Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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07 November 1917
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s.n. 1917, 07 November. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/833mw29h51/
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TROISIEME ANNEE. « N" 201H Lie Numéro : XO centimes , MERCREDI 7 NOVEMBRE i9l7. PARIS 3, Place des Deux-Ëcus, 3 Téléphone : Central 33-04 PUBLICITÉ S'2dresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, fui en a le monopole pour Paris. LE XXE SIÉCLE LE HAVRE 28tCT, Rue de la Bourse, 28ter Téléphone s 64 Belge ABONNEMENTS France. 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestre QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fera and N EU RAY QUI SERAIT MAITRE dans une Belgique neutre? Tout le monde, excepté les Belges Junius vient de publier dans l'Echo de Paris (n° du 6 novembre) quelques réflexions qui méritent l'attention du publie belge. Notre confrère parisien constate à quel état la guerre actuelle a réduit les « neutralités permanentes » : « On a vu dès le premier jour de l'agression allemande, écrit Junius, ce que valaient ces digues de papier et d'encre sé-vhée en face d'une ambition saiis frein servie par une force sans scrupul'e, toutes les■ fois qu'elles ne bénéficiaient pas, par surcroît, d'une situation géographique exceptionnelle.Si, malgré cette expérience, le principe doit en être maintenu dans le statut international qui sortira des convulsions actuelles, il faut donc se préoccuper des conditions nouvelles dans lesquelles il devra être appliqué afin d'être mis à l'abri par des précautions efficaces d'attentats comme telui dont l'infortunée Belgique a été Foc-casion et l'exemple. » Et Junius de conclure que « la constitution de l'indépendance des groupements ethniques, voués dans l'intérêt du futur équilibre mondial â" une neutralité perpétuelle, ne saurait donc aller sans un remaniement profond des conditions de cette neutralité Naturellement, écrit Junius. la neutralisation permanente comporterait des modalités différentes selon la" situation gêogra-vhique, les forces, les traditions des pays en cause. Mais un principe devrait dominer : la solidarisation effective des grandes puissances dans ta garantie ■matérielle et ; la défense militaire, maintenue toujours au point, des neutralités ainsi restaurées ou créées par elles. IL NE SUFFIRAIT PLUS D'UNE SIGNATURE AU BAS D'UN CHIFFON DE PAPIER, Ai ilS D'ACCORDS PRATIQUES EN VUE DE LA DETERMINATION, DE i:ARMEMENT ET DE L'OCCUPATION DES LIGNES DE DEFENSE NEUTRES OU STRATEGIQUES, EN TOUT TEMPS, CONJOINTEMENT AVEC LES GARNISONS NATIONALES, DES TROUPES DE CHACUNE DES PUISSANCES GARANTES. De telle so-rte que. toute agression trouve désormais en face d'elle le concert et les armes de ces Puissances, dont le drapeau se verrait ainsi engagé et, par suite, l'entrée en ligne simultanée automatiquement déclenchée. Ce serait d'ailleurs simplement, proportionnée aux grands changements survenus dans l'assiette poli-tique du monde, l'application du régime en vigueur pour les forteresses fédérales au temps de la Confédération germanique, laquelle, somme toute, : n'était qu'un essai de la Société des Nations à l'usage des peuples allemands. Hors de là ou de tout autre système de sanction offrant les mêmes garanties, une neutralité permanente ne sera jamais, comme par le passé, pour les races de proie qu'une tentation tôt ou tard irrésistible. La pire des illusions serait de se laisser aller à voir une barrière dans un jeu de nuilles dont on ne tiendrait même pas la boule. Relisez attentivement cette argumentation vigoureuse et vous reconnaîtrez que, si cette conception de la neutralité est imposée par la voracité de l'Allemagne, elle équivaut très certainement à une lourde vassalité pour le pays à neu-.traliser. Les Belges ont acheté trop cher le droit d'être indépendants pour vouloir d'aucune vassalité, quelle qu'elle soit. Sur ce point, leur volonté est unanime et seul un manque de réflexion ou de clairvoyance peut garder au mythe de la neutralité quelques fidèles obstinés.Nous leur recommandons la méditation de l'article de Junius. Ces réflexions d'un ami nous paraissent aussi pleines d'enseignement que les aveux du germanophile A B. C. dont nous reproduisions l'autre jour le plaidoyer' en faveur de 1' « indépendance neutre » de la Belgique. Les unes comme les autres confirment ce que le XX' Siècle n'a cessé de dire depuis trois ans de la nécessité d'enfouiT profondément dans la fosse que lui a creusée l'agression allemande le cadavre de la neutralité belge. Il n'est pas possible que les Belges se soient battus à Liège, à Haelen, devant Anvers, sur l'Yser pour que leur pays devienne une terre où tous les peuples camperaient en maîtres. STYLO. » " - - WVV W- — LE PÂClFlSiE ALLEMAND ne peut être qu'un article d'exportation Stockholm, G novembre. Le « Dagens Nyheter » publie aujourd'hui un article écrit par une dame suédoise revenant d'Allemagne qui conte que l'on facilitait dans ce pays le départ, pour les pays neutres, de® socialistes et Autres personnes susceptibles de travailler à obtenir la paix, tandis que tous les pacifistes ■allemands faisant la même_ propagande parmi leurs compatriotes étaient incarcérés.Ainsi on a "défendu aux professeurs Quidde et Schu-kirig la moindre conférence ou entrevue, même par correspondance, avec les pacifistes d'avant la gusrre habitant La Have ou Christiania, — /Badiné Passchendaele est tombé, ainsi que les deux hameaux voisins **—-—— Les Britanniques sont maîtres des hauteurs LE THEATRE DE LA VICTOIRE COMMUNIQUES BRITANNIQUES du 6 novembre, après-midi. UNE ATTAQUE A ETE LANCÉE CE MATIN A SIX HEURES CONTRE LES POSITIONS ALLEMANDES VERS PASSCHENDAELE. NOS TROUPES PROGRESSENT DE FAÇON SATISFAISANTE. Un coup de main effectué hier dans la soirée par des troupea du comté de Lincoln sur les tranchées ennemies vers Hul-luch a permis de ramener un certain nombre de prisonniers. 22 heures 30. Les troupes.canadiennes ont engagé ce matin avec plein succès des opérations contre les défenses allemandes de Passchendaele et celles qui entourent cette localité, ainsi que contre les positions situées sur l'éperon, au Nord et nu Nord-Ouest du village. Notre concentration en vue de l'attaque s'est effectuée avec succès et à 0 heures l'assaut a été donné dans les conditions prévues. L'ennemi avait reçu l'ordre de conserver à tout prix cette importante position sur la crête principale. La lutte a été violente en un certain nombre de points, notamment sur les hauteurs au Nord du village, autour d'une série de bâtiments fortifiés et de points d'appui sur l'éperon de Goudberg. LA PROGRESSION DE NOS TROUPES S'EST NEANMOINS EFFECTUEE SANS INTERRUPTION. PASSCHENDAELE ET LES HAMEAUX DE MOSSELMARKT ET DE GOUDBERG SONT RAPIDEMENT TOMBES ENTRE NOS MAINS. AVANT MIDI, NOUS AVIONS ATTEINT TOUS NOS OBJECTIFS ET FAIT UN CERTAIN NOMBRE DE PRISONNIERS. Le temps a été variable dans la journée et il a plu par intervalles. Toutefois, la visibilité devenue meilleure a favorisé les opérations de noire artillerie et de notre aviation. Les résultats ainsi, obtenus joints aux précieuses observations ducs, à notre avance ont permis à notre artillerie de prendre efficacement jous ses feux les batteries et les concentrations d'infanterie allemandes.Hier, en dépit d'une légère amélioration des conditions atmosphériques, la brume a continué à arrêter les opérations, de nos appareils d'artillerie et de photographie. Au cours des rares combats aériens de la journée, deux aéroplanes allemands ont été abattus- Un autre appareil ennemi volant à faible hauteur a été abattu dans nos lignes par nos feux d'infanterie. Un des nôtres n'est pas rentré. L'ENNEMI ANNONCE L'ATTAQUE Genève, 6 novembre. Le bulletin allemand de cet après-midi annonce dans les termes suivants la nouvelle des troupes britanniques : En Flandre, après un vj oient tir de harcèlement qui a duré toute la j minée, une vive lutte d'artillerie s'est déclanèhée daus la soirée ; elle s'est prolongée avec la même intensité pendant la nuit entre ia partie septentrionale de la dépression de l'Yser et le canal de Comines à Ypres, et, ce matin, elle a pris la proportfou d'un fcw roulant outre notre zone de combat depuis la forêt d'Houthul-st jusqu'à Zandvoorde. Des forts contingents d'infanterie anglaise ont attaqué de part et d'autre de Passchendaele et aux abords de la route de Menin-Ypres. COMMUNIQUE BELGE (i novembre. L'activité de l'artillerie allemande a été en général plus faible. Cependant, dans la soirée, elle a violemment pris à partie les ■postes belges au Sud de Dixmude. L'artillerie belge riposte énergiquement. COMMUNIQUE FRANÇAIS Il heures. En Belgique, rencontres de patrouilles. Nous avons exécuté plusieurs coups de main dans les lignes allemandes, notamment aù sud de Saint-Quentin et à l'ouest d'Aubérive, et fait des prisonniers. Une tentative ennemie sur nos petits postes à l'ouest du Cornillet est restée sans succès. . Sur la rive droite de la Meuse, lutte d'artillerie assez vive daru quelques secteurs. ' 23 heures- Lutte d'artillerie intermittente dans la région au Nord du Chemin des Dames, tris violente au cours, de l'après-midi sur tcau le front du Bois Le Chaume. La révolution russe VUE PAR LA PRINCESSE MURAT ET M.VANDERVELDE i _J C'est ainsi qu'Excelsior présente à ses lecteurs un volume consacré: à la révolution russe par la princesse Murât et ouvert par une éloquente préface de .M. Emile Vandervelde, ministre dé l'Intendance. La princesse donne cette impression du début de la Révolution : « On dirait une maison de fous, mais ces fous sont ivres de liberté- » Le ministre de l'Intendance, lui, a visité cette maison six semaines plus tard et il résume son impression dans cette phrase lapidaire : « L'ivressê se dissipait, le mal aux cheveux de la Révolution commençait. » M. Vandervelde termine sa préface par ces paroles d'espérance auxquelles les événements n'apportent malheureusement cm'u-ne confirmation très relative : Par le fer et par le feu, la Convention sauva la France. Puisse, dans une épreuVe semblable, la Révolution russe-trouver, elle aussi. 1a. force de ge défendre, à la fois, contre ceux qui menacént- sa liberté et. contre ceux qui veulent porter atteinte à son intégrité nationale ' Elle ne peut vivre que par une double victoire. Mais cette victoire, mal-pré tout, n'est pas impossible. car. au milieu des dangers qui l'assaillent, la Russie n'est pas ne peut pas être isolée- La liberté russe, en effet, est un intérêt vital pour tous les reuples libres de l'Europe et du monde. Avec leur aicle. elle saura triompher. ■ „«/il/UL^ — ' ■ COMMUNIQUE CE L'ARMÉE D'ORIENT L'artillerie britannique a bombardé vigoureusement le front ennemi entre le lac de Doiran et le Vardar, l'artillerie ennemie a réagi par intermittence sur nos lignes à l'Est du Vardar. ., ■ Quelques patrouilles ennemies ont ete dispersées dans la région de Moglena, et dans la boucle de la Cerna. Le eongogloSe Casement i an service des Boches ' i ENCORE UNE SERIE DE DOCUMENTS ' INTERESSANTS Genève, 6 novembre. 1 Sous le titre « Documents d'infamie » le Volksrecht, de Zurich, commence dans son numéro du 3 novembre la publication dune série de documents sur les relations de 1 1 agitateur irlandais sir Roger Casement ; et du gouvernement allemand- Le Volksrecht publie en particulier les 1 ■articles dé la convention signée entre le ' gouvernement allemand et Casement au 1 sujet de la brigade irlandaise et de son « emploi soit en Irlande, soit en Egypte. Il publie aussi plusieurs télégrammes et circulaires échangés entre plusieurs auto- ! rités allemandes militaires et concernant -l'instruction de la brigade irlandaise au camp de Zossen. Il résulte d'ailleurs de ces documents i qiii» les Allemands n'ont pu enrôler dans ; la brigade que 54 irlandais. Le journal so- i cialiste dénonce avec indignation ce qu'il ; appelle l'infàmie allemande et une viola- : tion du droit des gens. , . LA GUERRE AERIENNE i * i Le bilan de l'aviation française pendant le mois d'octobre Dans le mois d'octobre, notre aviation a abattu 42 avions et 3 drachens. En outre, 61 avions enneiiis semblent avoir été abattus dans les lignes allemandes sans que ! leur chute ait pu être homologuée. Enfin, lie 20 octobre, un zeppelin a été ■ abattu par l'artillerie antiaérienne de la ; 8® armée, un autre a été forcé d'atterrir ' par nos avions, deux autre» sont tombés suir le territoire. : Soixante-quinze tonnes d'explosifs ont : été consacrées aux bombardements aériens i de l'arrière de l'ennemi et aux raids de représailles. [Communiqué officiel.) Le boloïsme ► et ses développements en France Le « communiqué judiciaire. » publié mardi à midi donne ces indications : Le rapporteur a conféré ce matin avec M. Doyen et a reçu la déposition de M. Ha-raueourt. dans l'affaire Bolo. 11. a également entendu un témoin dans l'affaire du, « Bonnet Rouge ». Un .mandat, d'arrestation a été lancé contre l'expert Porchère, inculpé de complicité dans l'affaire Bolo. SI. Edmond Haraucourt, conservateur du'Musée de Cluny, a été entendu au sujet d'iilicl-es rédigés par lui pour le « Journal », dont il était depuis longtemps le collaborateur; ces articles ne furent pas insérés) malgré le contrat qui liait M. Haraucourt au « Journal ». Ouant à l'expert-com.ptable Porchère, il a lté arrêté mardi, à 10 heures du matin, à èon domicile rue N ot r e -Dame- de - L o re tte, 14,1 sous l'inculpation d'intelligences avec l'ejmcmi. M. Porchère avait été confronté lundi rniitin par M. Bouchardon avec M. Sotto-laïa et la comtesse de Mall-eroy. M. Porchère, qui avait fait, depuis ia gtterre, plusieurs voyages en Suisse, les avilit expliqués en déclarant qu'il avait t'û 's se-frendre à Genève et à Berne pour négocier des valeurs qui appartenaient à l'une a d% ses clientes, la comtesse' de Maileroy. lt Or, celle-ci donna, au cours de la con-frcmtation, un démenti catégorique à l'af-'s firînation de l'expert comptable.; et ce Jé-:s mjbitii formel, elle le donna en dépit de la démarche qu'avait faite auprès d'elle la soîur de M. Porchère, et des supplications que celle-ci lui adressa afin de sauver l'homme qui, à l'heure actuelle, est inculpé dos complicité dans l'affaire Bolo pacha. !- M. PAIX-SEAILLES EST IMSULPÉ f- M. de Cliappedeiaine se proposait d'inter-e pe-Uer M. Painlevé sur la remise à Alrne-reyda d'un document secret, relatif â l'ar-mée d'Orient. Mais le président du Conseil il lui-répondre, que la justice est saisie, .s il. .Paix-Séaill'es, mobilisé avec le grade i» au ministère do la «irrie, vient !t S'être inculpé d'espionnage. ® Cne information ayant été ouverte, le a capitaine Mangin-Bocquet, rapporteur près le deuxième conseil de guerre, a convoqué le sergient Paix-Séailles, qui a reconnu être l'auteur des. communications à Vigo-Almer.eyda. D'après le « Matin », voici quel aurait été le sens de ses déclarations : — Ces documents m'avaient été adressés au e ministère de la Guerre, alors que j'étais atta a ché au cabinet de M. Painlevé, par... (Ici, s plusieurs m,ots supprimés par la Censure) qui l- me priait de les communiquer à M Painlevé et à diverses personnalités. En les communiquant à Almereydn, je ne pensais pas dépasser certaines des instructions que j'avais reçues...Mais le capitaine Mangin-Bocquet ne s'est pas contenté de ces explications. Et à ?. l'issue d'une nouvelle convocation qu'il e avait adressée à M. Paix-Séailles, il lui a i- signifié qu'il l'inculpait en vertu de l'ar-■t ticle 1er de la loi du 18 avril 1886, loi tendant à établir des pénalités contre l'espion-nage.s M. PaixSéailles figurait parmi les bailleurs de fonds du « Bonneit Rouge » pour •- une somme de 70,000 francs. ;• M. Paix-Séailles, écrit à ce propos la « Liberté », était, bien avant la guerre, un homme des plus suspectes au pornt d« vue national. Il défendait dans le « Courrier Euro-, péen », •depuis Agadir, avec la coïlaiboratipn '' d'u-n sujet romnain peu, reoommandable, la r .politique du « Bonnet Rouge », dite de « rapprochement franco-allemand ». On ne saurait donc trop engager le eapi-" taine-rapporteur Mangin-Bocquet "a se procurer et à consulter la collection du « Courrier Européen » et il fera à la lueur des événements actuels des découvertes extraordinaire res- S D'ailleurs, M- Paix-Séailles, qui, en cela, au moins, marquait un drôle de goût, recevait Atmereyda dans son intimité « et eut même à un moment donné Almereyda comme secrétaire de rédaction ». il est à noter que le « Courrier Européen » avait la publicité de Thyssen. e LES MILLIONS DE M. SCHŒLLER n y e Mme de Beauregard, 1 amie du prince e de Hoihejilohe, vient d'être entendue par le ^ juge d'instruction. On -sait qu'elle connaissait. D-esouchas et le présenta, sur sa de-B mande, au prince boolie; mais celui-ci pas-e sa la main à M. de Radowitz, l'homme de u confiance de Zimmeinmann. C'est à Berne n que fut signé le contrat Desouches-Schœl-ler, et c'est à Berne aussi que fut versé ;t l'argent. M. Pierre Lenoir fut associé à i- l'affaire surtout à caiu9e de la grande publi-it cité financière que représentait son nom. u M. Arthur Schœlier, l'industriel de Zurich qui a versé les millions pour l'achat ,s du « Journal », a reconnu « qu'il avait été iS simplement intermédiaire entre des b-an- > nues allemandes et ceux qui possédaient il le « Journal » pour transmettre une som-i- me d'environ dix millions ». C'est son fils, M. Schceller de Planta., qui l'a amené à - faire cet aveu au cours d'une scène émou- ■ vante. M. Arthur Schœlier a ajouté qu'il ■ s'agissait « d'avoir en France un organe " susceptible de défendre les intérêts économiques allemands d'après-guerre ». M. CHARLES HUMBERT POURSUIT MM. GUSTAVE TERY et JACQUES DHUR f M. Charles Humbert, directeur du Jour- ? nal,' annonce qu'il « assigne devant la . Cour d'assises de la Seine MM. Gustave Téry, Jacques Dhur et leurs complices ». - Faisant allusion à une « campagne de ea-,e lomnies », dont il est l'objet depuis plu-^ sieurs mois, M. Humbert ajoute : ■s « ,1 ai attendu patiemment qu'enhardis par mon dédain, mes adversaires prennent it position d'accusateurs et passent des insi-« nuations imprécises à la diffamation c% 3- ractérisée. l » C'est fait » La Signe du Tagliamento est abandonnée par les Italiens M— L'ennemi se renforce pour la grande, bataille Officiel. Rome, 6 novembre. Tout en exerçant vers notre aile gauche une pression de plus en plus intense du côté du Haut Tagliamento, l'ennemi a fait avancer des forces dans la, direction du cours moyen et du cours inférieur du fleuve. Des éléments d'avant-garde ennemie qui avaient pris contact avec des détachements de la brigade des grenadiers au sud-est de San Vito al Tagliamento, ont ité repoussés. • La partie de la zône ^montagneuse que nous avons dû évacuer par suite des nécessités de notre alignement, a été occupee par l'ennemi après le repli de nos troupes. Un avions ennemi a été abattu ce matin sur Nervesa. LE REPLI DE NOS ALLIES S'EFFECTUE EN BON ORDRE New-York, 6 novembre. Le correspondant de l'Associated Press auprès du Quartier Général de Tannée italienne dans l'Italie septentrionale télégraphie le 6 novembre : Les hommes font preuve d'un bon moral et la menace suspendue sur le pays a encore excité l'ardeur belliaueuse dans tous les rangs de l'armée, même chez les hommes. peu nombreux, dont les épreuves récentes avaient amolli le couraare. Au lieu de désorganisation, il y a toute l'évidence d'une union et d'une cohésion plus grandes. Le repli sur de nouvelles et-successives lignes de défense se poursuit méthodiquement.La cavalerie, jouant à nouveau le rôle d'une héroïque arrière-garde, protège le mouvement. La situation générale continuera probablement pendant quelques jours à être grave, jusqu'à ce que-l'armée ait achevé sa concentration sur les nouvelles lignes. L'ENNEMI- SE RENFORCE POUR LIVRER UNE GRANDÊ BATAILLE Rome, 6 novembre. On signale sur le front italien l'arrivée continuelle de contingents austro-allemands et turco-bulgares avec un grand matériel d'artillerie. L'adversaire avant de , tenter une nouvelle bataille veut accroître ■la formidable concentration de ses troupes sur tout le front. Toutes les raisons : militaires et politiques imposent la convic- ■ tion que'jusqu'à présent on ne se trouve - que devant la première phase de l'action allemande. Le-s communiqués officiels font • déjà allusion à des pressions qui menacent le Trentin. - L'ENNEMI A EXAGERE L'IMPORTANCE DE SON BUTIN Rame, 6 novembre. ' D'après un .radiotélégramme allemand ' adressé à un grand journal de Madrid et surpris par un poste-radiotélégraphijque, le nombre des prisonniers italiens est mo-, i difié et diminué dans une tràs importante ■ proportion. Le radi-otélégramme attribue i à une erreur le <iiiffre communiqué précé- - demment. i LA CONFERENCE DES CHEFS POLITIQUES ET MILITAIRES ' Nice, G novembre. L'arrivée de M. Venizelos à Paris n'aura probablement lieu qu'à la fin de la se-> maine. Il est possible que le chef du geru-: vernement hellénique, qui a maintenant - auprès de lui M. Romanos. ministre de i Grèce, soit invité à s'entretenir avec M. i Llovd George, M. Painlevé et les membres; ■ du gouvernement italien qui se sont rencontrés près de Gênes. f lŒ SÊ a MM est révoqué Les dosapes n'appuieront plus un gouvernement soumis aux Soviets Petrograd, 6 novembre. — Un ordre du gouvernement accorde pour raisons ie santé un congé « sine die », au ministre de la guerre, général Verkhovski et le relève en même temps de ses fonctions. Le général Manikovski, adjoint au ministre, a été nommé gérant provisoire du ministère, sous la direction générale du président du conseil, M. Kerenskv. La démission du ministre de la guerre est due à des dissentiments sur la politique extérieure entre lui et le cabinet de guerre, et aussi, à un désaccord à propos de la démobilisation partielle dont le général Verlo hovski n'était pas partisan. Les représentants des Cosaques du Don ont déclaré a,u ministre-président que les Cosaques ne peuvent pas donner leur confiance au gouvernement en raison de sa soumision aux Soviets. {Voir en Dernière Heure d'autres détails sur le départ du général Verkhovsky.) ■ ■■ ' 1 m- « ECHOS La colline inspirée bond.it, depuis quelques jours, comme les collines dont parle l'Ecriture Sainte. La" collines inspirée, c'est Sainte-Adresse. L'agitation y est granSe. Nous estimons respectueusement qu'il : n'y a pas de quoi. Le jour où tout le monde sera bien décidé à ne plus rien revendiquer' pour son parti ou pour sa personne, les esprits rentreront d'eux-mêmes dans le_ calme- Nous jugeons inutile d'en dire davantagie pour le moment... wwi/% Le lieatenayl-colorjel Génie, attaché militaire français près le gouvernement belge, va, nous 1 avons dit, quitter ce poste diplomatique pour prendre le commandement d'un régiment. A cette occasion, le sympathique officier a été I'chd-iet d'une citation aussi mérité que flatteuse h l'ordre du jour de l'armé# belge. S. M. le Roi Albert l'a en même temps nromu commandeur de l'Ordre de LéopolcL Attaché militaire en - Belgique depuis 1912 le lieutenant-colonel Génie comptait dans l'armée et dans le pays de nombreuses sympathies. Aussi fin diplomate que bon "militaire, il a toujours fait preuve dans ses délicates fonctions du tact le plus parfait-" Tous ceux qui l'ont vu à l'œuvre regretteront avec nous que _ le légitimé souci de sa carrière l'oblige à, quitter^ un poste où il a rendu à la Belgiquo et a la France des services signalés. uvvv» Vue manifestation patriotique belge A l'occasion de la fête patronale _ des Souverains belges, une imposante manifestation est organisée â Paris par l'Associa- . tion Générale Belge, sous la présidence de M. le député Neven. Elle aura lieu au Trocadéro le dimanche 18 novembre au cours d'une importante partie artistique et documentaire qui permettra d'applaudir de nombreux artistes belges et un film inédit de la section ciné-matograDhi'aue de l'armée beige. j Le nouveau cabinet Garcia Prieto La situation reste très grave en Espagne Si M. Dato eût consenti à élargir sonl t cabinet et à le délester de deux ou trois! , personnages fort compromettants, il aurait 5 -pu garder le pouvoir. Il a eu le tort de iais-[ ser son ministre de l'intérieur trop agir à sa guise. On parlait couramment en Espagne, depuis quatre mois, de la dictature , Sanchez Guerra. Dès que les garanties j consitutionnelles ont été rétablies, un toile général a éclaté contre lui, unissant dans; un concert de récriminations les Catalans - indignés d'être traités en factieux, les mi-' 5 lieux ouvriers aigris par la répression des ' grèves, la presse irritée par le bâillon d'unef " censure excessive, et les juntes militaires ' ûienacées de dissolution. C'est en vain qu'on a sacrifié à celles-ci le ministre de la i guerre : il était trop tard et le maintien. 3 obstiné de M. Sanchez Guerra au ministère - de l'intérieur devait coûter La vie au cabi-i net Dato. Ce n'est évidemment que la cause immédiate et particulière de la crise. La cause lointaine et générale de l'instabilité des 1 gouvernements espagnols, agit depuis long-' temps. Seule une transformation complète! et profonde des moeurs politiques pourrait) en atténuer îa force. A droite et à gauche, on exige qu'on en finisse avec l'insincéritô du régime parlementaire; tous les partis veulent qu'il y ait plus de contact entre la; nation et le gouvernement, mais aucun ne consent à prendre les mesures qui aboutis-5 sent à ce résultat, car aucun ne veut per-t dre les avantages que lui assure la situa* . tion présente. Le ministère Garcia -Prieto est une solu-i I tion qui ne peut satisfaire personne. Qu'ans se souvienne qu'en juillet dernier, lo nou- - veau Premier est tombé parce qu'il n'a pas( i pu trancher les difficultés que soulevaient) - las juntes militaires. Or ces juntes sont aujourd'hui plus fortes et plus exigeantes.- ! Sous la pression réitérée du. roi, M. La.' Cierva a bien consenti à prendre le ministère de la guerre. Mais il faut à ce poste, 1 à cette heure, un homme souple qui trouve) le moyen de sauvegarder les droits du pou* - voir civil et de satisfaire les exigences exor-t :• bitantes des militaires mena-çants. M. Lai Cierva dans les précédents cabinets a donné peu de preuves de souplesse. Déjà, à? gouche on proteste violemment contre soa choix. De ce même côté, on ne proteste pas moins violemment contre l'acdeptation par un républicain, Rodes, du portefeuille de l'instruction publique. Inutile d'ajouter qu'à droite, des intégristes aux catholiques' constitutionnels d'« El Universo », cette désignation cause de graves inquiétudes età provoque des protestations indignées. Enfin. les romanonistes paraissent avoir été délibérément écartés par M. Garcia Prieto. On peut être assuré rrufî ce fin matois de> Ramanones trouvera " un biais pour se venger de ce dédaim Quant au ministre de l'intérieur, Bâcha-monte, pris en dehors des partis, s'il pat) vraiment honnête et, droit, s'il vôut faire, des élections sincères, il se verra un joui? lâché par tout le monde. Je serais fort étonné que le cabinet Garcia Prieto vécût longtemps... L'heure rstti grave en Espagne. A. LUCAN. ■■■ » UMM — Le fils du ministre italien Nitti a ét-ôi blessé dans les derniers combats et fait prisonnier.— Le comte Czemiii a fait ces jours der«, niers un bref séjour à Berlin. !

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