Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 13 August. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 09 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/2v2c825v7k/
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JEUDI 13 AOUT 1S14 L'UNION DANjL'AGTIOl \ ABONNEMENTS Pour toute la Belgiqne an fr. g mois 4 irois mois » « , ( t , g Gr.-Duché de Ltixemb, 20 ^iion postale. .. .. . ^ SO Directeur : Fernand NEURA' Sdltlcn ¥"¥■¥■ (6 h. soi Edition ** (10 h. si Edition (minuit) LE XXe SIECLE 3TIEîV!E ANNEE — N° 225 ANNONCES Annonces <jjdin., petite ligne . O. Réclames (3* page), la ligne. I. Faits divers corps . • » 4. Faits divers fin. . • » Réparations judiciaires » 3. Nécrologie* • • • • ® 2» ILes annonces sont reçin au bureau du journal s t° jp™ centimes la numii ) Téléphones 354G et 31 * in H7irfci Rédaction et Administration : A. inisse de ia Fidélité, 4, Bruxelh Sun mmttaaàt BEUS paès DE Mi®5 EDITI ON *■. Un engagement série en lieu mercredi, d le limbourg. La déroute des Allemai est complète et leurs pertes sont éfiora »o« Mercredi Un engagement sérieux a eu lieu d'hui mercredi, dans le Limbourg belj confins de la province de Brabant. Repousses, mardi, après plusieurs tives infructueuses pour forcer les lig notre armée de campagne, les A lie s'étaient retirés dans la direction de H non sans avoir essuyé des pertes ser Le « XXe Siècle » a parlé de ces cc dans «on édition de mercredi matin. Dans la matinée de ce jour, 2,500 i soutenus par du canon et trois bat d'infanterie, se portèrent dans la dir de Diest. Mais les nôtres veillaient. Notre cav avec ses batteries à cheval, soutenue p cyclistes avec des mitrailleuses et un •gade mixte, barra le chemin à l'enner combat fut très vif. Les nôtres firent j: d'un calme remarquable et d'une bra magnifique. Après avoir subi des perte sensibles, cavaliers et fantassins teutoi talèrent vers Berbroeck, dans la directi Hasselt. Une fois de plus, les Allemands ont ? à connaître la valeur de nos troupes Do LouvuLn, "pai- télégramme, 9 heures Le succès de nos troupes a complet, les Allemands ont subi grosses pertes; ils repassent la C dans le plus grand désordre. —»o«—• En résumé, toutes les attaques de l'er pour se frayer un passage par le cent notre pays ont piteusement échoué. Ma mercredi, les Allemands, repoussés pai se sont repliés dans le plus grand désc De ce côté, il semble qu'ils doivent n cer à toute idée d'offensive. D'autre part, il est certain que les mands se sont fortifiés à Liège et aux rons, ainsi que dans la région de l'Ou Sur l'un et l'autre point, ils paraissent loir se tenir sur la défensive. Yont-ils essayer d'entrer en France p région de Longwy, après avoir passé £ Sud du Luxembourg belge? Nous le sai bientôt. Quant aux fort de Liège, non seule ils tiennent toujours, mais ils canonnent trêve les Allemands qui passent à leur tée. C'est ce qui explique que l'ennem pu faire avancer dans le Limbourg et da Brabant des forces bien considérables. I à passer par le Limbourg hollandais, le da ger serait sérieux jjour les Germains, étai donnée la concentration des troupes holla: î| V ÎS daises et l'état de l'opinion chez nos voisii WA M du Nord. 'IflK Voilà juste dix jours que les Allemanc I sont « accrochés » en Belgique. Encore ur fois, si on nous l'avait prédit, le dimancl: 1 avant, nous ne l'aurions pas cru. La Belgique centrale leur est fermée. I I vallée de la Meuse leur est fermée. Par où peuvent-ils ar.vancer maintenan sinon par le Luxembourg belge î ^ Ils se sont fourrés dans un buisson dl'ép | jf! G nes- ^ant Pis pour eux. Les uàïans ont volé deux million! à la Banque Nationale | de Hasselt j Mercredi matin, un parti de uhlans es 1^<2|ôn^ré à Hasselt. Les cava-liers ennemis on j onlevé 17,003 francs à la poste et, ce qui es plus grave, deux millions à la succursale d< soir. la Banque Nationale. aujour- 11 est vraiment incroyable qu'un direc-;e, aux teur ®an1ue garde en caisse une somme I aussi considérable, dans le chef-lieu d'une tenta-1 ln'ovince infestée depuis plusieurs jours de nes de eoureurs ennemis. mands asselt, j S.-j Comment les étrangers y n°»s ection ^ , . L 5 est intéressant de note y l'impression que e ' fait sur les étrangers l'attitude de la popula-ar des «on belge. e bri Voici par exemple ce qu'écrit de Bruxelles li. Le J joui îal 1S1<3ÛD un enVoyé spécial de ce reuveJ vouro J . *• Belg.es, dont la bravoure fait l'admi-trpe 1v-n solide entier, sont vraiment extraor-T/ ?mairuCSn L en,nemi. est presque aux portes de îs de leur belle et hospitalière capitale. Vous vous on de imaff3nez sans doute que cette menace a ap poite une perturbation quelconque dans leur manière de vivre? Ah bien oui! J'ai trouvé -ppris I une ville bourdonnante d'animation, et, je I puis *e_dire»_Çcir cela e;st çycorc ;i soir . '^'e esI; cn siègû#cependant. Il faut, je vous l'assure, le savoir pour s'en apercevoir. été ^es ^amways circulent comme en temps nor-mal : on trouve des voitures partout Aucune, des perturbation dans les transports. Cafés et res-► ,, j taurants restent ouverts jusqu'à une heure jette du matin, et si les gardes civiques, qui ont une I allure si martiale sous leurs chapeaux à la Werther, ne patrouillaient dans les rues de « I la ville, nul ne supposerait que l'envahisseur J est là tout proche. » nemi ])e son côté, l'envoyé spécial du («Journal» i'e de de Paris écrit ce qui suit : eM « Ici, on attend avec calme. D'ailleurs, dans 'tout, toute la Belgique,la population civile- est digne rdre. ^e l'armée. ' Chacun a fait son devoir; chacun, selon ses ïnon- m0yens, s'est efforcé de contribuer à la dé- ( fense du pays menacé. Une armée de jeunes AHe- filles quêtent au profit des familles des sol . dats partis à la guerre, a,u profit des veuves, envi- (jes orphelins, au profit de la Croix-Rouge. ,rthe. A Bruxelles, la plupart des grands maga-vou- s*n? sont transformés en ambulances; le pays entier lutte pour son indépendance et sa haine à l'égard des Allemands est telle qu'il est ar la résolu aux plus durs sacrifices. ar le ^es PÏ°vinces où l'on a déjà eu à souffrir 1 des horreurs de la guerre, aucune plainte ne irons parvient. Dignement et sans faiblesse les mu nicipalités font respecter leurs droits, et, per ment sonnellement, j'ai pu juger le dévouement ap J porté par les populations pour empêcher les sans nombreux espions qui parcourent le pays et por-1 dont l'audace est, il faut le reconnaître, sou , vent héroïque, de réaliser les missions qu'ils 1 n a ont reçues de l'état-major général allemand ns le Nuit et jour, les ouvrages d'art, les routes, Les les chemins sont gardés par des paysans vigilants et nersnicaces. La nation entière défend \ récit te nii É mmd o ■û « L'offensive allemande sur h 1% TMemonl-Biest écfe complètement. — Duel d'aller!©. — à Diest, dep.i pelotons d'ikifaniie exterminent i- eilièrement un tadron de dragcJ ' • (DE NOTRE Mercredi soi La journée a été chaude. Les forces allerr } des qui ont traversé la Meuse aux en virons . Vise ont essayé de se frayer un passage a Bruxelles. Elles ont attaqué nos lignes ' deux points : vers Haelen (à proximité ' Diest) et non loin de Tirlemomt. Des deux et I ennemi a été repoussé avec des pertes t grandes, tandis que de notre côté, grâc< Dieu, nos pertes sont très peu élevées. C'est aux environs de Diest que nous avi pu suivre le combatADès la matinée, la grai voix du canon s'est fait en teindre. Les homr du génie chargés de faire sautei les po à Haelen, sur la Gette, ont tout juste le ten d accomplir leur besogne. L'un (Feux n'ay; pas le temps de chercher un canif pour couj le cardon Bickford qui doit mettre le feu à poudre, le coupe avec ses dents, tandis qu'i toux de lui pleuvent les shrapn&ls. Enfin, v< II h. 1/2, au moment où se précipitent les p mie-rs cavaliers, les ponts sont détruits. Nos fantassins et nos artilleurs, suffisa ment nombreux, entrent dans la danse et l'c nemi est contenu. Nos canons, dans dé bonn positions, causent des pertes sérieuses a 1 russiens, qui répondent en installant des b; teries. Pendant plusieurs heures, le canon ; ! cesse de tonner et l'on distirgue parfaiteme les shrapnels qui éclatent en laissaint un éne me ilocon de nuage blanc. Mais voici qu'au cours de da canonnade, t escadron de dragons du Mecklem.bourg, av tous ses officiers, mais à effectifs assez me grès, à la suite des pertes qui lui ont été i nigees les jours précédents, essaie de pénétn de vive force à Diest. Ils s'élancent au grar galop dans la direction de la ville. A deux k lomètres au maximum de celle-ci, ils se heu lent à une barricade de chariots derrière h quelle se tenaient une centaine de nos fanta: sins. Les Allçm^nfjlg- .■■■ TO '.flWlU une crrroyable''Doucliexic. Pai un sea dragon ne put trouver son salut dans ia iuitt Les plus heureux furent ceux qui se rendiren notamment quatre officiers. Les autres furei exterminés jusqu'au dernier. Là où s'éleva la barricade de charettes se dresse en quelque secondes une autre barricade faite ^de cadavre d'hommes et de chevaux. Sept chevaux di montés, dans un effort désespéré parvinrent franchir ce lugubre obstacle et dans un galo furieux gagnèrent la ville, où on les captur; Les Allemands, voyant leur insuccès, mirei un canon en bat^i'ie, pour prendre la roui d'enfilade. Au morViejrt même où nous déboi cliions sur la barricade, un shrapnel éclate quelque 40 mètres de nous. La douille évencré passe par-dessus nos têtes en sifflant, laissai derrière elle un léger silion de fumée sen blable à de la fumée de tabac. Un gros arbre qui borde la route nous a' lire d'une façon particulière : le manque d'h; bitude sans doute. Puis quand on n'a qu'u ;rayon en fait d'arme offensive ou défensive on n'est pas trop fier... • Des chevaux d'Allemands gdsent au milie de la route, puis trente mètres plus loin, c'es un tas de cadavres superposés. Et pas un seul des nôtres parmi ceux-ci le Dieu des armées protèg:e -nos soldats,* qi luttent pour la plus sainte ;des causes-. Les ambulanciers, à peine l'action terni née, se précipitent et emportent les blessé Parmi ceux-ci, il y a deux officiers allemand: Nous n'avons à cet endroit que deux homme blessés. Douze drageons prisonniers, la plupart de colosses mecklembourgeois, passent sous l'e corte de gardes civiques. Ils marchent lourd' ment, lentement, à 'la .file, au milieu de ] chaussée et au pas, pâles, le front courbé, 'le mains liées derrière le dos. Quelques instants après, une auto vient -de i ^ , ENVJiisPÉCIAL.) r. i L®maison transformée en ambulance [ sill des blessés allemands : il y en a a?' KnrJes corridors. Un commandant de L-")|étendu sur deux chaises, blanc i ers n^Jest là immobile; pas un muscle sVr jsaê ne "bouge; il paraît hébété, stu iai luécaniqueraent sa main droite por r?s iKifae une cigarette qui lentement se re? k' D'autres blessés sont couchés sur : a l;e, le buste nu, un petit trou sangu la poitrine ou dans le dos., )IÎS Ad moment où nous sortons, un offi< valerie belge passe au pas de son j 1€s te le sang couvre presque entièreme:nt lts ent de la mêlée : il s'adresse à no-us... ^lges sont des héros, monsieur, rien I r.fête; les Allemands fuient, nous somir j ricux. Vous pouvez aller annoncer ] fi bonne nouvelle. Dites aussi, mo ;u" [jii'un seul de mes sous-officiers, Roi ;rs {chargé et capturé à lui seul dix ca e" «nemis. » _ Ce. lieutenant s'était avance à «wO n" cane batterie ennemie et avait d'un c f1" ccvbine abattu le chef. cs lté, au pas de son cheval trébuchai J.x rîs l de fatigue, le lieutenant, tassé Lt" sll-ll rrt'ais l'œil brillant, s'en va vers arn^icer la victoire. ù Ne pas nous ramènent encore vers c 1_ ceau/de cadavres qu'il faut emjamber. jeurt homme, la face au ciel, les yeu 5n bou«he mi-clos, le dolman ouvert. Sur '•c mlst] se distingue une couronne de \ 1_ bridée en rouge. Près d'un autre cadav manL deux cartes postales, avec leur H rédi.Jée, gisent sur le sol. • Toujours 1& voix du canon gronde [' ternjttences. Les nôtres gardent leur tioiii Les canons a'îleinands changent c et s'éloignent. * " >- t--«1 «««O Jrxvnwe .rie .caval Esr m II Cette fois, c'est pour couvrir la retn • les batteries allemandes tonnent. ^Nos '■* n'ont cessé d'aller de l'avant, elles i 1: maintenant plus visibles. 1 Petit à petit, le soir tombe sur la can s les coups de canon se font de plus • •s rares. La grande Allemagne a subi ane i a défaite que vient de lui infliger la pet P gique. . ^ — e ! les soldats frança • à Bruxelles L- * 1 Les rues de la capitale ont été sill1 ' mercredi matin, par de nombreuses a u ' biles occupées par des soldats f) t Toutes ces voitures, pavoisées aux c de la France- et de la Belgique, ont ét : mées au passage par le public. Le ii pious, debout dans les vpitures, répo joyeusement aux acclamations en 1_ leurs képis. r.. . - .. < ! Appel ans automobile ^ Les automobilistes possédant des d'essence vides sont instanniment p a los faire porter « le plus tôt possible j M. Graindorge ; d la guei one - M. Graindorge avait chômé depuis la s du moins comme écrivain. Car il ne s'e reposé, le pauvre homme. Il a eu des or donner, des courses à faire, une ambul; diriger. Qui sait s'il ne se battra pas de Hier, il a trouvé le temps de gnfronjiei ques lignes. Jamais, à^ notre avis, il n: plus éloquent et plus ému. Le lee:teur ( géra. Que peut faire un vieil usinier, ent massif scunt/lant de bégonias et la trei s'effeuillent ses crimsons, que de joint , mains jjour prier et pour applaudir ? donne jamjjes ne soni pins rapides, son espri alerte et voici qu'en cette aube du x •ommë cle> le siècle du progrès, etc. — vout le son naissez Vantienne, — elle le reporte c péfait, époque la plus obscure, Vune| ; des te à la lamentables de notre histoire, Vépoq consu- invasions normandes. de la Qu'eussent dit ces hommes de fei noient eussent eu Une presse et une chanceh , leur service, autre que ce que la diph -hevaf et Presse allemande a exprimé sat : ifrel Qognet _ : «Les Ici c est un journal qui dit brutaiei ne 'les la France : « Ce n'est pw cinq mil es vie- c'est une rançon de trente milliarc >artout nous vous prendrons. » Là, c'est un asieur, mate correct, onctueux qui insinue à isseau, gjeterre : « Laissez-nous prendre les c< valiers \a Fiance, c'est la terre qu'il non M pour le trop plein de nos soixante mn de millions de population. » Qu\en to n lants ces choses là sont dites. it, ha- Mais combien la comparaison me sur sa à l'avantage des guerriers du lx° la ville C'étaient des Barbares, d'accord, de mes sans pitié? grossiers et rapaces. ï. î mon- luw excuse. Mais que des hommes Ici un piquent de civilisation; qu'un prit x eti culture supérieure, d'esprit élevé, qu que à tout propos la divinité, avoue? re "lie- un cynisme froid qu'ils prendront le adresse monnaie de leur voisin parce que le t vide, et son champ, parce que le lea par in- plus assez grand; que ces hommes, ; „.posi- prince, ne. paraissent pas se doutei e place pareils procédés les mettent en dessoi Cartouche ou d'un Bonnot; voilà < erie ai- sans excuse. ite que nû'f,iic mentalité, ce qu'on troupes aveugfa" t. ?•< " .3^. àflt.e c sont Quand donc avez-vous indemnisé l'ht Sire? ipagne, jlU reste, ce que vaut cette ind> m plus i'exe7nple du pauvre petit Luxembo là pour nous l'apprendre. te1 Bel v0,x m^euse ajoutait: « - i at L lations en deviendront plus intimes durables. » N'était-ce pas, imprudent, nous du rôle de vassal et de satellite au q u • comptiez bien nous réduire après non déshonores? Mais, par bonheur, si sous les un constellés des hommes du Nord d\ d'hui se retrouvent la rapacité et l cupidité des hommes de fer de n chez nous ne se sont rencontrés ni la >nnées, rable incapacité des petits fils de utomo- magne, ni les coujjables dissensions c ançais. lendes. Autour d'un prince toujoui ouleurs scient de son devoir, la Nation s'es i accla- pée frémissante et résolue. 3- piou- Quelque part, dans sa réponse au idaient Belges, l'Empereur allemand invo agitant destinées de î'Empire. Les destii l'Empire, le grand mot. Mais, qui Majesté me pardonne : Elle blaspht peuple. En est-il un qui voulût acheter s< tençe au prix de son honneur! À moins que ce ne sort l'immanei tice des choses que cet Empire fondé , • A dol et la violence s'abîme, moins d'u bidons ar}Vis. dans le. mensonge et le % ries de : » à la, Graindc La Belgique suppliante ■re -— Nombreuses ei touchantes ;.£ manifestations religieuses uerre, , T~* . , , st pas II n est pas une paroisse du pays ou des clrcs à cérémonies spéciales n'aient eu lieu ces mee à jours-ci pour supplier Dieu de bénir l'hé-main? roïsme de nos soldats. Chaque matin et quefl- chaque soir, on voit la foule se presser dans a été toutes les églises pour s'unir en une prière rn Ju" commune pleine de foi et d'espérance.. A Bruges, l'évêque a présidé dimanche une procession à laquelle prirent part 30,000 jj 7: personnes. La GrandTlace était, comme au ire les j°ur des grands pèlerinages du Saint-Sang, c; une fourmilière humaine. tlfJif La statue de N.-D. des Halles était drapée 0 r d'une large écharpe tricolore et, vers l'image c à qui tant de siècles ont adressé leurs suppli- cations, s'éleva, en une clameur, la prière de ' W,,!. la foule. . •, 1 i . A Hal, des foules compactes, de vrais pele-Le rinages affluent sans cesse depuis huit jours. Hommes et femmes sont partis à 2 ou ', <"5 3 heures du matin; ils entendent la messe et erie à s'approchent des sacrements à Hal, y font le rmatie chemin des chapelles ,et s'en retournent à s ver- piC(j chez eux. De vrais pèlerinages de pénitence ! , . nent à Chaque jour, depuis la déclaration de 'iards, guerre, une messe solennelle est chantée et, que fe soir, la statue de Notre-Dame Çst portee diplo- à travers les principales rues de la ville :pres l'An- de trois mille personnes l'accompagnent^n )lonies priant et èn chantant. Dimanche dernier, la s faut foule fut telle qu'il fallut se décider à chanter cinq le salut en plein air. ^ es ga- Mêmes foules pieuses à Tongre-lsotre-Darne, près d'Ath, où ,1a Madone, qui n est ■parait descendue de son autel que dans^ les grandes siècle! calamités publiques, a été escortée dimanche, . jinni. dans les rues, par des milliers de .fidèles. 7 c'est A Popeririighe, depuis huit jours, on peut oui se voir, enaque soir, des groupes nombreux ce de d'hommes, femmes et enfants, dont beau i invo- coup marchent pieds nus, faire en 1 honneur U avec 'de Notre-Dame le « Donkeren Omme^ang ». porte- Pendant la journée, les villages voisins ne cur est cessent d'envoyer des pèlerins a la \aerge r n'est miraculeuse. nue ce Et sur tous les points du pays, sous une que de forme ou sous une autre, c'est la même sup-ts d'un plication ardente, incessante. mi est Devant pareille explosion de pieté et de confiance populaires, nul doute que les béné-a dictions de Dieu continuent à descendre sur 7 iQ,:r nos armées. • mneur, sb là rupture :rj:. entre la France rr ei l'Autriche .s avoir >o« [formes - . . . . tu jour- Les journaux français mettent une insis-% basse tance particulière à dire qu'entre la France %guè're, l'Autriche c'est l'actuelle rupture des rela-dèplo- tions diplomatiques, ce n'est pas la guerre. Oharle- Cette insistance s'explique. L'Italie a soûle leurs tenu jusqu'à présent que le « ca^sus fœderis» •s con- ue peut être invoqué contre elle et qu'elle n<E t qrou- peut avoir à marcher au secours de l'Autriche, celle-ci, par sa note à la Serbie, ayanl Ttoi des déclanché la guerre actuelle. La guerre, dam ■tue les la thèse de l'Italie, a donc un caractère ées de agressif : or la Triple-Alliance a un caractère : Votre défensif. . me son Mais on voit de® lors que la situation diplo matique pourrait se- trouver singulièremenl • modifiée, si une agression était dirigée pai m ' la France contre l'Autriche. Cependant, s: . • la déclaration de guerre de la France étail ! jl provoquée par une intervention directe de par Le yAUtri<ilie dans les hostilités franco-alle n aevu- man^eSj l'Italie, vraisemblablement, ne mo >arjure. ^^craj,fc pa<s son attitude. Car ici encore, h guerre, du côté de l'Autriche, aurait un oa ir,SG* raetftrft agressif. LKUMS SUCCÈS Œ\igrsœqÂ

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