Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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02 January 1917
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23e ANNÉE - Série nouvelle - ii ■iiintmféi. m il il fci mil. N° 780 tt.1 ■ .1- il- jC-i elVrirrtéro 1Q Centimes (5 Centimes au Front) Mardi 2 Janvier 191f RÉDACTION & ADMINISTRATION 93, fu» Jean-Jacques-Rousseau, 33 PARIS Téléphone : Qutcnbarg 139.88 •MREAUxTÛ HAVRE: 3 tu di la Bitrsi — LE HAYBE ÏÊLÉPHONE :n'64BELGE LONDON OFFICE ! SI, CANTON STKEET Itlcester Square, S. Iff. Ciractear : îËM HEÏÏRAT LE XXe SIÉCLE ABONNEMENTS Franc*.,..,, 2 fr. SO p*r mol# • 7 fr. 50 par trlmostr* Angl«terr«.. 2 «h. S d. par mois • ..7 «h. 8 a. par trimattr* Autras paya. 3 fr. — par msla » . 8 fr. — par trimaatca PUBLICITÉ S'adresser à l'Administratif du Joaiiul ou à l'Office de Londres Lés petites armoncts sont égaUmtnt| rtçnzs e la Société d« Publicité, 10, rue de la Victoire, Part^ lui en m le monopole pour Pmrit Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris Il — ■nui » m mi «.ri i n i||i n n COMMENT lesgermaniphiSes espagnols THRlTEflT la Pape et la vérité Quelques exemples significatifs de la mauvaise foi de leur presse ,• Noire excellent ami et collaborateur, l'abbé Lugan, nous adresse un article fort intéressant sur les incroyables exploits de certains journaux catholiques germanophiles d'Espagne. Le groupe dont ces journaux sont les organes voit heureusement diminuer de jour en jour son influence sur ta vie publique espagnole : } Parmi tous les mérites du (Comité catholique de propagande, ce ne sera pas le moindre de s'être rendu compte du véritable état d'âme des catholiques espagnols '« politiquants » et de l'avoir fait connaître. Le nouvel hebdomadaire « Lepauto » de Barcelone démasque courageusement par la plume d'un religieux espagnol la germanophilie ardente de gens que leur habit et leur profession, sinon des raisons de justice, de reconnaissance et d'intérêt, obligeaient, je ne dirai pas à la sympathie pour nous mais à l'impartialité ou à la tenue dans l'expression de leurs sentiments anti-alliés. Voici par exemple les pères missionnaires du Cœur de Marie, fondés par le Père Claret, qui, expulsé d'Espagne, trouva au témoignage de son historien, l'accueil le plus hospitalier sur le territoire de 3a République Française. Ces pères ont une revue intitulée 1' « Iris de la Paix » qui s'appellerait plus justement la « Pomme de idiscorde ». «■ S'il y a, écrit avec mille raisons « Lepauto », une feuille germanophile, c'est celle-là, elle l'est jusqu'à la folie. » (Vous n'avez pas idée des encensements que | se permet T «■ Iris de la paix » à l'adresse j «du Kaiser luthérien et des injures dont la France et ses alliés sont l'objet. « Les Pères ; ^missionnaires du vénérable Claret. écrit j Lepauto », devraient avoir une mémoire • plus fidèle et un cœur moins ingrat, surtout s'ils n'oublient pas que ces mois derniers le 'card»nal-archevèque de Paris les j ta reçus très amicalement dans la capitale ide la France pour qu'ils y exercent leur ministère en faveur de la colonie espagnole... » Voici les Augustins, la congrégation qui îa le plus d'importance, en Espagne, après ' les jésuites. « Ceux de l'Escurial, dit « Lepauto >\ savent rester neutres dans leur revue « la Ciudad de Dios », alors que leurs confrères de Madrid, dans « Espana y America » sont germanophiles jusqu'au scandale... » » Et les jésuites espagnols ? « Toutes leurs revues, assure « Lepauto », sont germanophiles, quelques-unes d'entre elles jusqu'à la rage. Il n'y a pas jusqu'au calendrier du Sacré-Cœur de Jésus qui ne souffre de cette jmaladie... Je suis admirateur de Saint-Ignace et de son œuvre, mais la conduite de «quelques-uns de ses fils en face du conflit, ime dégoûte. » "Ainsi juge un prêtre espa-jgnol indépendant. A quels partis, à quels silences menteurs peuvent ppusser de misérables passions de haines, nous allons le voir dans deux journaux germanophiles espagnols. De telles infamies et de telles bassesses, délivrez, Seigneur, la presse belge et française et la (presse étrangère favorable aux Alliés ! N'oubliez pas que « El Correo Espanol » tet ses succédanés de province se sont toujours posés en Espagne comme les seuls légitimes défenseurs du Pape et de l'ortho-idoxie. Pendant plus de cinquante ans. il a été entendu que, hors de leur credo, il n'y lavait, même au point de vue religieux, aucun salut possible. Ils gardaient jalouse-Rient le sanctuaire, et nul n'y entrait qui n'eût inscrit sur son front le signe distinc-tif de leur tribu. Il n'y avait qu'eux qui pussent obéir au Pape et le défendre. Or écoutez comment ces dévoués, ces fidèles, ces intègres font connaître à leurs fidèles les enseignements du Souverain Pon-Sife. On sait que dans sa dernière allocution consistoriale, Benoît XV a solennellement condamné les mauvais traitements infligés aux prêtres, les razzias de civils transportés loin de chez eux, le bombar-<dement des villes ouvertes, les crimes commis sur mer. Vingt lignes nu moins sont consacrées à cette condamnation dans le (discours pontifical. Devinez combien « El Correo Catalan » leur en consacre ? Une exactement ! La voici : « Le Pape déplore tes maux de la guerre. » N'est-ce pas que les lecteurs de ce journal seront amplement renseignés sur la pensée de Benoît XV, à propos du conflit européen ?... Ce fait seul prouverait, à n'en pas douter, que les crimes allemands ont été nettement désignés «et atteints dans ce passage. Sinon pourquoi Jeurs thuriféraires l'eussent-ils escamoté ? Soyez sûrs que s'il se fût agi d'un crime oies Alliés, « El Correo » eût imprimé le morceau en lettres de trois centimètres au moins. Les passions germanophiles sont sans vergogne et... bêtes. Ces religieux et prêtres espagnols qui ne lisent que les « Correo » faits sur le patron de celui de Madrid doivent être bien renseignés !.. Un autre fait nous le prouvera encore Imieux, si possible. 11 est rapporté par « Lepauto ». Nous lisons dans « El Dia Clafico » du 5 décembre : « El Correo Espagnol >< écrit qu'on a parlé et disserté beaucoup U propos du catholicisme en Allemagne. I.es Alliés ont maintenant mis en évidence l'œuvre grandiose de la Propagation de la Foi. Voici d'après cela quels sont les chiffres dépensés pour cette propagande religieuse : L'Allemagne, 625 millions; la Belgique, SC3 millions; la France, 255; l'Espagne, 166; l'Irlande, 144; l'Angleterre et l'Ecosse 03î i'Autriche-ïiongrie, "J7. I.a France et ses alliés dans le eonilit doivent donc avouer la suprématie de l'Allemagne un faveur du catholicisme. » <i yoilit un odieux roeosonuK >, moi nu que ce ne soit une impardonnable équivoque. En 1013, l'œuvre de la « Propagation de la Foi » ramassa huit millions. De ces huit millions, la France donna « trois millions et demi ». L'Allemagne donna C26 mille FRANCS et non pas millions et l'Autriche-Hongrie 77 mille FRANCS ; ce sont les mêmes chiffres, mais avec « trois zéros de moins ». , « Quant aux 255 millions attribues par « El Correo Espanol », il est vrai que la France les a versés à la « Propagation de la Foi », dans l'espace de 31 ans, de 1882 à 1913. Le total ramassé pendant ce temps-là étant de 417 millions, la France seule en a versé 225 et « tous les autres pays ensemble », en ont donné 162. » Cet exemple, pris entre mille, donnera une idée des procédés cyniques et bas dont usent les germanophiles de la péninsule, pour exalter l'Allemagne et son kaiser luthérien. Je connais de nombreuses communautés de religieux, frères ou prêtres, où « El Correo Espanol » ou 1 un de ses succadinés de province est le seul pourvoyeur quotidien de nouvelles, le seul aliment intellectuel. Car les autres^ journaux, ceux qui sont tant soit peu équilibrés, par exemple le catholique « Univer-so » ou « El Diario de Barcelona », sont regardés comme mauvaise presse, presse peu libérale et métisse qu'on doit fuir autant et plus que la peste. Je le demande, dans ces conditions, quelle peut bien être la neutralité de ce clergé ? On n'imagine pas l'exaltation et le bouillonnement créés par Vasqucz de Mella cl ses accolyt.es dans le cœur de la plupart de leurs fidèles qui ont toujours eu plus de passions que d'idées. Ceci m'amènerait à parler de 1 interview accordée par l'archevêque de Tarra-gonne, Mgr Pelacz, au « New-York Herald » et'que toute la presse alliée a reproduite. Le sujet est très délicat. Mgr Pe-lacz déclare « que les hauts dignitaires de ''Eglise, en Espagne, ne sont pas germanophiles ». Je le crois sans peine. 11 assure qu'il a défendu au clergé, qui est sous ses ordres, de se prêter à une propagande germanophile. Je le crois aussi. Mais en dehors de lui, sont-ils nombreux les prélats qui « ont pu », je ne dirai pas empêcher la propagande germanophile, mais obliger leurs fidèles, prêtres ou_ religieux, à garder la mesure et l'impartialité nécessaires dans leurs paroles ou leurs journaux à l'égard de tons les belligé- rantS A. LUGAN. ! ' •' — LE RECRUTEMENT en Grande-Bretagne Le Ier janvier a été marqué par de nouveaux appels d'hommes Le 1er janvier a marqué une date dans les opérations du recrutement eh Grande-Brefa-gne. . . • Les hommes appelés sont des dizaines de mille. Ils devront avoir rejoint leur dépôt dès aujourd'hui. De plus, les .hommes exemptés jusqu'au 31 décembre se présenteront à partir d"au-jourd'liui aux officiers de recrutement. Ce: sont des ouvriers travaillant aux munitions», des fonctionnaires, des - poliicemen, qui ne sont pas indispensables à leur fonction. Les nouvelles opérations de recrutement visent particulièrement, toute cette populo,-tion hétéroclite, de nationalité indécise, qui est réfugiée en Angleterre. A Londres même, on compte plus de 25.000 individus qui se font actuellement passer pour Russes, et qui, occasionnellement, se réclament de la nationalité britannique. On prélèvera dans la police du comté de Londres *2.000 hommes pour les régiments de la garde. La 'participation portugaise UN GROUPE D'OFFICIERS EST DEJA ARRIVE A PARIS Une centaine d'officiers et sous-officiers de l'armée portugaise sont déjà arrivés à Paris, et dans .quelques jours, ils seront au nombre de 500 travaillant à préparer l'arrivée du corps expéditionnaire du général Tamagnini. C-es militaires portugais portent un été-gant uniforme gris-clair et une casquette ae forme anglaise de même couleur. Le commandant Roberte Baptista, chef de l'éiat-major du corps • expéditionnaire, préside lux travaux que nécessite l'arrivée des troupes, assisté des deux attachés militaires à la. légation du. Portugal; le lieutenant-colonel Origâo Pérès et son adjoint, le capitaine -d'artillerie Thomas Fernande s. I^es officiers et sous-officiers déjà arrivés partiront demain pour le Nord de la France. On compte parmi eux un groupe d'officiers -et sous-officiers mitrailleurs, un groupe d'artilleurs, un .groupe d'aviateurs et de télégraphistes. Us vont reconnaître le terrain du secteur assigné à leur armée. Le service postal et la censure portugaise pour l'armée- en campagne sont déjà organisés.L'état-major tient ses conseils à la légation du Portugal à Faris, où M. Joâo Cba-gas,- ministre plénipotentiaire, a la satisfaction de voir enfin couronnée par la participai ion à la guerre sur ,1e front occidental l'action diplomatique qu'il a préparée avec autant de persévérance que de dévouement à la cause des allié-. Le Gouvernement de KL Yenizelos SE RENFORCE M. Caclamanos, ministre plénipotentiaire, ci-clevant conseiller à la légation de Paris et ancien chargé d'affaires de Pétro-grad vient, d'être nommé par le gouvernement d!e M. Venizelos, son représentant auprès du gouvernement, russe. Toutes les îles de l'Archipel des Cycla-des sont maintenant sous l'égide du gouvernement grec, de Salonique. Unis centaine d'officiers supérieurs et subalternes, parmi lesquels le -capitaine de vaisseau Constantin Canelopoulos, commandant le cuirassé « Psara », accompagnés de SOO sous-officiers, marins, soldats et gendarmes qui ont réussi à s'échapper d'Athènes, viennent d'arriver à Salonique ml il» ont été acclamés. as sa» si ma les Allemands affament 20.000 CIVILS BELGES Il arrive clés renseignements navrants qui viennent d'être envoyés au camp de Soltau. Ils sont au nombre de 20.000 à Sô.OOO de toutes, les'conditions, ouvriers et messieurs en redingote; ils y arrivent hâves et défaits; on les garde plusieurs jours sans nourriture, leur présentant, uniquement, de temps à autre, un engagement au travail à signer; sur leur refus presque général, car ils sont, paraît-il, d'un pa-triostirne héroïque, on les 'dirige vers des travaux -dans les marais ou vers d'autres besognes analogues. Sur le front français (Communiqué officiel) Paris, lor janvier, 14 heures. En Champagne, hier vers 18 heures, après un violent bombardement par engins de tranchées, les Allemands ont attaqué à deux reprises nos postes avancés à l'ouest d\Muberives. Ces deux tentatives ont complètement échoué sous nos feux de mitrailleuses e>t nos jets de grenades. Sur la rive droite de la Meuse, la lutte d'artillerie a été assez active pendant la nuif sur le front Ferme des Chambrettes• Bezonvaux. Bien à signaler sur le reste du front. ■ >-• • * h Afrique orientale allemande LES PRISONNIERS ALLEES. DELIVRES A TABORA, SE PLAIGNENT DES SEVICES DES ALLEMANDS On sait que les troupes belges, en entrent victorieusement à Tabora,. y . ont délivré de nombreux civils alliés, que îles Allemands gardaient prisonniers. -Ces malheureuN avaient été fort mal traités et- ils protester]' m-MntenaD'.t contre la façon dont l'ennem s'est comporte â ieur égard. L'agence Reuter apprend qu'en outre de la protestation adressée au général Smuts par des prisonniers anglais clans l'Est africain aillemand, les -prisonniers italiens, dans la même colonie, ont adressé au gouvernement; italien un mémorandum de 200 pages, mettant en lumière les sévices infligés par les Allemands aux prisonniers de la colonie. Ce mémorandum est illustré par des photographies des traitements abominables infligés ! aux prisonniers, prises en dépit de la plus j grande vigilance des autorités allemandes. lTn fait intéressant> est que quelques-uns des signataires du mémorandum sont d-es Iialiens qui, pendant un certain temps, avaient été induits par ûes subterfuges et les mensonges dés Allemands à se ranger du côté de l'ennemi. Il apparaît, en effet., que les Allemands avaient officiellement annoncé que ritalie avait déclaré la guerre aux Alliés. Les pavillons allemand et italien avaient, été en conséquence arborés cô-te à côte, dans certaines stations allemandes et y-étaient, restés pendant trois mois, jusqu'à ce que la superbe allemande eut é-té découverte. H. VAN0ERVELDE ET LE Congrès socialiste fpaiieais Le « Temps » reproduit dans son numér< du 2 janvier les déclarations faites ai « XXe Siècle » par M. Emile Vanderveldi à propos du discours prononcé au congrè: socialiste français par le ministre: de l'in itenjdance beige. Notre confrère faiit suivr ces déclarations des réflexions qu'on v£ lire : « M. Emile Vandervelde confirme dont son cri : « A bas le capitalisme ! », que lui attribuait le compte rendu de 1' « liu manité », mais il l'explique comme étan une manifestation n'ayant même pas k valeur d'une « incidente ». Ce fut, à soi sens, un simple moyen d'avoir rai soi d'interrupteurs s'obstinant à couper soi discours. C'est .parce que ses interrup .teurs ne cessaient de 1-ui crier : « A bai le .oap'iitailisme ! », que M. Vandervelde fi nit par Jeuir répomiore : « Eh bien, sait oui, à bas le capitalisme ! », comme un concession. C'était, dliscms le mot, une ca pitulation. <( On -conçoJit fort 'bien que l'honorable ministre d'Etat et membre du conseil de< ministres de Belgique éprouve quelque re gret -de -ce qui ne fut peut-être qu'un geste dte lassitudie devant H'obstination de se; interrupteurs, mais l'incident m'en est que plus caractéristique1 : il démontre çom ment,, -dans les partis où l'on excite..vo lontiers les -colères populaires, les esprits pol'itiquies îles plus avertis subissent fata lement l'emprise dés éléments portés t foutes, les violences, et comment, dans des ■ .circonstances déteriniiniées, ils sont ame | n'és, de concession en concession, 'à corn mèititre 'des erreurs qui peuvent être des fautes. " » C'est là. surtout qu'est le danger. » | —— La forma actuelle de notre parlementarisme, nous sommes d'accord entre démo-crates pour reconnaître qu'elle est imparfaite. inefficace, impuissante sur bien des t,c:nti. Qu'il s'agisse de ncs méthodes d'en seignernent et d'éducation si arriérées, de nos travaux de ports de mer et de canaux restés inexécutés, de notre marine mar-chande abandonnée, de notre commerce et de notre industrie ignorés ou paralysés, de notre agriculture si vieillote. si encroûtée ; qu'il s'agisse du fléau de notre race, l'ai. coolisme, que nous n'avons pas combattu, mais encouragé, de la dépopulation dont nous nous sommes si peu souciés, de no-tre préparation militaire si dangeureuse-ment négligée, nous sommes conscients que le régime n'a pas un bilan des plus heureux à montrer et doit, de toute nécessité, se transformer. Lysis. (La Victoire do- 28 décembre 1916). Nouvelles de la Patrie Belge .1 VILVOHDE A LIÈGE GOMMENT LES ALLEMANDS TRAITENT « Au Roi Altiert » LES INDUSTRIELS OUI DEFENDENT LEURS L.étaWlgsement puMlc qlli, C7Ï ce momc.nt, OUVRIERS obtient le plus de succès à Liège, c'est Je café portant l'enseigne : « Au roi Albert », lies industriels du canton Ifo Vilvorde situé au centre de la. vieille cité wallone, pla. ayant adressé une pétition à von Bissing ce Verte. 11 est luxueusement, installé. L'n pour se plaindre des enlèvements d'ouvriers correspondant, licgeiois le décrit ainsi dans opérés au sein de leur personnel, ont reçu un journal belge de Hollande : du général Hurt. ,ie;iSïUXmîfS u! « Les marmorites de la façade, qui portent du Biabant, une réponse cavalière ou*, la nom de notre °Tand' Roi dit une lettre presse emboc-hée de^Bituxelles qui se^ garde (le j^ge, onîi été, *par-ordre'des Allemands, bien d insérer ia. protestation des industriels recouvertes de toile cirée. Mais, dès le seuil belges, publie avec einpd'esi^ment. >.ûln.-c une inscription en mosaïques sur le sol, in- ..près avoir cénié aux industriels belles, dioue crue l'on n'v débile oue les u Bières ¥ droit d-lntervenir «.pour la dignité et le SX .! La s'alfe de gustation est droit de lems ouvriers comme hommes li constituée par un 'long couloir aux murs ta- bïes » parce que « une autorité allemande p,jSS£S d'imitation de cuir. Les sièges sont, don refius.?r <1 accueillir à ce point de vue des (]e,s fauteuils somptueux dont le dossier observations du cote belge », le général Huit en cuir incrusté et le fond en velours bleu, anoure : Des lampes .'électriques renversées jettent « La comparaison que \ ous fades dans \ 0- clans r>^ce lvne lumière discrète. Le fond tre lettre: entre un travail semblable et les salle ^ pris tout. entier par un super- « ïssaws, ïss acPWWBWra? a se mm.it ttVWfcs-ts» fews s —sas» :Dom"WoSer contre -l'esclavage allemand. peJ.'be- ii,cùié. cles ?rmes (JU Royaume. Le l'autorité miliiaire allemand? se"dresse et im- P^aSt li dest S1 "j -j>1 pose silei^e aux protestataires sous menace esf toposslwe de le Pour le-surplus, la lettre du général Hurt, , . qui se plaint de la campagne de calomnie0 . <( depuis les -" demis » organisée à l'étranger, ne contient que l'ha.bi- J»squ aux plus petits, portent grave e 1 ms- tuêlîe accusation de fainéantise adressée, ca- cripUon : Au Roi-Albefit . de sorte que c est. lomnieusement, aux ouvriers belges qui re- ^ sânité* de 1 Absent que. 1 on trinque. Les Fusent de travailler pour l'ennemi de leur pa. fasses a café, .les soucoupes, les assiettes, trie ou qui sont.'réduits au chômage par les tout le service en porcelaine -enfin, porte au saisies pratiquées par les Allemands. bord un fin liseré tricolore avec bien en vue, lLrçévitable inscription : Au Roi Albert! T V7 T") A T) A TTm <( ^ous ne croiriez pas comme oeil a fait iJiiJMb xUJi JjJTLiiJjiiiN 1 plaisir, sous le règne des casques-à-poime, de voir éitalée ainsi jusque dans les moin- Enccre une ligne vicinale qui disparait dres choses les vertus patriotiques des Belges qui n'oublient pas » Dans quelques jours le trafic du tramway viciinài Nivete-Braine4e-C^rnte-Virginal &e-I f* A rrq r V TTATWATT^ ra interrompu. Les Boches enlèveront les l/XilNu .M& HAllNâ.U1 rails — probablement pour donner plus de facilités aux commerçants belges ! Retour de déportés Enlèvement de rails Vers le 15 décembre, 3."K) hennuyers qui avaient < té déportés sont revenus. Une nou- Pour favoriser l'industrie et le commerce velle arrivée est annoncée pour la semaine belges — comme dit. plaisamment von Bis- prochaine. sing — ses-.-sons-ordres -ont enlevé les raiis On a fait également- des démarches pour des tramways vicinaux qui desservent les lo- pouvoir envoyer aux déportés des paquetf* calités situées au sud de Bmxelles. au même titre .qu'aux prisonniers tXa iniAm «igp est IiNisuiti à remporter LA VfflOBE Mm 4 Le journal le plus lu et le plus écouté | de l'Allemagne, la Gazette de Francfort, ' citant, une étudei de l'historien Frédéric 5 Meineke, avoue que l'Empire est incapable d'obtenir une victoire complète. e Voici ce qu'elle dit notamment : (c La décision définitive de 5a gueiTe d'après l'historien Frédéric Meinecke, n'est pas encore intervenue car des surprises sont tou-' jours possibles qui pourraient changer l'a.«-■ pect de la situation. Puis Meinecke d'écrit : comment la guerre: s'est déroulée jusqu'ici et. L avoue qu'au commencement des hostilités, le i. but de rétat-ma.jor allemand était, d'engager de grandes batailles avec les armées eluie-mies pour les anéantir. Son premier but était 1 d attaquer la France pour .la- contraindre il - faire une paix séparée. Ce programme bril-; laminent commencé échoua devant les portes . de Paris à la. bataiïle de la Marne. I/état-rnajor allemand renonça alors à son premier L Programme et se résigna à la guerre de tran-J chées et d'usure. (c Meinecke est convaincu qu'une décision complète ne peut, plus intervenir maintenant. ! La c-onvdction domine que les sacrifices exi-. gés par la continuation de la guerre, ne correspondraient plus aux résultats militaires , éventuels. Il serait donc plus intelligent et ; plus prudent de renoncer au programme > d'ané.-ilotissement et de -chercher un accord > sonnable. » ECHOS Les impôts et dépenses de l'Etat Le Moniteur publie divers arrêtés-lûi9 relatifs aux impôts et «dépenses -de l'Etat en 1917. Vu rimposSiibilité de réunir le Parlement, t^n arrêté-loi dispose que les impôts directs et indirects, existant au 31 décembre 1910, seront recouvrés pendant l'année 1&17, d'après -d-es lois de tarifs en vigueur.Uin autre arrêté-loi dispose que le Ministre irJes Finances est autorisé à ouvrir aux divers -départements ministériels les crédits nécessaires aùx" besoins de leurs »er-vi'ces pendant l'année 1917. Dans l'armée Le lieiutenanft-colcxnel -d'étet-major Ma-glinse, chef de section à l'état-major du commandement' de l'armée est nommé second sous-^chef d'éta-t-jmajor général. Le major adjoint d'é.tat-maior Hublet, du régi/ment des grenadûeis, est nommé' directeur général- du personnel et -d,u i-eçrute-ment au ministère de la Guerre. Pour nos officiers subalternes mariés Un die nos amis nous écri.t du front - « Le XXe Siècle veut-ail bien aidier nos officiers subalternes mariés, à obtenir une indemnité de famille ? A viraii dire, elle existe cette inidemnité de famille : elle est -de 41 francs par mois, sur quoi la caisse des veuves lui en retient 30... Il faudrait qu'dMe fût moins médiocre, étant donné que le prix de la vie a doublé -depuis dieux ans. L'of-fucier marié du front pourvoit à l'entretien, cle dieux ménager, et dans l'immense majorité des cas, 'les revenus de famille n'exastent plus. <( Je ne donnerai pas de chiffre; mais puis-je faire, remarquer que, dans l'armée allemanide, l'officier marié î-eçoit une indemnité mensuelle qui va -de 75 à 180 marks? uChez nous, îl'ofnicier marié doit « s'en tirer » avec sa. solde ; -pour assurer l'existence des siens, :iil est astreint à -des -cial- j culls d-écononiie nuisibles à son prestige et à son moral; j'en ai entendu plus d'un manifester l'initent-ion die participer — en-payant, évidemment — -au ménage 'de la troupe ! « Il suffirait, je pense, que le XXe Siècle attire sur ce point l'attention die qui de.droit pour que les mesures nécessaires soient prises d'urgence. » La mission du colonel Malfeyt Nous avons dit quelle est l'importante mission que le colonel Malfeyt est chargé de remplir en Afrique Orientale Alleman« de. Le colonel Malfeyt est accompagné du commandant Stubbe. son secrétaire ; du commandant baron Greindt, son aide d?! camp; du capitaine de marine Goos et du juge cle première instance Marzoratti, attaché à la mission en qualité de conseiller juridique. Sous peu, les autres membres de la mis-, sîon Malfeyt iront rejoindre le commissaire royal à Tabora. Ce sont : MM. le comte lieutenant de Briey. qui est, comme nous l'avons dit, chargé de l'organisation au point de vue économique des territoires conquis, son commis, M. Maertens, et le chef de culture Mortehan. Nos prisonniers civils en Allemagne D'après les nouvelles de l'Agence Internationale des prisonniers de guerre de Genève, une liste officielle, publiée par Berlin le 5 décembre, signale que cinq civils belges, -faits prisonniers en septembre à Sofia, sont internés actuellement au camp cle Celle-Schloss. Prochains départs pour le Congo La « Tribune .Congolaise » annonce le prochain départ pour le Congo de MM. Paul Storms, docteur en droit, magistrat à titre provisoire (premier terme); Isidore Tyberghien, agent de l'ordre judiciaire (premier terme) ; Monseur, agent, de l'ordre judiciaire (3e départ) f Cliquet, agent militaire (3e départ), qui vient de f.i.i.rft 2S mai» au front belge. ! Tous les socialistes alleni ne sont pas traités COMME SCHEIDEMANN... Un défénseur de Liebknechi est condamné à deux ans de prison Genève, l« janvier. — La Cour pénale ctu tribunal d'empire de Leipzig a condamné à deux ans de réclusion et cinq ans de perte de ses droits civiques le conseiller municipal socialiste Wilhelm Schwab, de Stuttgart, inculpé de tentative de haute trahison pour avoir distribué un manifeste en faveur de Liebknecht. On juge-par là des gages que les socialistes du Kaiser - tel Scheidemann — ont dû fournir pour être si bien en cour. — > > C Le Pape ena Guerre L'attitude du Souverain Pontife à l'égard de la démarche des Etats-UnisD'une fcorrespondanjce de Rome à Ha Gazette de Lausanne, nous détachons ce passage retlaitif au dernier discours de Benoît XV : <( Le pape a. été muet tant sur les offres allemandes que sur ila démarche du président des Etats-Unis. Il s'est borné à faire entendra une lois cle plus ses. vœux ardènts pour une à sa mission de paix et de charité; mais le?s expressions dont il s'est- servi pour ina, nifester son désir de paix ne peuvent que cessation des hostilités, restant ainsi fidèle d'oimér pleine satisfaction aux gouvernements et aux peuples de la Quadruple En tente. Le pape ne veut pas d'une paix quelconque, d'une paix bâclée à la. hâte sur la base de la fameuse carte de guerre et qui, dans ce moment, servirait uniquement les intérêts de l'Austro-Allemagne. Le pape a déclaré à deux reprises que la paix était, pour lui, « inséparable de '.la justice f\ ce qui exclut par consé«ien.t- la' paix 'allemande, telle que* nous la. propose la. presse d'outre-Rhin. Une paix accompagnée de la justice, les Alliés sont les premiers <à l'invoquer, puisqu'une paix semblable suppose précisément les réparations et les garanties que réclament les gouvernements de la Quadruple-Entente pour pouvoir déposer les armes. Voilà pourquoi, je le répète, le langage,tenu par Benoit XV dans son allocution de Noël a pro, duit ici une excellente impression. », LES CATHOLIQUES BAVAROIS SONT MECONTENTS La Neue Zurcher Zeitung assure que, dans les mi-lieux catholiques allemands, on commence à être très préoccupé par la politique du Vaitdiorn vis-à-vis de l'Allemagne. Déjà, la nomination d'un Italien a la succession du cardinal Fruhwirth comme nonce à Munich av-ait été ouvertement déplorée par la presse catholique bava-, roise et, dans les milieux catholi-ques -dei Bavière, avait été rédigée une supplique au pape en faveur d'un nonce aillemand., La nomination récente de sept cardinaux-italiens, de itr-oiis français, d'aucun aile-manid ou autrichien c. causé, en Allemagne, une impression très profonde. Le jounia-l officiel des catholiques bavarois écrit à ce sujet : Si notre dévouement pour le pape, représentant du Christ, n'avait pas de 'racines profondes en notre foi et d'ans notre conscience, on pourrait, croire qu'à Rome les ca-tholiques allemands jouissent- de peu de' " sympathies. Notre foi >'t notre dévouement peuvent supporter toutes les épreuves parce que, pour nous, la religion catholique n'est pas une question de. sentiment ou de nationalité. Cependant, il n'est pas inopportun d'observer que celui qui croirait que nous nous) considérons comme quantité néglieable, et. que nous sommes, par conséquent, disposés 4 nous taire sur tout, se tromperait. » L'effort italien L'état-major italien vient de communi1. quer à la presse un résumé des opération? effectuées cet automne. Il mentionne, entre autres faits, qué sur le front de Giuliet' entre août et décembre, les Italiens cap' titrèrent 42.000 prisonniers, 60 canons ei 200 mitrailleuses, ainsi cpi'un riche but-ii; en matériel de guerre. Le rapport récapitulatif conclut en ex< primant la confiance absolue de l'état-ma-jor dans la victoire finale. « L'armée italienne peut envisager l'an* née qui commence! avec sérénnité et fermeté. Accompagnée des vœux unanimes de la nation, confiante dans sa force et dans la justice de la cause qu'elle défend sous les auspices d'un souverain aimé, l'armée royale poursuit avec une vigueur joyeuse le renouvellement de ses énergies, qui la mèneront à l'accomplissement" des destinées de la race italienne. » - —^ ? y Au front britannique (Communiqué officiel) janvier, S0 h. S0. Nos patrouilles ont pénétré la nuit dernière dans les tranchées ennemies en plu* sieurs endroits. Ce matin, de bonne, heure, une patrouille ennemie est pa/rvenue jusqu'à nos lignes, au sud de Pilken (nord d'Y près) mais en a été chassée aussitôt. Au cours de la nuit/ Vartillerie ennemie a montré un peu plus d'activité que d'ha• bitude au nord de l'Ancre. Aujourd'hui, activité continue de l'artillerie de part et d'autre en divers points du front, particulièrement dam U saillant de Loos et aux abords de Fauquissart et d'Ypres.

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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