Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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21 February 1918
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s.n. 1918, 21 February. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 02 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/vm42r3q60x/
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QUATRIEME ANNEE. — N» 2C S I PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone i Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal LE XXE SIÈCLE LE HAVRE 28<cr, Rue de la Bourse, Téléphone i 64 Belgi ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par me — ...... 7 fr. 50 par trir Angleterre .. 2 sh. 6 d. par a — .. 7 sh. 6 d. par tr -Autres pays. 3 fr. par mois Q iv QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fernand NEURAY | L'âne y se dans la perri (» Se trouvera,-tril un peintre, en Belg que, pour immortaliser la séance teni: par la Gour d'appel de Bruxelles en vu de juger, comme si l'ennemi était cent lieues, les deux Judas en chef qt ont prétendu livrer le peuple flaman aux Prussiens ? Ne craignons pas d'év< quer à ce propos les plus grands souvi rïirs de l'Histoire. A Athènes, Phidias o Praxitèle auraient déroulé cette scën pathétique en l'interprétant suivant 1< suggestions de leur génie, au fronto d'un palais ou d'un temple. En d< temps encore couramment qualifiés c barbares, les couleurs, le inarbre ou ] bronze, dociles au commandement d'à listes dignes de ce nom, ont gardé poi: l'enchantement et l'admiration des si: cies des drames où la vertu humaine -dans le'sens latin du mot — jetait u moindre éclat. Imaginez un Gozzoli en tète à tète av< I un tel sujet. Quel cortège feïaient, dai I la fresque éclatante, ces magistrats a ? semblés pour venger, contre une pc gnée de traîtres, leur Patrie captive I Les plus nobles sentiments humaii I parleraient sur leurs visages, et jufqi I dans les plis de leurs robes rouge Traité à la façon des maîtres d'auir fois, 1© tableau nous montrerait, au pr mier plan, les Borms, les Tack et L Verhees avec la figure. d'animaux quatre pattes et, dans le fond, la prise (ie Saint-Gilles et la plaine du Tir N tioha.1. où tant de Belges ont payé < leur liberté et de leur sang le crin d'avoir servi leur pays dans les fer IVuiiètre y Verrait-on, dans un coi trois ou quatre Ponce-Pilate en train i se laver les mains dans la cuve.tte class que !... Du corps à corps de nos artiste avèc les épisodes de la Passion de la Be frique dépendra le classement définitif < l'art contemporain dans l'Histoire. In parfaite», avortées même, d'honnêti l-eritàt'ives-seraient moins pénibles à èi registrer. qu'un total renoncement. € »st:le temps où les grandes actions tro: vaient toujours des peintres et des seul leurs à leur taille ? Aucune n'était pe Iilue pour l'enseignement de la cit ainsi baignée dans une atmosphère h roïqu,e qui rendait plus faciles à tous h citoyens le courage et le sacrifice. Seraiwl possible qu'il n'y eut que papier imprimé des livres^ et des jou naux pour transmettre à la postérité 1 vraie figure du Belge de la granc guerre '? Cédons hardiment à l'orgue que nous voyons rayonner, depuis qi: l'héroïsme de nos magistrats est coi nu, dans les yeux de tous nos comp* triotes. C'est vainement qu'on en che obérait une plus belle dans l'Histoir ?t dans le monde. Nous connaissons ne défauts et nous en gémissons. Ils tier nent presque tous aux défauts d'un Et* souvent affaibli par ceux mêmes dor la mission naturelle était de le fortifie: Mais de quelle trempe s'est montré l'ii dividu ! Comme Léopold II avait raiso ■ de dire : « En tant qu'individu, le Belg H ne doit redouter de comparaison ave aucun européen ; il ne lui manque qii le sens national, multiplicateur du énergies personnelles et bastion de 1 collectivité.... » Nous sommes partis en guerre, le août 1914, comme des enfants o comme des paladins, sans savoir, san calculer ce qui nous attendait, parce qu 1'hcmneur nous commandait de le fair< En dehors du Boi, il n'y avait peut-êtr pas deux douzaines de belges, dans toi le pays, qui se faisaient alors une idé txacte de l'horreur et de la durée de 1 guerre commençante. Quand les yèu se sont ouverts, persenne n'a rien r< sretté. Ce peuple habitué à bien vivr s'est plié aux plus affreuses privation: Trente mille jeunes gens, malgré le boches, leurs espions, leurs fils de fe et leurs sentinelles, ont passé la fror lière depuis 1914, pour courir remplace les soldats de l'Yser morts .ou. évacué U y a eu des enfants de 17 ans dans 1 nombre. Dans les villes et dans les vi lages, personne ne s'est rendu, personn n'a cessé d'espérer ni die haïr. Toute proportions gardées , on trouverai moins d'infidèles et de tièdes, en Flar lire et en Wallonie, après trois ans < demi d'une dure captivité, que l'ange d Dieu ne trouva de justes dans la vill de Sodome. Toutes les classes, toutes le Professions ont payé vaillamment leu : tribut. Clergé, barreau, administratior peuple, bourgeoisie et noblesse ont pr< ! tligué leur courage et leur sang. Le neuf dixièmes des journalistes ont pri féré la misère à la censure allemand! Max, Lemonnier, Jacquemain et Thé( ! dor sont les frères, par le patriotisme, 1 fierté, l'indomptable espérance, du Ca: | dinal de Malines. Aux émissaires de ; catholiques et des socialistes d'Outrt Rhin, dépêchés par Guillaume II poi ï amadouer et berner nos catholiques < , nos socialistes, une seule réponse, pa tout et tous les jours, dans les sacri s .s «es et dans les Maisons du Peuple, o l'on a fini par parler un langage iden-j tique : nous ne nous soumettons pas,| nous no nous soumettrons jamais... 3 Conseillers provinciaux et communaux, ministres d'Etat, sénateurs et députés fl se sont trouvés unanimes pour dire aux |J Allemands : votre séparation administrative, si manifestement' contraire à la Constitution du pays, nous ne la recon-c.j_ naissons pas. Voici enfin la Cour d'ap-,°e pel de Bruxelles qui met l'appareil ju-,u9 diciaire én mouvement contre les com-. ^ plices, contre les clients de l'envahis- 1 'jUj seur armé et tout puissant; "d *"* ! v6_ Oui, toutes les vertus qui sont l'hon- < ou neur de l'espèce humaine, on peut dire ,ne qu'elles ont été pratiquées depuis 1914 jgg en Belgique, sous le joug de l'ennemi, ■ on avec une constance et une obstination des "ï1." en augmentent encore le mérite et jg l'éclat. Sens de l'honneur, fierté, abrxé-j0 gation, courage militaire, courage ci- ar_ vique .mépris de la captivité, de la dé-)ur portation et de la mort : rien de ce qui fait la beauté et la noblesse de la vie " n'aura manqué à nos compariotes, qui un craignent plus de voir la guerre finir • mal que de la voir finir tard. Imaginez ces forces individuelles reliées et uni-fiées, dix, vingt ans avant la guerre, " par un Etat qui, bien au fait de son mé-tier d'unificateur et de multiplicateur, ■ i les aurait employées toutes et tous les • • ' jours, d'après un plan aussi vigoureusement exécuté que mûrement réfléchi, à J augmenter, dans tous les domaines, la j 7 puissance de la nation ! Quel rende-" ment une machine bien agencée aurait , " obtenu d'une telle .matière première ! . On nous assure qu'il se. trouve encore 1 ' ' des çens pour' penser et pour dire que ' ' la résistance des citoyens et des corps • j constitués, restés intacts et vigoureux malgré l'éclipsé du pouvoir central, a „ c'est, justement, au rôle effacé de l'Etat belge qu'il faut surtout l'attri-V'' buer. Queiie erreur, quel défi à la raison j et à l'expérience ! C'est la nature, la race ir," efc l'histoire qui ont doté de ce ressort, jel_ du nord au midi, les gens de notre heu- ■ reuse patrie, tels aujourd'hui, contre rnl. les barbares d'Outre-Rhin, qu'ils se ■ (teg montrèrent toujours, depuis des siècles, on'_ contre , leurs provisoires vainqueurs. Et ' qq c'est du perfectionnement du moteur i ou. qu'il faut espérer, comme dans l'avia- jj tion, le rendement maximum de ce mer- i ,g^_ veilleux outil. A vouloir rester un pays de provinces et de communes épar-jpillées, au milieu de grandes nations ' jcs unifiées et homogènes, nous risquerions, un jour où l'autre, la panne fatale, la paralysie et la mort. Ne demandons pas à nos vertus individuelles plus qu'elles ne peuvent raisonnablement donner. La 16 miracle ne se répète pas souvent. Et ur~ c'est miracle qu'une agglomération de braves gens accoutumés à combattre en ide or(jre dispersé ait survécu à l'assaut ' iei1 d'une troupe organisée et rompue à lue toutes les manœuvres de la grande on" guerre. Pa" Ce n'est pas diminuer nos héros, bien ?r~ au contraire, que de faire cette consta-ir® tation. lis seront de cœur et d'âme, au 108 jour de la délivrance, avec ceux qui chercheront loyalement à donner leur ,tat pleine valeur, en travaillant à la ré-forme de notre machinerie politique, ?r- pour reprendre un mot cher au prési- i ln" dent Wilson, à leurs souffrances et à !°n leurs sacrifices. '6e fernand neuray. (-0C [ue -vww les NOS HÉROS CIVILS •i isniwrâEiîsiEUEs lïï 1ÎÎJEIÎS PSI un PATRIOTISME | £ 3Ut Avec le premier président- de la Cour : jée d'appel de Bruxelles, M. Lévy-Morelle, ] ja ce sont MM. Carez et. Emst, présidents -de chambre, qui ont été déportés par les ; re_ Allemands. i ,re M. Lévy-Morelle, qui est âgé de soi- 1 ns. xante-dix ans, et ses deux collègues sont 1 les emprisonnés à la forteresse de Celle, où fer fut naguère interné le bourgmestre Max. jn- ——» ser . Lire prochainement : | LA RATION BELGE Grand journal quotidien ,^e d'union nationale lie ^ paraissant à Paris )n, ganrriïîii , , - ■ s en cas d'alerte des gothas ré- dô é0; trois coups de canon signale- la ront leur approche de paris ar" On nous communiq™ la note suivante : ies re Le public -est averti qu'en cas d'approche " de Paris dos aéronefs ennemis, trois coups î de canon à blanc de 75 m/m seront tirés e1, à 15 secondes d'intervalle par les postes de D. C. A. de Paris et de la banlieue ; ris- ce signal s'ajoutera à l'avertissement don-OÙ, ^né par les sirènes des pompiers. t à i i 1 Le géeéraî Léman a quitté hier Paris Le général Léman n quitté Paxie hier ' soir, allant prendre dans le Midi un repos IS» très nécessaire. Le général avait demandé VIK que son départ ne fût l'objet, d'aucune ma-nifestation. Il a été conduit en gare de Lyon au compartiment qui lui était ré-)u_ servé par quelquies officiers, dont le raïo-I nel Fourca.uJt, commandant la place beige ?' de Paris, le colonnel 'Wauthier, le major Toussain, le lieutenant Van SclieJle, ad-Ie® joint au colonel Fourcault, etc. Les dateurs massés sut lo quai ont salué, avec ;oi- une discrète vénération l'illustre voyageur 3n(; qu'accompagnent sa fille et son fds. ou —vvvvw—^— ax. __ LA VIE MILITAIRE se trouve aujourd'hui en deuxième page. EPour la réparation des dommages de guerre L'Association oationaJe belge pour la réparation des dommages de guerre, 71, rue de Provence, à Paris-IX®, vient de constituer urne section destinée à défendre les i/ntérèts belges en pays ennemis ou envahis. Cette section a pour président, lÉB*k M. E. Allard, président de Chambre de ûç cotmmerce belge à Paris, et pour eecré-AD taire M. Edouard Hu}rsmaJis, avocat. Cette section s'est mise en rapport avec - l'Association pour la Déifense des Intérêts français en pays ennemis ou envahis en * vue d'étudier les travaux faits du côté . français, de faire profiter les Belges de l'expérience acquise déjà par l'Association çhe de la nation alliée, et d'exercer une action ups commune avec elle. Elle fait un pressant Lrés appel à tous les Belges, car elle ne pourra 5tes agir efficacement auprès des gouverne-Le ; ments- belges et français que si elle compte on- la presque unanimité des Belges résidant en France. LA PAIX DES BOLCHEVIKIS e# Marnhfî en avant des armées allemandes ■ ■■ • ■ ■ " * Stockholm, 20 février. A la suite de la communication adressé au gouvernement de l'empire allemand pa Ile Soviet des Commissaires du peuple, 1 station radiotélégraphique de Tsarskoic Selo a reçu, le 19 février, à 19 heures, 1 télégramme suivant,signé du général Hofc •marin : « Au Soviet des Commissaires du pei pie ' » Le télégramme de Tsarskoié-Selo ad m t é,1c 19 février, à 8 h. 12 du matin, à Koc nigswusterhausen et signé par Oulianc Lénine et Trctsky, a été transmis au gwi vernement impérial. En l'absence de tout signature authentique, ce télégramme n saurait cependant être considéré comm document officiel. C'est pourquoi, je donn pleins pouvoirs pour demander au Sovic des Commissaires du peuple d'attester, pa écrit, l'authenticité de ce radiotélégrammc attestation qu'il conviendra de faire pai venir au commandement allemand Dwinsk. » Le Soviet des Commissaires du peuple après commuidcation de ce télégramme fait savoir qu'il envoie aujourd'hui mêm de Petrograde à Dwinsk un courrier chai gé de remettre au commandant alleman le texte de son premier radiotéîég.rammc revêtu des signatures authan tiques du &ré side/t du Soviet <îes Commissaires du pei: pie. Ouli^no'f Lénine, et du commissair dj peunle aux affaires étrangères, Léo Trotsky. — (Radio.) ' l'armée allemande continue sa progression Communiqué officiel allemand du 20 ft . vrier, 3 heures : Théâtre oriental : De part et d'autre d la voie ferrée Riga-Petrograde, nous avon franchi les positions russes qui se troi vent à 20 kilomètres devant le front qu nous avons jusqu'ici occupé. La résistant de l'ennemi a été faible près d'Irnzeem u nord de la voie ferrée et a été rapidemeti brisée. Nos divisions ont progressé au-del Dwinsk dans la direction nord-est c est. , , ... !.. MWW ■■ ■ • De KérenskyàTrotsk; Vingt-qnaii'e heures et une promenac militaire allemande sur Dvinsk et Kov ont suffi pouir décider Lénine et Trots!-; à faire « Kamerad». Escomptée par 1< B'ocihes qui connaissent bien leurs advei saires, cette capitulation est la suite log que des événements. Lorsqu'ils sont pa ti-s pour Brest-Litovsk, les Bolcheviks di vaient bien s'attendre à. subir la loi d vainqueur prussien ; les beaux principr maximalist.es et les belle*» déclarations d paix du Keichstag n'y pouvaient, rie oha.ngor. Le « sans indemnité ni ai nexions " s'est, mué en une brutale ex gence :' 20 milliards de roubles en or, 1 fcDurlande, la Lithuanie et la vassalil nune Ukraine tsutonisée, voilà la mesui | de l'appétit prussieai et de l'a.vilissesmor russe. At Le Bolchevik n'oso combattre ^he bie :armé et contre une Constituante tndocili Devant le canon allemand, il lève les bra: Au reste, les soldats russes, jadis si br; i ves, s'étaient depuis longtemps égaillé i comme une volée de moineaux. L'ordre d """""""" l rit* K"rv:lPinUn rivait, —www ir. de vider les tranchées des derniers fidè-:ssée 10Ul^e résistance était impossible et la par mentalité d'un bolchevik ne comprend pas ja la beauté du met : « Tout est perdu fors c'oié- 1'ho-nneUir- » 11 a tout perdu, lionneui , ,0 compris. Kerensky, dont l'œuvre se par-lo£f au,jou,ré ^u^ Peu-t, du fond de sa re traite, gémir sur les errements de sa po-litique de ménagements avec le maxima-* lisme ; il peut pleurer sur l'avilissemenl dern|^r infligé à sa patrie. Nous, noue ijes- p0UlVgns mesurer toute la profondeur de Ko°" l'abîme dans lequel tentent en vain de anoi nous précipiter, nos « stockholmistes >: gou- éhontés et nos pacifistefi dévoyés, o^te Le remaniement de l'Europe orientale - rje aoceptô par Lénine et Trotsky ne peut être nme que* provisoire. La tâche de l'Entente s-e mne complique aujourd'hui du devoir très large met de refaire la structure du continent euro-par péen a/près la guerre. ^'Allemagne vienl une, de' donner l'exacte mesure de ses exi<gen-par- ces ; les Alliés serreront les rangs et com-l à battront jusqu'au bout ; la 'preuve est faite qu'on ne traite pas avec les Empires Cen-iple, traux ; on les vainc. une, L'événement, du reste, ne modifie er ême rien les conditions de l'Entente. Au point har- de vue militaire, la défection russe a pro-,and duit tous ses effets depuis longtemps. Au une, point de vue politique, elle rendra plus pré- étroite encore l'union-^le tous, aujourd'hu peu- affirmée nécessaire plus que jamais. aire Cette perspective et l*avenir gros de me-.éon "ace dans l'Est où la Russie piétinée haïra longtemps son vainqueur, en voilà asse2 pour empêcher que la joie soit sans mé-IE lange chez nos ennemis. Mais, pour nous, ce qui nous désole au-x ,, jourd'ihui comme hier, c'est le sort, de la pauvre Roumanie. Elle est acculée, elle aussi, à subir la loi du vainqueur. Les e de Bolcheviks ne se sont pas contentés de wns .l'abandonner : il* l'ont attaquée en Res-rou- sarabie. Poignardée ainsi dans le dos que notre 'malheureuse alliée est incapable d( mee résister sur le Sereth à Mackemsen. I.ef 1 au négociations de paix s'ouvriront vendredi nent à Focsani. delà Von- Kuhlmann est parti, déjà pour Bu-t et carest. __ _ PEUCY. les maximalïstes confisquent mr la flotte roumaine H y ' Genève, 20 février. Le centre naval maximaliste de la mei oade Noire annonce que, « vu l'état de -guerre :ovel entre la République des Soviets de la Rus itsky sie et le gouvernement contre-révolution - les naire roumain », les navires de guerre el iver- de commerce roumains se trouvant dans logi- les ports russes de la mer Noire sont con par- fisqués ; il met ces vaisseaux à la disposi de- tion des révolutionnaires roumains « poui i du le® rendre au gouvernement provisoire rou-npes main quand il sera constitué ». Les navires s de confisqués porteront désormais les nomi rien de Révolutions-Sociale, République-Rou-an_ vlaine, Dclivrancc, etc. exi- alexeieff aurait ete battu par \ la les cardes rouges? Londres, 20 février. nent On mande do Petrograde de source maximaliste que les troupes du général AlexeieÊ bien auraient été battues à Maryevta, et se se- ►cile. raient ensuite repliées vers Ros^off. >ras. Après une nouvelle rencontre avec les bra- gardes rouges, près de Taganrog, le gêné allés rai Alexeieff serait parti à Novotslierkask e de abandonnant le commandement de ses ^x. j - -i — ^ » s Les préludes de la grande batailli au front d'Occident )S lé : — iê UN RAID DES FRANÇAIS : 400 PRISONNIERS * l communiques français li heures. t- c Trois coups de main ennemis sur nos r petits postes dans la région au Bois de Quincy, au Nord-Ouest de Courcy et dans le secteur de Vanquois ont échoué sous nos ^CVLutte d'artillerie assez violente en Chanv-pagne dans la région yLe la Butte du Mes-nil et dans les Vosges au Vioiu. Nuit calme sur le reste du front. 23 heures. En Argonne, nous avons repoussé un coup de main au Four de Paris et infligé fi des pertes sensibles à Vennemi. En Lorraine, au Nord de Bures, et a l'Est de Moncel, nos détachements ont pé-a nétré profondément et sur un large front [ dans les lignes allemandes. Cette opéra-o tion, brillamment conduite, nous a permis e de ramener un nombre de prisonniers dont u le chiffre connu dépasse quatre cents. t, Dans les : Vosges, lutte d artillerie assez * active dans la région de la F ave. 2- Dans la journée du 19, quatre avions allemands ont été abattus par nos j)ilotes. £ Un cinquième appareil a été détruit par le £ tir de nos canons spéciaux. En outre, trois n autres avions ennemis ^sont tombés dans ,é leurs lignes, gravement endommages, à la e suite de combats. ° COMMUNIQUES EîtiTANNIGUES Après-midi. a f > Après un çjros bombardement prélimi-e naire,, Vennemi a tenté un raid la nuit ît dernière sur notre ligne à l'Est dWrleux-enrGohelle. Ca raid a été complètement re poussé par nos troupes ; un certain nombre d'Ailemands ont été tués ou faits prisonniers.Nous avons réussi, au début de la nuit dernière, une opération de détail au Nord de V/yttschaete. Nous avons fait quelques prisonniers. Aucun autre événement à signaler sur notre front à part une certaine activité de patrouilles au Nord-Ouest de Saint-Quen-tin.COMMUNIQUÉ PORTUGAIS Pendant la semaine dernière, nous avons repoussé plusieurs attaques de patrouilles et capturé 1 offioier et 2 hommes appartenant à une de ces patrouilles. 4 un aéro « Gotha » est tombé dans notre j sccteur et son équipage, composé de 2 of- ■ ficiers et 2 sous-officiers, a été fait pri- j sonnier. Nos pertes sont légères, Ncfc lecteurs trouveront en Dernière Heure le communiqué belge, ie communiqué italien et le communiqué britannique de ia nuit. Ce dernier annonce deux nouveaux raids de nos alliés en Allemagne. ■ ■— WWW • — ■ I. « — L'heure d'été sera adoptée en Grande-Bretagne le 24 mars ; on reprendra l'heure d'hiver le lundi 30 septembre. — On mande die Hong-Kon£ que la ville de Swàtow a été presque entièrement détruite par un tremblement de terre qui aurait fait environ 2.000 victimes. — M. Robert. Donald, rédacteur en chef du « Daily Qironicle », a cîô nommé- directeur de la propagande dans les pays neutres et Aï r.rATVî g Les socialistes Mges et la fart» ie Mloli s Jamais la classe ouvrière belge ne donnerait mandat à personne ffâ d'tutrer en relation avec les Allemands » pas écrivait, il y a quelques mois, le député leur socialiste Georges Kubïn Malgré les tortures infligées à notre ar-» ticle crhier sur MM. Vandervelde et Huys-inans par les caprices de la mise en page îMit ^ cerisure> nos lecteurs auront com- imifi Pris cIue no^s tJeman^ions au leader du de Parti socialiste belge, s'il avait reçu de Bel-rtp gique un nouveau mandat favorable à La; réunion d'une conférence internationale. ■ U n'est pas sans intérêt de rappeler à ce , , propos ce qn'un autre député socialistq Slp belge, M. Georges Hubin écrivait à l'Hu-, manité il y a quelques mois. ù. peine : irge « J'a>i certitude morale, écrivait M. Hir-iiTo- hin dans une lettre publiée le 3 juin 1917 ieiit par le journal socialiste parisien, que ja-jen- mais la classe ouvrière belge à laquelle 'om- ïappartiens et que je crois connaître aussi aite bien que qucànquc ne donnerait mandat, à ^en- personne de se mettre en relation avec des Allemands, fussent-ils socialistes, fussent■* en Us minoritaires.. oint Cette classe ouvrière se souvient, en effet, ■)to- que pendant la première année de la Au guerre, pas une voix n'a protesté au >ius Reichstag contre les horreurs et les massa-"hui cres de l'invasion de la Belgique. Elle aime la para:, elle veut- la paix, /nais il est me- quelque cliose qu'elle aime et qu'elle veut lira par dessus tout, c'est la Justice >». Ssez Et M. Hubin d'ajouter que si, grâce àj mé_ l'Internationale socialiste, les Empires cen». traux devaient échapper aux coups de cette au~ justice, « ce serait la mort de tout idéal ' la dans le peuple ». ell e plutôt que de vouloir à tout prix or^a* Les rû^er de vaines palabres, ooncluait M. Hun de [es socialistes de l'Entente doivent tra-Ses- vailler à orienter leurs pays respectifs dos. (( vers des buts de guerre et une conduitQ 3 de la guerre qui concilient à la f&is les lé-\ gitimes aspirations nationales avec les né- 0 N?di cessités fondamentales de la démocratie, m « Quand les socialistes allemands et auAri* mi~ obtiens auront versé pour la oonçrnwMe cksa libertés les plus élémentaires la dixième par. ■ . i'.o du .-aiig- versaeiit maintenant te'-roi de Prusse sur les ahamps de bataille, IT peut-être alors, disait encore le député socia. liste fie Huy. même s'ils n'ont pas réussi, r pourons-noiLs causer avec eux. Les socialistes allemands et autrichiens mer ont eu l'occasion, il y a quelques jours, de erre ju^er pour la liberté. Ils ont préféré tra->us" vailler pour le roi de Prusse en canalisant le mouvement populaire, un instant, in. ,e quiétartt pour les gouvernements de Berlin lans et rie Vienne. C0IÎ" Est-ce cette attitude des socialistes des >osl" deux kaisers qui permet de croire que lea rour socialistes belges ont changé d'avis et ™u" qu'ils épousent plut&t l'enthousiasme de lres M. Camille Huysmans que l'aversion de oms M Georges Hubin pour l'invention da i0a~ Stockholm 1 , . . — WVWt ■!* 'ar LA CRISE AIVGLAISE fr. S ['offensive pacifisle | ei le ripoMLioyi Georp iio.) Notre correspondant, de Londres nous adresse une lettre qui pour avoir été écrite 1 à la veille du débat des Communes n'en I A sera pas moins lue avec grand intérêt. Elle aidera à comprendre la portée des passes d'armes entre MM. Lloyd George et quilh : Londres, 18 février. Il existe en ce moment trois offensives qui se combine t contre Lloyd George. Of' ) fénsivé d'un clan militaire, offensive d'un clan politique, offensive d'un clan pacifiste. Ces offensives sont bien distinctes dans leur essence : mais les deux premiè* xym- reS) mal heureusement pour elles, ne font Vri- qu'appuyer la troisième. Tout fait farine au moulin pacifiste. nuit j| ^ bien certain en effet que la chuta l0r(t de Lloyd George, en ce moment, serait un ïucs c'est-à-dire à l'unité politique des Alliés, ei au Conseil de Versailles, c'est-à-dire à lçui . , unité strattègiqrue. On l'a bien vu l'autre soir à la Chambra quf?fid M. Asquith, s'étant levé pour interpeller 1e gouvernement sur les pouvoirs doj Conseil, a été applaudi furieusement pa* le petit groupe des pacifistes à tout prix, tous pourtant moins soucieux d'ordinaire des questions purement militaires, et en désao mes cord avec l'ancien Premier sur les princû 0(re Panx problèmes qui se posent. i o1: pn- *' Ces trois attaques sont de nature dis» tincte, disions-n<jus. Précisons : lière Attaque miLitaire. Il existe — en petit t . nombre, heureusement, mais il existe —< _u"'" des gens pour qui cette guerre est pareille 'Quo aux précédentes. Sans s'apercevoir que des nou- conditions nouvelles doivent susciter de ie< nouveaux procédés, ils voudraient la corn duire selon les anciens principes et selon —• l'ancienne stratégie. Ils se refusent à corn-prendre que tout l'héroïsme des soldats et nde- ]a s.c,jence des officiers seraient vains s'ils Leure n'étaient pas appuyés, à l'arrière, sur une e de puissante organisation industrielle et sur nuite une diplomatie agissante (qu'on veuille fait Lien nous passer l'accouplement inusité de ces deux derniers mots !). Une guerre, pour f. du eux, c'est une bataille d'hommes. Il a fallu dix-huit mois pour leur enseigner que c'é-«Aivî tait aussi une bataille de matériel. On* ne

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