJîits de M. Milioukoff, le !ea-1er cadet, ancien ministre des affaires étrangères, (tladio.) CRISE MINISTERIELLE IMMINENTE • Pétrograde, 5 novembre. La situation njlnistérJôUô est plus qti'ln-;ertaine. Le ministre des affaire,'- étrangè-*es «st en désaccord sur la. politique extérieure die la Russie-; on n critiqué Je minia-rc de la guerre, n&tamilierrt sur la quee-,ioin de la démobilisation. On voudrait lui iftlévei' cette, démobilisation et donner au «résident du bureau économique toutes fa-rilités pour la faire, quafit au président du ic-îiseil il est de plus en plus attaque paies maxiiualistes. — (Information.) iN JOURNAL ALLEMAND REAPPARAIT Du bureau d'information russe : Odessa, 3 novembre. — On, signale la réapparition d'un journal en langue <alle-lian'de, 1' « Odessa Zeitun# » qui défend inns le ud de la Russie, les Intérêts des lolons allemands • devenus sujets russes, uais qui ont conservé l'usage de la langue tllemande . t DANS LE BASSIN DU DONETZ Pétrograde, 3 novembre. — Dana «a léance d'hier, l'Avant-Parlement a voté 'urgence pour une interpellation au' gouvernement sur la situation dans la région lu bassin du Donet.z où la production de «mille baisse si rapidement qu'elle menace l'amener un arrêt <?ans la circulation des irains sur tous les réseaux. — 1 ' WWW ■ ■ ■ La ssfiférence dss allies se tiendra à la fin du mois Londres, 5 novembre. "Aujourd'hui, à là Chambre des Commutes, M. Balfour a annoncé que la confé-■ence des alliés su.r la conduite de la ;uerre aura lieu à. la fin de ce mois. Il a déclaré ne rien pouvoir annoncer îe-ativement à la conférence sur les buts de fuerre. ' WWW» ORDONNANCE DE SON-LIED m faveur des royalistes français On nous communique, lundi soir, la note i uivante : M. Morand, juge d'instruction, a rendu , et après-midi une. ordonnance de non-lieu lans l'affaire de l'Action Française. Le ma- I ;istrat estime que « si importants qu'aient >u paraître les documents trouvés au cours i les perquisitions », les éléments juridiques ['un complot ne se trouvent pas réunis. L'ordonnance est précédée dun long réquisitoire de M. Lescôuvé, procureur de la République, exposant les faits qui ont mo-ivé l'inculpation de complot et les raisons !Ui justifient le non-lieu. Le juge ne retient pas non plus l'incul-•ation de détention d'armes. **■ 1 - ■ ■■■ "■ -<WvVW-., . - H I La question militaire au Canada —■—■ Londres, 5 novembre. On télégraphie d'Ottawa à la Wireless >rcss que sir Wilfrid Laurier a expliqué : lier sa politique pour les élections du mois iroohain. Il s'est déclaré en faveur d'un ©ferend uni sur la question du service mi-itaire obligatoire. Il demande la conscrlp- ] ion de la richesse afin «de mettre fin à l'ac- , ivité des profiteurs et se prononce pour : me poursuite énergique de la guerre. (In- ' ormation.) ■ un u.ju rn -WWW- — ■■ » .. ,. M. GARGÎA PRIETO iratiquera une politique de clémence Mardid, 5 novembre. M. Garcia Prieto a déelairé que le cabi-îet s'inspirera d'un esprit de transaction ; ia mission primordiale sera de rétablir le ;alme dans les esprits et de tranquilliser 'opinion publique. Dans ce but( le gouver-îement se propose de pratiquer une politi-fue de clémence. Cette déclaration est considérée comme avorable à l'amnistie. PAS DE CHAMBRES CONSTITUANTES Madrid, 5 -novembre. M. Garcia Prieto, faisant allusion à l'at-àtude des parlementaire? dits « assem-)Iiéistes », a déclaré que le gouvernement l'avait, ©n aucune manière; pris l'engage ne lit de convoquer les Chambres constituante.!?, tout en reconnaissant la sûreté i.veo laquelle s'exprimatient les éléments le gauche et plus particulièrement M. Mel-fuiades Alvarès, chef de» réformistes. Par contre, le gouvernement fait siennes 'es autres conclusions votées ou cours de la réunion de l'Ateneo, telle que la réforme lu Sénat. Ces déclarations sont importants en co qu'elles indiquent notamment que es régiotnalistes catalans sont séparés des Moments avancés. {Radio.) DOMINGO EN LIBERTE Madrid, 5 novembre. Le bruit court que M. M'ancelino Domina» a été «ÙS en liberté, i —■ i , ... - muiimiiiiii ■ ' iriinni> ■■ 11 -ir ■ iiïW L& REPRISE DES OPÉRATIONS ES PALESTINE ûwsiit les Britanniques ut egteïÉ Bir-OMa Londres, 5 novembre. Le correspondant de l'Agence Reuter, télégraphiant dui front d'Egypte à la date du 1er novembre, décrit ainsi les opérations qui conduisirent à la prise de Bir-Clteba : [N. D. L. R. — L'orthographe de ce nom est très Incertaine ; on trouve Bir-Seba, Bir-Sheba, et aussi Blr-es-^eba.l Le calme qui régnait sur le front de Palestine depuis quoique temps a été romjiu, il y a, cinq jours, par un bombard'ement violent des,* positions turques. Le bombardement fut plus particulièrement intense à l'extrémité de la ligne turqu$ vers Gaza-Alimunta ; et, rien n'indiquait que le premier côU(p allait justement être porté à l'autre extrémité de la ligne à près de cinquante kilomètres plus loin. Les Turcs cependant se méfièrent et entreprirent quelques jours avant une attaque importante de reconnaissance dans le voisinage de Bir-Cbeba dans laquelle ils prétendirent avoir remporté un important succès ; mais, ce qui réellement arriva, c'est que nos troupes montées se portant à la rencontre de l'ennemi lui infligèrent de fortes pertes et, bien qu'un escadron fût obligé de reculer un peu, l'arrêt fut ainsi imposé à l'ennemi, ce qui permit à l'infanterie d'arriver et de forcer l'ennemi h se retirer avant d'avoir pû st. rendre compte de nos intentions, nos reconnaissances se poursuivant tranquillement pendant ce temps. LES POSITIONS ENNEMIES Les défenses ennemies s'étendaient au nord-ouest et au sud do Bir-C,heba, à de» distances variant entre cinq et huit kil'o-mètres, et '-eun 'Suaient le r,le d'une sorte d'avant-poste plus ou moins isplc à l'ex-trême-gauche turque. La position constituait une défense naturelle très forte et reliée par chemin de fer avec la principale défense plus au Nord, aile était abondamment pourvue de canons st de mitrailleuses. La garnison comprenait deux régiments complets, plus des détachements d'autres régiments d'infanterie st une brigade de cavalerie. L'attaque constitua une surprise absolue. L'ennemi fut cerné et presque anéanti avant que la nouvelle du désastre parvint au quartier général turc. Le succès fut dû à la manière soigneuse avec laquelle les plans avaient été établis ainsi qu'à leur exécution parfaite et sans accroc. UNE ATTAQUE BIEN MENÉE Toutes les armes participèrent à l'action, mais le principal rôle échut à la cavalerie, qui dut accomplir une randonnée de nuit de près de 80 kilomètres afin de tom-icr sur les derrières de l'ennemi. Les troupes Anzacs montées se déployèrent avec la Yeomanry, opérant leur jonction avec l'infanterie. Le mouvement com-uença dès la tombée de la nuit et la positon turque fut ainsi complètement encer-;lée.Les Anza<-s rencontrèrent une première résistance à quelque 15 kilomètres de Bir Cheba. Mais la plus grande difficulté s manifesta à Te2 El-Saba, où les Turc avaient établi une forte redoute défendan les approches de la ville à l'Est. Cette résistance retarda l'avance direct Sur la ville. Pendan t que la lutte se poursuivait à ce endroit, la cavalerie légère s'emparait d la position ennemie sur l'Ouatity, un pei plus à l'est, s'étabiissant à cheval sur li route d'IIébron et empêchant toute fuit de l'ennemi dans cette direction. LES DERNIERES RESISTANCES DEVANT LA VILLE Tez-El-Saba tomba quelques heures plu tard; niais de forts détachements turcs munis de canons et de, mitrailleuses et tou jours retranchés sur l'Ouady, empèehaien l'avance sur la ville. Des renforts de troupes montées reçureft 1 ordre d'attaquer peu après leceucher di %oleil. Ces hommes, mettant la baïonnett au canon, s'en*servirent en guise de lanc et, exécutant une charge, balayèrent toute les positions de l'ennemi et s'emparèrsn de la ville sans coup férir. Tandis que la cavalerie s'employait ains brillamment, l'infanterie remportait égale ment, des lauriers & l'est de Bir-Clieba où se trouvaient les plus fortes défense: ennemies. L'attaque commença à l'aube, après ; peine une heure de préparation d'artillerie Les hommes s'emparèrent d'un seul élai de la première ligne de tranchées"turques Un contingent dè Londres enleva la hau teur 1070, qui est une forte position. Après avoir consolidé leur avance, il attaquèrent la principale position turque peu après midi ; 25 minutes plus tard, elli sé trouvait entre nos mains. LES PERTES BRITANNIQUES SONT LECERES Plus à l'Ouest, parmi les collines ai nord-ouest de Bir-Gheba, les Turcs eonti nuaient à faire montre de résistance. Mail l'avance combinée de nos hommes les fit si retirer précipitamment à la nuit tombante Un des aspects les plus satisfaisants de' opérations est que nos pertes sont compa rativement légères, n'atteignant même pai le nombre des prisonniers fa ts par nous Nous sommes entrés à Bir-Cheba aa ma tin. La ville neuve s» muvo en bon état mais il ne res'-o r • - ; vieil de la vieilli ville. 2.6(W PRISONNIERS Londres, 5 novembre (Officiel). Les opérations contre Gaza continuent e nous sommes en contact, permanent ave l'ennemi au nord de Beer-Sheba. Le tota des prisonniers pris par nous depuis 1 commencement do ccs opérations èj'élcv actuellement à 207 officiers et 2,129 soldats ru is cisim i du royaume ds Pologne Monarchie héréditaire. «■ lue dicte Zurich, 5 novembre. On télégraphie de Varsovie : La commission du conseil d'Etat prési- ri lée par le professeur Zybtchowska, char- H Mée de l'élaboration d'un projet de consti- le Lution, vient de terminer ses travaux com- pi uencés il y a 5 mois. d; Les dispositions essentielles de ce projet sont les suivantes : c.( La religion d'Etat est la religion catho- r ligue. — La forme de 1 Etat est la monar-;hie héréditaire. — Le premier roi sera " ïhoisi par la Diète. — L'assentiment de la , Diète est nécessaire pour le mariage du , roi. — Le roi doit vivre dans le nays et ne aeut pas régner en même temns sur un au-re pays sans l'assentiment de la Diète. — :^e Parlement sera constitué par une Diète >t un Sénat. — La Diète sera élue par le ti suffrage universel égal, directe et secret sui- ^ /arit le système du vote proportionnel. — V( Le Sénat sera composé, par moitié, de nernbres nommés et de membres élus. — La Diète décide de la direction politique. — Le Sénat no sera au'une assemblée de contrôle. (Radio.) di —-\wvvv ... I. i i- • n: MIMKCBIM" TRAVAIL FORCE, MEME POUR B LES CHIENS Londres, 5 novembre. p. On télégraphie d'Amsterdam que Gan(î ji et toute la province de la Flandre orientale jnt été punies parce qu'un certain nombre rn d'habitants ont refusfo de travailler lors- ni que des Allemands réquisitionnèrent les bi services de -i0,000 travailleurs. oi Une nouvelle demande de main-d'œuvre 4 est accompagnée de la menace d'un châtiaient encore plus rigoureux. En outre, le * gouverneur général do la Belgique a pu-blié un ordre réquisitionnant pour des buts j militaires tous [es chiens de plue de 40 ccn- « timètres do hauteur. (Information.) L —.n..». ' i. * ^ On succès russe m Cmcm Le communiqué officiel russe du 5 no- ^ vembre annortee ce qui suit ; d FRONT DU CAUCASE. — Vans la ré- n 7ion de Kalkitcliistttk ,nos troupes ont atta-£lue les Turcs et, par endroits, les ont rejetés jusqu'à leurs troisièmes lignes. Un grand nombre d'armes et de munitions ont. ét£ capturées. Dans la direction de Kamakh.. sud-ouest e: d'Erzindjam, de faibles attaques ennemies à ont été resoiwws. 'j nn u rtLwie du comle von Hsrlll g La crise n est pas totaicnienl résolue Berne, 5 novembre. La crise ne peut être considérée comnn ■solue par la seule nomination du comt« ertling. On attend toujours que des par mentaires soient appelés à des postes im irtants du gouvernement, mais aucun, kision n'a encore Që prise. La Gazette de Francfort du 4 novembri aistate qu'il règne dans fes milieux poli riues quelque nervosité et une certain! fipatience. Quelques feuilles de gauchi iraissent douter que l'empereur donm >n appj-obation à toutes les démission! à toutes les nominations uue ccmporten s combinaisons jusqu ici envisagées. Certains journaux sont déjà inquiets e isistent sur la nécessité de donnai- de: )stes importants à des parlementaires di aroue. On a dû s'occuwer de cette ques on dans une conférence des chefs de par s de la majorité qui s'est tenue le 3 no imbre. (Information.) LA REUNION DU REIGHSTAG Zurich. 5 novembre. -=■ Un télégrammi ; Berlin annonce que le Reichstag se réu ra le 22 Novembre à 3 heures de l'a,près idi CONFERENCE DE LA CHANCELERIE IMPERIALE Zurich, 5 novembre. — On mande d< 2i'lin que la Conférence, ouverte samed us la présidence du nuveau chancelier continué dimanche après-midi et s'es -oiloragée aprè.s une courte interruptioi isqu'à 5 heures 1/2. Le maréoh&l Hindenburg, le quartieu aître général Ludendorf et un certaii unbre d'officiers supérieurs, des m cm •es du ministère des Affaires Etrangère: lo vioe-ohancelieu- Hti'.fferich ont pris par la discussion (Radio.) 1 *11 ti-1 i^W— - i i . ■es Américains en Francs ES ALLEMANDS ONT FAIT UN RAIÏ DANS LEURS TRANCHÉES Wlshington, 5 novembre. Le général Porshing annonce que troi: méricains ont été tués, cinq blessés e ouze capturés à la suite d'un coup di tain allemand, samedi, eur le, front Iran lis. POUR AIDER LA FRANCE New-York, 5 novembre. Le ministère de la Guerre organise, pa igagements volontaires, deux régiment e mineurs qui seront utilisés en France ïadio.\ LE BRESIL AUX COTES DES ALLIES DEUX TORP LLAGES prsï.'pect mis ïisa sessallQ! I Rio-de-Janeiro, 5 novembre. La nouvelle du torpillage de deux navires brésiliens a causé une profonde sensation dans tout le pays et d'ardentes manifestations d hostilité vis-à-vis des com- 2 merçants allemands n'ont pas tardé à se 3 produire. C'est ainsi qu'en dehors d'inci- * dents à signaler à Rio, d'autres bagarres ont eu lieu à Saq Paolo, à Santos et à 8 Porto Alegro. , On prête au député Mabrico, de Gouvois, J l'intêntion de* «ioposer un projet de loi de-L' mandant l'envoi immédiat d'une mission 1 militaire française au Brésil pour com-1 mencer dès à présent l'instruction de? 5 soldats ainsi que d'une mission technique pour la fabrication du matériel et des munitions de guerre, (Radio.) — 1 • "VVWW ' ■■««. . ! La cisp4ratisn angla-belie i daiîs l'E t-Mplcain t 1 3 Londres, 5 novembre. (Officiel.) 3 Dans la région ouest, des détachements 5 de couverture ennemis ont été chassés vers t l'est par l'action combinée des colonnes belges et anglaises- Dans la vallée de Luk- 1 ledi, nos troupes sont en contact avec le - gros des forces ennemies entre Nahiwa, à . 3 milles 1/2 au sud-ouest de Nyangao et de 3 Lukledii.Une coloijne belge venant de la direction de Kilwa est arrivée à Liwnle. i (Radio.) I «■■■ vntwi»: — - Les a^ai rcs d'inteilfgeiice: s avec i'enmesiîl L'INSTRUCTION DE L'AFFAIRE BOLO Le capitaine Bouoliardon a procédé lundi matin a une confrontation qui fut, parai! i il. assez mouvementée entre la comtessc - Malleroy, l'expert Porchère et M. Sotto j lana- ' Là comtesse Malleroy, qui déposa poui ■ lu première lois la semaine dernière, je-» ce\ait dans son salon le ménage Bolo,ainsi ■ qu'un certain nombre de personnages poli ' tiques. M. Porchère fut mêlé à la sucees- ■ siou Millier; et M- Sollolana aedompagna, " en 1915, Ca\ailini chez Bolo. ■ Lundi après-midi a été entendu un té-5 inoin suisse. Par l'intermédiaire de M6 Bonzan, Bolo a fait remettre au président Servin une lettre, dans laquelle il se plaint de ne pouvoir trouver d'avoué en vue de la levée de l'imunité parlementaire en ce qui con-^ cerne M. Charles Humbert, et des lenteurs , apportées par l'huissier et l'avoué commis ^ dans les affaires où il a été autorisé à exer-, cer des poursuites. L'AFFAIRE PIERRE LENOIR M. Drioux, juge d'instruction, a entendu 1 lundi après-midi,Mlle Germaine Thouvenin ; à qui, on le sait, Pierre Lenoir avait promis le mariage et qui, pour échapper aux assiduités de l'inculpé d'aujourd'hui, dut aller se réfugier en Suisse où Lenoir, bien qu'il fût mobilisé, réussit néanmoins à aller la relancer. Mlle Germaine Thouvenin a été priée d'apporter au magistrat un certain nombre de lettres que Lenoir lui avait adressées en Suisse et qui éclairent d'un jour particulier la mentalité de l'inculpé. > Le juge d'instruction interrogera très f prochainement l'inculpé Desouchcs qui s'é-. tait déclaré trop fatigué pour pouvoir s'ex-. P'îiquer au lendemain de son arrestation. DEMANDES D'INTERPELLATIONS AU SUJET DES « AFFAIRES » ; Lo congé que la Chambre française s'est ] accordé a l'occasion de la Toussaint expire l aujourd'hui - Au cours de ces jours de chômage parle-L mentaire, des incidents politico-judiciaires se sont produits qui devaient avoir dès ; la rentrée leur répercussion à la tribune, î Deux interpellations avaient été annon-; cées pour aujourd'hui : l'une de M. - Emile Constant « sur les récentes opéra- * tions judiciaires et policières » ; l'autre ■ de M. Delahaye « sur l'inefficacité de la procédure engagée, sur le conseil du gouvernement, pour éclaircir les accusations' diverses dirigées contre M. Malvy, et sur j l'uréence de rechercher une juridiction ' nouvelle pour arriver à une solution ». On parlait aussi d'une interpellation- de M. Lémery sur le cas de M. Paix-Séailïes attaché au ministère de la guerre, qui aurait, d'après M. Clemenceau, communiqué à Almereyda un document relatif à l'armée d'Orient et n'aurait encore, pour s ce fait grave, reçu aucune sanction dé son i chef direct, M. Painlevé. : Aux dernières nouvelles, on apprend que 1 M. de Chappedelaine a déposé une de- * mande d'interpellation sur cet objet. Le voyage de M. Painlevé à Rome va évi-demment provoquer l'ajournement de <m débats. 5 i ■ „ , , les Spectacles 6 novembre 1017 Oemédïe-Françaïso, — 7 h- 45. pémocrite • Audromaque et Pelée. QPéra-Comique. — 7 h- 45. La Tosca ; Lumiè-, res et Papillons. Odéon. —.8 h. îp. La Souris. Caité-?.yri*qu3. — 8 h- Les Mousquetaire de la Reine. Trianon-Lyrique, 8 11-, La Dame Blanche. ; Gymnase, 8 n 30. Petite Berne, t Sarah.Bernhart»., 8 h. 30, Les nouveaux RI-, cîies. " Porte Saint-Martin, 8 h. 15, Montmartre. Renaissance, 8 h. 30, Vous n'avez rien à dé-clarer ? Variétés, 8 h. 30, La Femme de son mari. Ghâtelet, 8 h., Le Tour du Monde en 80 jours. Palais-Royal, S h. 30. Madame et son Filleul. . Ambigu, S h. 30, le svstème D... Antoine, 7 h. 45, Le Marchand de Venise. ' Vaudevile. 8 h. 30. La Revue du Vaudeville. - Athénée, 8 h. 15, Les Bleus de l'Amour. Bouffes-Parisiens. « h. L'Illusionniste. Ce qu'il y a dans les Journaux de Paris et d'ailleurs ECOLE DE CUËRRE, OFFICIERS CE TROUPH ET OFF5CIERS D ETAT-MAJOR L'Homme Enohainé. — G. Clemenceau : Ce n'est pas mol qui médirai des écoles. Je dirai seulement qu'elles ne sont pas cte ces chaires Infaillibles d'Eglise d'où tombent sur nous des averses de préceptes infaillibles dont trop de gens ne tirent qu'une insuffisance de profits. Le fait d'avoir suivi des cours ne peut avoir de conséquences qui dans la mesure où l'on s'est trouvé capable d'en assimiler la substance et même de l'avoir renouvelée, car la science d'hier, étant de relativité, n'est lias et ne peut pas être i» science d'aujourd'hui. C'est pourquoi l'examen, s'il est un préjugé favorable, n'est en somme qu'un préjugé jusuu'au jour de l'épreuve par lo fait succédant à l'épreuve par le livre. Or, lo but de la science militaire n'étan jamais que dans l'action, n'oublions pas qu'il va se rencontrer, dans la pratique des choses, des hommes qui, pour n'avoir pas passé par les rites de l'examen, se seront fait à «nx-mémes, comme Pascal reconstruisant Ruclide, d«® leçons quotidiennes de pratique d'où ils auront extrait des règles d'un précieux avantage sur l'esprit purement profes-iéqr. 11 ne peut y avoir de mai à trop savoir. Mais, puisqu'il ne s'a.git là d'apprendre que pour agir, rien n'est plus nécessaire que de ne eprdre, à aucun moment, le contact avec la réalité venue d'un ennemi qui no respecte pas toujours l'enseignement classique, et qui, k volens noléns », peut très bien substituer à ce qui aurait pu être quelque chose qui est. espect, au livre, mais qu'il reste sur la tapie quand il faut procéder F,n éo sens, il doit, y avoir de l'ttat-major dans tout officier de tïoupe, et du troupier dans tout officier d'état-major. Ainsi je reviens à ce qui fut l'objet de la première critique i l'adresse de nos états-majors, (rop prompts m dédaigner le terrain, insuffisan>-uient imbus des connaissances fondamentales du troupier. Nous avons fait une belle loi pour remédier à cet état de choses. Mai* on a pu s'apercevoir que les lois ne changent pas toujours ce qu'elles ont la prétention dé changer. ...Le législateur a voulu, avec grande rai-•-on. faire passer les officiers d'état.-niajor dans la troupe, ,1e ne suis pas certain qu'il ait atteint, son but. Parfois, après'une courte promenade aux premières lignes, certain0 favorisés sont bientôt revenus au gîte ami Ou bien des officiers d'état-major qui deman daient, à revenir à la troupe voyaient rejete) leur demande parce que leurs minent* services les faisaient, regarder comme indispen-subies dans leurs fonctions, tandis que do» officiers de troupes subitement installés dans des états-majflB» se trouvaient pris de Court sn présence dé services auxquels Jours connaissances ne, les avaient pas suffisamment prépares. QU'IL FAUT CONSTITUER UN GRAND ETAT-MAJOR INTERALLIE La Victoire. — G. Hervé : Si nous avions eu, un grand état-major interallié déjà au temps où les Soviets n'a-vai.ent pas encore saboté farinée russe, nous TUi'iOns eu pour le front occidental allant de Dunkerque à l'Isonzo, une armée de choc anglo-franco-italienne composée de troupes d'élite. Le contingent italien aurait eu d'avance des entrepôts de munitions et une partie de ses services en France ; les contingents français et anglais auraient eu des entrepôts de munitions en Italie. Et aux heures où l'Autriche était moralement et militairement très bas. l'armée de choc interalliée aurait pnfoncé le front autrichien qui était le point faible de la coalition. C'est nous qui aurions fait aux Autrichiens le çoup que les Allemands viennent de faire aux Italiens. Au lieu de cela, nous avons préféré travailler chacun do notre eôté. Le maréchal Haig s'occupait de son front et rien que de son front, de Nieuport à Saint-Quentin.Lç général Pétam en faisait autant pour le front, d*1 Saint-Quentin 4 lietfort. Quant a Cadôrna, l'Italie était pour lui un domaine réservé De temps en temps, nos hommes d'Etat nous faisaient bien un discours sur les beautés du front unique : je suppose que les.hotn-mes d'Etat italiens et français parlaient aussi bien. Quant à organiser le front unique d'Occident. dont la première condition était la constitution d'un grand état-major interallié d'Oc-cident, pas de danger» ! Ils attendaient que le Pcrc Eternel en personne descendit du Ciel pour faire leur besogne. • Lloyd George, Painlevé et Orlando confèrent en ce moment à Rome- Voulez-vous parier qu'ils se quitteront sans avoir même abordé la question de la création du grand état-major interallié ? Daily Mail : Il est évident, dit-il, que les échecs des alliés sont dus à l'absence do toute coordination dans leur stratégie. Nous avons beaucoup parlé de l'unité de front, néanmoins, nous avons adopté le système des combats par sections et n'avons pas tenu compte des pensées stratégiques plus vastes de nos adr versaires- Un de nos correspondants recommande l'institution d'un conseil de guerre commun des alliés qui siégerait chaque jour ; nous avons toutes Taisons de-croire que ce principe a déjà été accepté et que les alliés, après en avoir examiné longtemps les avantages se décideront enfin à le tnettre en pra-tiqus.Times : Depuis la débâcle d'Italie, les nouvelles se sont progressivement améliorées. Ce serait une erreur de s'attendre à une rapide transformation de la sitaution italienne. Les quelques jours prochains extermineront la portée réelle du mouvement Slemand. Les événements de la semaine passée peuvent allonger la guerre, niais ils ne rendent pas la victoire finale moins certaine. Le ministre de la guerre britannique a bien fait de démentir la légende selon laquelle l'Italie aurait demandé vainement de l'aide qui est venue trop tard. Si l'histoire détaillée du désastre n'est pas encore écrite, ses principales causes no font désormais plus de doute ot aucune tentative pour les dissimuler n'a été faite par le grand soldat italien, que ses comjnuniqués pleins de franchise et dé virilité ont placé plus haut que jamais dans l'estime du peuple britannique. Les Aillés doivent faL"o face à la nouvelle situation, sans récrimfnation, mais ils doivent s'arranger pour en faire disparaître les causes. La tâche des .illiés va au delà du fait de restaurer sans retard la situation sur la partie menacée du front occidental. Il faut que le désastre produise cette cohésion poh-tiuue et stratégique qui a été l'avantage initial de l'ennemi. Si nous y réussissons, les malheurs dos Italiens pourraient bien se révéler comme constituant le tournant décisif de là guerre. Il faut que dorénavant il y ait l'unité de direction qui assure que nos coupe décisifs seront, portés sans aucun risque d'interruption et pour cela, il faut régulariser et multiplier les Conseils interalliés qui cependant ne doivent pas gêner l'initiative des différents chefs. Enfin, pour permettre à l'entraide d'être pleinement efficace, il faut que les différents gouvernements et les états-majors se mettent d'accord sur les moyens dont, disposent les Alliés- CE QUE GOUTE LA PROPACANDE PACIFISTE La France militaire. —■ Général Ma.lleterre : Nous ne pouvons nous empêcher de penser que cette brusque offensive allemand^, qui se préparait depuis plusieurs semaines, et que l'état-major italien n'a pas ignorée, s'est déclenchée au moment de la ?rise ministérielle à Rome. Pour avoir choisi entre le front italien et le front de Salonique. la stra tégie impériale a dû calculer aussi les chances po.Utiflu.es' et morales ; elle cherche toujours la fissure par où peuvent passer les trahisons pacifistes. Et. si j'ai essayé d'expliquer les causes militaires do la de,faite soudaine de nos amis, je ne peux oublier que les défailances signalées ont dû être préparées dans l'intérieur de l'Italie. (,o n'est pas en vain que les propagandistes pacifistes pénétrent dans les populations; elles y atteignent les soldats permissionnaires, surtout quand les permissions se prolongent, comme en Italie, plusieurs semaines. 11 semble que, là comme ailleurs, le gour vemement ait. manqué de prévoyance et d'énergie. Il a laissé circuler impunément ces fauteurs d'anarchie et de pacifisme, venus de Russie comme délégués des soviets, et dont les noms allemands Golden'berg, Ehrlich, etc., auraient du provoquer l'arrêt à la frontière. On a laissé agir les Cavalini et consorts I Le <rouble du pays a monté à l'armée. Nofm n vous failli le ressentir aussi chez noius. Notre armée était de taille à résister plus que l'armée italienne. Mais que la, terri, bto leçon serve ! Qu'on en finisse impitoyablement aver tous ceux qui ont trahi ou qui ont laissé trahir, avec les illusionnistes dé l'internationalisme paeiflst?. Nous n'avons plus d'égards à avoir perur les soviets et autres similaires. Il faut vaincre ; le monde "est en dsnsrer de paix plus que de guerre. Et nous vaincrons si nous le voulons I LE SOCIALISME FRANÇAIS ET LES NUEES INTERNATIONALISTES Le Figaro. — Alfred Capus : La conduite du parti socialiste français ptndant la guerre a été une curieuse alternance d'élan patriotique et de mouvements inquiétants vers une démocratie allemande dent l'existence n'est, pas encore démontrée. Cela a donné à toute l'action socinliste, au pouvoir et on dehors du pouvoir, un jo ne .sais quoi de factice et de surajouté.. Tantôt In parti se confondait loyalement avec lu nation, lantôt il semblait ne plus obéir qu'à ses réflexes intemationauix. On retrouve ces deux tendances dans le discour- de M. Albert Thomas, comme aussi dans celui flo M. Renaudel, hier, a Toulon. M. Albert Thomas s'écrie : « Nous ne voulons pas d'une politique de possibilités. SI les soldats tram ais par un effort nouveau arrivaient sur la, rive gauche du Rhin, si mémo une victoire décisive les conduisait jusqu'au cœur do l'Allemagne, nous disons que la France n'outrepassera pas son droit f»t qu'eilie restera respectueuse envers l'Allemagne, comme envers toutes les nations,' du droit des peuples. » Ce n'est pas la première fois que nous avons à signaler les dangers d'une pareille doctrine. Elle sera éternellement,, quelque énergie que l'on déploie d'autre part, un frein à l'action. Car elle conclut à reconnaître la conception que le peuple allemand a de son droit ; par conséquent, si, après une défaite, ce peuple pense à la revanche, ce qui est, historiquement, son instinct le plus fort, à lui laisser les mojftms de prendre cett* revanche,. La politique énoncée par M. Albert Thomas peut être à la rigueur une politique d'apre3 guerre, quand la victoire aura été longuement consolidée ; elle n'est pas une politique de guerre quand la victoire n'est pas encoi* actiuiso. GARE AUX SYSTEMES ET AUX. RECETTES !... L'Action française. —■ Charles Maurras : Va-t-ori recommençai- les discussions byzantines sur la méthode de la, guoare ? II n'y a rien de plus frivole, ni de plus dangereux. Pendant que les Français se diviseraient en deux ocoles sur la meilleure ma» nière de battre l'ennemi, celui-ci surviendrait, et en utilisant à propos l'un ou l'autra moyen, à moins que ce ne soit lun et l'autre." mettrait à profit nos factions- L'art militaire, avec tous ses principes et toutes ses règles ot toute son immense expérience qu'il faut connaître et savoir oublier à point est justiciable des mêmes conditions d'à-propos qui sont la lumière de tous le.s arts. Ne perdons jamais de vue la reponoa de l'artiste au barbare le questionnant su* le secret de sa réussite : « J'ai fait ce qufl faut, n'ai, fait, que ce qu'il faut et l ai fait comme il faut. » La réponse est, d autant) plus remarquable qu'elle vient, du peuple qui a porte le plus loin la conscience et, eplairci le plus complètement, l'intelligence dans les plaisirs et les travaux de la création. Les tliiéorîes 'sefveiit û voir, et lés doctrities <1 s^-voir, -mais l'homme d'action qui enfqutçh* le dada système est perdu. Il n'y a pomt de recette pour réussir ni. de formulaire pour vaincre. Le rejet des mauvais principes, 1 emploi judicieux des bons, qui peuvent devenir détestables au mauvais usage, c'est a. quoi il faut en revenir toujours, mais de toutes les vérités, il n'en est pas dont, la pointe soit plus subtile, comme disait Pascal, ni. par là même moins saisissante au vulgaire ! _tt ost bien plus facile sur la place publique dô se former en partis, l'un pour la defensive, l'autre pour l'offensive en se défiant au nont do l'une ou, l'autre de ces divinités. Cependant Fabius eut raison de temporiser. Puis quand les temps changèrent. Sciplon eut 'raison de tout risquer dans la grande attaque. Plus tard, le consul Marius réunit les deux méthodes dans sa personne au cours d'une même guerre : d'abord prudemment! retranché sur les minces collines de Pro-vence pendant les Barbares donlai-ent 10 Ion cr des fossés et que ses soldats murmuraient en demandant, si Rome serait longtemps exposée à telles insultes. puis,_ tout a coup en force, fondant sur 1 ennemi et lui infligeant un tel désastre que toute la campagne alentour demeura longtemps empoisonnée de la multitude des corps de Germains étendus. Ces souvenirs d'histoire ancienne ont le tort de prêter au reproche de pédantisme. Mais ils se recommandent par la grande clarté que leur, donne le recul du temps et lo savante simplification des récits» Le iou secret tie la nature humaine qui com-pose l'histoire, et, de la raison humaine, qui la dirige, s'v laisse voir à nous et quelquefois comprendre parfaitement. Tâchons, si nous la comprenons, d'en profiter, ne laissons pas .quelques échauffés inconsidérés gâcher par ignorance ou. irréflexion la fortune mil : ire de la patrie- LES DEPECHES DE CONSTANTIN ET DE SOPHIE Patris : Lisez attentivement et retournez en tou* seps ces dépèches. Vous n y trouverez pas une seule ligne montrant quelque souici des intérêts de la Grèce, tous les efforts manifestés tendant à servir exclusivement l'Aile-mar*ne Passe encore pour les souveraints déchus qui, sans racines dans le pays, s'abaissèrent à devenir- des chefs de ban^?, mais, que penser des hommes d'Etat, des t*iploiru>» tes faisant, partie de la famille hellénique, et qui, coopéraient a l'infamant abaissement de leur Patrie ? Elafteros Typos : Seuls des criminels sans-patrie, immolant tout sur l'autel de l'oligarchie, pourraient. après lecture de ces dépêches, persister daus leurs errements. ■ i WWW —— «■ I. * Les Communicaéi des Alliés MACEDOINE. — Violent duel d'artillerie* entre le Vardar et le lac de Doiran. RUSSIE. — L'ennemi a déclenché un violent feu d'artillerie dans la région tia T> j ri C*

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods