Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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18 December 1916
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s.n. 1916, 18 December. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 12 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/xs5j961j9g/
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23* AMNm - Sérte Nouvelle - N l*\t LeNaméfo 1© Centime» (5 Cent'mfee sm Front) T.uti dî 18 Décembre 1916 RÉDACTION & ADMINISTRATION 33, rue Jean-Jacques-Rousseau, 33 PARIS Téléphone : Qutenbarg 139.68 P«r.£AUX AU HAVRE: 2?Ur, tu di la Bouts» — LE BATEE TÊLÉPHOK E :n>64 EELOE IONDON OFFICE! SI, ? ANTON STBEET • Lehester Square, S. If, Cirecteor : FËiisB KSitAT LE XXE SIÈCLE ABONNEMENTS Francs 2 fr. BO par mois » 7 fr. 60 par '.rtmestr# Angleterre . 2 sh 6 a. par mois • .. 7 an 6 d. par trimsttP* Autres paya. 3 fr. — par mois • . 8 fr. — par trimaatft PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration do Jonnil ou à l'Office de Londre* Les petites annonces sont eqeuement rtCM't • la Société Européenne d« Publicité. 10 rue de (« Victoire. Paru^ Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris LÉOPOLD Ier, la Belgique et la France lies lettres de notre premier Koi à M. Thiers C'est le propre des esprits supérieurs e fles grands politiques de voir, longtemps l'avance, les conséquences lointaines de événements dont ils sont les témoins o les acteurs. Une preuve nouvelle de cett Vérité nous est fournie par les lettres d roi Léopold Ier à M. Thiers, que M. de Lan zac de Laborie vient de publier dans 1 Correspondant (n° du 10 décembre). Elle montrent, une fois de plus, que le premie roi des Belges était un observateur sagac< un politique avisé, un réalisateur claii voyant. -.es vues qu'il développe dans ces lettre sur la politique générale de l'Europe, la fs çon dont il envisage les grands problème internationaux de cette époque, montrer la largeur de sa pensée et la profond science des hommes et des choses qui étai en lui à un degré si éminent. Ne retenons que ce qui, dans cette coi respondance, intéresse plus particulière ment la Belgique. Nous y verrons ave quelle sollicitude le roi surveillait toute les manifestations de la politique des ai très nations pour en tirer les conclusion se rapportant aux intérêts de son pays. L conscience profonde avec laquelle il reir plissait la lourde tâche qu'il avait accept d'assumer tenait son esprit toujours e éveil. On sait qu'il n'accepta qu'après d longues hésitations de régner sur le jeun royaume issu de la révolution. Mais, ave son caractère résolu, ferme et énergique une fois sa décision prise, il n'eut plu d'autre souci que de mener à bien l'œuvr entreprise et d'éviter les écueils à la bai que fragile dont il était devenu le pilot avisé. Ses lettres sont, à ce point de vue, trè symptoinatiques. Il y fait preuve d'un prescience vraiment divinatoire.^ Sa coir préhension des véritables intérêts de 1 Belgique lui fait faire une évolution d'idée et de sentiments très remarquable. Il fat citer en entier le passage de sa lettre d 28 avril 1836, qui marque en un saisissar raccourci quelles doivent être les bases d La politique extérieure de la Belgique : * * « J'ai suivi avec la plus grande attentio tes importantes discussions qui ont eu lie récemment dans la Chambre des député en France. La question des houilles sui tout s'est montrée plusieurs fois sous u aspect bien menaçant pour nous, et je l recommande particulièrement à la protêt tion de Votre Excellence. On ne peut pc se cacher que si, non seulement la Franc n'accordait aucun avantage commercial la Belqique, mais si par des changement dans les lois de tarif elle allait encore li faire perdre le peu de facilité dont elle foui jusqu'à présent, les relations polit ques en souffriraient beaucoup, et qui de plus en plus, le paijs Jetterait les yeu sur F Allemagne. Je sais bien que dans l Chambre des /' n n d'hommes positifs qui s'occupent peu d politique étrangère. Mais un pays qu comme la Belgique, couvre la frontière a France, depuis la mer du Nord usqiï la Moselle, est d'une trop haute impo. tance pour des intérêts les plus précieu pour ne pas mériter d'être l'objet de s bienveillance particulière. » N'y a-t-il pas, dans ces mots, un ense gnement permanent et ne tracent-ils ps î'int'rêt réciproque de la Belgique et d la France ? Ce n'est pas d'un coup, ni pt lin'- 'impulsion soudaine ou irréfléchie q* L-'opold I" se rapprocha de la Franc To'/t, au contraire, l'en éloignait. Il éta Allemand, né à Cobourg avait servi dar l'armée russe et avait dû quitter celle-i sur les injonctions de Napoléon. Marié une princesse anglaise, avant eu un mi ment la vision du tr«ne britannique, c du moins d'une association à sa puissanc il était resté en Angleterre après la mo de celle en cfui il perdait le bonheur i un avenir brillant. Il avait subi les idéi qui régnaient à cette époque dans tou l'Europe à l'égard de la France : une nr< fonde méfiance et une hostilité non dégu Bée. Ce fut son patriotisme belge qui le rai procha de la France. Dès qu'il fut mon sur le trône belge il n'eut pins qu'une pr occupation : servir les intérêts moraux matériels du peuple conflé h sa directio Avec son sens politique si avisé, il compi qu'une dynastie étrangère, pour s'irafrla ter solidement dans un pays, doit se mo trer encore pins nationale qu'une dynast purement indigène. T1 vit immédiatement où devaient trouver les bases de l'indépendance de Belgique : en Angleterre et en France. C d^ux pays étaient les seuls qui eussent m nifesté effectivement leurs sympathies no: le nouvel Etat. Les cours du Nord : Pnts et Autriche, n'avaient jamais caché le' hostilité à cette création qui détruisait 1' difice si péniblement construit à Vienne, comprit qu'il ne pouvait attendre de le' part mie mauvais vouloir et qu'il était ir poss'ble de baser sur leur concours pi politique efficace pour les destinées f tures de la Belgique. * * * La guerre actuelle réalise en traits ii pressionnants les vues prophétiques ( premier souverain de la Belgique indépe dante. Ployée sous une neutralité, avtjon huit heureusement défunte, elle n'avait choix ni de ses amitiés, ni de ses méfia ces Tenue par son statut internation: elle ne pouvait s'appuyer sur les uns sa encourir les suspicions des autres. Pays < grande industrie et de transit intense *>1 devait avant tout se préoccuper des débo chés à donner aux produit® «on 'ravi Ce que veulent lesAllemandsquicombatten les annnexions « La Belgique doit rester en ire hs wdps ue l'Aile-l magne au point de vue l militaire économ que ® et douanier. » ë ECRIT LA «KOELNISCHE ZEITUNG» EK s DECLARANT QU'ELLE NE VEUT r PAS D'ANNEXIONS 'i Encore un extrait édifiant à ajouter i ceux que nous •citions hier. Les lignes qu'or. 0 va lire • nt paru dans la « Koelmsche Ze. tung » du 2 déoemUie. Elles traduisent pai faitement le sentiment des Allemands qu combattent une pol.tique d'annexions qu'ils t ne croient plus réalisable ■ f On peut dire ciue NOUS NE POURSUI 1 VONS PAS DE 'BUTS POLITIQUES PAl ANNEXIONS 1)E TERRITOIRES ET D1 POPULAJ IONS EN EUROPE. Mais non avons à veiller à l'aménagement et à l'ar c rondissentent de nos possessions coloniales s Malgré des moyens de défense insuffisants on a constaté que cbe grands oomaines co s loniaux compacts peuvent se garder velati a veinent avec facilité. Il nous faudra don, r nous efforcer d'obtenir ces domaines colo e niaxix compacts, en tant qu'accrois s emen Q de puissance politique. Nos buts politiques e pour le surplus sont conformes d ceux d e nos al'iés, et ils doivent être dirigés ver c le maintien et la défense de la Quadru.pl alliance entre l'Allemagne, l'A*utriche-Hon s g rie, la B'idgarie et la Turquie. e En outre, comme l'a dit récemment l Chancelier, il faut créer un état de chosei e qui permettent le libre développement d toutes las nations, même des petites; CEL, s NE PEUT EVIDEMMENT SIGNIFIER QUi e NOUS CHERCHONS A ARRIVER AU RE ■- TABLISSEMENT DES ETATS QUI Si a SONT DRESSES CONTRE NOUS COMM1 s LA BELGIQUE, LA SERBIE, LA ROUMA t NIE, ETC., cela ne peut signifier qu'un 11 chose : c'est que les nationalités qui nou t som.t favorables et veulent s'appuyer su e nous dans l'avenir, verront leur développe ment favorisé, et garanti. Nos exigence économiques porteront sur les besoins d notre alimentation et de notre ravitail < ment en matières premières, de manière n nous prémunir contre tout blocus et 'tout u politique d'affamement. s II se trouvera des gens pour dire qu nous devons conserver tous les territoire a français que nous occupons actuellement a Nous estimons qu'une telle annexion de tei ritoires et de populations empêcherait l s maintien de la paix, chose que nous poui e suivons. Ce serait donc contraire aux inti à rêts allemands, mais nous ne pouvons ri s noncer à cette annexion que « les Ang ai ii évacuent Calais et toute la côte continer a taie de la Manche. QUE LA BELGIQUl i- CE GLAaCIS POUR UNE XTTAQrp A \ », GLAISE, RESTE COMME AVAiNT Ul x ETAT INDEPENDANT ET RESTE A MEM a DE PREPARER ET DE FAVORISER UN. n ATTAQUE CONTRE NOUS. ' 'EST LA UN, e CHOSE INADMISSIBLE POUR TOUT L i, MONDE; d'avtre part, il ne se trouver e q u ère de nens disposés à incorporer dan à l'Empire allemand des habitants de lonan et d'essence étranaères. M"is l'UNlT x D'INTERPRETATION SE FERA SAN a DO'TTE ENTRE NOUS SUR CE POIN QUE LA BELGIQUE POIT PF^rpn pA ; TRF IFS MAINS DE L'ALLEMAGNE Ai " POWT DE VUE M'LITAIRE, ECONOM e QVE FT POTiANfFR, et re <•omm° nnrai r Ue inéluctable de notre sécurité militaire. e > .Cée»^ : e. • 's La mobilisation civile * appliquée à Mad^ebour' u — e, ~t Zur:cv\ 1" décembre. — Suivant ie « Bei >t liner Tageh'att », la première application d ïs la loi s- r le servioe civil obi gato re vies ■.p d'êfcr? fait? à Magdebourg. Le commanda? _ de cette place a, en «et mobilisé tous ]r i hcmm»s cte 1". à CO ans et les a répar'-I dan? des -emplois divy-s La majeure paît' des hommes a nsi levés a été versée so t- dans le? service1 de la police acit affecté té à des travaux miliita'res dans des fabrique k. D'autres sont maintenant employés dans le «t bureaux militaires et dans les bureaux 'i posta ou nommés ordonnants d'officier Le surplus a été chargé df la garde di u prisonniers et de la sur •aillanoc des vote ; ferrées. et de son commerce. Mettre des barrières ?e ses portes était un coup fatal porté à sa v: nationale. Les craintes exprimées par Lé« ÎS pold I" en 1836 ont eu depuis, souver f" l'occasion de se manifester à nouveau. L'ir lr térêt d'un peuple dicte sa politique et s svmpathies. C'est une loi naturelle qu' a n'est pas pos''b!e d'éluder. Tous la subi' fi" sent et doivent en tenir compte. Le sang versé en compuin sur main ir champs de bataille a scellé entre la Be I1" g;que et la France une amitié durabl 11 a créé entre elles un lien moral J" haut et si pur que le rompre semblera un sacrilèsré Les" id'-als communs, les h térêts similaires, ont formé entre les deu nations une solidarité qui doit perdure Il ne faut plus que des politiques malav n" sés fassent détourner les Belles du cla 'u visage de la France pour jeter leurs r. n- oards au del* du Rhin. Nous avons_ d( r~ intérêts communs et, comme le disait Ie ir.-tement Léopold I". en couvrant f1- trontKre de France depuis la mer d d, Nord jusqu'à la Moselle, la Belgique, rei as forcée et libre désormais de ses ami?; Se et de ses alliances, méritera d'être l'obji lp d'une bienveillance particulière. Hyckman-Betz. LE ROI DE GRÈCE firme sa sincère amitié pour l'Entente... nciden* s malheureux excellentes rflati ns tr ditionne les, étroite amitié, confiance récipro pie... Athènes, 17 décembre. — Voici le texte d« la réponse du gouvernement grec à la note jllective <ies puissances alliees : « Le ministie des Affaires étrangères a eu . honneur ue iccevoir une lettre uutée d'hlei 4ue les min.stres de France, d'Angleterre, a Italie et de Russie ont bien voulu adresseï .u gouvernement royal. Désireux de donner une fois de plus uni .preuve manifeste des sentiments de siincèiî imitié dont il n'a cessé d'être animé à l'égard le ces puissances le gouvernement royal accède a.x deux a-ernan .es qui y sont conte uues. Déjà, il a dunné l'ordre que les déplace, netxts de troupes et de matériel de guerre, ndiqués dans la note 'technique annexée u '-•"i commencent dès aujourd'hui ei soient menés aussi rapidement que poss.bie, - .-.-^nuviiiemt a la susdite note technique. i Quant à la question das réparations poui j les incidents malheureux survenus, contrt ' ouf;e attente, entre les troupes alliées et les forces grecques, tout en se référant aux de-•laraticais formulées dans le memoraindvrr • d'avant.hier, qui témoignent déjà de sa meil . leure volonté d'accorder toute satisfaction lé' - gitirne, le gouvernement royasl exprime l'es - r>olr que les puissances de l'Entente voudrom ; bien rapporter leur décision de continuel . -outre les cotes et les îles grAcque9 le blocu« t qui pèse sur les rapports em e les gouverne 'nenta alliés et la Grèce, impressionnai • ""iPfnlon T'blicrue du pays, et se persuades que la melilleure garantie pour que tout ma s e.itendu soi: écarté est acquise par le ferm< e Qt le plus sincère désir ou gouverneimen . royal et du peuple grec de voir au plus tO' confirmées les excellentes relations tradition e nelles avec les quatre puissances et unf étroite amitié basée sur la confianc-e réel 'e proque. t Les propos de table de Herr Scheidema n y r TOl So-us ce titre, la Liberté publie cette in s téressante correspondance <datée d'Amstei e idam, 10 décembre : I s'ous venons d'avoir, une fois de plus, l£ 1 discutable laveur d'une visite de Herr Schei e «-«-lté vxSii<e fut uuubitueilemen. uiscie . Le profond mouveanent rfopinioi e provoqué aux Pays-Bas par les déportation; i de Belgique a été fort aigrement comment! . en Aueixiogne et les tounsiteis d'outre-Kmn .. dès qu'ils ont un -caiactere o-iûciel et pai' 1< iiidiut une re&p»'nsajjiute, se font ici tou _ modestes et silencieux. n'a donc passé que 2* '• heures à la Haye et s'est exclusivement en - iretenu avec le cbef du parti soewiste h>ol s lanuais, M. Tioejstra, assisté de deux de se; > collègues aux Etats-Généraux, et de M. Ca ; mille Huysmans, secrétaire belge du bureti ■' socialiste international ; les compatriotes d ce dermer s'étonnent, d'a.lleurs, 'et sans in p dulgence, qu'un lépres&ntant du peupl' ^ uWi,- i c 'Ciiconstanoes ac - tuell-es, une conversation cordiale avec ui S représontant des négriers teutoniques. E ^ un tue» interlocuteur a de Hierr Scheidemann, quelques împiession s et quelques piopos de taule du socialaemo e : crate a en lace- p I aeiinann a d'abord donné à "e ^ hCtes une forte leçon de choses en engiou ^ tassant, avec une précipitation « pénible f voir », les nourritiues abondamment intei nat onaies dont on lui laisa.t la politesse TJ Cet ideoiogue eut, avant son départ, ce me révéiateui . comme on lui suggérait que di j_ verses questions intéressant le pajti restaien )( à tiaiter : « J'aimerais b.en, reponciit-U e; souriant, rester « encore un repas. ,» O'béte s^nt à on ne sait queLe aonsign® supérieu re le social-affamé dut seniu.r les pociie bourrées de Ciiareutene... luidences, Herr Sche: demann n"a d'ailleurs rien dissimulé de 1 eu ui^^iiit qi^i èti-ciiiL ie» po^uiaacii Ç pi.iinaniques. « Aieme ceux qui ont asse dti'argienit sp-iur mangier beauce»up mangtïii mai . » a-t-il déclare ; aussi les gens r une deviennent jaunes pe idiuiit que leis pauvie dév eiineiit pales, i.tir Sciicideniann a oui ? que lent ous.dcme soulevé pur les victoire ' ssî Rioumun e au*ait ete « tem autre, si o t a a t été sûr de bi-tn dinar apre-s avoir en Hcch 1 Hoch 1 » ■ pre-s .a mangea,lie, la paix fut le gran ressort de la conversation Herr Se eid< mann témoigna à eei égard d'un désiT si 11 tense, si morbide, que ses flegmatiques il terlocuteurs ne purent dissimuler leui' su; s prise. - Ayant offert à ses hôtes la promesse pe ooûtjuse d'une doul-le moton contre les d< ; portâtiona, que déposeraient à la lois la nu " jonté et la rniiioritû du pasti, Herr Scheidx manu se crut autorisé à s'abandonner à se espoir? de coneluiïion procluune — Çue d sa t-il? imminente. Et ee lui .a repr.se de , airs connus — des airs siîfiés — sur le * Etats-iampons a simiJi-autonom.e, les occi p.-tions qui ne sont pas des conquêtes et c > droit des peup!-s qui ne setruit que le dcj it potisme de la Prusse plus ou moins social sée ou démocratisée. Les Hollandais, ceu même les plus attachés à l'illusion d&s ii n térêts d's internationalisme? ont cesi:é 6 s'intéresser à ces fantaisies dont ils sentei l'absurdité en face de l'invariable volont de; Alliés- c Mais les égarements philosophiques de l'< I rateur de la socialdém-oeratie furent l'oc-c; sion d'un de ree mots qui valent tous le aveux. Herr Scbeidemann réclamai la con ;f t'tutlon à La Ha>e d'une mvraisembl&b' commission d'einquête internationale où 1( représentants des so.ciali?mes belliséran conféreraient entre eux sur les aspects hi f manit.i. res de la guerre. . Quelqu'un mit e i- avant pour la réalisation proposée d'ur r partie du projet une dtute au m^is de mar „ Miic - "s'écria Scheidemann dans un éla - coer^ible mars.-, il faudrait donc aile jusque-là I » ' Ne tirons pas de ce cri du ventre des coi (•'.usions e' '.-essives M&ts Trouvons v ia prei u ve nouvelle de cette contrainte, d» cette ai ; trnlfee ou; empots^np,ppt et compromettei >es succès mlitaires de l'ad' ersaire. Que' >t pur- soimt !pp embarras momentané?, cle m tre action et sess échecs passagers pon= sop m,P3 nn fif(> de vainqueurs qui ont peur c leur victoire- — R. D. Les déportations d'ouvriers belges Un nnttngmo ot.e aux États-U..K La campagne pour une protestation de i toute l'Amérique contre les dépoirtations bel-fete a commencé Un mey, ing monstre a réuni à New-York 3.000 citoyens notables. Des résolutions extrêmement énergiques ont été adoptées, réclamant l'envoi uigent d'une note am riea ine. L'urgence de cette interven1 ion lesson clai.emeint des récita fats par êtes déportes qui ont pu s'évader et gagnôr la Hollande. On sait aujourd'hui que des civils travaillent dans les forêts, dans les usines, sur les chemins de fer; on ne tien» - aucun comptt de leur force physique; les plus débiles soni •contraints à de rudes journées, et mal nour ' 1 ris. LE TRAITEMENT INFLIGE AUX DEPORTES Dans l'Aisne se trouvent environ 5 000 Bel ges déportés des environs de Gand. A leur arrivée, comme ils refusaient toui travail, on les a privés de nourriture et for ces à dormir dans la boue. Il était formellement défendu à tousu les habitants de leui ' venir en aide. Les malheureux sont dams 1< > dénument le plus comple-t. 13 paraît qu'ils re i çoivent 2 marks par semaine. Les Allemands ont prorrrs de les nourrir convenablement i de leur donner des chaussnires et 4 marks pai jour s'ils signaient un engagement de travail Tous ont refusé de signer le contrat. Le travail auquel on les emploie est l£ construction de quais de débarquement pou] • les troupes, le Ion? d'une voie de chemins de i fer conduisant 'à Maries (Aisne). Dans une paroisse des environs de Léon ; les Allemands ont menacé de fusiller des dé • portés belges qui refusaient de faire un tra vail contraire au droit dos gens. A cet en i droit, les déportés reçoivent comme nourri ture : le matin, du café noir et des betfera ; ves, un peu de riz, et, très rarement, quel ques petits morceaux de viande. Le repas di s soir se compose de café noir et du reste dé! • 125 grammes de pain du matin. Le « Telegraaf » apprend qu'à Gand, le! Allemands ont commencé de déporter d« personnes appartenant aux classes aisées ncCamment dès propriétaires d'usines. 1 La " Race Belge " -- d'après le critipe ail mai ; Stefan Zweig i Parlant d'Emile Veffhaeren, de son œu J \re et de l'évolution de sa pensée, M. Mau rice Verne, dans l'Information, cite plu ^ sieurs passages de l'étade que consacm au poëte, avant la guerre, le critique ai lemand Stefan Zweig. s Maintenant que les Allemands s'appll - quent, — en vain d'ailleurs, — à divise ' les Belges et affirment que la Belgique es i une construction artificielle qui a asse I vécu, 13 n'est point sans intérêt de cito I ^ an Zweig qui faisait autorité Ou tri i Rhin. 3 La Belgique, écrivaH-il 'dans son étude su b Verhaeren. — est un des carrefours die l'Eu - ro™e. Bruxelles, cœur d'un immense sys tème artériel de voies ferrées, est éloismé 3 de quelques heures à peine de l'Allemagn r et de la France, de la Hol'ande, de l'Angle t I terre. Dès qu'on auitte -les côtes belges, le plaines sans c' emin de la mer s'ouvreu t vers tous les pays et vers toutes les race-s - (P 22j. t Ta race ello-mêrn-e est le produit de 1 i lutte perpétuelle de deux races : Flamand et Wallons Ici 1rs contrastes se défènt e. ; toute franchise clairement et directemep s Dun seul oou'i d'exil on voit to'Ue la batailK A tais la pression inexorable des de-ux raoi x | vaines est si violente et si continue que c b ' mélange, sous l'action d'un ferment nouveau z est devenu une raice ncnivelle. Les élément t autrefois cont<raires, se sont mêlés. On ne sa i s rai' les uconnaître dans le produit de lei s évolution. Les Germains varient en franco.1 et les Français sentent en flamand. Malgi ® son pœ'/rrmyme, Pol de Mont est un poète f!< é mand.. Verhaeren, Maeterlinck, Van Leye ghe, dont aucwn Français n'est Capable c d prononcer le nom sont des poètes françai Cette race neuve (retenons ee'a) : La R •' l- Belge est forte et l'une des plus capables qi l* soit en Europe (P. 25 et 36 Aussi Jeune que l'Amérique, écrit' ei u suite le critique, cette» nation est encoi j_ a-''i les-cent.e, joyeuse de sa foreje neuv Gomme en Amérique le mélange des peupK et la fertilité d'une terre saine ont engendi s | une belle et puissante race. En Bel^iejue, 1 E- i vitalité est magnifique.Nulle part.ailleurs e s F,vroi"<\ la vie "n est aus-si intensément, aus s allègrement vécue... (P. 2S). '* « tet effort énorme et continu n'a pas éi ® « vain. La Belgique est re'ati"pment le paj « le plus riche de 1 Europe La colonie d x « Congo est dix fois plus grande jua i- « Métropole (Il voulait dire quatrç-vinj e « fois). Le.?. Be'ges ne savent que faire c et u leurs capitaux Leur ar'ent inonde •é « Russie, la Chine et le topon. ils parti" « pent à toutes les entreprises et ils soi « les maîtres dms les sociétés flnahcièri " u des grandes nations. l'art d'une bel 1. u race si solid et' si saine ne peut m u .e « quer d être lui-même plein de robu- tes; !s « et de vitalité »... (p. 29y. » ts De cette belle race qu'exaltait l'Adlemar „ Stefan Zweig, que veulent faire les Ail e mande? Une r "•ce d'esc.lavre. Odieuse s. folle tentative : On ne tue pas ie cœur n l'esprit de la Belgique ;r — - ~ "" 1,1 ■- 1- _ La « Zeit » de Vienne annonce q l'union du commerce orienta! de "r'ur< centrale a pésr'té aux v ' •-• ! 1 . ° ? •c plan d'up tunnel «ows lp Fos, clore Les •< tal>? restent encore sr -rets. e — On mande de Pots'am :'î'"> prim i Joachim de Prusse vient d'avoir un fils. La Veillée des Tombes L'émouvante oérémon'e de la « Veillé* des I oimbes » qui aura 1 eu mardi a ' îeures 30, en l'église Saint-Sulpice, en mé moire des soldats belles morts pour l£ Patrie, sera pr.s.dée par S. Em. le Car d nal Am-etle, archevêque de Paris. S. 14m. à son retour de Rome a tenu i donner personnellement à l'œuvre di 1' <i Union de France pour la Belg'que » présidée par la comtesse Greffulhe, née Ca raman ; hirnay, cette précieuse marqua d'intérêt, dictée par le patriotisme le plu; élevé. La cérAmarre de Saint-Sulpice, sera aims une manifastation de fervente solidarité. M. Henri Lavedan lui consacre dans l'ln transigeant de dimanche soqir, ces ligne </U'aucun Belge ne lira sans émotion ; Grâce à la persévérante pensée, de piété d'hommage et de respect qui préside à cetu tache ai due et elouloureuse, chaque solda belge mort au champ d'honnenir peut garder comme une position bien conquise, la bancU étroite du cher pays sur laquelle il repose La Belgique ne cesse pas ainsi d'occupé, quand même, par l'emplacement de ses in nouibrables et attentifs défunts, le territoir* usurpé. Toutes ces humbles fosses sont le guértes où, sous la cocarde de ïer qui ec l'insigne de l'œuvre, les héros flamands e waLons montent leur faction muette, en at tendant le retour des armées de la Victoire C'eâ,1 pourquoi ceux ele nous qui mard prochain, se rendront à la grande cérémoni-patriotique et religieuse donnée à l'églis* Sarnt-Sudptce pour la « Veillée des Tombes » penseront que la moindre de leur obole con court au paiement de la Dette fratemell et sacrée, qui ne sera jamais éteinte y mil on toulî l'oo- du monde et les milliards di rirnpôt de guerre, car c'est une dette d'âm et de patrie, une dette d'existence. Il ne faut jamais oublier que. sans la ne ble Belgique et le rempart de sa lovaute nous ne savons pas ce qu'il fût adveàm d notre destin. El' elle a été, en plus, le cham d'affreuse expérience où nous avons pu lir , la veille les abjectes méthodes que l'ennem nous réservait le lendemain. C'est sur ell que la fureur teutonne s'est lâchement es savée et entraînée, a inauguré l'assassinat le viol, le massacre et la ruine, a sat1?fai la première poussée de sa bestiade folie. 0: c'est toujours sur elle que s'acharne e se poursuit à présent la quotidienne besogn d'oppression et de terreur. [Donnez donc... Donne/ aux œuvres de Ml sérForde du cardinal Mercier. Grand Prêtée tew d«s pauvres, des veuves des orphelins. Donnez ô la « Veillée des Tombes », pou qu'à leur tour celles-ci velllemt. EVlee sont devenues françaises puisque déj le soldat de Liège défendait Verdun. En disputant son sol et en le perdant pie* à pied, il nous aidait à conserver le nO^re Fondrons sa mémoire et sauvons sa d-é pouille I ECHOS P t Pour honorer nos héro 7' Le Cowrrier de l'Armée signale le pr( jet intéressant de consacrer les vastes 1< eaux &t les somptueux vestibules du Pî laiis de Justice de Bruxelles à honorer 1 r mémoire des héros du monde judiciaii tombés pour la Patrie. Leurs noms seraiei gravés sur les murs des grandes sallès a e m li-eu d'inscriptiémis patriotiques et d s fresmies rappelant leur vaillance i- C'est une idée très noble et qui a ie m< s rite de pouvoir être réalisée rapidement t la libération du sol bedge. 1 La bibliothèque de l'Universil de Louvai Le Glasgow Herald annonce que depu deux ans, les -conservateurs de la biblj thèque John Rylands, de Manchester, s'a s eu-, <ent de reccimstituer la bibliothèque c e l'univeraité de Lcuvain. '• 1 ans leur dernier Bulletin, les conse vateurs annoncent que 8.000 volumes lei '* ont déjà été promis. :s * c j. Nos enf nts en r- On sait que beaucoup de petits enfan le belges ont trouvé en Suisse une hospit s. Xité très généreuse et tiès a.fectueuse. uei ■e quatre-vingts d'entre eux sont à Friboui il où nos amis de là-bas toujours si dévou leé entourent de s ins vraiment touchant i- On leur avait ménagé une >aint-N.;cal< e qui leur aura fa t revivre Vs meHleu -■ jours du pa\is at le patron de Fribourg n jamais été fèt,é avec autant d'enthous.asm 'é Tous les p utils exilés vont bien et sont r a viseants *e santé, nous écr't un de ieu ^ prerteicteui s à qui nous sommes heureux i 3i pouvoir dir la reconnaissance des Bel? pour l'aocuen que leuns enfants trouve; :é dans son pavs. 'S | " P'iblici cl r Lu à la v'trine d'un marchand de chau le sures d'occasion, rue Saint-Ge-orges ; a Les personnes qui laissent de vieill chmissures sont priées de les retirer da ' les vinqUqvatre heures. Passé ce délai, < ^ les seront considérées comme nulles. [a Nous avons rei Pour le Home du Soldai de Sanvic d 200 fr. Pour les orphelins des militaires tu et à l'ennemi , ^1 fr- pr-oidni' d'une1 collecte fa'tp au d so' s-offic-iers de la 0e escadrille d'aviatv bel??. " e enre urs de Rré la demande !'e pl sienrs ariist^ , , ,r- * ^ rTn§' wvtps dnsfinx é- ■ - ' ' 'tir e1 ? <-t d rt» ? ! P1 ' >5 r) v I !" q '■ 1 LA SITUATION. 1 Ii Armée roumaine est sauvée. — A Yerdun l'ennemi bombarde le nouveau front français t Lundi, 7 heures du matù,, i C'est de la Roumanie ou plus exactem'" t de l'armte roumaine que nous parlerons av tout, aujourd'hui. t Les divisions du roi Ferdinand sont s j vées. Elles sont à l'abri derrière le Seretl: vort p"i>v"ir se reconstituer en vue d'op . ' tions ultérieures. ' uepuis la bataille de l'Arges, gagnée • - Falkenhayn et Mackensen, aucun rens-5 ment précis n'était parvenu à Paris : on pouvait suivre approximativement les o' l tions qu'en lisant les communiqués allepi De temps en temps, les Russes dopnaie: nom de ville ou de rivière, mais toujou . s'agissait des armées du nord de la Val , ou des divisions de la Dobroudja. A I dans les milieux militaires, on était très quiet sur le sort des armées roumaines d Valachie centrale, surtout depuis la perte' ; Bu7eu et l'avance bulgare au nord de Cer, . j voda. Un long rapport arrivé hier nous renseigne 1 exactement sur les opérations qui se déroulent depuis la Bukovine jusqu'à la mer No:re. Les Russes, en raison de l'éloignement où ils se trouvaient, n'ont pas pu sauver Bttca-, rest. Mais ils ont sauvé l'armée roumo'ne. j Voici dans quelles conditions. Des forces im-l portantes ont été engagées en Valachie orien-[ taie. Elles avaient pour mission : 1° de protéger la retraite roumaine ; 2° de tenir sur un front déterminé après avoir laissé passer j les Roumains ; ceux-ci devant continuer leur > retraite jusqu'en Moldavie et en Bessarabie. ; La retraite roumaine a été protégée. Le , front a été organisé entre Rimnicu-Sarat et les marais du Danube à la hauteur d'Harso-î va. Les troupes russes qui s'étaient avancées jusque dans la région de Buzeu se replient ; s elles se trouvent actuellement entre Buzeu et î Rimnicu-Sarat. Les Allemands sont encore loin de ia ligne sur laquelle les Russes ont l'intention de résister pour sauver Braïla. î Pendant que le mouvement s'opérait, les t divisions roumaines de la Moldavie se resser-9 raient et défendaient la partie sud comprise i entre le Trotus et Rimnicu-Sarat. Les armées S de Broussiloff, celle de Letohetsky et celle de Tcherbatcheff glissaient vers le Sud. Ainsi un vaste plan établi par les états-majors russe, t roumain et le général Berthelot était mis à exécution : n est sur le point d'être terminé, t La situation des armées russo-roumaines s de la Bukovine à la mer Noire est la suivante : Front de Bukovine, armée russe de Tcherbatcheff ; r Front tie la Moldavie du Nord, armée russe de Letchitesky. s Front de la Moldavie du Sud, armée roumaine d'Averesco. , Front de la Valachie orientale et front de la Dobroudja, armée russe de Sakharoff. Dans le cas où les divisions russes ne pourraient pas tenir sur la ligne Rimnicu-Sarat-marais du Danube, elles se replieraient sur le Sereth où elles_ trouveraient d'excellentes positions et l'armée roumaine reconstituée. Celle-ci est rapidement rééquipée, armée et l regroupée dans les centres de Jassy, nouvelle ' capitale roumaine, de Birlat et en Bessarabie Les Roumains auraient réussi à sauver la majeure partie de leur armée avant-hier. Les Allemands ont refusé le combat sur la voie ferrée de Buzeu à Rimnicu ainsi que nou» S l'apprend le communiqué russe... H L- a Sur les autres parties de leur énorme front, e les Russes ont été attaqués par les austro-L+ germains, notamment dans la région de Kovel, u partout ils ont résisté et les petits avantages obtenus çà et là par l'ennemi sont réellement e insignifiants. * * * à A Verdun, il n'y a pas eu grand'chose hier. L'ennemi, pour enrayer l'avance des troupes du général Mangin en direction du village d'Ornes, a bombardé le secteur des Cham-£ brettes-Bezonvaux. Il a également canonné le reste du nouveau front français, mais moins " vjo^mment. 19 Sur la rive gauche de la Meuse, les Alle-)- maiids ont manifesté une assez grande aeti- > vité, mais ils n'ont pas attaqué. 16 * * * r- lt Rien d'intéressant à signaler sur le front de Macédonie et sur les fronts italiens. M. DE JU21BHS. (e ta ^ L'Auvergne I bloquée par la neige 19 , ... K.. , rs a Clermont-Feirand, 17 décembre. — La e. tourmente de neige est de pius en plus vio-a. lente dans les montagnes d'Auveigne. La si-rs tuation devient sern.use. Plusieurs villages et lUineaux n'ont plus de communications u entre .eux- Des «'•ouipes de soldats, envoyés de C.ler-it mont, déblaient la voie ferrée de Clermont à Tuile, où la circulation est interrompue par l'abondance des neiges. Un train est bloqaé en gare de L&que-e nille. On espère que la circulation sera ré» s- tablie aujourd'hui. Dans 'es montagnes du Cantal, la situa-, tion est encore pius grave e ravitaillement das populations se fait 'IS avec les plus grandes difficultés. On est obli-gé de creuser des tunnels dans la neige pour aller d'm vill-igo à l'autre. De nombreux accidents se sont produits. ;u —>-•••—< — £ Un courrier dans un torrent es m Cap, 17 décembre. — Dans les gorges de la M non "es à trois kilomètres en aval d« Barret-le-BiuS, ies chevaux du courrier dé ta Lasagne à Cederon effrayés par un éboule , nient, se sont précipités d'une hauteur de • 2!"> mètres dans la rivière, grossie par la Ps fonte des neiges. ,R- T,r> cnn,l"cteur. Michel, & pu être retiré vl-''i- Vont, mais gravement blessé, du torrent, rj î es r-bevaux et la voiture entraînés par le courant, n'ont pu être retrouvés

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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