Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 27 July. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 26 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/7940r9n43j/
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21 ANNÉE. — Série nouvelle. — Na 257 Le numéro ! 10 Centimes (5 CENTIMES âtJ FH0NT Mardi 27 Juillet 1915 rran—r-rri-ïïnni hi bhiit-t—ht—>ir n r Ti"irnïi'-'*ir*"-r*-T~i~1 RÉDACTION &ADM1NISTRATION Jfîtir m de la Bourse — IE HàYRE Téléphone : Le Havre n* 11.05 Directeur : FERHÂND 1ESR&Ï fontes les communications concernan la rédaction doivent être adresséa a8*',rue de la Bourse, Le Havre• LONOON OFFICE: 21,Panton Street (Broadmead Housô) -- .■■..jiaii. j-yjieitrzZT'X LE XXe SIÈCLE abonnements Franoo 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trlmestr® Hors Franco.. 3 fr. » par mois. » ..9 fr. > par trimestre Angleterre.... 2sh.6d. par mois. » «... 7 sh. 9 d. par trimestre publicité S'stdressor à l'Administrât' jn du Journal au Havre ou à Londres Annonces 4° page* 0 fr. 40 la ligne Petitesannonces4* page: Ofr.301aligne Les petites annonces .s\..nt également reçues à la Société Européenne de publi~ cité, 1o, rue de La Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. ÇHtoUclàen iseSse. p^raisg^tH mu liavpf Prétendu remaniesusnl ministériel te l ujam se fait t&égraphi^ du Ifâvre, 'comcern&Dit un prétendu remaniement du 6ww«wuH«*mt belge, des ia£orBï?^OIgI^ taisistes que note confrère a eu tort, il nous JSrtte die le lui dure, die publier à la .'légère. ■ . D'ûipirès le Figarbi 1) 11111 ministère d union ïuatianialte s€â>aiii à la veille d'être constitué , m M le baron Bayer» deviendrait nmistre ûdlas Affaii-res étrangères! ; 3). dp. P3™ M Parti Hwnsins comme ministre de 1 Hué-iwW et de'M- Emile Waxweiler comme mi-:■ p'-.ii'A de l'Industrie et dm Commerce. i Autant de mots; autant d'erreurs. ,Le ministère belge est, dans toute la force rail terme, un ministère d'union natàanalft iU nossèdle, depuis Le commencement de la guerre, la confiance pleine et entière de Toisi>o<4lioo piartainiânteire. Tout recemmant encore, et à plusieurs reprises, les représentants te» P111!^ autorisés dias partis d'opposition ae sont prononcés cambre la constitution d'un aniaistère triportite réclamé, il y a auieSquf.'i semaines, par un organe die la Sesse belge, qui n'a d'ailleurs pas tewlé a cesser la campagne tfu'il avait commencée à cette fin. tes chefs du parti libéral et du parti socialiste sont d'accord avec le gouvernement pour ajourner jusqu'à la fin des : hostilités toute espèce de remamiemenlt mi-icdstériel. fi n'est donc aucunement question du. départ des ministres de l'Intérieur et de 'l'Industrie, annoncé avec joie par la presse aBsiuuude avant d'être annoncé par le Z-'i-garo.Quant au ministère des Affaires étrangères. (a \ lirilé est crue M. Daviguon, chfii de nuiie Foreign office depuis 1907, avait dieni'Ui-dê au Roi a être relevé de ses fonctions. M. Davdgnon a soixante ans. Au prto-temps de 1914, il fit part au chef du gouvernement <i!e sa résolution de démissionner avant a rentrée dtes Chambres. Son état de santé i.-e laissait pas que de causer des soucis à ses proches. La guerre ayant éclaté, ii se lit un point d'honneur die rester à son poste. Mais la fatigue, à la fin, a eu raison de son énergie et il a offert, il y a quelque temps, sa démission au Roi. Sa Majesté n'a pas cru pouvoir déférer à ce désir. La démission de M. Davijjnon n'a jpas été acceptée par le Souverain, qui n'a pas "1 ■ ■ pri\er définitivement de l expérience ùc ce bon et dévoué serviteur de la chose i>ubliqiue, homme die sens ferme, die j âge ii. .1 droit, de commerce sur. 'loué des plus sTilides qualités de l'esprit et du eceur qu'une modestie pour ainsi dlhe incurable dérobait wis regards du public et de ses amis mêmes. A force d'instances, M. Davi-gaon > obtenu l'autorisation de prendre un peu C,u repos. Il partira prochainement en •congé. Ses vacances dureront ce que durera la cure d'air et de repos qui lui est ordonnée depu-i.- longtemps par son médecin. Comme il' est impossible que le département des Af-Eaiavs étrangères, dans les graves conjonctures i etuelies',- reste sans direction suçé-netvrc. il a fallu songer au choix d'un rai-S&istr-e i iiérimaire. En même temps que l'arrête i val qui. refuse la démission offerte par M.'Daviijnon, paraîtra au Moniteur la Wi;h ..lion à l'intérim; des Affaires étran-gcue-s iio M. le baron Bayens, ministre d'iitet. ancien ministre de la maison du Roi et ancien ministre de Belgique à Berlin. Lia l'a mut tragique du 3 au 4 août 1914, M. Julien Davignon faisait à l'insolent ultimatum de l'Allemagne, au nom de la Belgique, celle digne et admirable réponse qui sera l'honneur de sa carrière et la fierté de Sa vie, ainsi que disait au Havre, il y a un mois, devant" une assemblée frémissante, M. Louis liarUion. Quelques heures plus tard, d&ms la matinée du 3 août, à Berlia, M. le baron Bayons arrachait au secrétaire d'Etal von Jagow l'aveu que « l'Allemagne n'avait rien à reprocher à la Belgique, et que l'attitudio de la Belgique avait toujours été di ae correction parfaite. •• Ainsi l'un et l'anl : v gagnaient, avant que le canon eût pin-lé, urne bataille diplomatique. Ainsi l'un et l'autre faisaient, constater par l'Europe, par l'opinion internationale tout entière, qu'elqlûies heures avant que oommençât le rnartvre de la Bêlgiiqiue, Févittence de notre bon 'droit et la "justice die notre cause. - Vous devez reconnaître qu'il n'y a pas pour les peuples une nuire espèce d'honneur ijye pour les particuliers, disait iM. le barom •Bayens h M. von Jugow.— Le gouvernement belge, en acceptant les propositions gui lui soi il . iliées. sacrifierait l'honneur de la nation en même temps qu'il trahirait ses devoir.< vis-à-vis île L'Europe, disait M. Da-vignou dans' èa réponse à la noie signifiée la veiile aiu soir par le ministre d'Allemagne à Bruxelles. Une même conviction et un même sentiment ôa-iâieot donc, presque ù la môme heuav, au miniaCre des Affaires étrangères et à noire rniinistre à Berlin, un, langage identique. Ils ont dit tous lies deux ce qu'il fallait dire, rien de moins, rien de plus. Ils ont vaincu moralement l'Allemagne quelque - heures avant que le canon de Liège et l'Ibère. rne de la division Léman, en repoussant l'assaut dé ses premières troupes, ne ■lui infligent'utte défaite dont 8 lui a été im-PiOssilil., dans la suite, de réparer les consé. quer.ees. - 11 c.-t naturel que les noms de MM. Davt» gnon et Uayeras, associés dians cette première victoire, le soient dans te succès final. Qj-û-ce ù eux, la bataille diplomatique a bien débuté pqar nous. Ni les mensonges de la (Splomalie allemande, ni les audlacieuscs in-v.ûtlioiis des pamplïtétaires allemands n'ottt pu rép wer ou seulemenit atténuer ce premier et ci Lià échec clu gouvernement impérial, Lions les cinq parties 'diu monde civilisé, plus un neutre de bonne foi ne doute aujourd'hui île l'honnêteté de ta Belgique. Le moment approctie où la Patrie recueillera les fruits de son courage, de son abnégation, dé -Se u héroïque martyre, de la sagesse et dte l'habileté dès hommes investis du redoutable honneur de parler, dès le premier moment du .conflit, on son nom. Son histoire, ses maàhi. uns. les funestes conséquences dVin:- neutralité fal&cieuse et de fr i.lières ruiuJ d'iimitéas, enfin le vœu unanime de l'opini «n publique, que l'instinct de causer-' val .; pousse îi réclamer les ngrandisse-lïïents nécessaires à la sécurité nationale : en v iià plus qu'il n'en faut pour (Y'airer nos diplomates et nos hommes d'Etat. l,a tâclie que M. Davigmon a si bien çiunmcn-y cée, mut doute que M. le baron Bayens n la coratinjuie, avec une égale cliairvoyainice € | une aussi persévérante énergie. Comme 1 tous les bons serviteurs d/e la Patrie, comm à tous les artisans de la résurrection et a la grandlaur nationales, notre modeste coi cours est acquis, aans réserve d'aucun sorte, au ministre inti^fimaire (les Affaira étrangères. LE XX* SIECLE AU JOUR LE JOUR n »ot<—■ ^ GRUNDUCHKEIT ® Les Allemands sont un .peuple insistant et l_ tenace. Ils se font gloire, en tout et même dans les vétilles, d'aller au fond des choses. Cest une race dévorante comme les sauterelles. Un Allemand, quand il se jette sur ;e une question, l'épuisé du coup et ne l'aban-e. donne que vidée. g 1' appelle ce trait de caractère ctdie Grund-r( t'aiikeit. » C'est, en un certain sens, une qua- î Le malheur est qu'il 1 applique indifférem-ment aux questions sérieuses et aux baga-a telles, et même aux niaiseries. Cela fonc-,a tienne sans discernement ni discrétion, com-^ rne une _mécanique. Quanti par hasard c'est ig une sottise que l'Allemand entreprend ainsi, ,, le monde, comme on dit, en a .pour son ar-li gent, jg Avec cela, il -n'est personne comme les l_ Allemands pour se -moquer des Latins et in railler leur esprit superficiel. Un Allemand le croit sincèrement que tout ce qui est amtî-;e allemand se repalt de billevesées sans le savoir, tandis que l'AHemagne ne se nourrit que de moëlle de critique, d'essence de vérité et de science distillée. tir, savez-vous les bruits qui courent pré-ej sentement à Berlin et y alimentent la " « Griindliclikeit » nationale ? Dès dépêches de Berlin à des journaux de Jf Copenihague vortt nous l'apprendre. ;; L'une, du 3 juillet, annonce gravement, que J. ' " le Pape menace » : « Mécontent du gouvernement italien, le Piape l'a menacé de î' quitter Rome en cas de nouvelle atteinte à t; ses prérogatives. » |r C'est, en effet, comme cela qu'un Allemand " mènerait la barque de Saint-Pierre, s'il était ™ au gouvernail. On ne doit rien fttire à demi : paiiez-moi du u fond des choses », de la à « Grundlichkeit », à la bonne heure I... 'a L'autre, bien plus drôle encore, et surtout "a bien .plus grave, vient originairement de é- vienne, mois rebondit aussi ae EK-eliu. z j-ailla let, au « Politiken » de Copenhague. Eile an-lle nonce ni plus ni moins .ceci : » Suivant la « Reichspost. » de Vienne, le •r gouvernement- italien est tellement acharné le à nuire à l'Eglise romaine, en haine de l'atti-5s tude du Pape austrophile, qu'il a appelé sous i- les armes tout le clergé, y compris les hauts ■a dignitaires du Saint-Siège. C'est ainsi que ;Ii vingt prélats romains ont été convoqués 'a sous les drapeaux, — comme simples sol-*e dats. s'il vous platt, — et parmi eux, le... 16 cardmal Merry del Vol !... f* Le cardinal Merrv del Val est espagnol, 2' tout le monde le sait. ®* La « Pieicîispost », de son côté, est un or-a* gane catholique importent. f" Cette bourde, néanmoins, lui parait toute 'e naturelle, ot aux Berlinois aussi, et à la a censure allemande qui la laisse transmettre î" à Copenhague. n Griindliclikeit », vous dis-je... BELGA. i. COMMENT ILS SONT LE DOCTEUR ATTILA, PUBLICISTE iCetix qui traitent la théorie de la race in-diétSbile ooimime une simiple fantaisie ou ma-rotitie -die savant sont priés, dit le Temps (numéro du 26 juillet), de lire quelques lignes tout fraîchement imprimées dâns la Buda-pesti Hirlap : u Ce journal, l'un des principaïux de Hongrie, esquisse, après ses confrères de Berlin-, lia reconstitution de l'Europe et il recher-ahe'lte moyen de prévenir les oomflits futurs. Et le procédé qui lui vienit tout naturellement à l'esprit, c'est la. transplanitafcioo des populations vaincues. L<à où elles gêmeraieet Germiaiins et Magyars, on formerait avec elles d'immenses troupeaux humains et on lies irait parquer àquelques centaines de kilomètres oui de lieues des régions' où elles sont nées. Ce n'est pas plus dWficfle que cela. Nous citons notre auteur : « Par exemple, la population frainç-aise » des l'iandines et die la Lorraine, c'cst-à-<fire » de l'ancienne Bourgogne reconstituée, n pourrait être installée en France où lu » densité de lia population est très faible. » De même, la Grande-Bretagne et l'Amé-» riique pourraient donner ref&ge aux queJ-» q.ues centaines de milliers die Belges qui » aiePuseraient de devenir Alltemands. La » quKsit:ion polonaise serait résolue par » l'échange des Tchèques et êtes Ruthènes » qui seront rendus à leurs frères russes et » qui pourraient utilement cûikwiiswr les » plaines de Sibérie, contre die bons Polo-» nais, qui viendraient prendre lieur place » iparmi tes nations dte t'Occident. Quant à » la République de Venise, redevenue indié-» pendiaiiite, elle pourrait aibsorber les popu-» -la-tions italiennes de la miaaairahie et leur » place devrait être prise par les nombreux •> Magyars émigrés en Amérique, n On croirait lire une page de Jormmdèe sur Attila et les procédés de pacification qp'il appliquait d'ans ses meilleurs jours. Mais non, ce n'est pas là l'histoire de l'invasion des Huns, c'est te tableau die l'Europe de demain, tel que l'ittiaignme un publàciste hongrois d'aujourd'hui. Celui qui le diessine avec une vaste complaisance n'.est pas asais sur un petit cheval siains selle, mais dans un excellent, fauteuil ; c'est un monsieur à diplômes qui a étudié dans tes universités et qui est j»robablernent docteur en droit. Entendez-verus pourtant le cri die la race ? Et niez, si vous le pouvez, les survivances et les résurrections. Non ; il y a des gens qui ont tout appris, mais rien oublié, et Attila est. toujours bien vivant La seule nouveauté des temps, c'est qu'il est journaliste ou ministre. D'affieurs s'il prépare la grande paix du xx" siècle, c'est toujours à J la tarlqrc. » <j tjniemagne • et le Saint-Siège e »o« s L'AVEU DE LA CONDAMMATfOMI Nous l'avons signalé 'déjà. Insistons-y avec te Journal des Débats (numéro du 26 _ jTJÎllet) • « Cevmme on pouvait- s'y attendre, la note ?du cardinal Gasparri à M. Van den Heuvel, ministre de Belgique au Vatican, n'a pas été du goût des autorités allemandes. S' discret qu'apparût sous les formules mesurées du secrétaire d'Etat, le jugement porté sur ta violation de la neutralité belge, sur les destructions commises, sur les assassinats, sé-el vicesi, actes arbitraires dont le clergé beige ie a été victime, il n'en constituait pas moins, s de la part du Saint-Siège, l'attestation de la el réalité de ces attentats et leur condamnation lr explicite. C'était une grave déconvenue pour j. ceux qui avaient opiniâtrement nié ou travesti ces faits, cherché, par d'effrontés mensonges, à en rejeter la responsabilité sur les d" \ ictirren, ©t qui précisément se prévalaient a" du silence d'à Benoit XV pour circeaivenir les neutres. Les dirigeants germaniques ne se sont point mépris sur la portée du doeu-a- ment pontificait, au. dedans comme au de-c" hors. A ^intérieur -die l'Allemagne, ils l'ont a- s-mns retard traité comme ils flreiït, au temps st de Pie X, pour la fameuse eacyolique sur s1, saint Cha-rlos-Borreim.ée : ils en ont interdit r- la publication. Pour l'extérieur, ffls s'efforcent de le rendre inopérant par une manceu-?s vro où se retrouve l'habitué et brutal bluff et allemand. On fait annoncer, en effet, que les 'd gouvernemenits de Prusse et rie Bavière ont ii- demandé au Vatican dos explications sur la le note du seorétaire d'Etat. La démarche est-if elle réelle 1 nous ne savons. Mais il est vi-té sibte que, en en saisissant l'opinion-, on espère créer un doute sur le caractère définitif é- de la sentence rendue publique. Probable-la ment même faut-il y voir une tentative de pression sur lie Saint-Siège dont on redoute le des déclarations plus formelles et plus gênantes encore. Quoi qu'a en soit, on ne pour-ie rait que désirer que les gouvernements alte-u- mands donnassent vraiment suite à la décile si'on qui leur est prêtée, tout comme il faut à souhaiter que les cardinaux de Cologne et de Munich n'aient -pas fait un simulacre de dé-id monst,ration en annonçant dans leur télé-ut. gramme au kaiser qu'ils déposaient une i : plainte auprès du Pape contre -M.gr Baudril-la lart et ses collaborateurs du « Comité catholique de propagande française à l'étranger ». ut Ceux dont la cause est bonne n'ont pas à le araindro l'arrêt d'un juste juge. Et il fau-15- uraiii pirsque savoir gre a l'Allemagne si n- elle coniribuait contre son awente à faire dissiper tout à fait l'équivoque dont elle a le si longtemps bénéficié. » lé i;. «- L'iioirimage de Bruxelles à la reine Elisabeth -—»txi I.a Reine dès Belges a reçu le télégramnw sudivan!t : LA REINE AYANT EXPRIME LE DESII QU'AUCUNE MANIFESTATION NE SOI1 ORGANISEE A L'OCCASION DE SOIS ANNIVERSAIRE, LA VILLE DE BRU XEU.ES S'INCLINE. ELLE SE PERMET CEP EN D A N 'i D'ADRESSER L'HOMMAGE RESPEC TUEUX DE SES SENTIMENTS D'ADMI RATION POUR LA NOBLE C0MPAGN1 DE NOTRE ROI, POUR CELLE OUI SOU TIENT ET RECONFORTE NOS BRAVEi SOLDATS AVEC UN DEVOUEMENT Eri UNE ABNEGATION INLASSABLES. Le Collège échevinal : M. Lemonnier, Louis Steens, Em. Jacqmain, Max Hau.et, Jean Plabbt. Pour nos soldats C'est le dimanche 1" août prochain qu'aura lieu, en. la salle du Grand Théâtre du Havre, la siupeatie fête organisée' au profit de lia balls oeuvre de nos. soldats réformés et convalescents. Noue avons l'espérance que tous le» Belges résidant au Havre se feront un devoir dl'y assister. Us coopéreront non seulement à une œuvre digne de tous les encouragements, mais ils assisteront de plus à une fête qui sema un régal pour tous. Qu'on en juge -par te programme que voici . Première partie. — t. Orchestre. 2. Causerie sur la chanson française, par M. Georges Cain, conservateur au musée Carnavalet, à Paris. 3. Marne Eugénie Buffet. — Chansons héroïques.À. .Jean Deyrmon, dans ses œuvres. 5. Mlle Soaïia DarMl, de l'Opéra-Ceaniqpe. — La Vivandière (H. Gain). 6. René die fiuxeuiï, le compositeur aveugle, d'ans ses œuvres. 7. Mite Anna Hetdi. — Les Petits Ketjes, accompagnée par l'auteur, Louis Bea.ufaux. Deuxième partie. — 1. Orchestre. 2. Mile Jeanne Provost, de la Comédie-Française. — Hommage aux Belge.s (M. Za-macoïs).3. Robert Davin, du Palais-Royal. — Ka-marades (Jean Pehen) ; Oh ! le théâtre ! (Mme Thénard) ; C'est loin, Paris (Jean Pehen). 4. Mime Eugénie Buffet et René die Bu-xeuR. — Refrains populaires français. 5. Mille Anna H'eld. — To tipperary ; The Soldiers o[ the Prinz. 6. les hyrnnest. 7. Mme Eugénie Buffet. — La Revue dies épopées (Henri die Fleurigny). 8. Mite Sonia Darbeli. — La Marseillaise. 9. La Brabonçonne. LA PATËE A BON MARCHE A Berlin et dans le Wurtemberg, les autorités viennent de « lancer, » une nouvelle recotte die cuisine. C'est une mixture composée de farine de maïs, de légumes secs et de viande séchée, une espèce de pâte de la consistance du macaroni, que l'on recommande surtout pour les repas à bon marché réclamés par les personnes nécessiteuses.Avec dix centimes de cette Icombinaison, dit-on, l'appétit le plus féroce est satisfait. Le martyre U M belle mxe ' UN TEMOIGNAGE AUTRICHIEN A L'APPUI DU REQUISITOIRE DES EVEQUES BELGES 3 Nous avons signalé jadis la dépêche du correspondant hollandais du journal da-s nois le « Politiken », annonçant que le car-3 dinal Pifl, archevêque de Vienne, avait fait l procéder à un enquête sur les mauvais trai-r tèments infligés -par les troupes allemandes : au clergé belge et que cette enquête avait : confirmé qu'une cinquantaine de prêtres belges ont été mis ii mort et deux cents indignement maltraités. " Le correspondant du n Tijd » à Vienne écrit à ce propos te 16 juillet au journal ^ d'Amsterdam (n'du 19 juillet) : i « A cette nouvelle, je nie suis adressé aux r sources les plus compétentes .pour avoir des renseignements. Je puis vous annoncer en .- toute certitude qu'il n'y a pas eu en Belgique s d'envoi de .prêtres par le cardinal-archevê-t que de Vienne. Il y a bien eu un homme de r confiance d'une association de prêtres de e Vienne dont l'activité concorde avec celle du - bien connu « Bureau d'informations Pax » i- allemand, qui fut envoyé par cette associa-t lion en Belgique dans le but indiqué plus S' haut. Les résultats de cette enquête n'ont r pas été publiés officiellement, mais ce qui t est vrai, c'est que le prêtre susdit rapporta de son voyage des informations déconcertan-■- tes qui ne concordent pas avec les déclara-f tions officielles du gouvernement alle-s mand. Il paraît aussi que l'autorité alle-1 mande à Bruxelles s'est opposée à une a enquête indépendante sous le .prétexte que i- te moment et les circonstances ne sont pas -- opportuns pour cela tant que la guerre 't dure. » Nous comprenons parfaitement que l'au-1 torit-é allemande juge pareille enquête îndé-^ sirable. Ne l'a-t-clle pas refusée au mois de , janvier déjà au cardinal Mercier qui lui ot-1 fiait toutes les garanties d'impartialité dési-rables 1 On en devine trop les motifs. |0_ ICtLKUD i Wll on uk ' i- ^ ; ut ' I £e haut cotaaarôemeBt ï allemand '• »OlC h - QUELQUES INDICATIONS à 3NTERES8ANTES e a C'est le Temps qui nous les apporte dans son numéro du 26 juillet : , « Différentes mutations opérées tout récemment dans le haut commandement allemand. dénotent une révolution survenue dans ■les iid'ées du grand état-major. En effet, alors . que Guillaume II, abstraction faite de la -l faillite de son chef d'état-major général (faillite prévue et annoncée, dte 1906, par le colonel Gaedfce) et du renvoi des généraux von e Emimfieh et von Eichliorn, n'avait pris aucune sanction contre deux de ses lieutenants R ai -xquiols la fort-unie des armes n avait pas r souri, alors qu'il avait même maintenu von V Kluck, dont te manque de réflexion et l"im-I- pét.uosité avaient entraîné les résultats que l'on sait, soudainement nous le voyons don-r ner un coup de barre formidable et nommer trois nouveaux commandants d'armée sur le f- front russe. Non content de cela, il porte une E atteinte — -grave, diront les intéressés — a la vieille tradition prussienne, en ooniiant S te commandement, d'armées à'des artilleurs. T Jusqu'au début de la présente guerre, les od'iciers des armes spéciales n'arrivaient que par exception et en raison de mérites biien établis au commandement des grandes unités (En juillet 1914, la situation était la suivante : fèldmaréchaux en provenance de l'artillerie ou du génie, néant-; généraux en chef : un artilleur (von Schwltz, 20* corps) et " un sapeur (von Mudra. 16*- corps) ; lieute-tants-généraux commandant des divisions d'inlanterie • artilleurs, 4 ; sapeurs, néant). Aujourd'hui, d'un seul coup, trois artilleurs deviennent commandants d'armée : von n Scholtz qui était à la tête du 20e corps d'ar-e mée ; von Gallwitz, autrefois inspecteur de >- 1 artillerie de campagne, et von L,au.enstein, s qui. avant la guerre, commandait la 14" di- Vision d'infanterie. » Au point de vue de l'âge de ses généraux, Î- Guillaume s'est aussi vu dans l'obligation î- de déroger à ses principes. Au lieu des jeu-l_ nés gens auxquels il voulait confier te com-è mandement de ses troupes, il est contraint de n'employer que des vieillarels. A 1 ex-e ception des princes héritiers de Prusse et de Bavière et d.u duc .de Wurtemberg, lesquels ne commandent que pour la forme, leurs -r Chefs d'état-major ayant toute la responaabi-* lit A de la conduite des opérations, tous les autres commandants d'armée ont de beau-coup dépassé la soixantaine. Le feldmaréchal von Beneckendorff und Hindeniburg — car te.l est son véritable nom ( mis en disponibilité pour incapacité, alors qu'il commandait le 4' corps), est dans '* sa 69* année; von der Gottz en à 72 passées ; von Bissing, 1e gouverneur de Bruxelles. 71 révolues ; von Bûtow, 70 ; von Heeringen, 69 ; von Woyrsch, 68 révolues; von Macken-sen (anobli en 1906), -G5 ; von-Hausen, ancien '" ministre de la guerre de Saxe, 68; von Klucjk (anobli en 1907), 67 ; von. Belaw, <;5. Les seuls généraux d'une jeunesse rela-, tive sont von Deémling, le commandant des troupes d'Alsace, qui est né à Cartsruhe erl 1853; von Gallwitz, 63 ans; von Scholtz, 63 ans; von Lauenstein, 59 ans ; von Fat-kenihayn, le remplaçant de Moltke, 58 ans. ie L'unique sapeur en vue, te général von Mudra, commandant te 16e corps et qui mène tout à l'armée du kronprinz, a 63 ans. ,e Nous voici loin de la tète de colonne très jeune que rêvait Guillaume. Mais il n'en esj plus à compter celtes de ses idées qui oni avorté. » NOUVELLES BRÈVES non—— e — On annonce de Chicago le naufrage, i- sur un lac canad'en, du bateau de plai-:s sance u Eastland », qui transportait des ex-e cursionnistes. Il y aurait 1,500 morts. ï- — Le procès des rebelles du sud-africain n continue. Kemp a été condamné à 7 années s- d'emprisonnement et 1,000 livres d'amende; les lieutenants-colonels transvaaliens Be-1, zuidenhout et Kock ont été condamnés cha-t. cun ii quatre années d'emprisonnement-. LA SITUATION MILITAIRE Lundi, midi. La manœuvre allemande continue en Pologne. Les maréchaux von Hindenburg et von Mackenscn accentuent leur pression à la fois sur tes deux secteurs stratégiques de la Vistule, l'un au nord-est die Varsovie (ligne do la Narew), l'autre au sud-est (entre la Vistule et le Bug) ; en même temps, ils poussent avec énergie leur aclion fort excentrique de la région de Chavli-Rossiény (Gourlande), qui doit dans leur pensée remplir le rôledt! diversion et obliger les Russes ù distraire des forces du théâtre principal de ia lutte. L'objectif direct des maréchaux von Hindenburg et von Mackensen est évidemment d'opérer leur jonction à l'est de Varsovie pour encercler à la fois cette place forte avec tout le cours de la Vistule polonaise et toutes les forces russes qui la défendent. On peut se représenter 1e dispositif stratégique allemand comme les deux mâchoires d'une tenaille dont le point mort d'articulation serait à l'ouest de Varsovie et qui enserre déjà aux deux tiers la capitale de la . Pologne. Les deux mâchoires pressent ai-multanément l'une sur la Narew. l'autre entre la Vistule et. le Bug (l'articulation restant à peu près immobile) ; elles sont séparées actuellement par une bande de terrain . de 250 kilomètres, s'étendant en longueur d'ouest en est. Dans cette bande de terrain : se trouvent trois lignes de chemins de fer . principales divergeant de Varsovie l'une vers 1e nord-est (Bielostock-Grodnoj, l'autre vers l'est (Srest-Ijivosk), et la troisième vers le sud (Zangorod). Ces lignes sont elles-mêmes reliées entre elles par des lignes secondaires presque ' perpendiculaires ; l'ensemble forme n toile 1 d'araignée ». C'est le réseau ferré qui sert ' d'armature fixe au dispositif stratégique de ' la défensive russe et qui assure l'alimentation des forces qui résistent à la pression ciroonférentielle. Les Russes ont donc l'avantage de la jouissance des lignes intérieures, mais aussi 1 le désavantage de l'encerclement possible. On ne peut encore apprécier l'importance tactique ni stratégique du passage de la Narew par quelques forces allemandes. Il faudrait connaître l'importance de ces forces et le point exact où elles ont passé entre les deux forteresses de Poultousk et de Rojarty. Les Russes, même si leur ligne rte forte-1 resses échelonnées sur la Narew était for-i cée ou prise à revers, pourraient encore résister sur le Bug, dont le cours inférieur s'infléchit au sud-est de Poultousk pour de-• venir à peu près parallèle à la Narew. Sur 1e front occidental, les Français mar-> quant un bon succès dans les Vosges (Ban-i de-Sapt), et les Anglais ont repoussé de i violentes attaques allemandes à l'est - d'Ypres (château d'Hooghel. Les Italiens avancent méthodiquement à i l'est de t'Isonzo. On prévoit la chute de Go-■ ritz à brève échéance. Intérim. • LES FAITS DU JOUR i. LJLj»J I nx luuuuuun :r ^ e à En réponse à un article de la Kœkiisohe )t Ze.i-tn.iimg qui disait que les minisires belge, 5. français et anglais, à La Haye, avaient, né-;<5 gociè avec le gouvernement néerlandais pour le libre passage de. la garnison dWn-:3 vers, à travers la Hollande, lorsque celte place iut menacée d'investissement nu svd-a ouest, on dément à La Haye, de source offi-ie cieuse, qu'il y uait eu de semblables négo-n cialions. a IAWWVVW1 \S La tension est devenue extrêmement forte, .g au cours de ces derniers jours, entre Vem-n pire ottoman d'une part, l'Italie et fa Grèce r. de l'autre. [e De nombreux faits démontrent la conni-j vence des autorités turques dans les récents ?nassaeres d'Hellènes aux ( leniours de Smyrne et d?A"n)ali, et malgré la jermano-, philie du roi jnstantin, une rupture avec la Turquie emparait maintenant probable •' , elle serait imposée au cabinet d'Athènes v.ar ' le gouvernement turc, qui multiplie les i crimes contre les Hellènes d'Asie. On apprend qu'une flottille grecque va venir opé- I " rer utnc démonstration devant Smyrne. La sitxuition semble encDre jdus tendue ' entre la Turquie et l'Italie. Les événements • de Libye ont porté à son comble l'irritation i du gouvernement italien ; il est manifeste que des éntl9saires de a tex d'accord avec tes agents allemands, ont été travailler ■, les sectes religieuses de Tripilitaine et de Cyrénaïque et ont provoqué là-bas une ré-? volte Grandissante. C'est, cr.-ip .v'ar, vour ' aviser à cette situation que M. Salavdri a ^ convoaué plusieurs conseils %u cours des J derniers jours, et les gazelles oH'mai.des elles-mêmes prévoient une rupturf. vnmi-nente entre l'Italie et la 1 unjuie. i- n wwwwwi k la note des Etats-Unis avertissant nette. II ment VAllemagne que toute vmlation nou-^ ve.llc des droits des citoyens américains dans n la guerre sous-marine serait considérée com-7-, me (( délibérément inamicale n, reçoit l'ap-1- probation de l'immense majorité de l'opinion s. amércaine. Seuls les pro-germains témov-i- gnent d'un mécontentement qui va jusqu'à ie la fureur.. Leurs journaux attaquent le gouvernement et menacent les Etats-Unis d'une is prochaine guerre. s? En Allemagne, seuls le Lolcal Anzeiger et ii I:* Deulsche Tages^eâtiixi-g se permettent d'exprimer une opinion; mais, tandis que le Lokal Anzeiger dit que la note répond à ce ^ qu'on attendait et fournit une base pour de > plus amples négociations, la Deutsche Ta-geszeitung considère la Téponse américaine comme une négation absolue du point de vue ?», allemand et déclare que l'influence anglaise l~ à Washington n'a jamais été si apparente c" (;ue clan, ce cas. n wwvwvw ^3 ; La J,: Chambre hollandaise a voté à - son tour I: i/i'i>let de réforme militaire impli- - quant ; . , rolongation clu temps de service dans la tanhvezr. DERNIERE HEURE Communiqué cfScisI français Paris, 26 juillet, 15 heures. On ne sujnale au cours de la nuit que des actions d artillerie entre Aix-NoiUette et Sou. chez, ainsi que dans la région de Sois sons, une lutte à coups de grenades de tranchées à tranchees dans le Bois d'AiUy et un bombardement de l'Ilartmannswillerhopf Nos avions ont lajicé des obus de Met des flechettes sur la gare militaire de Nantillois au nord de Montfaucon. »0<C' COMMUNIQUÉ OFFICIEL ANGLAIS m'^h^Pv.26 j"îllet- — Communiqué du maréchal French. — Nous avons repoussé, e une attaque à coups de bombes à I ouest du château d'Ho-oghe. Nous avons réduit au silence un gros obusier de tranchées. Nous avons fait exploser une mine soua la hgne allemande au sud-est de Zillebeke. détruisant les tranchées ennemies. Nous avons repoussé une violente att* que près de Hooghe. «ou LES ETATS-UNIS ET L'ÉVENTUALITÉ D UNE GUERKE Washington, 26 juillet. — Dans les cer-clés olficiels, on estime que la détermina^ lion du président Wilson en vue d'accélérer le programme de la défense nationale provient de la situation internationale actuelle. Les plans du département de la guerre visent au développement d'une armée de reserve de 500,000 hommes. Le département de la marine demandera trente sous-marins au minimum et probablement cinquante, ainsi que plusieurs croiseurs de bataille. On croit que le département de la Marine demandera 250 millions de dollars et celui de la guerre 200 millions. -»Qg. - LA GRfiYE DE LA STANDARD-OIL New-York, 20 juillet. — La Standard-Oil 1 rejete tes réclamations des grévistes de Bayonne, en promettant un examen équitable de la question dans un délai de dix jours, si les grévistes reprenaient immédiatement le travail. Les grévistes ont repoussé celte pron» silion. »■»■! —T-v- ÂSfoum d'horreurs >»OH UN EXCELLENT VOLUME DE PROPAGANDEC'est celui que'vient de publier à la librairie Hachette à Paris, sous le titre « La Belgique et l'Allemagne, textes et documents », M. Henri Davignon. Ce volume in-4' de 128 pages contient 120 illustrations et le texte en est réduit au strict nécessaire. C'est une excellente idée, car la propagande par l'image est la meilleure. Tous tes raisonnements et démonstrations ne valent, pas l'appel direct au bon sen6 et à la conscience universelle par l'évidence d'un document photographié. L'examen des pièces à conviction autorise ; 1e public neutre à se faire une opinion en de-, fcors de tout plaidoyer. Cette opinion, après avoir parcouru l'ouvrage de M. Henri Davi-. gnon, on ne peut la concevoir autre que . celle suggérée par l'auteur dams un court . avertissement préliminaire. Textes de traités, paroles publiques, con-; versations de diplomates, productions de do-: cuments secrets, d'affiches et de procla-ma- - tions, attestent d'abord le bon droit belge et t la duplicité allemande. Tout ce qui a été avancé sur la violation - systématique des lois de la guerre par les armées envahissantes, se voit ensuite con- • firmé par la publication, au regard de textes ; authentiques, de la preuve tangible des atro-i cités allemandes ; blessures, par balles ex-î pansives, destructions de villes ouvertes, î incendies d'hôpitaux contenant malades et ' blessés, profanations d'églises, pillages et in-; cendies de propriétés privées, emprisonne- - ments et assassinats de civils. Certains dtv p cuments inspirent l'horreur,cadavres d'hom-i mes, de femmes, d'enfants. Ils sont moins s Févoltants que les aveux de théoriciens, de f chefs et de soldats, produits en une quantité - considérable ; affiches, lettres, carnets, photographies, inscriptions, tout est véritfiabte et accumule une évidence incontestable. Enfin, prélude de la moisson à glaner en Belgique à l'heure de la délivrance, des documents iconographiques montrent la réalité - oppressive et spoliatrice d.u joug allemand ! sur un peuple qui a tout perdu hormis son - âme. M. Davigno-n a fait là œuvre de bon polé-i miste et d'excellent patriote Nous souhaj- - tons que son livre soit répandu largement ' dans tes pays où on ne oon.nalt pas encore la " vérité sur lé martyre de la Belgique. Le pu-' blic a pu sè fatiguer de lire, il ne se lasse pas de regarder des images et avec la vue * des horreurs accumulées en Belgique depuis ' bientôt un an, pénétrera la réprobation pouc ; le crime allemand et ses auteurs. Ajoutons que malgré l'illustration aibon-' dante et le tirage soigné cet album ne coûte qu'un franc. On peut se. le procurer en s'a-! dressant à la librairie Hachette, boulevard \ Saint-Germain, 79, à Paris. Se îoisraal rcs peai êts1© 3© nmnms ©a i pira? i en Sngleferce, 5 cents en 1M-; !aade.

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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