Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 19 July. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 05 July 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/k06ww78548/
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• QUOTIDIEN BELGE ' ~r PARIS 3, Place des Deux-Ecus, 3 Téléphone s Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Seciété Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. LE HAVRE 28,er, Rue de la Bourse, 28u Téléphone i 64 Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par triraesti Angleterre .. h. 6 d. par mois — ... sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestre COMÉDIE f «u î au .-y vv Li li. u Il n'est personne actuellement, ei France, qui connaisse mieux le mondt politique allemand que l'abbé Wei terlé. Le vaillant député alsacien < siégé pendant vingt ans au Beichsta et y a vu de près les principaux ac teurs des événements qui se déroulent à Berlin. C'est pourquoi nous avons de mandé à M.l'abbé Wetterlé de bien vouloir dire à nos lecteurs ce qu'il faut penser de la^ prétendue évolution de VAllemagne.Nous le remercions d'avoir accédé tt notre désir et nous le prions de trouver ici l'expression des vœux que les Belges font de tout cœur pour la libération de l'Alsace, et de l'admiration que leur inspire le patriotisme inébranlable du prêtre-député de Col-mar : Le parti du Centre tient de nouveau la manchette dans les journaux de Be r lin. Quant à Erzberçjer, il remplit le monde de sa renommée. Dans la comédie demoaratiqUê dont l'Allemagne aux abois essaie de tracer rapidement le scénario, l'instituteur wurtembergeois tient le crayon. Pour l'heure, il n'y a pas lieu, à mon avis, d attacher la moindre importance a toute cette agitation purement verbale L Empire a grandi par le militarisme," le militarisme .seul peut le sauver d'un désastre. L Autriche-Hongrie fléchit sur toute la ligne. Hindenburg et Luden-ctorfr sont seuls en état d'assurer encore cette « paix pleine d'honneurs » (ehren-voll) crue rêvent encore les hypnotisés du pangermanisme. Ce n'est pas au moment où les dernières espérances_ du peuple se cramponnent à la tunique des grands chefs Qiiiô 16 parlement <T empire va inaugurer une politique révolutionnaire. Voici ce oui s'est passé. Scheidemann, de retour de Stockholm, a déclaré qu'il fallait a tout prix barbouiller aux couleurs démocratiques la façade des parlements germaniques. ErzbS'rger de retour de Vienne, a fait savoir à ses collè-" Allant second » était en état de décomposition très avancée et que, dès iors, il importait de réaliser au plus tôt les gages territoriaux que le® Allemands détiennent encore à cette heure. Déjà tout le vacarme qui remplit les couloirs du Reichstag : « Démocratisons !» dit la gauche. « Préparons la paix blanche », répond le Centre. « Battons-nous ». clame la droite. « Essayons encore une fois de tromper tout le monde » sussurait Ret-hmann-Hollwee-et repète Michaëlis. « J'ai mal à la tête » gémit l'empereur. « Vous m'ein...nuvez »' grogne le Kronprinz. " ' Que va-t-il sortir de tout cela ? Uno promesse du roi de Prusse, un discours a triple sens d'u chancelier, des dtëclara-,MS socialistes, vues et corrigées à la VVilhelmstrasse, peut-être un portefeuille de secrétaire d'Etat pour Erzbejr-ger, le vote à une écrasante majorité du nouvel emprunt de guerre et... l'ajournement jusqu'en automne du 'parlement d'empire. La Prusse fera sa révolution, m&is elle rie la fera qu'après la défaite, quand les alliés refuseront de négocier avec un Hohenzodlern. Quant au Centre, on fera bien de ne pas attacher la moindre importance à ses velléités d'opposition. Depuis que Herllmg est président du conseil en Bavière, il est devenu plus impérialiste que Guillaume II. Si Erzberger, dont les ambitions personnelles sont féroces, 'est admjs à siéger parmi les collaborateurs du chancelier, il redeviendra, du jour au lendemain, le meilleur ami des conservateurs prussiens. J'ai vu évoluer le Centre pendant les vingt dernières années. Parti d'opposition intransigeante, quand Windthorst le présidait, il devint déjà discrètement gouvernemental sous la direction de Lieber. Quand, après un interrègne, Spahn, l'homme de tous les compromis et dé toutes les capitulations, en prit la présidence, le Centre qu'un mauvais sort avait fait l'arbitre des décisions du Reichstag, se mit à l'encan. Les Allemands ont un mot cruel pour stigmatiser la politique du do ut des : Kuhhan-dcl (marché de vaches). C'est de cette politique que Spahn fît le pivot de son action. Encore y mettait-il une certaine reserve. Depuis que le jeune Erzberger, cet homme d'affaires complètement dépourvu de tout scrupule, a réussi à. se substituer à Spahn, le Kuhhandel s'opère sans aucune pudeur. Erzberger est aussi vénal que dépourvu de convictions. Ah ! si Windthorst, Reichensperger et Mallinokrodt voyaient ce que le primaire wurtembérgeois a fait de leur merveilleux parti ! On pourrait d'ailleurs en dire autant de la gauche : Si Eugène Riôhter voyait ce que Muller-Meiningen et Wiemer ont fait de la démocratie1" allemande ! Mais à quoi bon réveiller ces souvenirs honorables ? Le parlementarisme allemand est tombé «n quenouille. Ce ne sont pas les épigones d'aujourd'hui qui pourront régénérer l'empire germanique. Le peuple allemand ne connaîtra les bienfaits d'une ^ saine démocratie que 1® jour où les alliés vainqueurs la lui imposeront. E. WÊTTEBLÊ, ancien député d'Alsace. F AU FRONT OCCIDENTAL 1. ermiIepûussï j; à la cote 304 Vei U COMMUNIQUÉS FRANÇAIS ac ien, 14 heures. de La lutte d'artillerie est devenue asse; ion- i oie» te vers la fin de la nuit dans la ré 'aut ?ion à l'ouest et à l'est de Cerny. de Nous avons repoussé un coup de mail doir sur un de nos petits postes au nord cli ans /ienne-le-Château (lisière ouest de l'Ar sur gonne) et fait un certain nombre de pri our rfonniers. mi- Sur la rive gauche de la Meuse, aprei sme de violents bombardements, les Allemand: Col- ont, à plusieurs reprises, lancé des contre attaques sur les positions que nous avons eau enlevées hier, depuis le bois dAvocourt jus 5er qu'aux pentes ouest de la côte 304. j Tous leurs efforts se sont brisés contr< , ia résistance énergique de nos troupes qu Tie" ieur ont infligé de sanglantes pertes sant céder la moindre parcelle du terrain con sce- quîs. ent un coup de main ennemi vers la tran chée de Calonne n'a donn > aucun résultat ion Nuit calme partout ailleurs. de. 23 heure3" ne, Assez grande activité des deux artïlie-'un ries dans la région Cemy-Hurtebise et dans sur le secteur en avant de Graonne. Nous avefris en. repoussé ce matin^une attaque allemande à 0 l'ouest de la sucrerie de Cerny. Sir la rive gauche de la Meuse l'ennemi vi n'a réagi au cours de la journée à Pouesl de la cote 304 que par son artillerie. Era forêt de Parroy, rencontres de pa-ler- trouilles. Nous avons fait des prisonniers, m- Rien à signaler sur le reste du front. efs rer Victoires de l'aviation britannique m, u'il • 13 heures, ou- une nouvelle opération de détail, exécu-ar- tée la nuit dernière, à l'est de Monchy-le-re- Preux, nous a encore valu une avance et lié- un certain nombre de prisonniers. en Des coups de main effectués avec suc-ef oès, cette nuit, au nord-est de Oostaverne Qp_ et Boesinghe, nous ont permis de faire des ïpç prisonniers et d'infliger des pertes nom-~l~, breuses à l'ennemi. Un raid allemand a été rejeté par nos patrouilles vers Wieltje. lôS iti- 20 h. 40. la Un coup de main effectué avec succès at- la nuit dernière vers Fresnoy nous a per->ns mis de lancer des grenades dans les abris le et de faire sufcir des pertes à l'ennemi, reg En raison du temps nuageux, l'activité , j, aérienne a été-' faible hier jusque dans la soirée. A ce moment se sont engagés un ' certain nombre de combats dont deux ont mis aux prises des formations ïmportan-tes. Huit appareils allemands ont été abat-irs tus ei six autres contraints d'atterrir ra- désemparés. la Un quinzième aéroplane ennemi a été 'te- abattu par nos canons spéciaux. Quatre >e.r- des nôtres ne sont pas rentrés. 'ité l'a. Il n'a pas été publié hier de communiqué ap. belge. "■ 1 ■ ww-— ■ 1 ■■■ lie S LEUR MAUVAISE FOI ne Attitude significative du « Vorwaerts » à 1 égard des socialistes belges rue ° les ^ tin des exemples les plus typiques de la lrs mauvaise foi des Herr Scheidemann et con-)ur gorts à la conférence de Stockholm est le >n- zèle avec lequel ils cachent au public allemand le manifeste des socialistes belges, les Le Times nous apprend que le Yorwaerts )si- en a publié samedi dernier un prétendu rsk résumé, où le document est complètement ;nj. dénaturé par }a suppression des passages "rïg ajiti-a.Kemands. Le public allemand n'a pas la permission d'entendre parier du « tyran .» couronne .à Berlin », de l'impose ifmité 11S d'une paix durable « si les Ho.henzollern l.a et les Habsbourg conservent leurs pou-ais voirs » non plus que du « demi-aJbsoluitisme du des Hohenzollern ». En outre, le Vorwaerts le- a corrigé le texte indiquant les conditions iti- d'utto rencontre possible avec les sociaJis-<n- tes majoritaires allemand» ; il supprime la djernandie belge de les voir « prendre ou-on vertement et effectivement parti contre , leurs empereurs ». Enfin te Vorivaerts ajoute : ,pf Ea résumé, Vandervelde veut bien recorj-naître encore la social-tlemocrfitie allemande 1^- comme pàrti socialiste à condition qu'elle DS- abandonne sa polltiiqCie bien réfléchie et >;.0 qu'elle vienne à résipiscence, la corde au cou. ' • Il n'iin.pose pas ces conditions aux partis so-abl cialis.tes des pays de l'Entente. Le projet do conférence a ainsi son ennemi le plu» achar-et né dans la personne <fyi Président de l'inter-sj_ naUonale. ; 3jp. Pour satisfaire le Vorwaérts, M. Vauder-irs velde devrait donc inviter les socialistes ne belles, français et anglais, sans compter en les autres a-tliés à faire leur mea culpa. , Mais de quel crime ? D'avoir défendu leur pays contre l'agression machinée par l'Allemagne avec la complicité de ses socialisas- tes ? Tels sont le cynisme et la mauvaise ne foi du Votwàerls au moment où de. bonnps Ce qwis s'imaginent que Scheidemann et ses ,ui confrères seraient disposés à faire la révo-ia- luition ! aï- miw ii tie — La OTève de Lisbonne est en bonne voie la d« solution à la suite des concessions faites de part et d'autre. — Les fameux chantiers du comte Zeppelin, à Frledrfcsiiafeii, servent actuellement a la fiorstrair-tian tl'aéroDlanes. LA CAMPAGNE D'AFRIQUE L'OFFENSIVE RUSSE >SE !!3Bp Êriiai ips LA6ÂT&ILLE CONTINU àia ceûifMiei^ sur k hain es Nous avons publié dimanche le résuma Officiel. Pétrograde, 18 juillei •ires. télégraphique du rapport de lord Buxton, frhvt Arr,rnrvTa t r. assez baut commissaire de 1 Afrique du Sud, sur „-.J. dÀ »iT la ré- les °Pétationd navales du Tanganyika. Le 3rzezanv ■ dnPU riv-îa" 6" la re texte du rapport nous parvient. En voici a!? "!, . art,"er,e. _in la conclusion : M . ® ^a'usz> PrÊs du village ma,n Noviza, après une violente préparât ►rd oe « C est pour moi, dit lord Buxton, un d'artilerie, l'ennemi a attaqué et a réi l'Ar- devoir agréable de dire tout haut de que à s'emparer d'une des hauteurs. le pri- nous devons à l'administration du Congo Une heure après, par une contre-attai belqe, tant pour sa coopération aux opéra- énergique, nos vaillantes troupes ont après tions sur la rive septentrionale que pour jeté l'ennemi et reconquis la hauteur iriands l'aide donnée à l'expédition navale du question. iontre. Tanganyiki pendant son voyage, et enfin _ , . avons pour sa participation aux combats dur le j , allemand^ _ ignorait si rt jus- lac. Il est certain que le/ Belges étaient detai1 quand il redigea le bulle étroitement intéressés à la question de l" !lUJVanl • contre maîtrise du lac et, à un moindre degré, à FRONT LEOPOLD DE BAVIERE.— P es qui la défens ede la frontière de Fife Abercut, '• iliga et au sud de Dvinsh et Smorq 3 sans Leur intervention, néanmoins, ne fut pas recrudescence de l'activité de combat. ' ti con- motivée par l'intérêt personnel. La coopé- En Galicie orientale, bombardement 1 ration de nos vaillants alliés belges fut lent près de Brczany. tran. offerte, comme elle fut acceptée, dans un En avant des Iiarpathes, nos troupes ■ sultat. Pur esprit d'amitié et de « camaraderie ». Pris les hauteurs à l'est de Novica et poussé les contre-attaques russes. r -www- Sur les avtres p0ints la Lomnica, — Le député italien Luigi Federzoni lieu- ^usses ûnt été repoussés en combats irtille- tenant-bombardier, a reçu la médaille' d'ar- caUx• t dans f.ent PQjir actes de bravoure lors de l'offen^ pramt Acrnmnr avions Slve "u Cars°- 1 RONT ARCHIDUC JOSEPH ET Mi^ nid? à socialiste révolutionnaire Schrœder a .KENSEN. — La canonnade a augme étu élu maire de Pétrograde par 81 voix con d'intensité des deux côtés de la vallée de nnemi Busita et le long de la Putna et du Sere « « > * Le Gachi» politique an Ausia&en CL!- 1 , HE ne et La Tactique de M. Michaelis , Une nouvelle manœuvre en perspective ° S"C: M- Michaelis est à la recherche d'uiicfe iverne majorité au Reichstag. L'ensemble des ren• [;"Genève, 18 juillet. 'nonv laissât^aIIiennerit renseignements qui paraissent très îîpr^ nrk h U que. .f® sTrieux indiquent que le gouvernement ir nos L™™LPrnntrS |a coflclhatjon ^ allemand, tout en laissant présenter le dé- servatpiirs Qt Hpc nlt partis con- nouement de la crise intérieure comme un suite mie danî w ^ ï! ^Çeraux. Il en ré- succès pour les pangerrnanistes, envisage • 40' iementLir'p pt n i 'î-8 pa,s ^ar" aussi une manœuvre d'apparence toute lementane et oa toute 1 initiative politique différente succès appartient au gouvernement, ce même gou- r' ^ „. a per- vernement apparaît'comme dénué de pio- ,■ déclarations belliqueuses qui reten- abris gramme et qu'il puise son inspiration no- *w;Le7«." retentiront peut-être encore mi. litique dans les principes et les idées des "■ B/'rlm ne seraient qu'un prologue, des* ctivité partis qui, constitutionnellement, n'ont e .,a, rePJesenter l'Allemagne comme in- ans la qu'uni action lointaine sur lui. nneible. Ensuite viendrait, peut-être plus ;ès un Déjà, le gouvernement de M. de Beth- to1 Qu'°n 1le le pense, une initiative théd- jx ont mann avait eu recours à ce mode de gou f c?tte 4^ma#7ie apparaîtrait dis- ortan- vernement. Les dernières sessions du P°.s6e à désarmer et même d rendre impos- abat- Reichstag avait eu un aspect bizarre. Slhle toute guerre future. tterrir mai dernier, on avait vu les conservateurs Dépassant en effet, par une bruyante exposer des doctrines férocement belliqueu- surenchère, les appels que le président a été ses et annexionnistes, puis les socialistes Wilson, MM. PAbot et Lloyd George ont }uatrc préconiser un programme de paix, de îaits à la future « société des nations », conciliation. Par là-dessus, le chancelier, dépassant même les déclarations les plus relevant ce qu'il y avait d'excessif dans le pacifistes du Soviet russe, le gouvernement iniqué programme des uns et des autres, avait -e- de Berlin proposerait subitement le désar- fusé de s'enfermer dans les rangs de ces mement immédiat et définitif à tous les partis extrêmes, et, à la voix de M. Spahn, belligérants ainsi que l'institution de Var♦ ' la majorité avait fait sienne ce point de bitrage obligatoire. ftf réapparaît a»i„„rd'h„i li S Ut avec sbp successeur avec cette diffère»» ditlen, de la pàîx "ont ré.E dan. U cependant que 1 ancienne majorité de M. de vague lorsque l'Allemaqne a offert de Bethmann s est rangée, en grande partie, négocier, le 2 décembre 1916. Mais les diri- ertS » 'li"Lelis n'annaraft M. Osants allemands, plus désireux encore d une doctriM Souvprnpmprft^l ti r/t5Ur qu'cn décembre de jeter le trouble dans s dos' Das une tfolitinnp Hp o-n^rro ^ f m 1>es nations de l'Entente, semblent compter se borne ^négocier avec fe^chefs de nart! ?Ur.Ja Confusion créerait riemnnrtpnf aiir ,,n0 Jeur offre de désarmement. Ils ont toujours do la de renoncer à ce qu'il voit de tron ahlolii' Vesvoir 1ue les gouvernements alliés se- >+ rn n dans les motion t nn'ilq ont piahrnSo rÏÏ ront acculés à la paix par des mouvements 'pot fp" à ce but Qu'ont coonérp Hinripnhiira Pt •f, populaires, avant que la lassitude du peu- - aile dendorf dans les trois [tournées df ifi" allemand e} l'intervention des Etats- rences qu'fts ont eues av^c les principaux aient 0duît tous résultats. vaerts 'eader® politiques lLa manoeuvre signalée ci-dessms — remar- ,+p^rin Rpnssira i il Han. Aan. o o. » jhî® le Temps — ne saurait" tromper un ins- kJwio tâche ? C est pro- tant les peuples de l'Entente. Ils savent que ement bable. Déjà un mouvement de retraite s'es- l'Allemagne aura les mêmes projets tant 3 s âges quisse au sein des partis de gauche. Les qu'elle auira les mêmes dirigeants. Napoléon 'a pas nationaux-libéraux ont repris leur liberté en personne — dont aucun des gouverne- tyran et chez les centristes, l'unanimité n'est mus m?",s alliés ne songe d'ailleurs à imiter les limité complète. Dans ces conditions, il est à pré- ^ ^rtfLpas parven'u à rendre ihof: aîlem voir que la séance de demain, au Reichs- subsister aptif Ûnl fc^&Siern pou- ciiira. pas 1g caractoie S6nsa.tionn9l s étaient engagés aloïs à ti'avoir qu'uriG ar- iitisme qu'elle faisait espérer. .De concession en de 42.000 soldats, ont réussi à préparer vaerts concession on finira par trouver une for- clatidestinôment l'armée de 350.000 soldats itions mute vague qui donnera satisfaction à tout qu,ilê, en ligne, Penrdant ia campa- cialis- le monde, mai» qui a'aura rien résolu. « re'ryti- Le baiser reçoit « Walftw^rSudOTe S :ontre Bâle, 17 juillet. — On mande de Berlin ! arn,<5e- c-ette leçon du passé, à Inquelle la IP kaicter i vécu hlot- ' E^erre actuelle a ajouté de si sanglantes ex- iitf 5 o j hier, en longue au- ivériencps. nous montre à anoi cnnrtuirait dience, MM. de bydûw, ministre du com- une initiative soi-disant pacifique des ner. recon- tnerce, et Helfferich, ministre de l'inté- sonnages qui gouvernent aujourd'hui l'Aile- nanrte rieur. magne.] î,-i'e1^ Le président et les membres du bureau u cou du Reichstag ont fait hier une visite, ru " —~—' tis So- 'ïuartier général, au maréchal Hindenburg r •* jet de et au général Ludendorff. 1 f/, {j^ïïlU 6 lïUySWiBËS inter- Conversations et conciliabules « - n't Berne, 18 juillet. — Les conversations ^ fCQQÎ 8 S » êftd^tSdC iiîder- entre le gouvernement et les partis se pour- ilistes suivent à Berlin. Hindenburg et Luden- ~~ n^pter dorff, qui avaient reçu au préalable le bu- Londres, 13 juillet. — Selon une dépêche -ulpa. leau du Reichstag, soijit repartis lundi soir de Stockholm, le député belge Huvsmans i leur pour leur quartier générât. secrétaire du bureau socialiste internatio- - l'Ai- Le successeur de M. Zimmermann n'est nal, va quitter la Suède pour se rendre à Malis- i,ependant pas encore désigné. Une nou- Pétrog*rade. Il a Tintention d'aller ensiîite ivaise velle candidature a surgi à Londres avec une mission du conseil des otines après le Siittd du IN (matin), il serait ouvriers et d&s suidais russes ;t se? question de la candidature de M. Helffe- révo- rich, qui serait d'ailleurs assez mal ac- — —"mm ». cueillie dans les milieux parlementaires, T ,. , „ où l'on croyait se retraite certaine. On i„„ . .-r?3"?,- ,?■ al'c'hev'êque de Misait (rue depuis crueicrues mois Ips rpla- invite les catholiques lombards à en- VS5 lions "ntr^M Hdtferich et le Bcictetag faE™e?" «"• P'"s ",Knse « «•«« * sont assez tendues. T. .... . i* La candidature du vnn T-Hnt7a tnn ^ twié^rainimiS d<9 P^trôoTaxîiô aui Daily 1"ik içifs SSn^MeaTga^anlLS: t.istes. où re«ne îiae exande activité. ' llir niMiEny» IDE ' La presse italienne de tons les partis s'élève contre la FranG-Maçoanerie illet. (Correspondance particulière du XX' Siecle.) ^ Rome, le 14 juillet. La presse italienne sans distinction de tge de parti est sévère pour le congrès maçon-iration nique de Paris. réussi Une interview du Temps, au cours de laquelle M. Leibey a tenté.de justifier la ttaque récointion votée, n'a fait qu'aigrir la podé-int re- mique. iur en Le Messagero — M. Miéoni, délégué italien au congrès maçonnique en est un des sans rédacteurs les plus influents — écrit ce ulletin : « M. Lebey «e dit un visil ami de l'Italie. Si nos am'is exigent que nous limitions au - Près Trtmtin les revendications territoriales de l'I-orqon, talie, quelles seront les prétentions des clian-l ' cellerles de Vienne et de Berlin ? Nous dé:plo--0 rons vivement cette attituide austrophile de M. Letoey ; elle est au reste conJorme à ses antécédents de fondateur de la Loge alle-ies ont mande de Paris. Les politiciens français les et re- plus autorisés nous ont marqué leur entière adhésion au programme de nos revenaiCô-"a les tions nationales ; le Pacte de Londres les a j sanctionnées et le sang versé pour elle sur us io- carso et les Alpes les rendent sacrées pour nous. > MAC- Le Secolo, dont les attaches avec la menté franc-maçonnerie italienne sont connues, ; de la n'est pas moins sévère : ereth. « M. Lebey nous accorde donc obligeamment le Trentin. Et le reste ? Il ne s'est même pas rendu compte que le silence sur le reste est précisément la cause du scandale produit par la résolution du Congrès de Paris. » M. Lebey, dans son interview, parle de « campagne catholique contre la franc-maçonnerie- » Il montre évidemment que sa c*nnaissansce des opinions de la presse italienne est à la hauteur de celle qu'il a de nos revendications nationales. Le Giornale d'Italia se demande si M. Lebey sait, sa géographie et s'il ne croit pas que Trieste est àans le Trentin. Ce journal qui est libéral' est bien connu par sa com-active indépendance de toute côterie poli- tique. Il écrit notamment à ce propos : illet * Un ao®'nt de l'Autriche ne se serait pas exprimé autrement. Toute l'interview de M. t très Lebey est équivoque et insidieuse ; il finit de ement croire que les protestations de la presse ita- le dé- lienne sont l'œuvre d'un parti, alors qu'elles sont- la révolte de la conscience natiionaie — . " de touite la conscience nationale au-dessus visage [}es partis — offensée par ce vete hypocrite, toute blessant nos aspirations les plus sacrées, et en contradictions avec les raisons mêmes de reten- notre entr,®e dans la tueirs. » °ncore Le Giornale d'Italia réclame la démission •, des* des francs-maçons italiens dont la respon- ne in- sabiiité est engagée par ce-vote du congrès ; plus de Paris. On affirme qu'une réunion aura tliéd- lieu c'9 »oir dans laquelle la franc-maçon- it dis- ncrie italienne désavouera publiquement mpos- l'attitude de ses représentants au congrès. La Tribuna relève que, « heureusement ninntp personne en Italie ne doute, n'ose même viripnt doUter de la loyauté pleine et entière et rg ' , de la sincère amitié de la Francs, r&pré- ions » seniée Par son gouvernement ». Le même vlu's î'ournal ajoute que « jamais la press)i ita- emerit l'enna n9 PlU,Wia une seule ligne qui allât à désar- l'encofltr8 revendications territoriales , " française, ou qui blessât le noble peuple Var' ^ui' dePuis quarante-sept ans, les a affirmées avec ténacité et constance ». Au reste, ajoute la Tribuna, qu® M. Lebey le sache : [ paix ,, l9 Trentin fera retour à l'Italie. Per- s con- sonne n'en doute, pas même l'Autriche. » ins le m. Lebey a perdu une belle occasion de rt de SG. taire : sous prétexte de répondre à une s diri- prétondue campagne catholique contre la mcore franc-maçonnerie, il a réussi à ameuter dans contre lui la presse italienne tout entière. mpter •éerait *'* xjours Les sentiments amicaux de l'Italie pour és se- la France n'ont pas souffert, du reste, de menls l'incident. !t peu- Aujourd'hui, à l'occasion du 14 juillet, Etats- eut lieu, au théâtre Argentina, une grande Jts. manifestation ; au milieu des acclamations remar- du public, le président de l'Association n ins- iatina gens affirma la solidarité et l'union nt que des grandes puissances latines. L'auteur s tant conclut comme suit : îvern" " Aucune Paix n'est possible sans que ter les l'Alsace-Lorraine ne soit rendue' à la 3 ihof- France, sans que Trente, Trieste, l'Istrie laissé et la Dalmatie fassent retour à l'Italie, n, qui sans que la Belgique ne soit reconstituée "e ar" et indemnisée, sans quel la Serbie, la ioîdats Roumanie et le Monténégro ne soient libé- ampa- r^s- ît leur ** passer .peaux Le droit de la Belgique a été affirmé nation aussi à la Chambre italienne par M. Tre- ile la ^eSj socialiste officiel ; voici ses propres M ParûIes : ; per- « Pas de contributions de guerre, soit. l'All-e- Mais cela ne veut pas dire qu'on ne doit pas restaurer la Belgique, car pour nous ia Belgique n'est pas une belligérante comme les autres. » C'est la première fois qu'un socialiste italien officiel se prononce aussi catégo-, riquement sur le cas de la Belgique. "3QC vérité est en marche. Bruzio Romano. .— «-.A'WW i pêche nans, Lire en 2" page : natio- dre à L'héroïsme britannique au combat de isuite Lombaerîzîide. il des La mobilisation aux Etats-Unis ; La crise espagnole ; —. Les vapeurs allemands capturés ; Mi La crise irlandaise ; à Gn. Le Cabinet britannique subit d'impor. ur de tantes modifications. Daily En 4e page : naine front I Les deportaions dans l'arrondisse ment ' de Namur. î ||£ CRUELLE ÉNIGME LA * « Chance » du Blessé L'écho publié sous ce titre nous a valu sOuE.) d'innombrables lettres qui nous donnaient raison : « Oui, nous écrit-on, tous les bles-et, sés sont décorés ; l'on n'a pas tort, en " principe, encore que l'on pût distinguer 1 de entre les blessures graves et les blessure» içon- légères,- ou se soucier des circonstances-. » Mais il n'y en a que pour les blessés ; lies 3 ae « actions d'éclat » sont, d'après les ins-truc-:r la tions mêmes, récompensées avec « parci-poie- monie » ; les citations à l'ordre d\i jojij- dg l'armée sont rares ; celles à l'ordre du ita- jeur du régiment ou de la division don-i des n#nj droit... à un extrait du Moniteur. t ce QUant aux soldats qui furent blessés, qui furent héroïques — et souvent les deux à talie. la fois — avarit l'institution de la Croix s au de guerre, ils n'ont pas été décorés. Il leur •han- reste' i' est vrai- !a chance de décrocher éplo- une des croix décernées à l'ancienneté. e de Mais, là ehcore, la croix ne va pas tou-t ses jours au plus méritant ; beaucoup de bra-alle- ves soldats, au front deptiis le 4 août, 3 les r0nt gagnée — bien des fois — et ne l'ont itiere ^ encore. L'auront-ils jamais, s'ils n'ont les °a Pas 'a " chance » d'être blessés ? » sur pour Mais nous avons reçu tout autant de lat-; la très qui nous donnaient tort : lues, " Comment, nous écrivent des correspondants, comment pouvez-vous affirmer eam- Cîue tous les blessés sont décorés ? Eclai-lêrne rez votre lahterne, de grâce ! Nous som-reste mes deux, nous sommes dix, nous sommes Dduiit vingt, nous nous appelons légion ; nous " avons été blessés, soit avant, soit même e de après l'institution de la Croix de guerre, •anc- Nos titres, cependant, aurclnt été trouvés que insuffisants ; ou nos propositions dorment resse d'un lourd sommeil, sur un mol oreiller qu'il d'administratives paperasses. Car depuis longtemps nos plaies sont guéries ; nous . Le- avons repris notre place dans le rang ; pas ou nous traînons, dans quelque service j-nal auxiliaire, une jambe trop courte, un bras com- rétif. — Mais nous n'avons pa$ la croix, poli- Vous voyez bien que tous les blessés ne sont pas décorés ! » pas _ ' a M. ** ltitï perplexité est grande. elles Nous avons tâché de pénétrer le myâ- ie _ tère, mais en vain. issus Alors, nous tournant vars le dieu incon-:rite, nu qui, d'un coin de l'Olympe ministériel, «' rfp L. Pleuv°ir sur l'armée les croix, les médailles. et les rubans, nous lui adressons cette prière : po°i> " Nous vénérons ta sagesse et nous subis-crès ^°-ins tes décrets- Ma'i^ les braves qu'on ne uira dfîore Pas envient la chance des blessés ; çon- et bon nombre de ceux-ci n'ont pas la croix uent laqueilLe leur blessure semblait leur don-rrès. Le£ droit. Alors — c'est beaucoup deman« tient £.er Peut-être — ne pourrait-on recenser les ême k'essés ; dénor/Jjrer ceux à oui leur longue e et présence au, front vaut une récompense ? ,pré- Nous savons que ce n'est pas facile ; que ême des officier s '/ombreux sont tombés au coin-ita- d'autres affectés à des unités nouât à velIes ; et que la vérification des titres re aies sera P2*5 ^"0'sâ aisée. Mais les commandants uple d'unités connaissent leurs hommes ; ils ifir- Pourraient proposer les vieux soldats — ou ;ste les plus méritants — et les blessés. Laissez-"he ! vous fléchir, ô dieu inconnu ! Et si l'on pel.[ vous dit qu'au fond, ces distinctions hono-riifiques tiennent peu au cœur de nos sol-j de dats, n'en croyez rien : il y a trois jours une qu'un groupe de chevronnés, n'ayant pas e ja un jour quitté le front depuis le" premier uter jour de la guerre, nous priaient de récla-jér8 mer pour eux un insigne spécial. » —'VVVWV — • Te LA GUERRE VUE DE LONDRES llet, s aLE L!¥RE DU SOLDAT" lion ' teui L'œuvre du « Livre du Soldat belge 4 existe et fonctionne à Londres depuis plu♦ j sieurs mois. Notre collaborateur et ami ;trje Gult en décrit ci-dessous l'organisation. ^jjg L'œuvre de la « Lecture du Soldat belge >» hl(S' a été fondée il y a quelques jours pçtr le f® XX' Siècle. [ibé- Une concurrence ? Non pas ; un supplément, ni plus ni moins. Il est impossible qu'une œuvre de lecture, si parfaite soit-elle, suffise à to-us rmé les besoins, satisfasse à toutes les de-Tre- mandes. La passion de la lecture ravage, près si Von peut dire, toutes nos divisions, et cela est à l'honneur du soldat belge. Celft, soit, est aussi à, l'honneur de l'œuvre de Lon-doit dres, qui a lieureusemené développé let t crus aoûts intellectuels dans les tranchées de inte VYser. Depuis quelque temps, les demandes de livres pleuraient littéralement dans nos ,. . bureaux : Notre initiative hiûefft dans sa liste irfcjie ie comité londonien qui né nous en voudra pas, bien au contraire, de marcher sur ses traces. o. tDe notre correspondant particulier.) Londres,«15 juillet 1917. « C'est une Belgique insoupçonnée qu8 vous me révélez », disait Emile Waxweiler, , quelques semaines avant sa mort, à 'Mlla de Meulemeester, la directrice du « Livre du soldat belge. » Une Belgique insoupçonnée... c'est le mot. La Belgique du front, cette rude Belgique qui souffre, combat et meurt dans la boue de nos tranchées, — cette Belgique est douce et studieuse. Quand il ne se bat pas. notre soldat veut lire. En juin 1915, M. Emile Vandervelde, revenant du front, conçut l'idée de l'œuvra. Les heures de tranchées passaient si lentes, ienf les cant'onements étaient si dépourvus d'at-< ir-aits. Tin immit-A .<«» constitua, — rassurez- 23e ANNEE. — Série nouvel 1 Le ISTiimêro : IO centimes (S5 centimes an Front; JEUDI 10 JUILLET 1917: 3. — N° 993

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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