Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 14 August. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 20 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/z31ng4jj7k/
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VEOfWREDi 14 AOUT 1314 l-'UmON DAN? L'ACTION VINGTIEME ANNEE — 1M0 226 ABONNEMENTS Pour toute la Belgique Un as. . , , . . . tr. 9.00 Six mois ....... 4*110 Trois mois ...... 2.39 Gr.-Duchéde Luiemb. 20.00 Union postais, ..... 30.00 Directeur : Fernand NEURAY Editicn iffyif. (G h. soir) ; Edition (10 h. soir) Edition if. (minuit) LE XXe SIÈCLE \ Téléphones 3546 et 3683 ZnstavS-are omnia in Ctbristo Rédaction et Administration : 4, irfuasse de la Fidélité, 4, Bruxelles ANNONCES Annonces ordin.. petite ligne . 0*49 Réclames (3° page), la ligne. 1.59 Faits divers corps . . » 4.Q& Faits divers fin. • . » 3.QQ Réparations judiciaire» » 3.00 Nécrologies , • • • » S«00 Los annonces sont reçues au bureau du journal 5 centimes le numéro NOUVEAUX SUCCES BELGES B?e^Qgaî^^'iwvvsrir^iirf«BaB52atKag'^*«^«»-jg»'«^gg; E P I T I ON •¥■ Une guerre de sauvages t est à de véritables brutes que nous avons affaire! » »o« Les Prussiens qui ont été battus et éci-a ses par nos troupes mercredi à Haelen et Tir lemont étaient passés à Landen dans la jour née de lundi? de 11 heures du matin à 3 h, de l'après-midi. Dragons, grosse artillerie artillerie légère et infanterie, formaient um colonne de 6,000 hommes environ. La gare de Landen a reçu la visite d'un détachement. Naturellement ces gentilshommes ont enlevé tout l'argent. A la poste ils ont fait main-basse non seulement sur les plis chargés mais sur toutes les lettres. Cette colonne marchait dans la direction de Namur. Quelques heures après on a vu revenir sa cavalerie ventre à terre; l'ennemi s'était heurté a nos troupes et battait en retraite précipitamment dans la direction de Saint-Trond d'où il était arrivé. Ils ont commis dans la contrée toutes aortes d'excès. A Overhespen, ils ont brûlé ur fermier dans sa ferme. Le village de Zechlem os», en .flammes ; on les a vus enfoncer les portes à coups de crosse de fusils, attacher a-nX a^"r6s Paysans inoffensifs et les fusilier a bout portant. A Walsbetz, sous prétexte que le cadavre d'un officier allemand avait été trouvé sur le territoire de la com muno^ des habitant^ ont été fusillés. (Wals-i\ *^t situe 'sur la ligne de Landen à Kan tiuij. \ • „luh -aoLivils ont r <siîld Quatre P.y. sans qui s enfuyaient. Gare aux troncs oc.s églises et aux caisses des sociétés qui ont leur siège dans les cafés, les Prussiens les en lèvent quand ils ne peuvent les forcer assez vite. Est-ce donc à des hordes de sauvages que nous avons affaire? Ils se conduisent cent fois plus férocement en Belgique que les Prussiens de 1870 en France. Les officiers envoient en Allemagne des cartes postales affranchies avec un timbre de cinq centimes ; quand on leur dit que ce n'est pas suffisant, ils répondent : C'est suffisant en Allemagne et votre pays fait maintenant partie de l'Allemagne. Ces messieurs sont très friands de journaux belges. Raison de plus pour tous les journaux d'être très prudents. Un sous-officièr disait à un de nos compatriotes : « Il faut que nous soyons le 27 ii Paris; nous y serons. Notre plan est de contourner Liège et Namur et d'aller vite en France par tous les moyens. » Le pauvre diable débitait là la leçon qu'on leur avait faite à tous au début de l'invasion en Belgique, sans réfléchir que ce. beau plan, la résistance de Liège l'a tout à fait dérouté. Un autre disait : « Ce n'est pas aux Belge» que nous en voulons, nous respecterons aprè? la guerre votre indépendance, nous ne vous prendrons que le Congo. » Insolence et folie, il n'y a pas d'autres mots !... y-*&4-ter> < Respect aux vaincus Il ne faudrait pas que la brutalité des soldats allemands gagnât ceux qu'elle révolte à bon droit. On entend parfois faire touchant le sort infliger à^ nos prisonniers de guerre des réflexions dénotant un fâcheux état d'esprit. Dieu merci, ces dispositions ne sont pas celles de tout le monde et plus d'un de nos prisonniers a déjà rendu hommage aux soins généreux qu'il a trouvés en Belgique. Il faut "que tous rencontrent la même bienveillance et c'est pourquoi nous tenons à reproduire une lettre que M. iCapelle, procureur du Roi à Namur, vient d'adresser à un de nos confrères : a Hier, au cours de l'après-midi, des blessés allemands, officiers et soldats, ont été amenés à Namur. Sur la place de la Gare, la foule s'amassa et se mit à huer les prisonniers. Elle montra une attitude si hostile que l'officier de service fit mettre baïonnette au fusil p our contenir les gens qui entouraient les allemands. L'attitude de la foule était injuste et lâche. Injuste, car ces blessés n'ont fait que leur devoir en obéissant à leurs chefs et ils ont souffert. Lâche, car ces hommes étaient désarmés et ne pouvaient opposer aucune résistance. S'ils eussent été armés, leurs insulteurs auraient tôt pris la fuite. Il ne faut pas que de pareilles scènes se renouvellent : il y va du bon renom de la population namuroise, compromis par quelques personnages de dernier ordre. Je donne ordre à la police de s'opposer à toute manifestation de ce genre et de dresser procès-verbal à charge de tous contrevenants que je me réserve de faire poursuivre avec sévérité. » Très bien ! • Le temps p'il fait... et celui qu'il fera Un vemt faible du N.-E. souffle sur nos contrées, où la température est comprise entre 16° et 19°. Prévisions : Vent îv t, faible, beau. La pression reste forte sur le centre, l'ouest et le nord-ouest de l'Europe, elle dépasse 770ram sur le centre de la mer du No; rl La situation »o« Les renseignements publiés ci-dessous nous sont communiqués par le grand, état-major de Varmée belge ou par le ministère " de la guerre, et sont par conséquent OF-) FICIELS. Nouvelle défaite ! allemande à Eghezée _ JEUPÏ, 11 HEURES MÂTIN. ï La victoire remportée par nos troupes ts, hier dans la journée a été confirmée offi.- ti ciellement : nous n'avons engagé qu'une e division de cavalerie et une brigade mixte. 0 Les pertes des Allemands sont très a grandes : ils auraient eu environ les 3/5 ^ de l'effectif engagé hors de combat. De p* notre coté, au contraire, les pertes sont re- le iativement faibles : quelques tués à la cj division de' cavalerie. _ Ce matin on a signalé une pointe offen- n sive des troupes battues hier, vraisemblablement dans le but de ramener les bles-sés, les morts et le matériel abandonnés, q; Aucune 'surprise n'est à craindre pour s.' nous : une nouvelle attaque serait repous- j) sée victorieusement, si elle se produit. p; Nous avons eu un combat jeudi matin ^ au Sud contre des troupes allemandes pi qu'on avait signalé hier en marche vers si Eghezée. Elles ont été attaquées par nos 5U troupes et repoussées avec très fortes per- t{\ tes. Nous leur avons pris des mitrailleuses m sur autos. Il n'y a rien à craindre du mou- èt; | vement de cavalerie allemande sur Rruxel jCt Vs par le 'Sud.'pas ,4].i q\\q na> 1.;' ,\Tor.'J ! otites* les routes sont garaees par 1 armée ^ et la garde civique. H< de te: Encore un succès à Herck-la-ville Uffl, ftUVl m D'APRES NOS INFORMATIONS UN et COMBAT EST ACTUELLEMENT EN- cn GAGÉ DU COTÉ DE HERCK-LA-VILLE. LES TROUPES ENNEMIES ONT ÉTÉ pr BATTUES ET SONT POURSUIVIES co, PAR NOS CAVALIERS. io' qu JEUDI, e HEURES SOIR, m. L'état-major nous communique les rensei- q~ gnements suivants — qui confirment entière- ment nos informations : s<3 Dans les combats qui ont été livrés aux environs de Diest, les pertes des Allemands fui sont très considérables. Des prisonniers ra- an content qu'il reste à peine 10 hommes de e, deux escadrons. tai Un engagement a eu lieu ce matin à No- bo vilie-Taviers. Il s'est terminé à l'avantage jC complet de nos troupes. La physionomie du m. combat semble indiquer que les Allemands un ont été surpris. Us se sont éloignés dans la ^ direction de Huy. En ce moment il doit y t0 avoir un engagement dans la direction de ba Diest. Un aviateur est parti pour voir la 1 composition des effectifs ennemis et leur « force. A l'état-major on a été fort surpris de lire dans un journal au matin qu'un attentat avait été commis sur « un haut personnage ». On nous prie de démentir ce canard de la façon la plus formelle. fjp# | Le fort de Loncin a subi mercredi le feu des Allemands ; li a vaillamment résisté à leurs coups ®0e Rencontré jeudi à Bruxelles un soldat du corps des transports qui venait de rentrer de Liège pour se faire panser la main gauche tra- M: versée de part en part par un balle ennemie. G/ — Est-il vrai que les Aljemands ont recom- DI mencc à bombarder les forts ? ES —Ils se sont acharnés de 8 heures à 10 h. QX hier contre le fort de Loncin, le seul qui ait eu à subir leur feu. Mais leurs obus de 15 ne çq] nous ont pas atteints. Leur infanterie a tenté de nous prendre d'assaut. Elle a été balayée. — On voyait les Allemands tomber comme des mouches. Après deux heures d'efforts ils ont dû cesser le feu. — Et vous avez eu des blessés?^ ec — Une vingtaine, mais peu grièvement. Ils ne sont pas plus atteints que moi. *1' Sur le champ de bataille Nouveaux succès de no armes. == Voleurs, lâches et féroces. °= La félonie des chefs ail rnands. _ d o^o^o (DE NOTEE ENVOI SPÉCIAL.) I fr leudi soir. Nous sommes allé visiter cet après-midi 1 illage d'Haelen et ses environs, où s'est 1: ré le violent combat dont nous avons pari îer. Les nombreux morts allemands qui g: aient à proximité du village ont déjà été en :rrés, recouverts de chaux, dans de longue anchées. Seuls les cadavres de chevaux gisen icore sur le sol, répandant une horribl-deur. Le village de Haelen est maintenan :cupé par nos troupes. ;De nombreux blessé ilemands y sont soignés, à l'école et au cou ?.nt des Sœurs. Petit à petit, les moins at nnts «o<nt transportés à l'intérieur du pays îsonniers de guerre. La plupart pre-nnen ur sort en bonne part et causent avec ceu: ? nos soldats qui connaissent quelques mot: allemand. Presque tous les prisonniers et blessés en 2-mis sont jeunes. Des renseignements que nous avons pu nou^ ocurer, confirmés par les indications recueil 2s de la bouche de nos prisonniers, il résulte ie le coup de main sur Diest a été tenté paï x régiments de cavalerie : le 2e et le 7° cuiras-ers, le 9e uhtans, les hussards de la mort de antzig, les 17e et 18e dragons; par une com-g nie de mitrailleuses de la garde, 2 corapa-rnics de chasseurs et 2 ibatteries de (six èces. Les troupes belges engagées hier, une divi-in de cavalerie et urre brigade mixte, ont été perbes d'entrain. Notre artillerie notamment fait merveille: Elle a réduit au silence l'ar-lerie ennemie. La plupart des canons alle-ind-s ont été atteints par nos obus et ont dû •e chargés sur des chariots pour être rame-s-lcSp£Q^V^fff^liT'g&que toutes éu- i-—' <le bataille. t noîus que les Allemands ont dessiné ce ma-î un mouvement offensif de Hasselt vers ;rck-la^yille. Ils se sont heurtés à hauteur Linkhout à 3 compagnies d'infanterie, souilles par de l'artillerie, qui leur ont à nouveau ligé des pertes sérieuses et les ont obligés fuir. Au cours de ce nouvel engagement, nnemi a encore perdu une cinquantaine \ommes. L'après-midi a été calme aux environs de est. La retraite des Prussiens n'a fait que iccentuer. [ls n'ont rien tenté pour reprendre les 300 isonniers que nous leur avons faits. C'est mercredi, vers '8 heures du soir, qu'ils t dû évacuer Haelen (qu'ils occupaient de-is 9 heures du matin) sous l'assaut de nos-nards et les shrapnels dé nos canonnière, is fantassins, admirables d'endurance, ont gagé le combat dans le courant de l'après-di après plusieurs heures de marche forcée n'ont pris "de repos que lorsque plus un seul nemi n'était visible. *** Les Prussiens n'ont pas manqué de faire juve de la plus froide cruauté au cours du nbat d'hier. Ce sont des bandits en uni-me plutôt que des soldats. ^oilà un fait qui s'est produit_ à Haelen et i m'a été rapporté par un témoin oculaire : Mercredi, vers 9 heures, les cavaliers alle-uids furent signalés; immédiatement tous habitants se réfugièrent dans les caves, lelques minutes après, les Prussiens, arme poing, descendirent dans les caves et firent rtir les habitants de chez eux, sous prétexte 'on cachait dans les maisons des gens prêts :irer. Un groupe assez nombreux d'hommes ent ligottés, notamment un vieillard de 82 s; les Allemands les forcèrent à marciSrr fant eux à la rencontre de nos soldats. Domme les habitants de Haelen ne se prê-ent pas de bonne grâce aux désirs de leurs nrreaux, ces derniers leur tirèrent des coups feu dans le dos. Les nommés G. Michiels, Severijns et A. Volders furent ainsi tués. C. Loosen, échevin de la commune, reçut e balle dans le genou; M. J. Van Bergen e balle dans la poitrine. Une mère et son rant, qu'elle portait dans ses bras, eurent i5 deux le bras iranspercé par la même Lie. Jn moment auparavant, ils s'étaient saisi du iré du village, un vieillard sexagénaire; ils la e fire: mine de le passer par les armes, puis le - pisJet braqué sur sa poitrine le forcèrent à ^ é pasir la visite de l'église pour s'assurer si a - per*nne n'y était caché. 3( Aant l'arrivée de nos troupes, les pillards n s geriains donnèrent libre cours à leurs in- . t stirfts. Ils saccagèrent plusieurs maisons, bri- . san les armoires, cp-l^pillant le contenu sur 1( t le .41. Les boutiques où l'on pouvait trouver P > que|ue chose à manger furent pillées, et les d_ - cafs subirent le même sort. Ils allèrent jus- ri qu'1 déposer leurs ordures dans les lits des c; , hawants. Aplusieurs reprises, ils lancèrent des boulets C( : sur ce village. Le clocher de l'église est en- pj i tièàment à jour. C'est à coups de canon qu'ils „ firat tomber le glorieux drapeau tricolore qui flotait tout en haut. Bien des maisons parti- <-culères furent également trouées par leurs 1 obul . /1( Ilj tirèrent sur nos soldats qui ramassaient des; blessés allemands. Un^ de nos officiers |€ du génie, qui s'était porté en avant pour b sec/urir des blessés du 17e dragons,^ fut at- ci ieiit à l'épaule, heureusement peu grièvement, n par l'éclat d'un obus qui fut tiré sur lui, de propos délibéré, à une distance de douze cents -méfies; et les éclats du même obus brise- ren, les vitres d'une maison transformée en | amliulance. Deux soldais du génie, Dalle et H Va;, Meulebroeck, se découvrirent et relevèrent letlr commandant malgré la proximité de l'ennemi et le sifflement des balles. *** .En résumé, l'on peut dire qu'hier nos sol-se conduisirent à nouveau de façon su- .v^^v.'i^fpnt des pertes très sérieuses , retraite. Nos" h ornm- h -> 11 r^.... mmp.at en " Partes. .,1, V Des racontars absurdes circulent dans le pu- a b Li c ; il se dit que te! régiment est à peu près n entièrement détruit. Nous avons vu passer au- ir jourd'hui plusieurs des unités que l'on disait a décimées. Ces régiments sont à peu de chose }L près à effectifs complets; nos pertes sont minimes, tandis que nous faisons des hécatombes d'Allemands. Nos soldats sont d'ailleurs des ? tireurs de premier ordre, tandis que nos en- . i.. mis savent à peine épauler convenablement. ^ *** " d A la lecture des premières dépêches, on a u peut-être confondu deux combats 'bien dis- ei lincts qui ont eu lieu, l'un à Eghezée, l'autre rii à Noville-Tavier. u: Dans cette dernière localité, un groupe d''*n viron 150. gardes civiques surprit 4 escadrons r( de uhlans occupés à manger. Ils leur tuèrent C( quelques hommes et les autres prirent la fuite S( abandonnant leur repas. fr A. Eghezée, deux pelotons de cyclistes surprirent plusieurs centaines de cavaliers aile- ' rnands, leur infligèrent de grosses pertes et Vi s'emparèrent de deux mitrailleuses blindées montées sur automobile. s* Comme on le ^oit, malgré l'infériorité du v« nombre, nos hommes eurent une fois de plus 1' l'avantage. Les Prussiens ne font guère mon- se (re de courage : une dizaine de uhlans ne pri- y rent-ils pas la fuite en entendant un moteur cj( de motocyclette? Ils avaient cru au tir d'une e: mitrailleuse ! . p fjTous avons eu l'occasion d'interviewer un L prisonnier allemand à Haelen. Il nous a dé- ~ claré qu'avant d'entrer en Belgique on leur i avait expliqué que notre pays était neutre, —• j ni pour l'Allemagne, ni pour la France, — et qu'il prendrait position contre le pays qui vio lerait le premier sa neutralité. C'est ainsi qu'en entrant en Belgique ils croyaient venir en pays ami. Ce prisonnier exprimait ensuite le regret de combattre les Belges, ajoutant qu'il ne pou- y vait que se conformer aux instruction de ses chefs. Il ajoutait qu'on leur avait aussi expliqué que d'Allemagne à Paris le chemin le plus court, à peu près en ligne droite, était de passer par la Belgique. . ls Il sait maintenant que d'un point à un autre $ le chemin le plus court n'est pas toujours en jr ligne droite ! A. M. iasî prononcé le 28 juillet 1905, à Anvers, par le comte de Wal-nitz, ministre d'Allemagne à ? Bruxelles. iO« ( ia-ppelons-le sans commentaires : ( C'est en bonne voisine, avec intérêt et -apathie, que l'Allemagne a suivi votre rehe en avant. .Nos sympathies vous sont :quises; elles convergent vers le même nt que notre propre intérêt. C'est une Igique {orte que nous désirons, tant au nt de vue politique qu'au point de vue umercial. EN PASSANT. JE PUIS DIRE < IE POUR NOUS AUTRES, ALLE- ' VNDS, LE MAINTIEN DU TRAITE DE RANTIE CONCLU A LA NAISSANCE ! LA BELGIQUE ACTUELLE EST UNE , PECE D'AXIOME POLITIQUE AU- i JEL NUL NE SAURAIT TOUCHER I N'S COMMETTRE LA ,PLUS GRAVE < SS FAUTES. ( ' LE XXe SIÈCLE ; st 1© moins ehei* des grund8|( ioti<rîi©n® l>el#©s illustré» ' I. b Angleterre et la rrance -déclarent la guerre à l'Autriche % La Grande-Bretagne a déclaré jeudi la J,' ;uerre à l'Autriche-Hongrie. lt D'autre part une note officielle du gou- ' 'ernement français, datée du 13 août, dit j; lue l'état de guerre existe entre la France :t l'Autriche depuis minuit. b ■> c -ï- e: Le ministre de Belgique à Luxembourg est îxpulsé par les Âllemands * ï^40^ï V Le comte Fritz van den Steen de Jehay, ûinistre de Belgique à Luxembourg, a été nvité par les autorités allemandes à quitter w a ville. Cet oindre lui a été notifié le 8 août. ;n même temps qu'on mettait un wagon à sa lispositio-n pour lui permettre de quitter le erritoire. A l'heure qu'il est, notre compatriote n'est >as encore arrivé à Bruxelles. _On Va fait J royager par Coblence et Cologne, d'où il a jc lû gagner la frontière néerlandaise. d M. le comte van den Steen de Jehay est d Ltetnau dans la capitale incessamment. i : Un brillant succès les Français à Othain n régiment de dragons allemands anéanti. — Les Français font mille prisonniers et emportent des canons. Sur la frontière franco-allemande, non loin 3 Nancy, un combat était engagé depuis ardi près du village d'Othain, en territoire an.çais. Il s'est terminé à l'avantage des ■ançais, qui viennent de remporter un bril-nt succès. La première phase de l'action fut l'attaque 3 deux bataillons français par des forces leman-des très supérieures. Les Français se >nt repliés puis ont contre-attaqué dans la lit très vigoureusement grâce à des ren-irts, obligeant ainsi les Allemands à une itraite précipitée au cours de laquelle ils 3rdirent de nombreux morts et blessés et 3S prisonniers. Ils ont abandonné une batte-e d'artillerie, trois mitrailleuses et plusieurs lissons. Dans la journée de mercredi, les Français intinuèrent à garder l'avantage. Une batte-e française surprit le 21° ré,giment de dra->ns allemands pied à terre et l'anéantit. Dès lors,la victoire ne faisait plus de doute, es colonnes allemandes se sont repliées suies de près par les Français. Au cours de >tte poursuite, les Français ont trouvé dans s villages voisins de nombreux Allemands :essés dans le combat de la veille. Neuf offi-ers, un millier de blessés et prisonniers, itèrent entre les mains des vainqueurs. ^ «-3* * rciiuuï gaïuc aas exagérations Un journal hollandais « De Telegraaf », Amsterdam, s'est distingué depuis le début e correspondant""qui lui a énvoye au sujet 3 la résistance des habitants de Herstal le :cit que nous avons reproduit, n'aurait pas ieux réussi s'il avait prémédité de fournir ix Prussiens des prétextes pour tuer les ibibants désarmés. On a vu par la déclaration de M. Fléchet ae les sanglants évéuemnts de Wa.rsage ont ;é exagérés par plusieurs correspondants de ur'naux étrangers. Il en est de même de l'é-îauffourée de Herstal. Cela fait très bien ins un journal ces récits où l'on voit toute îe population, y compris les femmes et les îfants, lutter jusqu'à la mort contre l'en-îmi. 'Cela fait une belle page de roman ou îe émouvante scène de drame. Mais il ne s'agit aujourd'hui, hélas, ni de iman ni de drame ; le premier devoir des »rrespondants de journaux est de respecter Tupuleusemènt la vérité. Nos confrères ançais, anglais, américains s'y soumettent. his ne pouvons croire que les Hollandais îuillent faire exception. Il n'est pas vrai que la population de Her-al ait attaqué en masse les Prussiens. La îrité c'est que quelques civils exaspérés par insolence et la brutalité des envahisseurs ! sont laissés aller au geste instinctif de îomme en légitime défense. Ils l'ont payé î leur vie. Pourquoi grossir leur nombre, ragérer les représailles, fournir enfin des -étextes à la soldatesque ennemie. l admiration de l'Angleterre sot NE LETTRE DE M. ASQU1TH ET DE SIR EDWARD GREY A M. DE BROQU.E-ViLLE.M. 1© baron de Broque^ille, ministre de . guerre, a reçu de M. Asquith, membre 'te affaires étrangères de Grande Bretagne, - lettre suivante, datée du II août « Excellence, J'ai reçu avec le plus grand plaisir le essage que Y. E. m'a ad rossé. Je m'em-resse de vous faire part de toute l'admi-itiooi que je ressens pour le magnifique mrago et l'énergie do-nt font preuve la ifcion belge, son Roi, son gouvernement et ►n armée. Les souffrances qu'ils éprouvent ur valent ma plus profonde sympathie. La bravoure des Belges, l'intrépidité avec /quelle ils se défendent, montrent combien f est leur amour pour l'indépendance et : liberté; c'est la meilleure preuve que Angleterre a eu raison, cîe prendre parti Dur la Belgique et de défendre le traité iternational. L'exemple que la Belgique a donné au dé-ît de cette guerre, sera, j'en suis sûr, un remple pour les nations libres de l'Europe. •Sincèrement à vous, H. W. ASHQUITH. » A cette lettre était jointe cette apostille : «c Excellence, Je veux en toute cordialité m'associer à îaque mot de cette lettre du premier Mi-istre, qui part aujourd'hui à ^adresse de . E. Sincèrement à vous, E. GREY n. La statue de Liège décorée »o« On sait qu'une des grandes statues qui dé irent l'Arcade du Cinquantenaire représente province de Liège. Cette statue est aujour 'hui décorée. On lui a passé autour du cor s insignes de la Légion d'Honneur qui vient 'être conférée à la cité liégeoise par le -prési : nt de la Kéoi'blique, pour son héroïcuio. résis jice. Les deux efforts offensifs allemands sur Diest et Eghezée Leur plan d'exécution et leur échec . »o« JEUDI SOIR, 5 HEURES Pour comprendre les opérations qui viennent de se dérouler dans la région de Diest et au nord de la position fortifiée de Namur (région d'Eghezée), il faut se rendre compte du sens et de l'importance de l'effort allemand dans ces deux directions. Ces opérations, que l'on ne s'y trompe pas, ne sont pas des combats d'avant-postes, mais essentiellement des manœuvres de reconnaissance. Elles se rattachent à l'exécution générale du plan allemand d'invasion qui se réalise suivant le procédé tactique mis en usage pour la première fois par les Allemands dans la guerre de 1870. Ce procédé est bien connu : il s'agit d'inonder de cavalerie le pays envahi, de le battre en tous sens, d'effectuer des coups de main sur les points mal gardés, de pousser des raids sur les villes ouvertes en terrorisant les populations. • Fidèles à cette tactique, les Allemands ont jeté sur la rive gauche au moins 7 à 3 divisions de cavalerie. Une,partie de ces cavaliers, qui s'étaient , éparpillés dans le Limbourg, 1? Brabant la privince de Liège, ont déjà été drossée, battus et capturés, par petits paquets, par nos patrouilles et par la cavalerie française. Mardi, mercredi et jeudi, le reste a tenté les efforts plus soutenus : ce sont ceux qui ont abouti aux combats des environs de Diest et de la région d'Eghezée. èfet)i^^^oirilè<5a^U^^ e^'culer^ufî^ va«ï Mans la direction de Bruxelles. Il ne comprenait pas moins de 5,000 hommes, dont moitié environ de cavalerie avec mitrailleuses et moitié d'infanterie et d'artillerie légère. L'opération fut préparée mardi par une -exploration méthodique de la région que traverse la t route Saint-Trond - Tirlemont. Les pointes de reconnaissance se heurtèrent à nos postes et donnèrent lieu à quelques escarmouches que nous -avons rapportées (combats d'Orsmael-Gussenhoven). Mercredi, le plan offensif s'exécuta. Le détachement mixte allemand se porta vers la région de Diest par plusieurs routes en vue de prendre position sur un front de Saint-Trond - Herck-la-Ville, s'appuyant au nord à la route Hasselt-Diest, au sud à la route Saint-Trond - Tirlemont. Parfaitement informé du mouvement par. <es propres écla-ireurs, l'état-major laissa faire le détachement ennemi. Une brigade mixte, appuyée de cavalerie, fut organisée pour le recevoir. La manœuvre des Allemands devait les amener à franchir la région arrosée par les trois cours d'eau la Iîerck, la Gctte et la Veîpe, qui coulent tous trois dans la direction sud-nord. Notamment pour, atteindre Diest, la colonne principale allemande devait traverser la Gette à Haelen. L'état-major belge fit donc de ce village le centre de la résistance à lui opposer. Plus au sud, Cortenaeken, sur la route franchissant la Velpe, fut également occupée. L'artillerie belge fut mise en bonne position ; les routes furent coupées de barricades, les fantassins creusèrent des retranchements. Quand, à 11 heures, l'ennemi se montra sur la route de Stevoort à Haelen, les nôtres étaient prêts. Ils le laissèrent s'avancer à bonne portée puis le décimèrent affreusement.Notre envoyé spécial a décrit les péripéties de ce combat auquel les Allemands et nos soldats apportèrent un acharnement extrême. Les agresseurs, obligés de défiler par les rares ponts de la Gèthe et de la Yelpe que nous avions exprès laissé subsister firent des pertes énormes en égard à l'effectif engogé. Le résultat fut le même à Cortenaeken et à Haelen : des deux côtés, les Allemands furent rejetés violemment en arrière. Pendant le combat de Haelen, le lieutenant Van Dooren partant de Diest avec des renforts fit une déversion très heureuse sur le flanc ennemi vers Zelk. A la chute du jour, l'avantage nous était nettement acquis. Mais l'événement devait montrer qu'il n'était pas encore décisif, car une partie des troupes allemandes mises en fuite mercredi soir, exécutèrent jeudi matin un retour offensif vers nos positions, avec des troupes fraîches qui leur avaient été adjointes, en soutien. C'est ce retour offensif qui laissait prévoir le communiqué officiel en ajoutant quo nous étions parés pour le repousser. Ces prévisions optimistes de notre état-mïv jor se réalisèrent. En dépit de leur acharnement les Allemands, venant d'Herck-la-ville, échouèrent a Haelen et- aux environs dans leur tentâtive de percer sur Diest. Nos troupes les rejeté-

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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