Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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23 November 1916
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s.n. 1916, 23 November. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 05 July 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/rb6vx07680/
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LE XX Siècle du 23 Novembre 1916 «ju'il est d'un bon administrateur d'en al-' (léger 'les charges; il ajoute que « la prolongation du chômage ferait perdre à jaos ouvriers leurs habitudes techniques et qu'ils deviendraient, en temps de paix à .venir, inutilisables pour l'industrie. » LA VERITE SUR LES DESSEINS ALLEMANDS H y avait d'autres moyens, il est vrai, protéger nos finances, c'était de nous épargner des contributions de guerre qui «ni, à l'heure présente, atteint le milliard, tt se poursuivent, à raison de 40 millions <par inois; c'était de nous épargner les réquisitions en nature qui. se chiffrent par plusieurs milliards et nous épuisent. Il y avait d'autres moyens de pourvoir 'd l'entretien des aptitudes professionnelles de nos ouvriers; c'était de laisser à l'industrie belge ses machines et leurs accessoires, les matières premières et les produits fabriqués qui ont passé de Belgique )en Allemagne; et ce n'est ni dans les carrières ni dans les fours à chaux où les 'Allemands eux-mêmes déclarent qu'ils enverront les sans-travail, que nos spécialistes iront parfaire leur éducation professionnelle.LA VERITE TOUTE NUE EST QUE CHA-IQl E OUVRIER DEPORTE EST UN SOLDAI' DE PLUS POUR L'ARMEE ALLEMANDE. IL PRENDRA LA PLACE D'UN 01 VRIER ALLEMAND DONT ON FERA UN SOLDAT. De sorte que la situation que nous dénonçons au monde civilisé se réduit à ces termes : QUATRE CENT MILLE OUVRIERS SE TROUVENT MALGRE EUX, <ET EN GRANDE PARTIE A CAUSE DU \REGIME D'OCCUPATION, REDUITS AU CHOMAGE. Fils, époux, pères de famille, ils supportent sans murmure, respectueux de l'ordre public, leur sort malheureux; la Solidarité nationale pourvoit à leurs plus pressants besoins; à force de parcimonie et de privations généreuses, ils échappent # la misère extrême et attendent, avec dignité, dans une intimité que le deuil national resserre, la fin de notre commune épreuve, SCENES NAVRANTES Des équipes de soldats pénètrent de for-'ce dans ces foyers paisibles, arrachent les jeunes gens à leurs parents, le mari à sa ;femme, le père à ses enfants', gardent à la baïonnette les issues par lesquelles veulent se précipiter les épouses et les mères jpaur dire aux partants un dernier adiew, agent les captifs par groupes de qua-•( ■ ou de cinquante, les hissent de force cli.--v des fourgons; la locomotive est sous y_<i ion; dès que le train est fourni un uct supérieur donne le signpi du départ. Voilà un nouveau millier de Belges réduits en esclavage et, sans jugement préalable, condamnés à la peine la plus forte du code pénal, après la peine de mort, à. la déportation. Ils ne savent ni où ils vont, ni pour combien de temps. Tout ce qu'ils savent, c'est que leur travail ne y, [itéra qu'à l'ennemi. A plusieurs, par des" appâts ou sous la menace, on a extorqué un engagement que l'on ose cuppeler K volontaire ». AH reste, on enrôle des chômeurs, certes, mais on recrute aussi en grand nombre — dans la proportion d'un quart, pour l'arrondissement de Mons — des hommes qui l'ont jamais chômé et appartenant aux professions les plus diverses; bouchers, boulangers, patrons tailleurs,' ouvriers brasseurs, électriciens, cultivateurs; on prend même de tout jeunes gens élèves de collèges, d'universités ou d'autres écoles supérieures, CE QU AVAIENT PROMIS LES BOCHES Cependant DEUX HAUTES AUTORITES 1DE L'EMPIRE ALLEMAND NOUS ■AVAIENT FORMELLEMENT GARANTI LA LIBERTE DE NOS COMPATRIOTES. Au lendemain de la capitulation d'Anvers, la population affolée se demandait ce qu il adviendrait des Belges en âge de porter les armes ou qui arriveraient à cet âge avant la fin de l'occupation. Le baron ■/ u Huene, gouverneur militaire d'Anvers, m'autorisa à rassurer en son nom les parents angoissés. Néanmoins, comme je bruit circulait à Anvers qu'à Liège, à N'a-mur, à Charleroi, des jeunes gens avaient été saisis et emmenés de force en Allemagne, je priai le"gouverneur von Hu3ne vouloir me confirmer par écrit les garanties verbales qu'il m'avait-données. Il me répondit que les bruits relatifs aux déportations étaient sans fondement et me remit, sans hésiter, cette déclaration écrite qui fut lue, le dimanche 18 octobne 4S14, dans toutes les églises paroissiales de la province d'Anvers : « Les jeunes gens n ont pas « craindre d'être emmenés en Allemagne, soit pour y être enrôlés dans l'ar-Triée, soit pour y être employés à des ira--vaux forcés ». Dès l'arrivée du baron votl der Goltz, en qualité de gouverneur général à Bruxelles, j'allai lui demander de vouloir ratifier pour la généralité du pays, sans limite de temps, les garanties accordées par le gouverneur von Huene pour la province d'Anvers. Le gouverneur général retint en ses inaina ma requête, alin de l'examiner à loisir. Le lendemain, il voulut bien venir n personne à Malines m'apporter son approbation et me confirma, en présence de deux aides-de-camp et de mon secrétaire particulier, la promesse que la liberté des citoyens belges serait respectée. Dans ma lettre du 16 octobre dernier, au 'baron von Bissing, après lui avoir rappelé l'engagement pris par son prédécesseur, je concluais : « Votre Excellence appréciera combien me serait pénible le poids de la responsabilité que j'aurais à porter ■vis-à-vis des familles, si la confiance qu'elles vous ont accordée par mon entremise et sur mes instances était lamentablement, «déçue ». Le gouverneur général me répondit : « L'emploi des chômeurs belges en Allemagne, inauguré seulement après deux •années de guerre, diffère essentiellement de la mise en captivité des hommes aptes au service militaire. La mesure n'est pas non plus en rapport avec la conduire de la guerre proprement dite, mais est motivée <par des causes sociales et économiques ». Comme si la parole d'un honnête homme était résiliable au bout d'une ou. de deux années comme un bail d'officier ! Comme si la déclaration consentie en 1916 n'excluait pas expressément et les ové. rations de guerre et les travaux forcés ! Comme si, enfin chaque ouvrier belge, ,qui prend la place d'un ouvrier allemand, ne lui permettait pas de remplir un vide de l'armée allemande / APPEL A L'OPINION Nous, pasteurs de ces ouailles que la force brutale nous arrache, angoissés à l'idée de l'isolement moral et religieux où elles vont languir, témoins impuissants des douleurs et 3e l'épouvante de tant de foyers brisés ou menacés, nous nous tournons vers les âmes croyantes ou non croyantes, qui dans les pays alliés, dans les pays neutres, même dans les pays ennemis, ont le respect de la dignité humaine. Lorsque le cardinal Lavigerie entreprit 'sa campagne anti-esclavagiste, le Pape XJII bénissant sa, msision lui dit : « L'opinion esf, plus que jamais, la reine du monde,; c'est sur elle qu'il faut agir. Vous ne vaincrez que par l'opinion ». Daigne la divine Providence inspirer à quiconque a une autorité, une parole, une plume, de se rallier autour de notre humble drapeau belge, pour l'abolition de l'esclavage européen ! Puisse la conscience humaine triompher de tous_Ies sopmsmes, et demeurer obstinément fidèle à la grande parole de saint AmTïroise : (L'honneur au-dessus de tout ! Nihil prœferendum honestati ». Au nom des évêques belges (1) : (Signé) : D. J. CARDINAL MERCIER, Archevêque de Malines. Courageuse attitude du Conseil communal de Tournai On a vu plus haut que nos évêques rendent hommage à la fierté que nos administrations communales ont opposée aux sommations et aux menaces de l'autorité allemande.Nous recevons des précisions particulières sur ce qui s'est passé à cet égard à Tournai. Dans sa séance du 23 octobre, le Conseil communal de Tournai sommé par l'autorité allemande de livrer les listes des ouvriers chômeurs a voté le courageux ordre du jour que voici ; • « Le conseil communal décide de persévérer dans son attitude négative. Il croit devoir ajouter en outre ce qui suit : « La ville de Tournai est prête à se sou• mettre sans restriction à tOutes les exigences queues lois et les usages de guerre autorisent et sa sincérité ne peut être mise en doute car dépite plus de <tfux ans, qu'elle subit l'occupation, qu'elle loge et coudoie les troupes allemandes, elle a témoigné un calme parfait et s'est interdit tout acte d'hostilité, montrant qu'elle n'est animée d'aucun esprit d'inutile bravade. « Maïs elle ne ~aurait fournir des armes contre ses propres enfants, sachant que le droit naturel et le droit des geris qui en est l'expression le lui interdissent- « Dans sa déclaration du 2 septembre 1916 le gouverneur général de Belgique a déclaré : « Je ne demande à personne de renier ses sentiments patriotiques ». « La ville de Tournai est confiante dans cé-tte déclaration qu'elle doit considérer comme le sentiment de Vempereur d'Allemagne au nom duquel parlait le gouverneur général. En s'inspirant ainsi de l'honneur et du patriotisme, elle est fidèle à . un devoir fondamental dont un officiel allemand comprendra la noblesse. « Elle est confiante que la loyauté et la clarté de cette"attitude éviteront tout mal■ entendu entre elle et l'armée allemande. > A ces nobles paroles, les Allemands pai l'organe du général major qui les représente ont fait l'incroyable réponse qut voici ; Il y a une arrogance» sans exemple et une pa'rfaite méconnaissance de la. situation créée par l'état de guerre, quand la ville ^ se permet par décisions du (Conseil com-j munal de s'opposer aux ordres de l'autorité . militaire du pays occupe. L'état de choses simple et clair est plutôt I celui-ci ; L'autorité militaire ordonne que la Ville , obéisse. Autrement, elle doit supporter les lourdes conséquences comme je l'ai dit dans mes explications ^antérieures. ■ M. le commandeur iTe l'armée a infligé à la ville, à cause de son refus jusque I maintenant, de présenter les listes ord-on. i nées, une contribution-punition de 200.000 ' marks qui doit être payée à partir d'aujourd'hui, dans les six jours et de plus, ajoute que, jusqu'au moment où les listes ordonnées seront entre ses mains, pour chaque jour suivant en premier lieu le 31 décembre 1916, une somme de 20-000 marks devra être payée par la ville. HOPPER, général-ma;or. Etape-Kommandant. Les protestations des États nentres sont restées jusqn'ici sans résultat • Rome, 22 novembre. — On apprend de source diplomatique que les villes belges sont dépeuplées systématiquement, quartier par quartier. Vendredi sgra le tour de Bruxelles. Les déportations dureront plusieurs jours. Malgré la censure dont elles sont l'objet, les nouvelles qui parviennent annoncent que, surmontant toutes les souffrances, les Belges conservent un état d'âme remarquable, mais il y a lieu de craindre que la population, exaspérée par les atteintes continuelles portées au droit des gens, ne se livre à des désordres graves. Si ces prévisions se réaîisaient, elles donneraient motif aux Allemands de fusiller, de saccager et d'incendier tout le pays. En tout cas, jusqu'à présent, toutes 'e? protestations des États neutres sont demeurées sans résultat. LE PAPE ET LES PROTESTATIONS BELGES Milan, 22 novembre. — On, mande au « Secolo » qu'au cours'de l'ail lianes accordée l'autre jour par le Pape au ministre belge près le Vatican, le aiplomata fce'gé remit au Pape les preuves et les docu-monts de la barbarie et le la violence allemandes vis-à-vis des populations belges Le Pape, qui avait déjà reçu la protestation du cardinal Mercier contre les déportations belges en Allemagne, a dû aeçueil lir encore les documents irréfutables el les preuves indiscutables de la barbarie allemande. Le ministre de Belgique, à ce qu'on as sure, a sollicité vivement l'intervention du Pape au nom de son gouvernement. Le Pape a promis d'examiner les documents, tandis qu'il assurait le ministre i elge de toute sa paternelle sollicitude pour son malheureux pays. Sans doute, faut-il attribuer à la force de la protestation de l'épiscopat belge l'intention manifestée ces jours-ci par le Vatican d'intervenir sérieusement à Berlin. * OLYMPIA * Rue Edouard-Larme — Le Havre 1= roffnmme d.e la semaine LE MASQUE AUX DENTS BLANCHES MADAME SANS-PEUR Matinées à j h. r/s les Jeudis, Vendredi»l Dimanche SOIRÉES TOVS LES JCVRS à S HEURES j , (1) Nous n'avons pu entrer en contacl [ avec l'évêqua de Bruges. ECHOS La propriété industrielle Le XX' Siècle, a annoncé cru'en exécution d'une résolution de la Conférence économique de Paris, des délégués techniques des gouvernements alliés se réuniront en vue de préparer les mesures propres à unifier les législations en matière de protection des propriétés industrielles, commerciales, littéraires et artistiques, et d'élaborer un régime uniforme applicable aux œuvres relevant de ces diverses propriétés et crééès durant la guerre. L'assemblée de ces délégués devait se tenir à Pàris à' partir du 14 novembre ; à la de-maniSraes délégués russes, la réunion de la Conférence technique est reportée- au 14 décembre prochain. La musique du 1er Guides à Paris La musique du 1er régiment des guides a donné, hier, un concert à l'ancien séminaire de Saint-Sulpice, o ùest établi le siège de l'œuvre « Le Secours de Guerre », fondée, il y a deux ans, par les gardiens de la paix des 6» et 14° arrondissements de Paris. Cette œuvre, on le sait, a rendu d'immenses services aux soldats et réfugiés belges et français. Le concert a obtenu auprès des femmes j et des enfants réfugiés et des soldats hospitalisés le plus vif succès. Attention aux « bagues » Un officier belge nous fait la très intéressante communication que voici : « On ignore généralement que las Allemands sont les fabricants presque exclusifs des bagues de cigares et des étiquettes de caisses à cigares. Or, nous, Belges, nous les encourageons involontairement dans cetle industrie prospère. « En effet, nous achetons en Hollande pour l'armée, soit par les commissions militaires, soit par le commerce civil, des quantités de cigares dont les bagues sont d'origine allemande.« Il faudrait donc interdire désormais l'achat pour l'armée belge de cigares « bagués ». « La bague est, du reste, un luxe inutile, qui inévitablement majore le prix du cigare et nous couperons ainsi aux Boches la source d'un profitable « bedide gommerce ». Notre honorable correspondant, pour preuve de son dire, joint à sa lettre une bague de cigare dont l'une des extrémités, destinte à être recouverte par l'autre extrémité gommée, porte, en lettres rouges minuscules, le mo « Germany ». Or, notre correspondant nous affirme que cette bague « ornait » un cigare fourni à notre armée. Bonne propagande Dans le dernier numéro des « Nouvelles de France », notre collaborateur Raoul ■ Narsy rend justement hommage aux effoiïs intelligents accomplis par lés catholiques français pour dissiper les erreurs et 'as préjugés funestes à leur pays chez les catholiques des pays neutres. M. Narsy raconte la genèse et les tra vaux du « Comité catholique de propagande française à l'étranger », dirige par Mgr Baudrillart, recteur de l'Institut catholique de Paris, et conclut par ces constatations réconfortantes : « Se tenant jour par jour au courant de l'offensive ennemie, exactement informé des fluctuations de l'opinion qu'il s'agit d'éciairer. disposant de collaborateurs dont la pilume } fait autorité, de rnovens d'acfion et de diffusion qui ont montré leur efficacité, aopiSyé sur ses comités à l'étranger oui l'assurent contre toute méprise ou 'déperdition de ses efforts. le « Comité catholique de nropagnnde française à l'étranger » fait ainsi,depuis vingt mois, une œuvre patriotique 'de nremiei ordre. On a pu juger de ses résultats oar ln fa^on vraiment chaleureuse et souvent "enthousiaste dont fut accueilli en Espagne M^r Baudrillart lors du vovaTC qu'v fit l'éminent prélat, au printemps dernier. Nul doute que des ressources plus abondantes que celles que le Comité a su obtenir ne soient désirables pour lui permettre d'étendre encore à la fois son action et ses services. » Les belles familles Un lieutenant du 24° colonial de l'armée française, M. François Bertriui, \ient d'être nommé chevalier de la Légion d'honneur. On a fait remarquer à ce propos que le nouveau décoré a deux frères tombés au champ d'honneur, trois autres blessés et quatre encore sous les drapeaux. Us sont tous officiers et sous-officiers. M. E. Preumont correspondant parisien du journal socialiste hollandais « Het Volk », nous écrit qu'il n'a rien de commun avec un ex-avocat montois du même nom. Nous lal en donnons volontiers acte, tout en remarquant que la besogne à laquelle il se livre . n'en vaut pas mieux pour cela. L'habitude de fumer tend à se répandre, en Angleterre, parmi les femmes de la bonne société. Le « Daily Chronicle » remarque à ce propos que, parmi le beau sexe du monde entier, les femmes qui fument sont probablement en majorité, et que la pipe a presque partout la préférence. Au Japon, par exemple, la femme a commencé de fumer dès que le tabac a été introduit dans le pays; jusqu'à l'époque récente où la cigarette s'est acclimatée avec d'autres innovations occi-! dentales, la Japonaise se servait invariablement d'une pipe en métal au fourneau minuscule, dont une demi-douzaine de bouffées épuisait le contenu. Dans la Grande-Bretagne, et particulièrement en Irlande, il n'est pas rare de rencontrer des paysannes une pipe en terre à la bouche. L'humour des tranchées De la « Saucisse » : « Les progrès de la science servent à la fois à prolonger la vie de ceux qui sont malades et à abréger la vie de ceux qui sont bien portants. » Du « Plus-que-torial » : « En cas de danger, la mitrailleuse se démonte et s'emporte. Pour les poilus, ce sont là deux défauts ; pour elle, ne sont deux qualités. » GRANDE TA-VERNE l:4;,RaeaEd.-Larufc(près la place de l'Uôtel-dc-Ville) LE HAVRE , , c h: RESTAURANT'A TOUTE HEURE -Salonsipou^.réunions et banquets * 15 BIL6ARBS?FRANÇAIS et ANGLAIS * * —— >-•••-< GRAND HOTEL LAFAYETTE PARIS. — 6, ru© Buffault (Faubourg Montmartre près gares Nord, ; Est et Saint-Lazare). Chambres depuis 3 francs 1 Nouvelles de la Patrie Belge LA TERREUR ALLEMANDE i avait condamné, pour faux, usage de faux et escroqueries, Léon Paternotte à 4 ans de pri- Deux compatriotes fusillés à Hasselt son ,et 5 ans d'interdiction de ses droits civils et politiques ; Camille Paternotte à un an ; Parmi la vingtaine de compatriotes con- Mme Glignet-Laurent à 2 ans, avèc arresta- damnés à mort par le tribunal allemand, tion immédiate pour tous les trois. siégeant à Hasselt dans les circonstances La. Cour d'appel acquitta ; la Cour de casque nous avons expoées, quatorze ont donc sation cassa et renvoya devant la Cour d'apr été graciés, nos lecteurs le sayent ; parmi Pel. de Liège. Celle-ci vient de confirmer l'ac-eux se trouve le (bourgmestre de Namur, quittement et de condamner à tous les frais M. Golenvaux, et deux prêtres nommés Bur- du procès les parties civiles : le docteur Ta-let et Deryck ; ils ont été envoyés tout re- m*P,ia'1 époux Audrit-Laurent. cemmefat en Allemagne. Cest M® Sand, du barreau de Bruxelles, Deux' des condamnés non grâciés, uu <lm plaidait pour les prévenus. nommé Kusters, de Reckheim, et un nomme ■ ■■ in i iim^— m i n> imMI n.. Dubois, de Bruxelles, ont été fusillés same- ||'' s s o c r I di 4 novembre, derrière la caserne de la SI®js §J[@Ji v'gf.i W fôl & cive f place d'Armes, à Hasselt. Ils sont morts en ir»iiifl^ii<«IAalU»3LSS CRIQUE ' braves tous deux. Kusters est ce jeune hom- i -Rhumatismes, Goutîa, Gravaiie. "S me, âgé d'une trentaine d'années, qui pas-sait, à tort ou à raison, pour avoir livre les noms de plusieurs de ses co-aocusés. Sa Ti A l'J ^ T TT' "O q A û ^ "M'I1 sœur, condamnée à mort également, et son jJl'xi.'i ù JjXj .û.bAJJXilN j. frère, condamné à 15 ans de travaux forcés, font partie de la fournée qui a été en- Meeting tt'embochés voyée en Allemagne. Les corps de ces deux nouvelles victimes La « Libre Belgique », la 'feuille patriote de l'effroyable tyrannie allemande, ont ëte clandestine, qui continue à paraître malgrë inhumés sur la chaussée., de Zonhoven, à m. von Bissing et sa promesse d'une riche côté de ceux des héros Verdonok et Duval, récompense à celui qui dénoncera ses au- dont nous avons (Ht, la mort glorieuse. teurs, vient de publier son numéro 9S (oc- Ces deux exécutons ont produit une vive tobre 1916). émotion en Limbourg où Kusters, notam- Dans u.n des articles de ce numéro, il est ment, qui fut longtemps employé chez un rendu compte d'un meeting de propagande négociant en grains et farines de Hasselt, organisé à Assche, un bourg flamand du était très connu Brabant, par les partisans de la flamandi- Avanf eux), dieux autres des condamnés sation de runiversité de Gand, sous la di- avaient été exécutés : les nommés Wauters r€ction de l'autorité allemande. Alors que et Massart (orthogfapfie incertaine). toutes les réunions ayant un caractère politique sont sévèrement interdites, les assem- a "D'DTT'VTÎ'T T T?C! blées des pseudo-flamands, admirateurs de il JjiiU ilijLIjiliU M. von Bissing, sont non seulement autori- cées mais encore protégées et encouragées Contre la fraude î54"- las Allemands. Anrès les administrations communales de « En effet, dit la « Libre Belgique », pour SchadTbeetk e« da Saint-Josse-tm-Noode, eux rien n'est « Verboten ». S nt Gilles vient à son tour d'informer « Il y a quinze jours, ils arrivent à Assche peux « aue la chose concerne » qu'ils a une centaine, tous flamingants de derrière cârnient tiunis d'un emprisonnement d un les fagots. Ils descendent de voiture à la STiim ans et d'une amende de 300 .à gare et en rangs serrés ils vont \ers le cen- inm ci rvar des move:ns frauduleux tre de la commune en chantant à tue-tête nuelconques ils Avisaient d'opérer la haus- « Le lion de Flandre » La police alle- n,, baisse de= prix des denrées. Même mande laisse faire en souriant. Kamarades, à ceux oui auraient falsifié tous Kamarades La troupe s'arrête au fort falsifier des denrées alimentaires : « T ion -d'or », un cabaret qui se prête ad- ™ rip huit iours à un an ou miraMemewf -pour un meeting. une amende de 50 à 1 0(10 francs. « Dans cette localité flamande, pas un Fla- u™ J ma.nd s amène pour écouter les orateurs ou ., ,„Mi™ ries filles de M. Michel Levic plutôt si, quelqu'un, le ff. de commissaire L'arrestation des fines ae m dg p(Vif,0^pst pour interdire Ja réunion, rip source hqllan- « Ces messieurs, qui remplissent une mis- Da.près des neuve _ , récemment l'ar- sinn nationale ont alors recours à la police da^-n^rR^xe"les d "m ^del flic de M. Mi- allemande, qui met à la porte le ff. com- restation a Hrnxeii ministre de« Finances et missaire et autorise le meeting, lais, com- c rloiiemient nrésident d" n «nciété Natio- me pas un auditeur ne se présente, il faut actuellement presinem <^ ' bien lever la séance ^Des'Tnfo^^^n^^arttcuHères^^^ii^T'OUS ^ ^ ^ j «pS-SM SSWffM AUX FRONTIÈRES 1 aTîT^oetobre dernier profitant de l'absence momentanée de M et Mme Levic, qui assis- Un déserteur allemand tué par une sentinelle ïïiint fi une me™» dit- pour le repo« de l'Orne d° leur fll= Pierre tom*û au champ Lg mardi 14 novembre, vers 6 heures du d'honneur les Allemands pratiquèrent une ia c^ntinelle de garde au canal, à lm„nP perquisition rue du Méridien an do- Smeermaes, tira sur un homme qui cher- mieile de l'ancien ministre, saisirent, de chait à passer la frontière et qui s'effondra nombrieiiY pa^i°re "t s'en allèrent sans avoir comme une masse ; il avait été tué net. ■ „n trouvé "de compromettant. C'était un soldat allemand déserteur qui •ppllT ,011rs après cependant, deux des cherchait à gagner la Hollande. fllloo d,p M T-evi" étaient mandée à In nolice Le lendemain matin, des officiers supé- sp,erète ailemnni»» m^es en état, d'arre^ta- rieurs et des agents de la police secrète tion et pnvovées sous 'escorte, à Turnnout, sont venus de Hasselt il Smeermaes. en au. nfi plies furent incarcérées à la maison d'ar- t0 poua- faire une enquête sur place. % Files v restèrent jU«ml'»n 00 octobre et eiip= v sèment, restées beaucoup plus Kn?- > «a n g» c —- tern.rs si S F.v le ministre d'Esnacne ti était intervenu en leur faveur se créant ainsi, - """ *18 "T La Saint-A Ibert A la nrison de Turnhout, Mlles I.evic XvCï AM.A. %. n li/vi l avaient été m1«es en cellule et -ru sorret,. , mais elles avaient été relativement bien traitées. Lorsqu'elles demandèrent nmir quel mo- D tif on les détenait on leur répondit qu elles LA REPONSE DU RTOI étaient accusée* d'avoir voulu faire passer AU TELEGRAMME DES CHAMBRES cinq lettres en fraude et que >ce« _ lettres avaient été saisies : •îMTTiT>Q hTw'flis M. Schollaert, président de la Chambre, sûrement quand une famille belge a des fils et lg omcte G^et d.Alviella vice-prési- aux tranchées ! dent du génat Qnt reçu de g M le £oi la A A "KTT? "PT? Ç réponse suivante au télégramme exprimant xiiN v xjSXo les vœux des membres des deux Chambres : Procès de presse . „ , « Je remercie le Sénat et la Chambre M Louis Franck b tX™i des vœux exprimés dans votre patriotique eh dommages-intérêts devant le tribunal télégramme Je nartaa-e votre indignation d'Anvers à un !ourna] financier oui l'avait ieienidiurne, je partage voue indignation accusé de s'être'approprié pour dès courses au sujet des mesures de plus en plus impersonnelles l'usage d'une automobile appai'- goureuses et vexatoires auxquelles le pou-tenant à la ville d'Anvers, conduite par un voir occupant soumet nos malheureuses I préposé de la ville et fournie d'essence aux populations, qui montrent malgré les souf-I frais de l'administration. Cette allégation,qui frances un courage moral sans défaillan-i tendait à faire croire que le demandeur avait ce „ occasionné à la caisse communale, précisé- ' ment à cette époque où l'économie la plus « ALBERT. » stricte doit, régner, une dépense abusive de 12.000 francs. LA PETE DU ROI M. Franck demandait au tribunal de décla- ûôMS LES REPARTEûlFMTS rer cette allégation mensongère et domina- UANb LES DËPA" rPWIENTS ra^stS°f°vermeder -^i^tribunaf1- ^ ntvè^re°par< un «"tTteumXvri- romposé de MM. Ma^uinay, 1^ Cock et Van «dé par Mgr de la VMerabel évêque Stratum — a condamné l'éditeur du journal d'Amiens. Plus de cent militaires belges et à payer 500 francs de dommages-intérêts, à de nombreux réfugiés assistaient à la cé- publi'er la sentence dans son journal, à qua- rémonie, à l'issue de laquelle tous se réu- tre insertions dans d'autres journaux, au nirent, sous la présidence de M. le consul choix du plaignant, à tous les frais du pro- de Belgique, Celui-ci, dans une vibrante al- cès ainsi qu'aux frais d'une traduction éven- locution, glorifia le roi Albert tuelle. La sentence fixe la contrainte par corps à trois mois. „ . , La Samt-Albert a été fêtée à Eu par le Un des caudataires de von Bissing « Te Deum » traditionnel. Dans l'assistan- se défend d'être germanophile...à Amsterdam c? se rencontraient en grand nombre officiers et soldats belges et civils de France Devant la 4e Chambre du tribunal d'Ams- e* d,e l'elgique. L après-midi a eu lieu au ter dam, se sont déroulés les débats d'un pro- cercle militaire une fête très réussie, cès intenté à un des rédacteurs du « Tele- graaf » par M. Martin Budelsheim, domicilié A Montpellier, S. E. le cardinal de Ca- à Anvers, ancien sous-bibliothécaire de cette brières a lui-même chanté le « Te Deum » jît « <'octe.ur1ien, droit. M. Budelsheim a (jans ga cathédrale. Une foule nombreuse déclare être hollandais de naissance, mais nsoietnit naturalisé belge, et a affirmé qu'il n'a ia- J T : -n « -g. . „ mais collaboré à un journal germanophile. A Marseille, c est Mgr Faire qui a Le ministère public réclame une amende chanté le « Te Deum » à 1 église Samt-Jac- de 50 florins ou 25 jours de prison. ques. Le tribunal a remis son prononcé à quin- A Toulon, une messe solennelle a été zaine. célébrée à l'église Saint-Louis. Les autori- _ tés y assistaient. A LIEGE >-•••—<— — La Cour d'appel prononce un acquittement _ ______ __ _ dans l'affaire Paternotte LEÇONS D'AUTO On se souvient des circonstances de l'af- îcoie de la madeleine faire Paternotte qui fit si grand bruit dans Conduite auto. Brev. milit. et civ. garantis et le pays de Seneffe. rap. Rens. grat. p. clém. autorité milit., 29, rite Le tribunal correctionnel de Charleroi vtgnon, Paris (se). Métro : Madeleine. IJUSTUS'VAN P anK'M VENT **...£•. «j» LES MEILLEURS DERBY-"S-™ PIR. » -• V-, lin lUMLf.Wil III ■ | IMIIMBIWII iPBWTO .111111 III Docteur Jean NUSSBAUM Médecine Générale. — Voies urinaires. Consultations de 1 h. à 3 h. et de 7 h. à 8 h., samedi excepté. 1 bis, rue Bernardin de Saint-Pierre LE HAVBE | Cordonnerie iiESMOULlNS llMOTRE SÉRIE IMPERMÉABLE double semelle SPÉCIALITÉ EN CAOUTCHOUC KUÊTBES, BOUEîta, LE6S13S 5 e/o de remise aux Réfugiés Distribution de Timbres du Commerce Havraisl 11, Rue Thiers — Télép. 10-33 I,E HAVRE | I'II III —i i Hll | fmznmxiMzrz.. 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Frakqoi, Directeur à la Société Générale de Belgique. Agences : Borna, Matadi, Kinshasa, Stanleyville, Elisabeth ville. Bureau de Londres : 9, BISKOPSGATE, E. C. Comité de Londres : SlR Willirm Garstin, G. G. M. G. F. Haegler, de la Banque Belge pour l'Etranger. J. S. Ha-kell, de Messrs. E. D. Sassoon and Co. La Banque a le droit d'émettre ses propres billets dans la Colonie du Congo Belge. Le Siège Social et les Agences effectuent toutes opérat'ons bancaires : encaissement escompte d'.fiyis, simples ou documentaires; vente de chèques; émission de lettres de crédits; transferts par lettre et par câble; avances sur marchandises Européennes et sur produits Africains; ouverture de compies chèques et décomptés-courants : ouverture de '-omp es-dépôts. •' ■ —Mi irm BAKQU-E iTALO BELGE (1TALB-BEL6IAI fi. H) Société Anonyme Francs. Capital souscrit 25,0ÛQ,00C C ipital appelé et versé 13,756,25! Réserves et bénéfices reportés 3,318,141 Siège Social : ANVERS Agence de LONDRES : 6, Princes Street, E. C Succursales et Agences : ARGENTINE : Bueni s-Avres BRÉSIu : Sao Paulo. Rio de Janeiro. Santos. Catnpinas. URUGUAY : Montevideo. Correspondants dans toutes les places prin Mpales de l'Amérique du Sud. La Banque traite toutes opérations de banque. Encaissement et escompte d'effets et de docu nents sur l'Argentine, le Brésil et l'Uruguay Transferts de fonds par câble et par courrier tïm,ssion de chèques et d-î lettres de crédits \oliat et vente de titres et coupons argentins brésiliens et uruguayens. ifAURIK AU FRONT AMIBES

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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