Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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22 November 1916
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s.n. 1916, 22 November. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 08 July 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/0v89g5h89v/
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m DERNIÈRE HEURE. ÎW *—Si LES NEUTRES ET LES DEPORTATIONS DE BELGIQUE L'Espagne proteste à son tour Une note énergique a été présentée à Berlin On mande de Madrid, 21 novembre : « La presse publie ce matin une note officieuse émanant du ministère destAf [aires étrangères annonçant que l'ambassadeur <l'Espagne à Berlin, M. l'olo de Bernabé, a remis au gouvernement allemand une énergique protestation du représentant de TEspagne en Belgique, au sujet des déportations d'ouvriers belges en Allemagne. « En qualité de représentant des intérêts 'belges, l'ambassadeur d'Espagne a demandé en même temps au gouvernement aile-vuand de renoncer à cette mesure et de relâcher ceux qui en ont été les victimes. a La note ajoute qu'en attendant les résultats de cette démarche, le gouvernement < pagnol charge son ambassadeur à Ber-hn d'obtenir des atténuations à la mesure kutoptée par le gouvernement, en vue d'à-vLoucir le sort des déportés et de leurs fa-..■milles. » La protestation de l'Espagne est rédigée «n termes plus catégoriques que celles des .Etats-Unis et de la Hollande; mais il n'en reste pas moins que trois des neutres, dès présent, se sont élevés contre le régime despotique et'monstrueux imposé par le cabinet de Berlin à la Belgique, et, selon *i>ute apparence, d'autres démarches s'ad-jjoindront encore à celles-ci. LES MESURES DE DEPORTATION GENERALE A ANVERS L'EFFERVESCENCE A BRUXELLES On mande de la frontière au « Tele-c.iii.f ; que le Conseil communal d'Anvers vant i-éfusé de fournil' la liste des Phô-ï" urs aux autorités allemandes, celles-ci < invoquent maintenant les hommes de foule les conditions, sous le prétexte de con-vi.-ôler leurs papiers d'identité. On leur *' ' îne- le choix entre un contrat de trois à mois de travail pour les Allemand^ ou la déportation immédiate en Allemagne. ("ne lettre a été evoyée offlciéllement à ? les bourgmestres, demandant la liste chômeurs. Si cette liste n'est pas re-ïnke, les citoyens de Joutes conditions se-r >nt. déportés en Allemagne. On confirme de source suisse que des ma-mifestations se sont produites à Bruxelles 3e 16 de ce mois et qu'eues ont eu urt ca-rac'ere de réelle gravité. Elles cornmencè-r n', dans les églises Sainte-Gudule et •' ■ it-Jacques et se poursuivirent sur les places située »Jevant, ces deux églises où le - Allemands furent houspillés et insultés. Dorénavant il sera* interdit à tout citoyen fceigp de sortir en ville de 20 h. 30 à 4 heures du matin sans une autorisation spéciale accordée par l'autorité militaire. UNE DECLARATION A LA CHAMBRE DES COMMUNES Mardi, à la Chambre des communes, en réponse à une question du député Will lorne sur ftas déportations belges effec-i s en dépit des assurances données par J ouverneur militaire allemand au car-f :ijai Mercier, lord Robert Cecil a déclaré : îe crois que les faits tels qu'i<is m© sont «ighat - par l'honorable député sont tous » icts 11 peut être intéressant de noter «H' ' l'officié allemand, sur l'ordre duquel J ii en i, res déportations ont eu lieu dans îles I landres, était également gouverneur <gni lit aire de Bruxelles et qu'il est a'jr-isi l'of-•*. ier directement responsable de l'exécu-jtion des mesures nouvelles. ! Lorsque des atrocités de ce genre sont jl rpêtrées conformément à une politique s ttement déclarée par le gouvernement allemand, de simples paroles seraient vaines de la part du gouvernement britannique. Nous soutiendrons de toutes les manières le gouvernement belge. Nous répondrons à tous les appels qu'il pourra nous adresser; nous unirons notre voix à tous les ap-;pels que ce gouvernement fera au jugement du monde civilisé. L'action que nous cornp-, tons prendre, la seule action qui puisse .aboutir à une solution définitive de cette question, c'est de poursuivre la guerre avec ; toutes nos farces et de faire un point car-d nal de la reprise du territoire belge et de ia réparation aux citoyens belges oppri-anés. » UNE EMEUTE A TOURCOING \ Une "émeute sanglante a éclaté à Tourcoing. Elle eut pour orogine la déporta-lion de 300 -civils que l'on conduisait à la •Rare. L'un d'eux fut frappé d'un coup de | ;crosse à ,1a tôle par un Allemand, parce qu'il ne marchait pas assez vite. La victime était grièvement blessée et la foule -fce précipita sur le soldat meurtrier. Une Snêlée générale s'ensuivit. Les troupes firent usage de leurs fu,sils : seize civils ont «été tués et plusieurs mortellement blessés, lieux soldats allemands, lapidés, sont {morts. Un escadron de cavalerie dut charger pour rétablir l'ordre. Cinquante arrestations ont été opérées, mais au cours de , /la bagarre 20 hommes du lamentable trou-ipeau 'des déportés réussirent à s'enfuir. I- —„ One explosion à Ârckangel , .. Le gouvernement russe dément un communiqué allemand qui, parlant d'une explosion qui s'est produite dans le port de Bakaritza, près d'Arlchangel, prétend que sept vapeurs chargés de munitions de guerre auraient coulé. En réalité, un seul navire, Je « Baron-Driessen » a été coulé.II est inexact que d'autres vapeurs mouillés à teoté du »Baron-I)riessen», et, uetammept le « Karl of Farfor », aient été détruits. Selon des renseignements complémentai-,res, le nombre des tués est fixé, après le déblaiement des bâtisses écroulées, à 314 hommes: le nombre des blessés atteint, d'après les rapports des hôpitaux, 49 officiers -et fonctionnaires, 437 soldats, 13î habitants et 2j femmes. Parmi les équipages des navires marchands anglais 27 hommes ont péri et 25 ©nt été _ L . - > EN AUTRICHE — x — François-Joseph gravement malade Le Prince héritier a été appelé à son chevet Les nouvelles arrivées de Vienne affir-î ment que l'état de santé de François-Jo-'' seph est grave. , i Le souverain est atteint d'une pneumo- - nie du poumon droit. Les médecins font de grands efforts pour arrêter le développe- - ment de l'affection. Ils ont ordonné à l'empereur de s® lever le matin à la même heu- > re que d'habitude et de passer la journée ■ dans son cabinet de travail. L'archiduchesse Marie-V.alérifi, qui séjournait à Wallsee, a été'invitée à rentrer a Vienne. L'archiduc Frédéric est arrivé, - lui aussi, à Vienne ce matin. L'archiduc héritier Charles-François-.To- ■ seph a été rappelé à Vienne. Il est arrivé dans la capitale lundi. Une chancellerie ' militaire pour l'archiduc a été créée à côté ' de la chancellerie de l'empereur. Toutes les mesures sont prises pour toutes tes éventualités. ' On annonce que la pneumonie dont souf-; fre l'empereur a été contractée au cours d'une promenade faite dans 1 » parc de Schœnbrun, à l'occasion d'une visite du roi Ludvig de Bavière, le 11 courant. L'archiduc héritier serait nommé, incessamment à la direction de la chancellerie militaire, ce qui délivrerait l'empereur, qui est malade depuis le 11 novembre, de tout souci au sujet de la guerre. L'EMPEREUR D'AUTRICHE SERAIT MâURANT Une dépêche ultérieure annonce que la température du malade s'est considérable-' ment élevée, et que l'empereur d'Autriche serait mourant. . > — • •-<- — Les aviateurs belges à l'œuvre Bombardements de nuit Vingt-cinq combats aériens (Communiqué officie!) Bien de particulier à signaler sur le front de l'armée belge. . Au cours de la semaine écoulée, notre aviation a été très active. Le champ d'aviation de Ghistelles et les cantonnements ennemis ont été efficacement bombardés la nuit. Nos avions de chasse ont livré 25 combats, au cours desquels plusieurs avions ennemis ont été vus piquant verticalement. Un de nos pilotes, attaqué par quatre fokkers les a mis en fuite et quoique son appareil ait été gravement endommagé a réussi à regagner nos lignes sain et sauf. . >-œo»—<- Mort subite du Docteur Doyen Le .docteur Eugène-Louis Doyen, le praticien parisien bien connu, est mort presque subitement, hier après-midi, à son domicile, rue Duret, n° 10, attenant à sa clinique de la rue Piccini. Né en 1859, à Reims. — d'un père qui était professeur d'anatomie à la Faculté de médecine de cette ville, donc il était également le maire, — le docteur Doyen s'était signalé, tout jeune encore, par ses innovations hardies en matière de chirurgie générale et de gynécologie. Il avait acquis dans la science médicale une renommée universelle. Avant-hier encore, le docteur Doyen avait procédé à une opération chirurgicale difficile. Hier matin il déclara à son entourage qu'il se sentait mal à l'aise. Mais il réagit et prit part au déjeuner familial. C'est ap>'cs le repas seulement qu'il éprou-j vç, la nécessité de se reposer. Il s'étendit j sur son lit et s'endormit, pour ne plus se réveiller. Une femme de chambre, qui vint à passer dans la pièce où il reposait,s'aper-cevant, qu'il ne donnait plus signe de vie, appela au secours. On accourut. Tous soins étaient inutiles. Le cœur avait cessé de battre. Le docteur Doyen avait autrefois tâté de la politique ; en 190(1, il se présenta comme candidat nationaliste à Paris; jj fut battu à peu de voix. Il travaillait actuellement, nous diT le « Petit Parisien », à la construction d'un canon de tranchée. ;—i ■ e . Un comité secret a la Chambre française La Chambre française avait hier à discuter le projet de loi relatif au recensement de Ici classe 19'18 Ce projet d'ordre strictement, administratif, semblait, à première vue, devoir être voté sans controverse. Mais la discussion prit une ampleur inattendue et fit craquer le cadre étroit du .débat. A un moment donné, toute la question des effectifs fut soulevée. Comme cette question ne pouvait être posée sans que la réponse du gouvernement suivît, complète e, -mtiere. M Aristide Briand pria l'assemblée de se réunir en comité secret, pour lui permettre de s'expliquer en toute liberté. Le comité secret était voté sur l'heure. Cette première séance, d'ailleurs, dura peu. La Chambre, en effet, pour permettre aux groupes de rédiger un questionnaire complet sur des points déterminés et au gouvernement, de préparer ses réponses, décida de remettre à mardi prochain les autres séances de comité secret. A la reprise de la séance publique, le projet de loi de recensement de la classe 1918 fut voté par 400 voix contre 36, dont 34 socialistes. et 3S, abstention?. EN ROUMANIE LES MHS iqs la pjaiqg ïaiape Nos alliés couvrent Bucarest COMMUNIQUE RUSSE Sur le front de Boumanie, dans la vallée de l'Oit, l'ennemi a continué ses attaques. Sous la pression de l'ennemi, lei Boumains ont dû se retirer légèrement vers le Sud. , Dans la vallée du Jiu, les Boumains, sous la pression des forces ennemies supérieures, se sont retirés dans la région de Filiasu. Sur le Danube, situation inchangée. m LES AUSTRO-ALLEMANDS SONT DEVANT CRAIOVA La menace austro-allemande s'aggrave pour Craïova. Aucun communiqué roumain n'est parvenu à Paris dans les deux dernières journées ; le communiqué russe qu'on vient de lire signale l'arrivée des troupes ennemies à Fi'liachu, qui est à 45 kilomètres de la ville, au croisement des \oies ferrées descendant de Turgu-Jiu et d'Orsova ; mais ce communiqué, de même que les précédents, doit être quelque peu en retard sur les événements. Les bulletins allemand et autrichien annoncent 'la prise par l'armée de Falken-hayn de Tsotjofeni, qui est à mi-chemin entre Filiachu et Craïova,, et ils ajoutent même que des détachements d'infanterie seraient devant cette dernière cité. D'une façon générale, on peut tenir leur assertion pour exacte. Craïova, chef-lieu de la province de ro.ltenie, est la capitale-de la Petite Va-lachie, qui est délimitée par le cours de l'Oltu, situé plus à l'ouest. C'est une ville de 52.000 âmes et un siège de commandement de corps d'armée. Son importance économique est considérable, car elle se trouve au milieu d'une région agricole très riche et dans l'un des districts pétro-lifères les mieux pourvus. Son importance stratégique est moindre, parce qu'elle s'érige à l'une des extrémités de la Roumanie : sa chute cependant mettrait en mauvaise posture les troupes roumaines d'entre Oltu et Danube. De Craïova à Bucarest la distance en droite ligne est de 150 kilomètres, mais par voie ferrée edle dépasse 200. .. . LA RETRAITE Les Roumains sont obligés de se retirer très rapidement de la poche que la .petite Valachie forme, entre la Danube et les Car-pathes, jusqu'à Orsovâ, s'ils ne veulen' pas voir leur retraite coupée. D'autre part, leurs troupes du Jiul se sont retirées verc l'est pour couvrir Bucarest, tandis que la pointe allemande piquait droit au sud, ver-Craïova. , Ces marches divergentes expliquent très bien la rapide évolution de l'opération. Mais elles montrent aussi la manœuvre ai' lemand© exposée à une attaque de flanc. Déjà des renforts russes arrivent par le nord jusque dans la vallée de l'Oltu. ■ ' " I EN GRECE —x—• Iroas feriiB i liais ENCORE UNE DÉMARCHE DES MINISTRES DES PUISSANCES ALLIÉES M. Guillemin, ministre de France et sir F. Elliott, ministre d'Angleterre, se sont rendus le 17 après-midi au ministère des Affaires étrangères et ont été reçus par M. Zalacostas. Ce dernier, après le départ ■des ministres alliés eut un entretien avec M. Lambros, président du Conseil. Le même jour ont eu lieu à Athènes de graves désordres. Des professeurs de l'Université, MM. Po-litis, Sotiradis, Menandros, ayant adressé une lettre au roi lui recommandant l'intervention de la Grèce et la politique de M. Ve-nizelos, de violentes manifestations se sont produites. Un premier groupe, parti ue l'Université, s'est dirigé \ers le Zappelon. Arrivé devant l'arc de Hadrien, il rencontra une contre-manifestation d'étudiants venizelistes. Des coups de feu ont éiA ♦'>»•('>« de part et d'autre, il y a eu plusieurs blessés. Dans le même nn-metu, ùii, colonne de manifestants se rendait devant la légation d'Angleterre, acclamant les alliée, mais des barrages de troupes et (ïê marins grecs les dispersèrent. Néanmoins trois- cents étudiants parvinrent à se diriger vers la légation de France, le drapeau français en tête. La colonne traversa les principales rues d'Athènes, parmi les acclamations. Les puissances ont décidé création d'une zone neutre entre l'Etat d'Athènes et les terrioires de Ma:ed.jine ayart adbéri au mouvement natio.ial. On évitera ainsi tout ri:crue de conflit entre les troupes royales et les troupes de l'armée de la défense nationale. Le 18 a eu lieu le procès des dix inculpés dans l'affaire de l'attaque de la légation de France. Ils ont tous été condamnés à trois mois de prison pour violation de domicile, puis pour port d'armes, le principal inculpé a été condamné à trois ans de prison et les autres à 15 mois. Les manoeuvres a îemandes pour la paix L'ECHEC D'UNE CAMPAGNE AUX ETATS-UNIS Depuis quelque temps, les Allemands ont multiplié, du moins dans leurs ra-•liotélégrammes de propagande pour l'étranger, les informations tendancieuses destinées à faire entendre que le président, j vVilson était prêt à tenter auprès des belligérants une démarche en vue de l'ouverture de négociations de paix- Un démenti catégorique et définitif vient l'être apporté à cette sournoise manœuvre. Voici, en effet, la dépêche reçue à Paris : « Washington, 21 novembre. — Le « Washington Post » commente des télégrammes tendancieux adressés de Berlin au su-et de'l'hypothèse d'une médiation du président Wilson. Il constate que ces manœuvres constituent un aveu disant quelle est, actuellement, la situation en Allemagne. « Iil ajoute que dans les cercles officiels de Washington on estime que ces rumeurs n'ont aucune raison d'être. » Le « Washington Post » — il n'est pas nutile de le dire — est un journal officieux.—————-——— «, GSÎ&NiJE TA i/ERME 14, Rue Ed.-Laîor (p es la place de l'Hôtel-de-Vilie LE IIAVR'3! »-•-«- RESTAURAIT A TOUTE HEURE Salons pour réunions et banquets 15 BIL! ARD3 FRANÇAIS et ANGLAIS Ce qu'il y a dans les Journaux de Mercredi malin APRES LA REPRISE DE MONASTIR Le Petit Parisien, — Lieutenant-colonel Rousset : Pour le moment, le général von Tepow parait avoir pris position sur des hauteurs situées à 20 ou 23 Kilomeires au nord de Monas-ïir, et qui encaissent en cet endroit la vallée de la Cerna. Nous ne doutons pas un instant qu'elles puissent devenir très lortes. Mais les troupes de l'armée d Orient ont montré déjà •comment elles savaient tourner les obstacles, quand ils leur apparaissaient comme trop résistants. Ce qu'elles ont .fait une première fois, elles le referont encore. C'est là une simple question de moyens que, je l'espère, on ne leur marchandera pas En attendant, elles poursuivent vers le nord leur marche concentrique, refoulant, sur les deui bords de la rivière, les arrière-gardes ennemies qui couvrent la retraite. L'Idea Nazionale : Il s'agissait, pour les Italiens, d'accrocher l'aile droite de l'armé 3 bulgaro-cdiemande en l'empêchant de se rabattre en Albanie- Dans les territoires traversés par le réseau des routes des lacs,c les troupes italiennes devront continuer leurs opératons en appuyant les troupes franco-serbes dans leur avance vers le nord et l'est. L'INVASION DE LA ROUMANIE Le Matin. — Ct. de Civrieux. Jusqu'à présent, les envahisseurs, venant de la passe de Yulkan,^ ont descendu les sillons des rivières le Jiul et le Gilort, leur marche étant orientée vers le sud. Mais bien-tôt, formant les éléments d'une aile marchante dans la conversion générale que Fal-kenhayn évidemment médite sur la direction de Bucarest, ils devront infléchir vers l'est leurs têtes de colonnes. Alors, ils seront tenus de poursuivre leur mouvement par les routas perpendiculaires aux grands affluents du Danube et à ses multiples sous-affluents. La résistance roumaine, à ce moment, disposera de lignes naturelles successives sur lesquelles sont, sans ; doute et d'avance, organisées des positions d'arrêt. Le Petit Journal : Il serait puéril de nier l'importance de l'avance des Aus^o-Allemands sur ce point. Toutefois, il convient de remarquer que la situation ne serait véritablement bien compromise que si les années qui opèrent au sud du col de la Tour Rouge et dans la région de Campolunsr parvenaient à briser l'éner-I griq-m résistance que leur opposent les Roumains.j LA PRESSE NEUTRE LA VICTOIRE CERTAINE DES ALLIES Le « New-York Times » : Pourquoi tant de discussions sur la paix ■ et ses termes actuellement ? Parce que la guerre est terminée. Il est seulement nécessaire d'arrêter le combat. La guerre est terminée, paçce que los questions qui l'ont dé-clanchée sont résolues. Le sujet de controverse a été retiré du c amp de bataille. Ce qui reste est ne lutte pour de tout à lait différents motifs. Il n'est plus au pouvoir ae l'Autriche d'imposer sa volonté dans les Balkans, d'y étendre son influence, d'y développer ses intérêts avec l'aide de l'Allemagne La route suivant laquelle l'impériale Allemagne espérait assurer sa domination par l'extension de son influence dans l'Est par lh imiliation de l'Angleterre, par l'assujettissement de l'Europe lui est désormais fermé" L'achèvement de ces grands dessein*» a été mis hors de question nar la défaite de l'Allemagne et de r\utffcbe une défait" maintenant aussi évidente et certaine que sï elle était actuellement reconnue par traité. LA PRESSE ENNEMIE LA PRISE DE MONASTIR Gazette de Francfort : La prise de Monastir par les alliés a une grande importance morale. Après un an de combat, 1 armée d'Orient a pu îemettre aux Serbes, qui ont montré une force nouvelle digne d'admiration, un premier lambeau de terre serbe et donner aux rêves d'avenir de la Perl; e une nouvelle capitale sur son propre territoire. Lokal-Anzeiger : La perte de Monastir sera sans doute jugée par nos ennemis comme un grand succès. Nous ne contestons pas que c'est un succès •moral. Au point de vue militaire, il n'a pas beaucoup d'importance. En effet, par la prise de Monastir commencent seulement les difficultés principales pour l'armée de l'Entente, car les portes vers la Vieille-Serbie sont situées au point où la plaine touche 1a montagne. Beriiner Tagebiatt, major Moraht : Evidemment, le mouvement en retraite de notre aile droite dans la corne sud de l'an-cienne, Serbie sera célébré dans le camp ennemi et il est probable qu'on attribuera à certains événements cette avance stratégique. Certes, ce recul de notre front ne nous est pas agréable et la contre-attaque vigoureuse du général von Below le 17 no-,embre prouve que nous n'avons essayé que de la retarder.>-««•»-< —*»„■ La bataille de Picardie COMMUNIQUES FRANÇAIS 2 heures. Au cours de la nuit, l'activité de l'art il lerie s'est maintenue très vive dans les régions de Saillisel et de Douaumont. Nuit calme partout ailleurs. 11 heures. Journée calme sur tout le front. Canon.. nade habituelle. Pas d'action d'infanterie, Dans la nuit du 20 au 21, iios avions de bombardement ont lancé une centaine d'o. bus sur les bivouacs ennemis en arriéré du front de la Somme. COMMUNIQUES BRITANNIQUES 2/ novembre, 10 h. 50 mâtiru. Notre ligne a été violemment bombardée au cours de la rmit au sud-ouest de Grand-court.Une patrouille ennemie est tombée entrt nos mains sur la droite de notre nouveau front. Des coups de mains heureux ont été exécutés sur les tranchées allemandes à Gonif mécourt, vers Boclincourt et Ypres. 8 h. 35 soir. Bien à simialer en dehors d'une grande activité de l'artillerie ennemie sur tout le front, de part et d'autre de l'Ancre. L'aviation a exécuté hier d'excellent travail, en liaison avec l'artillerie. Deux de nos appareils ne zont pas rentrés. >-«*••-< AU FRONT ITALIEN ■■ «o» - ■— Sur certains points du front, du Trentin et des Alpes Juliennes, activité des deux ar tilleries. Sur le Carso, des escarmouches entre de. tach.em.ents d'infanterie ont 'u lieu dans la journée du 20. Nous avons fait quelques prisonniers. Au cours de la. nuit du 21, l'ennemi a lancé deux •attaques contre nos positions de la cote 126, au nord de VolkOivtiak; ton tes deux ont été complètement re j. oussées. — >-»««»-< — Le vapeur hollandais » Teabergeii » : fait naufrage près de l'île Molene. — Le général Joffre a. adressé au générai Sarrail un télégramme de félicitations pour la prise de Monastir, dt le gouvernement serbe a adressé ses remerciements aux gou vernements alliés. — De violentes manifestations se sont pro duites à Varsovie à l'occasion de l'incorpc ration des hommes j Pharmacie-Droguerie l !ftll S^iLClil U iJll j L E H A V R e j Verni et pendra toujours le Me!'leur McircfiÇ ^i3asgBsa=^aa35agx-îLiiuj.i-m!iiim»J«..iJ». , ,"M, iiiiimii Bf fiïiï i s ; Solides, bien faits 10TET , DENTISTE 17, Rue Marie-Tbérese, angle de la Rue de la Boursi Refait les Dsnfe cassés en mal laits ailleurs Réparations er 3 h lires et Dentiers haut et bas livrés en 5 heures Dentiers depuis S fr. la dent Modeles nouveaux. 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Variétés (Gut. 09-9-2). - 8 h. 15 : Moune. Theâtro Réjane (C. 36-78). — 8 h. 1/2 ■ Le Père prodigue. Gymnase (102-60). — La Charrette anglaise Bouffes-Parisiens (145-53). - 8 11. 1& Fai sons un Réve ! Trianon-Lyritjue (X. 83-62). — La Mascotte Neuve!.Ambigu (436-31). — La Roussotte Théâtre-Antoine. — Une amie d'Amérique Paiais-Royal. — s h. 30 : Madame et sou filleul. Renaissance (487-03). — 8 h. 1/4 : Le Cho pin. Athénée (232-23). — L'Ane de BUfidan. Châtelet, — Les Exploits d'une petite Fran çaise. Çiuny (G. 07-76). - 8 h. 1/4 : Le Truc de la Bonichc. Déjazet (A. 16-80): — Une nuit de noces Grand-Guignol (Central 28-34). — La marque de la Bête : In extremis ; Ah ! quelle averse ! Vaudeville (102-69). - Crésus; les Grnndèî Chasses du duc de Montpensier en ^ndo Chine. Vaudeviile. — Caligula, Des canons - Des munitions, l'Académie du mouvement. Tous les jours matinée à 2 h. 30, soirée a 8 h. 30 Nouveau-Cirque (Central 41-84) — 8 h. 172 . Nouveau spectacle d'attractions. Tivoii-Cinéma, 14, rue de la Douane. — Re lâche. Hfc Le Gérant : L. COSSON. Imp. de la Bourse de Commerce (G. Bureau » 35, rue J.-J.-Rousseau. Paris. LE XX Siècle du 22 Novembre Ivi6

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