Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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22 February 1918
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s.n. 1918, 22 February. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 19 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/gf0ms3m19v/
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LE XX SIECLE QUOTIDIEN BELGE PARIS 3, Place des Deux-Ëcus, 3 Téléphone : Centra! 33-G& PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal t LE HAVRE 28'", Rue de la Bourse, 28ler Téléphone : 64 Belge AB«XNEMENTS France 2 fr. 50 par ifiois — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays . 3 fr. par mois — .9 fr. car trimestre et i indemnité de guerre L'Allemagne s'occupe beaucoup de l'in i&ftmité que, dans sa pensée, ses adversai a*es devront lui paver. Encore une lois quand il s'agit de questions -relatives à h jK>Iitïque allemande, peu importent les dé ciarations ambiguës des ministres de l-em pereur. Prompts à se retourner, toujours il: 6e. réservent une .porte de sortie. Aussi, biei plus que les manifestations oratoires de: îicmmes qui participent au pouvoir, con vient-il de retenir les idées soutenues dan ces derniers temps par quelques autorité; financières et commerciales. M. Riesser président de la Hnnsa-Bund et die l'Asso ciation des banquiers, -M. Larisburgh, spé «noliste des questions financières, M. Bei nard, directeur de la revue Ptutus, -le ba ron von Zedlitz und Neu Kirch, ancier chef de la Secbandlung (banque d'Etat ei Prusse)- dirigent, activent, subventionnen •un large mouvement qui pousse la massi -Vers les revendications économises. Ui simple coup d'oeil sur l'ensemble de cett' manoeuvre dépasserait le cadre de ce cour ^aperçu. Mais encore faut-il que notre opi cion publique ne l'ignore pas complète •ment.. Indemnité en nature, indemnité en nu mëraire, indemniu- "en valeurs mobilières -telles sont les trois sources de notre acti Auxquelles l'Allemagne voudrait puiser. S'agit-il plus spécialement de la Bel giquè, o)i lui réclamerait une indemnité ei terrains. Ne comprenez pas qu'pn place rait sous la souveraineté allemande um partie de notre territoire. Ce serait un< propriété immobilière acquise à l'Etat im (péri al. « En Belgique, dit M. Arthur Dix, partou où la population a commis le péché ci* •»> résistance armée ou en bandes con tri »nqtre armée, il faut rexproprier. Les in »> demnités éventuelles à payer aux famil »> les seront prélevées sur la contributir/ » de guerre ». Et l'étude de ce spécialisé fcsf, poussée à fond. Pas d'imprévu, ce qu n'étonnera point de,la part d'un Allemand surtout en matière de soustraction du hier d'autrui. Cer, ces terres-là seront donnée; aux familles de soldats qui eurent à sc-uf îrir de la résistance belge. En ce cas, 3e ? expropriations seront grandes. Et ceci es plus explicite encore dans sa concision « La portion du sol. engraissé sang; vl » lemand qui est nécessaire à notre avonii i» (celui de l'ennemi) ne doit pas être placé* »> seulement sous la bannière .r.oiro-btan &> che-rouge, mais sous la charrue du pay 6) san allemand. La propriété du sol ccmrni w indemnité de guerre est un des buts su D> prêmes auxquels nous devons 1end:e, e » sans laquelle l'issue de la guerre' devrai être considérée comme perdue ». i * >: • S'agjt-il d'une indemnité en numéraire on constate chez l'Allemand un état d'espri inattendu. Il s'est avisé que les cinq mil liards extorqués à la France, en 18? 1, on provoqué une circulation monétaire exces Rive, sans rapport avec, l'^xpanston du Ira vail et de la technique. Il .en résiuta d é normes augmentations de prix, une sur enchère pour l'acquisition des matière; [premières, des marchandises et du travail une production désordonnée, et bientôt, le catastrophe menaça car la puissance d'à chat lut tout d'un coup débordée.. Cette ri tchesse hâtive enfla les prix sans avantagea 'généraux, elle fit surgir d'innombrable: [ «entreprises inutiles. Et la crise de 187" sanctionna l'emploi impolitique des ci ne I ^milliards d'or français. Ce point de vue est-il indiscutable, nous lie. le pensons pas. Mais il n'importe-, ici qu'e de connaître l'avis des autorités aile mandes en cette matière, puisque les con séquences éventuelles de leurs pensées se crêtes peuvent intéresser notre avilir na ftional. Et la réflexion* que voici résume le situation : « Nous ne nous sommés pas japerçùs de l'avoir payée, dit le Français. ÎNi nous de l'avoir reçue, répondit l'Aile onand ». Et l'on est. en droit de conclure que l'efficacité des versements en numéraires se mesure à la longueur des échéances. TJn brusque afflux de numéraire •''st pai l ui-même générateur de ci i ses. Tous le -icliigérants l'éprouvent d'une manière croissante, et l'Histoire des changes, de i puis trois ans, suffit à convaincre le^ moins aptes aux études financières. Et voilà pourquoi l'Allemagne voudrai! tretenir la troisième forme d'indemnité qu'elle a conçue, celle en valeurs mobiliè ces. Déjà,, le comte Guido Henckel, fait plus tard, prince de Donnersmark pai Guillaume -IPr, voulait, en 1871, que la France s'acquittât en rente française.Mais, aujourd'hui, quels titres l'Allemagne choisirait-elle dans ceux de nos coffres qu'elle ; ïra pas encore fait forcer ? Des titres neutres, moyens d'action sur les changes, moyen d'action commerciale, moyen cl'ac tiori politique, puisqu'il livre, à la fois, 1? fortune du vaincu et l'influence du capital i chez des tiers. Et, du coup, l'occupatior ; <l8s territoires ennemis se trouve suppri | filée. li y a plus encore. En numéraire, um l Èojnme est aisément délimitée ; en titres, i I tu va différemment, paVce que, écrivent les Allemands. « si élevé que soit le chiffre de | l'indemnité, une nation moderne, pour >> vue de valeurs mobilières,peut la payer » r * ; c * Et je termine par cette idée si contraire tax opinions diverses de l'insolvabilité finale des belligérants. C'est une hypothèse écarter d'emblée, dit M. Lansburg, qu< celle où une grande puissance vlctorieusi serait amenée à renoncer à' exiger une in «l'rnnité du vaincu, sous le prétexte qu'i est hors d'état de fournir matérieUemen l'indemnité et. de l'exécuter techniquement — One ferait-on, alors, du temps et cit {travail, de l'avenir de la nation vaincue1 | En elïet, tout est bien là. Si nous ne par 'venons pas à bouter l'Allemand dehors, s ■nous ne parvenons pas à vaincre l'Allé t 525 prisonniers en Lorraine 14 heures. An NordiOuest de "Reims, dans la région de Loivre, un coup de main ennemi a échoué sous nos feux. Le chiffre des prisonniers faits en Lorraine, au cours des opérations au nord de Bures et à l'Est de Moncel, est de 525 dont 11 officiers. Rien à signaler sur le reste du front. 23 heures. Rien à signaler en dehors d'une assez vive activité d'artillerie de part et d'autre sur Vensemble du-front, notamment dans les régions de Pinon, Vamaillon, Malmaison, Pôritàvert, Guyencourt et la Butte du Mesnil. Dans la journée du 20, nos pilotes ont abattu trois avions allemands, contraint deux autres appareils d'atterrir dans leurs lignes gravement endommagés, et incendié un drachen. '— — ■ —■ aiwvv — — ■ '■■■■» Al) FRONT 8RIÎANME Activité des patrouilles et duels d'artillerie Après-midi. Des troupes de la. Nouvelle-Zélande ont . réussi un raid ce matin à VEst du Bois du Polygone et capturé quelques prisonniers. L'artillerie ennemie a été active dans la ■ soirée cl hier contre nos positions de Fles-qùières.Soir. Nous avons repoussé ce matin un détachement ennemi qui attaquait un de nos pestes au Sud d'Armeulière s. En d'autres points du front nos patrouilles ont ramené de nombreux prisonnierss T."artillerie ennemie s'est montrée active dans la journée vers Saint-Quentin et la route iVArras-Cambrai, au Sud et à l'Ouest de Lens, au Sud d'Armentières et à■ VEst d'Y près. Le 20, par suite du changement de temps, rien d'important à signaler en ce qui concerne Vav.iation en dehors de quelques vols exécutés par nos appareils de réglage d'artillerie.. ■ - —'VVVWX - ■ — ■ ■ —...- .-■■■« LIRE EN 2e PAGE : LA VIE MILITAIRE i quérir une indépendance réelle, complète, ! dégagée de toute tutelle, même amicale, ce I sera notre avenir" qui servira de rançon. Aussi, cessant pour un jour d'être trop « latins », loin de mépriser l'adversaire, il \ nous faut comprendre et sentir sa redouta-> ble force secrète. Jamais encore les « mots » . n'ont tué une nation. Ce qui perd les hom-i mes, c'est cette facile suffisance qui dis-. trait les sots de leur myopie; AU FRONT FRANÇAIS T0Î ù JA «Ss U faa e* U ixzs n» Grand joufnal quotidien ?eT: d'union nationale ent ej'a îsaraissant à Ïf®£s.x»iî3 i Avant la puis Mailla au iront occidental ra- see Lis- EXTENSION DU FRONT BRITANNIQUE VERS LE SUD la Front britannique, 21 février. est Nous sommes autdg&ës à parler, avec la ''e- discrétion qui s'impose en un pareil sujet, yl d'un événement dont le.front britannique } , vient d'être le théâtre. Nous voulons par-• 1er de l'extension nouvelle vers ie sud au il',* front de nos alliés et de la ra^ve corres-•j? pondante d'un certain nombre d'unités or françaises- 7La relève s'est opérée en deux mois en-, ' viron, dans l'ordre et le silenoe qui sont in[ les conditions nécessaires de semblables opérations, l.'ennemi, qui ignorait o»u non la manœuvre, ne l'a pour ainsi dire pas inquiétée. Par le fait de relève* successives, le t| front britannique qui nS- %épassalt guère quinze kilométras en septembre 11114, atteignait avant la dernière extension, une étendue de 180 kilomètres. Ce chiffre gst aujourd'hui sensiblement dépassé. LES AMERICAINS AU FEU # Washington, 21 février, rie Dans son communiqué hebdomadaire, le 11 ministre de la guerre parle dans les ter-nal mes suivants de l'interveption américaine au front occidental : er- L'activité a étf très réduite dans les tranchées américaines, en raison du temps ng pluvieux. Le perfectionnement dès iirs de l'a- barrage aériens a annulé l'.ef[et des raids d'avions allemands. L'engagement le plus important, au cours de la semaine, a été — précédé par une lutte d'artillerie Iranco-amMcaine çti Champagne. LA NATION BELGE L'ALLEMAGNE Aitoir fle la cniîêrence soïlaliste Sa Leifites i Nous avons publié à nos « Dernières . nouvelles » d'hier un télégramme d'agence . [ signalant le refus des syndicalistes américains d'assister à la conférence socialiste' l interalliée réunie en ce moment à Londres. . Ce refus est confirmé, mais ie leader tra-. vailliste anglais M. Henderson déclare n'a-5 voir pas reçu le paragraphe du télégram-i me où M; Samuel Gompers aurait dénoncé i « les 'influences allemandes inspirant la - Conférence de Londres ». i Quoi qu'il en soit, il est certain que si i la' conférence interalliée de Londres décide , la convocation d'une conférence interna- - t ion aie a\^c les socialistes austro-boches, - elle répondra a un désir allemand qui a, - depuis longtemps, cessé d'être secret. Les témoignages qu'on pourrait citer à 1 ce propos sont innombrables et nous ne 1 retiendrons pour aujourd'hui que cet aveu J qui échappa au majoritaire « Vorwaerts » ' à un moment où il se croyait certain de J r arrivée de M. Henderson et de ses amis • au rendez-vous de M. Camille lïuysmans à Stockholm : Henderson, etc., écrivait alors le journal des Scli-eidemann et des Sudekuim, ont- beau dire qu'ils iront, à Stockholm pour y défendre la cause de l'Entente et pour ébranler la -ré-» sistance morale de 1 Allemagne... L'atmos-t pliêre d'une conférence de ce genre m'est pas bonne pour de telles intentions. Quiconque . va ;i la conférence de paix, ne sera pas à la , sortie l'apôtre de guerre qu'il était ù l'entrée. •Sans compter que la plupart de ceux qui • s'y rendront sont dès maintenant tout le .• contraire d'apôtres de guerre. En Italie,les socialistes officiels sont plus germanophiles que jamais. Ainsi que nous - l'avons annoncé, on vient d'arrêter sous ! l'inculpation da propagande défaitiste • à Catane où il était mobilisé le vice-' président du parti, Artu.ro Vella, déjà connu par ses compromissions avec l'agent [ suisse de la sozialdemokratie allemande ' Griimn. Un ouitre militant, le socialiste mi- 1 lanais Fassina, a déserté et. le sous-s*ecré- | taire à l'intérieur,M. Bonicclli, vient de dé- ! clarer qu'il se livre aVaint-Moritz à une ' action dangereuse pour l'Italie. • . L'appui de tous ces gens-là et d'une fo.ule de leurs compères est acquis d'avance aux . socialistes du -kaiser. Aussi ces bons LJo- ! ches ne se-gênent-ils ]k'is. Une. dépêche de . Kerlin annonce qué"Je parti socialiste mît- , joritaire, conduit par Scheiclemann et 1 Ehert, a fait savoir aux partis du Centre. . national-libéral et progressiste qu'il'conti- > nuera à faire partie avec-eux de la coa.ti- - tîon majoritaire. Venant au moment où ces t partis applaudissent à la peu: germanica t de Russie, cette déçlaratitfh est tout à fait édifiante... STYLO. L'OFFENSIVE EN PALESTÎNE i Le fléaeral illenly marpe uns nivelle avança Il est à quatre milles de Jéricho Londres, 21 février. ; . (Communiqué officiel de Palestine) ^ Notre avance à l'est de Jérusalem a été i: reprise le 20 février, malgré de fortes iem- ce ne tes de pluie. .Nos troupes, se mouvant à travers un vc pays difficile où l'ennemi a offert une résistance obstinée, ont avancé jusqu'à trois ce milles et demi de profondeur et sur un ef, iront d'environ sept milles trois -quarts, ils P' se sont approchées jusqu'à Quatre milles de •Téneho. . In En même temps, nous avons avancé no- tve ligne au nord-ouest de Jérusalem dans 1 un secteur de route de Jérusalem à Na- lp P ous, sur une -profondeur d'un mille au ' 7 maximum et sur un front de quatre milles. tr Coopérant, à cette avance, nos aviateurs vi ont exécuté des opérations de bombarde- m ment contre des dépôts et des camps enne- c/. nns sur la rive 'gauche d,u Jourdain, près (~\ du Shunet et de Mimrin, à dix milles et demi à l'est-nord-est de Jéricho. fo Nos pertes ont été très légères pour les Qt combats du 19 février. Celles pour les opé- ai relions du 20 février n'ont pas encore été P( rapportées. Los opérations continuent. te pt —'XWWV' . . .■ ■■ . Les intérêts, fjeigss ao Peslayaî ■ Nous avons publié dans notre numéro du 7 février, un avis concernant la main-levée des marchandises débarquées des bateaux .allemands réquisitionnés au Portugal. r3 Nous apprenons que le gouvernement d" portugais a prolongé jusqu'à fin mars, le ci-délai de recevabilité des réclamations des qi propriétaires belges de ces mareliandisc-s, tu primitivement fixé au 28Jévrier. in LA GUERRE AERIENNE Venise, Paieie et ïieence eacere Marnes L'activité des aviateurs alliés Le communiqué officiel italien de jeudi signale des actions modérées d'artillerie et des engagements de patrouilles en différents points du front. Puis il poursuit en ces termes : Un avion ennemi a été abattu dans la vallée de Campomulo (plateau d'Asiago). Nos escadrilles de bombardement et celles des Anglais ont attaqué et battu avec efficacité les champs d'aviation eiuiejhis, près cie la Cofnina, Aviano, Yisnadello et Motta di Livenza. Sur ce dernier point, des hydravions 'de la marine royale ont lancé successivement deux tonnes de bombes. Tous nos appareils sont revenus indemnes. Des avioiig>£7inemis ont survolé nos villes entre 19 nefaçes et une heure du matin, produisant de"s dégâts importants à UurS trésors artistiques et aux propriétés privées. Pacloue a été bombardée à trois reprises ; de nombreuses bombes ont été lancées sur Yicence, Venise et Trebaselcr/he (Nord-Ouest de Mestre). Il y a peu de victimes à déplorer, mais toutes parmi la population civile et en grande partie des femmes. Lis batteries antiaériennes ont accueilli i adversaire par un feu intense ; un appareil ennemi atteint est tombé en flammes près de Yal-pago.Dans la matinée d'hier, une dp. nos escadrilles a efficacement bombardé La gare imper tante d'Innsbruck. LE DERNIER RAiB DES AVIONS ANGLAIS SUR OSTENDE Amsterdam, 21 février. L'Echo Belge dit que pendant le récent raid aérien des aviateurs anglais au-dessus d'Ostende, les canon ni ers anti-aériens hoches tirèrent d'une manière si inconsidérée que leurs obus tombèrent sur la ville, tuant et blessant de nombreux soldats allemands et des civils. (Information.) I La komédie aktiviste préiare la voie nu- Il ii | apx annexions aleiatiies ces . , ,ga a 11 a S'esi nos trahison envers la pairie " déclarent solennellement les Flamands du €oii§eii camaunai de Gund C'est vraiment toute la Flandre qui proteste dans Toute la mesuife nossible sous la tyrannie allemande, contre les menées séparatistes d-es Taek et 'autres Bonus.' Nous avons déjà signalé les'ordres du jouir de protestation votes par les conseils com-n inunamx des villes flamandes d'Anvers, de a Malines, de Saint-Nicolas et de T mi moût. D'autres, conseils communaux ont proteste r„ avec la môme énergie et voici notamment r qu'on reçoit ie texte de l'ordre du jour vote ' f à l'unanimité, le 22 janvier 1918, .par le Conseil communal de Gànd. Voici ki traduction de ce document : « Le conseil communal de Uand, ayant pris connaissance par la presse et notant-nient par la Kœlniséhe Zeitung, du 22 jan-•e vier courant, de la décision prise par un liV comité qui s'intitule « Conseil de Flandre »; ■L. Considérant que la. manière d'agir de ce y Comité constitue une violation décisive de la Constitution et des lois du peuple belge il et qu'elle ne tend à rien de moins qu'à dé-il traire l'unité et /'inviolabilité de la Patrie ; s> Considérant que LA TRES GRANDE MA-\é JOUITE DE LA POPULATION CONDAMNE CETTE ACTION DE 'JOUTES LES FORCES DE SON AMOUR POUR LA PA-' TRIE; qu'elle émane de quelques personnes agissant sans aucune qualité et sans le moindre mandat légal, obéissant seulement à des MANŒUVRES QUE LE PAYS ENTIER, DE LA MANIERE LA PLUS Le NETTE, A CONDAMNEES dès qu'il les a connues ; • Considérant que les agissements de ce Coït mité doivent être d'autant plus critiqués u qu'ils se produisent, au moment où la Pa-s- trie est sous le joug de l'étranger et où la a population est empêchée de faire, connaître, s~ publiquement, ses véritables sentiments ; Considérant que, en Belgique, en dehors de l'occupant, ri existent d'autres autorités a- légales que celles instituées par la Consli-) s t lit ion ; Considérant qu'en Belgique/ en dehors l- connaître au gouvernement allemand les sentiments de réprobation de la population 'p gantoise ; \a Exprime, à l'unanimité, au nom de la st population gantoise qu'il représente et dont st. il connaît les sentiments réels sa PROTESTATION CONTRE LES AG1SSE-s MENTS DU SOI-DISANT « CONSEIL DE ni FLANDRE ». Dénie à ce Comité toute auto ls rité légale ou effective j r. CONDAMNE SEVEREMENT SES ACTES COMME CONSTITUANT UNE TRA-* I-IISON envers les intérêts sacrés de la Patrie et affirme, de toutes ses forces et avec la plus grande énergie, sa FIDELITE A LA NATION, AU ROI ET AU GOUVERNEMENT DU PEUPLE BELGE : m Décide que la présente protestation 'sera transmise au chancelier de l'Empire alle-e, m and et aux représentants de l'autorité al-:e le.ma.nde en Belgique ». î1' venant de la cité des Artevelde, cette pro-•s testation a une éloquence qui dispense de 11 tout commentaire. -1 " —wvvw - » n- — Trois auteurs d'incendies dans le port de s- Gênes, condamnés mort par la justice italienne', ont été fusiilés. — Près de Grenoble, un incendie vient d'anéantir wli maL=ujr*s du hameau cU; Gu:>:-rte*. *9 "I! DBiis Saut la Flandre!.,." .ïili-me von Tirpilz, tandis que la presse d'oulre-Rhin avoue ie plan du kaiser Si l'on avait conçu quelque doute sur le but de la- séparation administrative c-t des autres réformes accomplies en Belgique par les Allemands avec l'aide des traîtres aktivistes, il suffirait de lire les journaux d'Outre-Rhin pour être édifié. Qu'ils y soient hostiles ou favorables, tous s'accordent à* y voir un acheminement vers l'annexion ou au moins l'asservissement de la Belgique par l'Empire allemand.Ecoutez les pangérmanistes de la <c Rhei-nische Westphalische Zeitung » : Puisque la Belgique cesse d'exister en qualité d'Etat, tune, .paix séparée doit être conclue avec les Flamands. Ce qui veut dire, d'après la « Leipziger Volgszeitung » : La Flandre doit être ukranisée et écrasée comme la Russie. Il y a peu de doutes que ce soit dans ce sens que travaille le gouvernement allemand. Ses méthodes ne semblent pas prouver que le gouvernement ait l'intention de .rétabLir entièrement la Belgique à la conclusion de la paix. Il n'y a là nulle exagération, car le majoritaire « Vorwaerts » écrit, à son tour, que « l'Allemagne essaie avec les Flandres le même je.u qu'avec la Pologne, l'Ukraine et la Lithuanie .» Et von Tirpitz, qui est. d'ordinaire le traducteur brutal mais fidèle de la pensée allemande, vient, de s'écrier dans un discours prononcé à Mannhëim : « Quoi qu'il arrive avec la Russie, la seule chose qui importe à l'Allemagne est de vaincre la coalition anglo-américaine.. Cela pouvant être obtenu EN DECIDANT QUE DANS L'AVENIR L'ALLEMAGNE SEULE SERAIT PROTECTRICE DE LA BELGIQUE. Une guerre économique suivra la guerre actuelle, NOUS DEVONS donc OBTENIR UNE INDEMNITE SUFFISANTE : CE SERA LA FLANDRE. SI NOUS RENDIONS LA BELGIQUE, LE MONDE ENTIER RIRAIT DE NOUS. Tenons-nous en aux réalités et non aux principes ». «vwwv——■» —~—•»— . Le colonel Repington est condamné Londres, 21 février. L'affaire du colonel Repington, poursuivi pour a.voir publié sans l'autorisation de la censure, un article sur les décisions de Versailles, dans la « Morning Post » du 11 février, a été jugée, aujourd'hui au "tribunal de Bow Street. Le colonel Repington a été condarkné à une amende de 100 livres ster-lings c/ à,40 guinées de frais. M. Gwy'nne, directeur de la. « Morning Post », a été condamné à 100 livres d'amende et 50 guinées de frais. Les avocats de la défense ont annoncé qu'ils feraient appel de cette sentence. — (Radio.) leas avons 18 eomaiepl nïp Le remarquable et habile discours de M. Llovd George a dissipé complètement le malaise qui régnait dans les cercles mili-taireb et politiques anglais. Les lecteurs et du «. XX0 Siècle » ont pu suivre de près ces lle". incidents, et la lettre de notre correspon-en dant de Londres leur a exposé les tenants et les aboutissants de la discussion ouverte la au sujet du ' Conseil de guerre de Ver-o). sailles. Nous n'y reviendrions pas si la et sé'ance de mardi soir à la Chambre des vec Communes n'indiquait un sérieux revire-'is, ment de l'opinion britannique. et Les Anglais, ou plutôt certains Anglais, ont été les adversaires résolus d'un com-l°é mandement interallié. Beaucoup restent es• encore hostiles à la désignation d'un géné-es. ralissime unique. II a fallu biaiser avec ces :'.Jy tendances nationales respectables, mais w. dangereuses pour la coordination des fu irr tures opérations militaires. >r'~ La Conférence, de Rapaîlo avait dégagé T~~ la leçon du désastre italien et montré l'ur-gence d'une entente plus étroite entre les r Alliés. Le Conseil de guerre permranent de • Versailles traduisit dans la réalité la réso-£ lut'ion générale. Mais, on se borna à insti.-tuer à Versailles un corps consultatif, sans pouvoirs exécutifs, ne devant donc agir sur les états-majors particuliers que par la al_ persuasion. L'opinion anglaise ne voulait pas davantage, tandis qu'au contraire la ra. France, les Etats-Unis et l'Italie voulaient ire plus. L'Amérique a dû intervenir dans ce sens auprès du gouvernement anglais. M. Lloyd George a reconnu le fait, par la phrase suivante de son discours de mardi : « En fait, quelques-unes des conclusions auxquelles nous sommes arrivés à Versail-les, hirent le résultat d'instances très pres-santés faites pair les représentants des au-|US très gouvernements, notamment le gouver-?" nement américain. » On reconnaît l'esprit L pratique et décidé du président VVilson. .i|' Aussi, les attributions du Conseil de e~ guerre furent-ellts élargies. On lui a donné des pouvoirs exécutifs. M. Lloyd George *»■« a encore affirmé catégoriquement ce fait nouveau : Voici ses propres paroles* : « Il y eut accord sur la ligne générale de à conduite à suivre; il y eut accord pour ad-J mettre qu'il fallait line autorite cëçifcrale pour exercer la direction' sûprêhio'clê cette politique militaire; et il y eut accord général pour dire «qu'il fallait à. cette autorité des pouvoirs exécutifs. » La question est. donc tranchée. Nous afvons le commandement unique que tout le monde réclamait. Sans'doute, il a fallu sacrifier à l'opinion anglaise le projet de nommer un « généralissime » unique. Mais dans tout accord il faut des concessions 5SC mutuelles. n Et nous pouvons bien augurer de l'action future du Conseil de guerre de Versailles; le composé des éminentes personnalités mili-l€s taires de tous les pays alliés, il saura et me voudra poursuivre sans heurts ni erreurs vô3 l'œuvre du salut général. La solution adop-ù'x tée s'imposait, comme le montre l'extrait du « Times » que le « XXe Siècle » reproduit es plus loin en revue de.presse. FélicitonS-Jn[ nous que les Anglais l'aient compris, se- PEFiCY. Lie- Lire Déchaînement : L'Allemagne â l'œuvre. § enjleme France m. tue vaste organisation de défaitisme m! Cinq arrestations, dont ceiie d'uu boritr. S « Lî°B Le « Figaro » vient die -publier ces infOr-ds mations sensationnellès : ' On vient de découvrir à SainuEtimnî - " (Loire), un redoutable centre d'espionna ...• . ia allemand dont l'office parait avoir été de les s'in?.in.uer dans les milieux ouvriers, parti-t*e- cuiiiêiement à r occasion des mouvements grévistes, en vue de pousser aux émeutes» dans îq les usines par un s}*stème de propagande défaitiste soigneusement organisée. U1" Chose, incroyable, un Allemand dont on a !nl saisi" le livret, militaire s'était installe comme lé- marchand de vin dans notre ville. Son débit ■es était fort achalandé. Sa femme y recevait 1is et attirait de nombreux militaires cue'd^s •u iiersonnages suspects, clients de retblisse-ment, se chargeaient de recruter. Une sorte de maison meublée attenant ù la boutique gé iccevàit des pensionnaires qui avaient, dit-f.n. ir- une très active correspondance. [es Un Espagnol et un Suisse ont été am"r-, Lje en même temps que.les époux allemands.* Lu de leurs pensionnaires, le nommé Fialex. - dessinateur -à la Société d'armement dè Saint. tl« Etienne, a été également arrêté. On a. trouvé ns chez lui de^ doemments qui prouvant quTI ur s'est, iiitéies-â u ■ très près aux divers inv-i-fa dents de la gfèvje récente. Lés choses de la gu -rre retenaient égaie. \ ment son attention, fl était, en relations aVéc 1,1 des individus suspects d'une autre région. Il nt avait, un sauf.ccndult valable pour toute ce la zone armées non réservée et une M. patente de marchand forain av™ voiture à îa bras : pièces qu'il avoue avoir sollicitées pour G ■ . faciliter ses voyages alors qu'il n'avait ja- ' mais- exercé ce metier. Vs Des documents saisis, il résulte qu'il a dfo i-l- toucher une somme très importante pôur uiiiï ss- entreprise qui mettait en péril sa sûreté à tu- Saint-Etienne Un très grand nombre.de doéu-?,r. ments chiffrés ont été saisis. L'un d'eux ca-raît présenter un Intérêt tout particulier, il 1X1 eft soumis à des cryptographes officiels. Ces découvertes faites à Saint-Etienne .éfsu de plissent que, cous la direction da é Alterna-né g»e, une vaste organisation de défaitisme est (tq à l'çBUvre, dont le but avoué est de produire oit ù une date connue, en pleine offensive allemande, des troubles insurrectionnels sur divers points de notre territoire. de td- M. le sénateur Henry Berenger écrit à • jje ce propos dans. <t P.aris-Midi » : ^ I.'Allemand déguisé en marchand de vins qu'on a trouvé au milieu des grévistes de to- Saint-Etienne n'est pas une exception, pas plus que le dessinateur anarchiste pot. uq teiur d'un sauf-condutt dans la zone des at-I mées et d'une patente de ma^ehand-forant avec voiture à bras. Il y en a d'autres. Et il !u y a plus de six mois que ijons avons SigUalï, de dans les mutineries militaires de mai-juifi lis 1917, la main d'agents provocateurs venus de nq rintérùéur et soudoyés par l'Allemagne ! Ces agents provocateurs boches ou ernbo-chés, le général Nivelle et le général Pétain on les avaient eux-mêmes dénoncés de la façon ?s: la plus nette au. gouvernement de la .Repu. ]i_ blique, dans leurs lettres des 28 février et pf £9 mai 1917. Et les rapports, enfin connus, des chefs d'unité dans lesquels se sont pi -duites les mutineries militaires de nrii-; è. il 'P* l4l?, -sont également des plus explicites 'fem lit sujet pour accuser les menées de l'étranger ut jusque dans nos régiments sous l'influence d'une organisation ocoiiitt et concertée. Que firent les ministres (responsables d'alors pour livrer à • la justice ce complot, à eux signalé» contre la défense natiohale et la. sûreté de l'Etàt en guerre ? - Quelles mesures d'ensemble- prirent-Ils t Quelles informations om-rirent-dls ? Aucun? ! "• B en plus. On s'empressa de disséminer dans les dépôts de Chaque région militaire Eles dossiers des conseils de ,guerre se rattachant à une arfaire d'ensemble qui fut » cl6S-sée » sans-avoir même été eivcruêtée: Et. aucune suite ne fut donnée aux lettres des néraux Nivelle et Pétaln. . . . Quoi détonnant, dès lors, que l'organisation, otcuite dénoncée par eux ait continué, ait grandi et nous niènâce plus que jamais à. la. veille de la grande offensive boche ? Finirons-nous' par être entendus ? L'affaire; _ de Saint-Etienne et l'instruction enfin .ouverte ^ coritre Guilbeaux seinblent le faire croire. Mais il est grand,teints que la sûreté natio-u. nal: même moins, de quatre mois ô tefifr compte, chaque fois, de nos avertissements ! L'« Intransigeant » croit savoir que fontes les mesures'sont prises pôur suivre les fils conducteurs du complot allemand et, qu'à l'heure actuelle on est. sur. la -piste, des derniers agents ennemis. LES «AFFAIRES» EH FRANCE la _ -, Le tfaitre Cuilbeaux- — Humbert accusé 116 d'intelligence avec l'ennemi. — Nou velles arrestations dans (attaire Utl e?. Caillaux ? Résumons brièvement dornièr-'s .informations judiçaires parisiennes. ;n" — t'ne enquête vient d'être ouverte <ali ! sujet, des agissements da nommé Henri Guilbeaux. né à Verviei's en 1884 de pç-re on français, demeurant actuellement.'en as se. Il était um des fondateurs du célébra et éphfmère journal « Par&Genève que le les autorités suisses ont supprimé" après :re une brève existence. Antérieurement, il el" avait collajboré, avec Lénine et le faînaux Iïe eongophobe Morei (aujourd'hui prison) à une revue défaitiste intitulce « Demajin >\ 111 a été soldat français (de l'arrière) réformé en 1913 ; il travaillait à fomenter des mutineries militaires. — L'inculpation relevée-.contre ' Charles le Humbert, qui n'était que de complicité de pt- commerce avec l'ennemi, va être changée ne en accusation d'intelligence avec l'ennémi. Une nouvelle demande en autorisation 'de poursuites sera déposée au Sénat. s _ On parle beaucoup au Palais de .Tus-de tice, de nouvelles arrestations-dans ,1'a;.-ds faire Caillaus. us — Le lieutenant de Lev;«-.Mirepoix. u.. Hé cuilpé awc le général DenvignSs de divui-?o- gation de documents diplomatique?, a, • choisi oour défenseur M" I-fenri-Robert. TJe Nàméiio 10 'oeàatiimes * ':(v; ^VENDREDI 33 EÉVMËn^/î*?. I -jQIIÀTRIEME -ANNE . « N" SUITÏ

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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