Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1564 0
10 February 1918
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1918, 10 February. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 07 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/br8mc8sf0v/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

LE XXE SIÈCLE PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone i Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal LE HAVRE 28ter, Rue de la Bourse, 28t<l, Téléphone g 64 Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois q QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fernand NEURAY ILES RÉFORMES NECESSAIRES Us études classiques et la démocratie On lira avec alitant d'intérêt que de profit Varticle, suivant qui nou est adressé de l'Université de Cambridge par M. Fernand Deschamps professeur à l'Institut supérieur de commerce d Anvers. Economiste e philosophe, M. Fernand Deschamps a toute. compétence pour parler d< l'importance des choses de Vesprit dans la restauration de notre pays Nous sommes heureux de le voir exposer avec autant de force que d< clarté des idées que nous croyons, nous aussi, profondément vraies Aussi, les recommandons-nons tout particulièrement à la méditation de nos lecteurs : Aton cner jjirecicur, C'est avec un grand intérêt que nous lavons Lu les beaux articles que vous ave2 [ consacrés au président Wilson. Avant l'en-[1 trée de l'Amérique dans la guerre, des or- I ganes importants de la presse^ alliée s'é-y tûient montrés franchement injustes pour [ le président. Mais vos articles vont bien au delà de l'étude psychologique d'un homme, si émirent soil-iL Ils visent à signaler et à répandre des idées justes, des idées bienfaisantes qui doivent servir de pierres d'an-fçle, dans la reconstitution spirituelle de notre patrie. Je voudrais vous demander la permission d'appuyer une de ces idées, en ajoutant quelques arguments,à ceux que vous avez déjà présentés. Il s'agit des études classiques. P-ar cela je n'entends pas seulement l'étude du latin et du grec, mais encore celle de la littérature française et par ticulibrement du xvii6 siècle. :m m Il est certain que les.études classiques ainsi entendues n'ont, pas d'utilité directe, immédiate pour, l'exercice d'une profession Les hommes compétents assurent qu( même à ce point de vue pratique, elles on: une influence indirecte extrêmement bien luisante. Elles aident à former, à trempej l'esprit, à lui donner des qualités de clarté, de précision qui sont utiles dans tous les métiers jet dans toutes les professions. Mais—je voudrais signaler aujourd'hu' une autre influence beaucoup plus élevée Un des grands déîauts de notre vie po litique- et sociale c'est l'anarchie des idées qui règne aujourd'hui. On ne s'entend : peu près sur rien, sauf sur des problèmes très concrets qui se ranportenl à la vie ma térielle. L'accord peut s'établir fapilemen : «iur la meilleure manière de construire un< route, un pont, une voie de chemin de fer Mais une viç' politique saine exige beau coup plus que cela. Elle suppose une sort< dé consensus libre et cordial sur les prin cipes directeurs de ia. morale privée et pu blique. Sans cela, faute de cela, l'actioi collective est à peu près impossible. Cha cun se fait à soi-même son monde moral, sa philosophie de la vie et l'accord n'existf plus que dans la sphère extérieure gouvernée par la police, les usages ou la bien séance. O n'est évidemment pas suffisant. Une Société ainsi constituée est vouée à l'invi-flualisme et el;lé est incapable de grandes actions collectives. • _ Et, bien il me semble que les classiques bien choisis, enseignés avec compétence f avec conviction et chaleur fournissant des f tondemenf.s d'une morale naturelle très ■ belle et très bienfaisante, qu'on demande IV raU en vain aux sciences ou à la littérar w ture contemporaine. Les sciences ne donnent p<as une philoso- II T>liie de la vie : celle qu'on prétend en tirer se ramène à l'idée néfaste de la lutte pour I la vie. La littérature contemporaine est ■ une école de scepticisme moral Les littératures grecques et romaines au cuuucure aonnent les exemples aes piui hautes vertus sociales : loyauté, patriotis me, fidélité, respect des parents. eU'- Sur la conception de la vie qui ae dé gage de ces littératures, un accord .peut s< faire entre les catholiques e.t leurs adver saires. Sans doute, les catholiques ne l'ac ceptent pas comme une morale complète Ils veulent davantage et ils demandent qui leurs enfants soient élevés dans l'esprit di l'Evangile que l'antiquité ne connaissai pas et quelque fois contredisait. Mais, dans l'ensemble, la morale évan gélique ne nie pas la morale naturelle Elle s'y ajoute, au oontraire, pour h compléter, l'embellir et en assurer la plein* réalisation. De même, dans l'ordre de: connaissances le surnaturel ne nie pas li naturel. Il le suppose et se greffe sur lui. D'autre pari, ceux qui ne sont pas ca tholiques pourraient-ils rejeter la morali de Socrate, de Platon, de Ciceron, de Vir gile, de Plutarque et de tant d'autres ? J< ne le pense pas, car cette morale "est uni morale humaine, qui répond aux instinct! les plus puissants et les plus nobles di , cœur. Dès lors, ne trouverait-on pas, dans di fortes études classiques, renouvelées, vivi ; fiées dans leurs méthodes, urte base com . mune pour l'élite intellectuelle qui es plus nécessaire encore daqs une démocra ■ tie que dans une aristocratie ? Pour nn part, je le crois et je pense qu'une réorga nisation, un renforcement des études clas siques constitue un des desiderata de lî reconstruction intellectuelle de notre pa tria r* ï s *. Il faut renforcer les études classiques ; mais les réserver à une élite, celle qui es ' appelée à diriger la nation. Seulement, pai ' élite il faut entendre l'élite intellectuelle e ' non pas l'oligarchie financière Que le pauvre, s'il est intelligent et biei doué, puisse avoir accès à la haute cul ' ture littéraire. Mais que le riche ne puissi pas arriver à conquérir, même s'il est ma ' doué, des diplômes mensongers qui ne fon qu'avérer une seule ohose : à savoir qu< ses parents ont eu l'argent suffisant pou le faire vivre pendant 6 ou 7 ans dans um école d'humanités. Il y a maintenant de nouveaux organis mes créés pour la reconstruction économi que de noire patrie. A-t-on songé à sa re construction spontuelle ? A-t-on songé î comparer notre enseignement à tous se: degrés avec ce qui se fait ailleurs ? S'est on demandé pourquoi un pays comme 1< nôtre, si bien doué à tant de points di vue, est si inférieur je ne dirai pas à l'Ai lemagne, mate aux pays seandinaves,. pai exemple, au point de vue du dévèloppernen et de la diffusion de l'instruction, du ni veau des lecteurs, du ton et de la teneui de la presse périodique ? J'espère que oui. Ga.r pour être moin: évidentes, moins accessibles à la masse que les forces matérielles et les institu lions économiques, ce sont cependant le: foroes morales qui mènent le monde. Fernand DESGHAMPS. Que va faire l'Espagne? lin communiqué ofliciol annonce le torpillage dn navire espagnol « Sébastian » Madrid, 9 février. Un communiqué' officiel du ministre de la marine annonce : « Hier, à midi, j'ai été informé qu'à 9 heures du matin, deux bagues ramenant des naufragés de nationalité inconnue ont abordé au port die Tazaoorte. Je me suis immédiatement rendu à Tazacorte où se trouvait l'équipage complet du vapeur « Sébastian », de 4,500 tonnes, du port de Bilbao, ajppartemant à Saenz et Inchans-tegui die ce port. <i Le vapeur « Sebaistian » torpille le o de ce mois (par un sous-marin allemand, avait quitté le port de Torrevieja le 2o janvier à destination de New-York avec un chairg'eanent de 3,200 tonnes de sel. I « Le commandant du sous-marin allégua que le sel est considéré comme contrebande de guerre. Avant, le torpillage, il permit à l'équiipage d'embarquer sur "ne chaloupe chargée de vivres et ci'effets et remarqua la chaloupe pendant 40 milles,l'abandonnant à 30 milles de Tazacorte. « Le capitaine du « Sébastian » déclare qu'il ignorait que l<a sel fût contrebande de guerre. Les 30 hommes de l'équipage du <c Sébastian » sont sains et saufs. » www • • LIRE EN 2» PACE : Le procè9 Bolo; dépositions de MM. Barthou, Hudelo et Caillaux ; IUne manifestation d'union sacrée à ia Sorbonne. VOIR EN DERNIERE HEURE : La veillée des armes aux fronts d'QceïrfpJt Les fabriques allemandes ne suffisent pins à remplacer les avions détruits Amsterdam, 9 février. Des nouvelles reçues de Berlin confir ment: que les fabriques d'aéroplanes d'Al lemagne ne suffisent pas à fournir les »p pareils commandés par le gouvernement ne pouvant livrer que la moitié du nombre fixé. s La. fabrication, au couirs des deux dler niers mois, n'a augmenta que de 25 pou] cent. — (Radio.) www _ Pensées 11 existé encore quelques attardé.< qui n'ont pas compris les leçons dt la guerre et qui méconnaissent la nécessité du contact sincère entre le civil et le militaire. Il n'y a même pas là une opposition politique. Le plus souvent, les, hommes qui s'opposent ainsi au pouvoir civil n'appartiennent même pas à ces partis qu'il est convenu d'appe 1er réactionnaires. Ils se rangent dans une chapelle beaucoup plus fermée la Bureaucratie. Ils se considèrent comme les maîtres. Leur autorité doit être sans limite comme sans contrôle. L'inspecteur, d'où qu'il vienne, le contrôleur, c'est l'ennemi. Léon BAILBY Untrojùiaeant du 3 février 1918.) Un rÈgnisitoire peu suspect contre M. Camille Iipai; > Si quelqu'un était encore tenté de nou trouver trop sévères pour M. Camille Huys mans, nous lui conseillerons la lectur d'un article publié à Londres dans 1 « Suinday Times » du 3 février et tradui par la « Métropole » le ? février. Cet article ne vient pas d'un clérical puisqu'il porte la signature de M. Pau! Hyacinthe Loyson. A lui seul, le titre et suffisamment éloquent : « Le dossier d Camille Huysmanu — . . . . . . . ..... {Censuréj — réqu\ sithire écrasant ». L'article tient les promesses du titre c: rappelant l'action de M. Camille Huye mans depuis le fameux discours d'Arnher » où nous avons dénoncé nous-mêmes dè janvier 1916 la préface de tout ce qui es arrivé depuis lors. Ei voici la conclusion de M. Paul-Hya ; cinthe Loyson : Il est. trop tard, M. Huysmans, pour jt ter par dessus bord vos hommes à tout faiv ; et pour désavouer leiLrs discours : <c Oi> 5 vriérs, être Belge, Français ou Allemaiw l c'est la viême chose ». Je me rappelle l même devise dans voire propre bureau d . La Haye. Depuis le jour où je vous y a mis en accusaticn, vous avez répondu t mes prédictions ; vous avez été le Méphii , tophclës malfaisant . . . (Censuré) . . • parmi les socialistes de VEntente ; vou ) vous êtes tenu en rapport avec les Aile mands, vous avez serré les mains des pire . Busses, vous avez incubé VœuJ de serpen : de Stockholmet » (Censuré) ! Après la démonstration que je viens d donner par .faits et articles, il reste à voi » si les sains et honnêtes ouvriers britann, . ques qui serrèrent la main au belq . à Nottingham ne regarderont pas leur l mains . . . * . . (Censuré) : egho s Vîj anniversaire Le dernier numéro de notre confrère 1 L' « Neptune », organe attitré des intérêt • maritflnes en Belgique, marque le 14° ar L niversaire de ce journal. Après la chut d'Anvers, le « Neptune » a continué à dé i fendre, en Angleterre, les intérêts de 1; - Belgique, ce dont nous le félicitons en lu ; offrant nos vœux confraternels. I ^ t/VWV*i ; 2)istiî]ctio7] Le gouvernement français vient d'ac • coder à Mgr Maurice Carton de Wiart frère, du ministre die la Justice, secr.étair de l'archevêché de Westminster, la me daille de la « Reconnaissance française >i Mgr Carton de Wiart dirigeait en aoû 1914, l'ambulance d'Hastière-sur-Meusc où furent soignés de nombreux soldat français- www jJu "Foyer du soldat belge' Une série de vols ont été commis récem nïënt au préj-udice des soldats hébergé hu <f Foyer dm Soldat belge », quai d Valmy, à Paris ; on vient de mettre 1; main sur le voleur, un déserteur qui n'; pas tardé à faine des aveux complets. L'honnêteté des permissionnaire et di personnel du « Foyer » dui.quai de Val my est, de ce fait, à l'abri de tout soup çoâi www Equipements Toii6 les officiers belges suaniiient e s'équipent, à des prix raisonnables che; Lévv, ô, boulevard Saint-Martin, à Paris fournisseur du Ministère des Colonies d€ Belgique. (Visiter ou écrire). www L'appétit des rais Parmi les propositions soumises à Ion Rhoîidda, contrôleur des vivres en Angle terre, en vue d'économiser les denrées, fi gure un projet <3ju coneil du Comté d< Northumberland pour la destruction de: rats. Il estime que, dans ce comté, i existe plus -de 44) millions de rats qui con somment chacun par jour un farthinj (demi sou) de denrées alimentaires di première nécessité, occasionnant ains une perte de 18 millions de livres sterling par an (450 millions -do francs). www Les 'Belges au Portugal Les intéressés beilges, propriétaires dt marchandises débarquées des bateaux al 1 lemandis réquisitionnés au Portugal, son avisés qu'ils peuvent obtenir main-levé< de ces marchandises en fournissant à h Légation de 'Belgique à Lisbonne les documents établissant leurs droits de pro pfiété. Le délai de recevabilité des réclamations est fixé au 28 février. Les intéressés belges sont ipriés de signaler par télégramme à la Légation d£ Belgique à Lisbonne, avant l'expiration de ce délai, l'envoi de leur réclamation. www Les dames du téléphone qui répondent à Londres à l'appel de volontaires pour maintenir le service téléphonique pendant un raid aérien ennemi, recevront désormais comme distinction spéciale une broche d'émail. Certaine.-d'entre elles, qui ont fait preuve du plu*: grand coiir-age dans l'accomplissement de leur devoir au cours de plusieurs raids, ont été décorées de l'ordre de l'empire bri-Ujmiouo. LA VÉRITÉ 5 sur le peuple flamanc d'après un leader flamingant S Ne parlons ni de Flandre opprimée g ni de nationalité flamande! t M, Léo van Puyvelde, professeur a lu , r iversité de Gand, n'est pas seulement ut . Flamand, c'est un écrivain flamand d' t grande autorité et un des leaders du mou p vcment flamingant d'avant la guerre. Nous avons déjà eu l'occasion de signa - 1er, pour y donner notre complète adhé sion, plusieurs des écrits où il accorde s 1 heureusement les aspirations de son lia mingantisme avec les exigences du patrio ^ tisme. Soulignons de même quelques pas s sages d'un article que M. van Puyvelde l t publié dans la revue hollandaise <c Van On zen Tijd » (n° du 12 janvier) et dont l'« ln dépendance belge «nous apporte la traduc tion dans son nuniéro du 7 février. On reconnaîtra cette fois encore sous le ' plume du professeur flamand plus d'unt r des thèses que le ^ XX0 Siècle » n'a cessé de soutenir touchant le véritable carac-' tère du mouvement flamand et les limites \ que lui assignant lô bcû sens et'le nationa c. lisme beige : i Le but que poursuit le gouvernement aile • mand. en excitant la lutte des 'langues ci Belgique, est deouis longtemps dévenu inayi j feste. LES ALLEMANDS VEULENT suscite: la désunion dans la nation belge a.fin de pou voir, au moment opportun, lorsqu'on devn constater que les.armées allemandes ne son nullement victorieuses. NIER L'EXISTENCI D'UNE NATION BELGE UNE ET ENTIERI et. ctès lors, aussi le droit à l'existence d'ui Etat belge. Tandis qu'en Belgique même les Allemand: s'évertuent à jeter la discorde parmi le: Belges, à l'étranger ils s'elïorcent de fairi 0 accroire que ceux-là parmi les Flamands qu ^ se sont rendu compte de leurs caractère: - propres mènent une lutte pour conquérir uni •> existence sur le terrain politique en faveu; s. d'un peuple opprimé. On a rapproché la situation dans la Belgi que septentrionale, où l'on parle le néerlan dais, de ceLle de la Pologne, du Schleswig de la Finlande, de rirlande. £i est même de« Flamands superficiels au point d'insister sui le rapprochement qu'évoque la lutte pour k languie. JE CHERCHE EN VAIN A IDENTI FIER LE CAS DE LA FLANDRE ET CELU! DE LA POLOGNE, DU SCHLESWIG, DE L? FINLANDE ET. DE L'IRLANDE. Les provinc e; belles où l'on, parle Le néerlandais, sont-elle: a régions conquises, sont-elles régions an ■ nexées ? La Flandre, que je sache, n'est pas - administrée au nom d'une métropole ! A-t-oi * privé les Flamands de leurs droits politiques 3, en tant que Flamands ( Les poursuit-on î - cause • de leurs convictions religieuses oi 1 politiques ? Confisque-t-on leurs biens ou lej j exproprie-t-on pour les donner à des propràé taires qui ne parlent pas leur langue | Es saie-t-on de propos délibéré d'étouffer le dé veloppement économique en Flandre ? L'ac tivité des Flamands soufîre-t-elle quelque entrave ? Leur interdit-on l'usage de leui langue maternelle dans des réunions publi ques ? Les associations qui se proposent l'é » ma.nclpation de langue, sont-elles contre-3 carrées ? Enchaîne-t-on leur presse ? Non - les Belges d'expression flamande, qui peu, . plcnt la moitié septentrionale du pays, ont t depuis la création du royaume de Belgique. . joui des mêmes libertés et des mêmes droits , constitutionnels que les Wallons, Belges de la partie méridionale. MEME, UNE COMPARAISON AVEC LES PEUPLES D'AUTRICHE-HONGRIE ET DI RUSSIE. TELLES QUE LE BUREAU SOCI.v LISTE INTERNATIONAL LA PRETEND ETA . BLIR. EST FAUSSE. On peut parler d'un .. peuple flamand et entendre par là la com-^ munauté de ces Belges-là, qui parlent des 5 dialectes- néerlando-flamands et. que d.istin. i guent diverses aua.lités ; mais C'EST PURE i AUTO-SUGGESTION QUE DE CONSIDEREE LE PEUPLE FLAMAND COMME UNE COL i LCTIYTTR A PART, qui nourrirait le désir, même latent, de mener une existence politique entièrement autonome. NOUS. FLAMANDS, SOMMES DES BELGES. nous le sentons, nous le savons, nou? l'affirmons. NOUS SOMMES DES BELGES PARLANT • LE NEERLANDAIS. RIEN Dïï MOINS, RIEN DE PLUS. Les classes diri-' isreantes ne sont pas seules à penser ainsi en : Flandre. Demandez au bourgeois, à l'ouvrier, , au paysn.n : à quel peuple, à quelle nation il appartient, tous répondent invariablement: .< Je suis Belge ! ». Le mot d!e « flamand » ne leur viendra à 4a bouche, qui si vous les interrogez sur leur langue maternelle. é M. Léo van Puyvelde combat l'erreur l commise par ceux qui parlent d'une race . flamande en exagérant les différences . existant entre les deux groupes ethniques î du peuple belge et en exagérant aussi, au ; détriment d'autres liens, celui de la lan-l gue : Et c'est un fait que les Flamands, en toute > consciente conviction se disent Belges ; se ' savent, avec leurs compatriotes d'expression i française, parties intégrantes de la nation ; belge ; et le veulent ainsi. C'est un fait encore que des liens autrement forts que ceux de la languie undssent les •uns aux autres les Belges appartenant à deux groupes de langue différente ; de même en va4-il en Suisse et aux Etats-Unis. , Somme toute, ces facteurs, plus que la communauté de la langue, apparaissent propres a créer UNE NATIONALITE BELGE, dès que ' les popuLa-tions des provinces belges y purent 1 organiser définitivement et de manière auto-riorp-c leur vie propre. Cest un fait aussi, que jamais, pas plus dans le passé qu'à présent il n'y eut de réel antagonisme entre Flamands et Wallons. ' Et M. van Puyvvelde de conclure que les partisans d'une autonomie politique de la Flandre sont encore moins nombreux que les révolutionnaires et les mécontents qu'on rencontre dans tous les pays. Ces idées n'étonneront pas les lecteurs du « XX0 Siècle ». Elles leur sont familières. Ils les ont vu développer cent fois dans nos colonnes. Aussi, souriront-ils comme nous à la pensée que certains romantiques accusent le » XX0 Siècle » d'être le pire ennemi des Flamands. Pauvres gens ! Ils s'oublient, assurément... ■■ WWW — — — LIRE EN 4° PAGE : LA VIE MILITAIRE L'IKR&IIE A SIGNÉ LA PAIX ' 11 <'• Mackensen somme la Roumanie d'en faire autant ! finfi t s niîriflinfftw smtwnfiA fifwmmMi Londres, 9 février. Des télégrammes de Pétrograde annoncent que la conclusion de la paix entre les puissances centrales et la Rada Centrale de FUkraine a été signée cette nuit. — (Radio.) Berne, 9 février. Les bulletins officiels des états-majors ennemis annoncent la conclusion de la -paix avec l'Ukraine. Le communiqué allemand s'exprime ainsi : THEATRE ORIENTAL DE LA GUERRE. — La paix a. été signée avec l'Ukraine aJU>-j ourd'h.u i à deux heures d'Ui matin. Le communiqué autrichien dit : .Aujourd'hui, à deux heures du, matin, la paix a été signée à Brest-Litovsk avec la République (le l'Ukraine. _ Jassy, 8 février. Une sommation a etc adressée par le maréchal Mackensen au gouvernement roumain pour l'inviter à entamer des pourvarlers en vue de la conclusion de la paix dans un délai de quatre, jours à dater du 6 février. Le cabinet Bratiano tint plusieurs réunions à la suite de cet ultimatum,. Hier matin, au cours d'un, conseil tenu sous la présidence du Roi M.Bra- ■ tiano a offert sa démission qui a été acceptée -par le Souverain. — (Radio.) ; Genève, 9 février. ■ Le gouvernement allemand, en la personne du maréchal Mackensen, d ; adressé le 6 février un ultimatum au qouvernement roumain, en lui deman-' dant d'entrer immédiatement dans les négociations de paix. Le cabinet Bratiano se réunit pour délibérer à ce sujet. M. Bratiano et la majorité des ministres furent d'avi-i d'opposer un refus à l'injonction de. t'Allemagne. M. Bratiano -ri ayant pu rallier tous ses collègues à son avis a offert sa démission au roi, qui l'a acceptée. On ne sait encore qui succédera à ,1/. Bratiano. — (Information ) L'Allfimamifl sr rfifnnrïia nnufpp. 1rs hnlrSioiriino Avant que ces événements ne soient con nus, notre collaborateur Percy écrivait, c propos des derniers incidents de Brest-Li tovsk, ces lignes qui mettent, à nu la ma nœuvre allemande dont les bolchevikis après avoir été les complices,. vont devenit les victimes : A Brest-Litovsk, voici que les deux par ties chicanent sur des questions accessoires et semblent ne chercher pour l'instanl aucune solution. Le jeu de Trotsky esl clair : la publicité des pourparlers fait une belle réclame à ses théories ; il désire que cela dure le plus longtemps possible. Mak les Austro-Allemands ? Sans doute écoutent-ils d'où vient le vent. Avant de s'engager à fond contre Pétrograde avec l'Ukraine, ils veulent savoir qui l'emportera. Ils seront du côté du plus fort. La réduction de leurs armées dans l'Est et la perspective d'une offensive dans l'Ouest les forcent à limiter leurs prétentions. « Si\nous réussissons à conclure un accord avec l'Ukraine, écrit la NorddeutscJu Zeitung, nos négociations avec M. Trotsky ncus deviennent indifférentes ». Si la rupture n'est pas encore intervenue, ce n'est pourtant pas faute que la presse allemande soit menaçante : La Deutsche Tageszeituna dans un article violent contre Trotsky invite îe gouvernement allemand à aider militairement la Piada de Kiew : « Trotsky et Lénine sont nos ennemis, dit le journal allemand, comme ils sont ceux du monde civilisé tout entier. Ils incarnent 1'anardhie ». Ne l'incarnaient-iis pas, quand il y a quelques mois, la Deutsche Bank leur versait les maries par centaines de mille ? D'autre part, les « Munchner Neueste Nachricliten nous apprennent qu'à la con-férênee de Berlin « il a été pris des décisions qui n'étaient pas toutes purement diplomatiques ». Qu'est-ce à dire ? A-t-on envisagé ou décidé une opération contre le grand port militaire russe de Pieval, opération sans grand danger, relativement facile et désastreuse pour Pétrograde en cas de réussite? Veut-on, a^i contraire, parler d'une entrée des Allemands en Ukraine pour y affermir l'autorité de la Rada ? Nous le saurons avant peu. L'organe pangermanistc la N<crddeutsche Zeitung laisse entendre clairement que Berlin va décréter l'annexion pure et simple de la Courlande et de la Li-thuanie sous prétexte que les barons baltes — des Allemands — en ont. exprimé le désir. L'Allemagne ne rabat donc rien de ses nrétenti/ons annexionnistes PERCY. r«n m • L'ALLEMACNE ENVOIE DU RENFORT A LA FINLANDE Stockholm, 9 février. L'Allemagne vient d'expédier en Finlande deux bataillons finlandais, précédemment incorporés dans l'armée îjle-mande, afin die prêter main-fart.e à la garde bourgeoise finlandaise contre la garde rouge et les soldats russes. Ces deux bataillons, d'un effectif de mille huit cents hommes, viennent de débarquer dans le port de Christiania. AUSSI LES « BLANCS » REMPORTENT DES VIOTOIRES Stockholm, 9 février. Le corps des Blancs à Wasa télégraphie qu'apTès onze jours de luttes, les Rouges rte Kuopio se sont rendus vendredi soir. Plus d.e cinq cents ont été faits prisonniers. Les Bla.ncs ont eu dix-neuf tués et quatre blessés; deux civils ont été tués et un -Mvil a été blessé. Près d'Anta.rea, dans la province de Kairelen, les Blancs se. seftt emparés de six canons, de douze mitrailleuses et de grandes quantités de fusils, do munitions .et de vivres ainsi crue de oiusAew.s ■ i automobiles. Un combat fait rage à la sta-: lion do Vilpoula, sur la route d'Hapa-randa. Sur les autres fronts, l'ennemi sa retire en allumant des incendies et en s^ nviunt au pillage. En ce qui concerne les luttes près d'Ulea-borg, on apprend que' les Blancs disposaient de sept cents hommes et les Ruu-ges, de deux mille cinq cents, dont quatre cents Paisses. l.JOO Rouges ont été faits prisonniers. Au cours de la marche de Gamla-Kar-dfby vers Uleaborg, la, ville de Brahestad est tombée dans leurs mains après un combat qui » duré seulement vingt, minutes. Du fait que les communications par chemin de fer entre Pétrograde et Viborg sonti interrompues, on conclut que les Blancs sont maîtres aussi de Viborg. LES VISÉES ALLEMANDES DANS LA BALTIQUE Stockholm, 8 février. Dans une interview accordée au Polili. ken, le journal révolutionnaire de Stockholm, Trotsky a révélé qu'en 1907, la Kaiser a conclu avec le faible Nicolas II un traité secret autorisant la fortincatio» des îles Aaland. Il annonce !a prochain» publication de ce document. Voilà qui est très intéressant. Le traité de Paris de 1856 conclu après la guerre de Crimée, assurait te neutoralité de la Baltique. Il interdisait à la Russie de s'y fortifier et d'un domi-ner. Mais en çrême temps, il coupait court) a toute ambition allemande dans le même sens. Guillaume II retors, avait donc réussi a faire déchirer le traité par le Tsar ; il se trouvait ainsi libre de poursuivre la politique d'expansion maritime. Nous l'avons' déjà dit ici même. L'Allemagne reprend I ancien rêve de la Suède, à savoir de transformer la Baltique en un lac formé, où un seul serait le maître. Ceci cadre avec les visées allemandes sur les rives de la Cou-rlande et sur les îles Œsel et Dayo. L'émotion est vive à Stockholm, la Bal-tique étant la voie respiratoire. A ODESSA LES UKRAINIENS VAINQUEURS SONT CANONNÉS PAR LA FLOTTE Petrograde, 0, février. D'après les renseignements qui viennent d'arriver, de sanglants conflits se sont produits, à la fin de la dernière semaine, à. Odessa, entre Ukrainiens et gardes rouges. Les troupes fidèles à la Rada avaient réussi à reprendre la gare et le siège de l'état-major. Un combat de rues s'engagea; aloirs jusqu'au centre de la ville. Les cuirassés de la flotte intervinrent à leur tour et forcèrent les Ukrainiens à abandonner leurs positions. Une trêve fut ensuite conclue entre les combattants. On estime à plus de trois cents le nombre des victimes. Sous prétexte de perquisitions, de nombreux pillages sont commis chez les particuliers: les habitants expulsés de leur logetnent; les restaurants envahis par des bandes de soi-disant chômeurs.A l'heure actuelle, les comités se montrent incapables de rétablir l'ordre; leurs agents se mêlent souvent aux malfaiteurs. (Radio.) .A-WW — Le docteur qui soigne M. Roosevelt t» déclaré que l'état du malade est tiIus favorable.— Les 139° et 121» régiments d'infafiterie française porteront la fourragère. — Le paquebot hollandais Nieinv Amsterdam, qui fut l'objet de menaces de la part des Allemands à sa sortie do la Hollande, est. arrivé dans un port des Etats-Unis. — Le roi de Grèce est actuellement à Sa-lonique, où il a offert un d'îner en l'honneui des .rwli!*ivfts des aliicas. Le Numéro : 1 O oentiimes DIMANCHE 10 FEVRIER 1918. yUATUIKMB ANNEE.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods