Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 18 July. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 03 July 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/td9n29qj44/
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£3' ANNEE. «•* Série rïoiWelIè. — N° 998 TZe Numéro : 1Q oeiitim- 3 (S centimes an Front) MERCREDI 18 JUILLET PARIS 3, Place des Deux-Ëcus, 3 Téléphone : Centras 33*04 PUBLICITÉ jS'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également i reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, ■qui en a le monopole pour Paris, LE XXE SIÈCLE QUOTIDIEN BELGE y Directeur : Fer nanti NEURAY LE HAVRE 28ter, Rue de la Bourse, 28*'"' Téléphone i 6<S Belge ABONNEMENTS _ France 2 fr. 50 par moif — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre . - 2 sh. 6 d. par mais — .. 7 sh. 6 d. par triro* Autres pays. 3 fr, par mois — . 9 fr. par trimestre lin HIMft EMCORE une vague Pangermaniste par BAINVILLE , Beth'mann-Hollwerg est pour le mon-idie_ et restera pour l'Histoire l'homme oui s'est chargé de toutes les responsabilités de la guerre, de toutes les préméditations "et de tous les mensonges de j i'Alloroagne. Depuis son entrée en fonc tions jusqu'au jour de sa chute, il n'a cessé die préparer, d'exécuter et de justifier une poilique de ruse et die violence. Il n'a pas été seulerhent le chancelier qui a fait voter les lois militaires desti nées à assurer à l'Allemagne une victoire foudroyante. Son rôle était encore de 'donner le change à l'Europe par ses discours de « chancelier-philosophe », où il faisait la théorie de la paix armée, où \ il établissait que l'Empire allemand devait posséder toujours plus de soldats, .toujours plus de canons, non pas pouir ifaire la guerre, mais pour accroître son Jcrédit^ politique, de même qu'une banque n'a jamais trop d'or dans ses caves jfpar rapport à la circulation de ses billets. M. de Bethmann-Hollweg dévelop-Lpait encore complaàsamment cette idée te 23 avril 1913. Par ce recours à des Comparaisons financières, il endormait y TEurope et lui donnait l'illusion que, si l'Allemagne augmentait son actif militaire, c'était seulement pour présenter Sun plus beau bilan. M. de Bethmann-Hollweg a été l'exécuteur de toutes ces besognes. Il a été âe principal organisateur de l'immense Conspiration dont l'Allemagne a fait précéder sa ruée vers les" conquêtes. L'Allemagne lui doit en partie d'avoir trouvé l'Europe si mal gardée au mois d août. 1914. Et puis, la guerre allemande urne fois déclarée, le chancelier a tout pris à sa charge, et le mensonge d'uni? agression française, et la violation de la neutralité belge, et la guerre sous-marine, et les annexions à l'Est augmentées de « garanties » à l'Ouest : bref tout ce qu'ont pu imaginer les plus belliqueux et les plus acharnés des Alle-,) friands. Cependant ce chancelier qui restera Celui du « chiffon de papier » et du « Not kennt kein Gebot », celui des déportations de Belgique et du nord dé la France, ce chancelier-là passait dans son propre pays pour un tiède, pour un homme dont la timidité compromettait la victoire allemande, et \ même, ou peu s'en faut, pour un traî-J Ire- Rien ne montre mieux que ço cou- ' traste l'abîme qui sépare l'Allemagne du ! reste de l'humanité! ' * I \K * * ( Il y avait de longs mois que le chan- < icelier était attaqué et vilipendé par les < y pangermanistes comme jamais personn? i . ne l'a été en Allemagne. Et il ne l'était ras seulement par les journaux, par 1 les pamphlets, par les « feuilles d'ai- < rain » (Eiserne Blœttcr) qui circulaient i jjusquê dans les tranchées. Il l'était dans : les commissions, dans les assemblées. < [Par exemple, au mois d'octobre 1916, la 1 T)i,ète" de Saxe signait une pétition qui < commençait en ces termes : « C'est avec l crainte et inquiétude que les patriotes i ) suivent la politique du gouvernement al- < lerrçand. Cette politique qui, avant la ] guerre, ne valait déjà rien, nous fait l (Éprouver continuellement des désillu- i sions qui sont de constants dangers-pour l l'Empire. » La Diète de Bavière, de son pûté, adoptait une résolution analogue. I Sur quoi l'organé" attitré de M. de < Bethmann-HollwegjTa Gazette de Francfort, faisait cette mélancolique observa-; tioo : Un assaut furieux est mené contre le f gouvernement par une clique de fanatiques et' d'intrigants aux puissantes relations, i'fui ne reculent pas dervant les moyens les plus perfides et qui lancent contre le chan- | celier des insinuations qu'il est impossible de reproduire. Liebknecht a été puni de (plusieurs années dé, prison pour avoir fait len pleine rue une propagande assez inoffensive pour la paix. N'y aura-t-il donc pas des juges pour les démagogues d'en haut qui compromettent la défense natio-ïiale ? La campagne était si violente, la haine ' rryontait si haut qu'un fonctionnaire d'o- ; ipinions pangermanistes provoquait le , chancelier en duel. Le 12 décembre, ' lorsque le Chancelier adressait aux Al- c ï lies sa fameuse proposition de paix (piô- ^ go aussitôt éventé), la droite n'en dénonçait pas moins sa faiblesse avec véhémence. Dans l'hémicycle du Reichstag, un député, m uniforme d'officier de ca- t (valerie, montrait le poing à M. de Beth- S rnbann-Holhveg en s'écriant : « C'est . scandaleux !- » Cette fois non plus le chancelier n'avait pas réussi à désarmer 1 les annexionnistes immodérés. Les pangermanistes voulaient à ce moment-là l'amener à consentir à la L guerre sous-marine^ illimitée devant laquelle il reculait uniquement par crainte de complications diplomatiques avec les neutres et d'une rupture avec les Etats-Unis. A la Kanzlerfronde, à la fronda f contre le chancelier s'associait l'amiral r iVon Tirpitz lui-même. L'agitation deve- r Hait si vive, si apparenté et si étendue s i m t que le Vonoaerls ouvrait une rubrique ironique du « théâtre intérieur de la guerre ». A la fin de février 1917, M. de Bethmann-Hollweg cédait à la pression et aux arguments des pangermanistes. Aucun scrupule ni de droit ni d'humanité ne le détournait de décréter la guerre sous-marine à outrance. Ii ne devait pas désarmer le pangermanisme pour si peu. A Du mois de février jusqu'au jour où sa chute viendra combler de joie ses ennemis, la campagne reprend avec plus de fureur que jamais. Pour le parti militaire, pour l'opinion pangeirmaniste, le plus grand danger qui menace l'Allemagne, c'est la faiblesse du chancelier. Conduite de la guerre, conduite de la diplomatie, politique intérieure et question des réformes, défense des principes monarchiques et autoritaires, conditions de paix : sur aucun de ces points vitaux le chancelier n'a la confiance des" droites. Il est considéré par elles comme compromettant toutes les grandes causes nationales. « L'homme d'Etat qui sortirait de cette gue'rre sans Briey, Longwy, la Belgique, la Couirlande et la Lithuanie, disait récomment le député Fuhrmann à la tribune de la Chambre prussienne, porterait dans l'histoire le nom de fossoyeur de la puissance allemande. » Là-dessus, un député socialiste s'écriait, avec l'accent des faubourgs de Berlin : « Tlléo-bald, te voilà averti ! » L'avertissement, en effet, était très net pour Théobald de Bethmann-Hollweg, qui d'ailleurs ,n'a jamais formellement renoncé ni à Briey. ni à la Belgique, mais qui s'est contenté de vagues circonlocutions. Enfin, à partir du 15 mai, les attaques contre le chancelier deviennent décisives. Ce jour-là, parlant des buts de guerre, il avait affirmé son unité de vues avec le commandement militaire. Aussitôt les pangermanistes, le prenant au mot, l'accusent d'en avoir menti. Une campagne monstre est organisée. De tous les points de l'Empire, des télégrammes de, protestation sont adressés â Hindenburg et le feld-maréchal répond à tous. C'est un véritable plébiscite auquel le chef de guerre se prête avec complaisance. Comme Tirpitz, Hindenburg entre dans la politique et, fort de l'appui du Kronprinz, il va bousculer le pouvoir civil. L'initiative d'Erzberger avait peut-être fait espérer à M. de Bethmann-Hollweg îu'il pourrait résister à la droite en s'ap-puyant sur les partis moyens. Faux calcul : la droite pangermaniste vient de prouver qu'elle était trop forte pojir être vaincue par des habiletés parlementaires. Certains observateurs ne s'y trom-paient pas. comme par exemple la Galette de Francfort qui, le 10 juillet, o'est-i-dire trois jours avant la chute, vouait espérer, mais sans la moindre confiance, que la situation politique allait ître soulagée de la « meute démagogique des pangermains »» Le journal ait chancelier redoutait ce qui est arrivé. ;t l'on connaît la suite, l'intervention de hindenburg et de Ludendorff... M. de Bethmann-Hollweg, un des au-eurs responsables de la guerre, vient l'être renversé brutalement, après des nois de haine et d'injures, parce qu'aux .eux des militaires, des conservateurs, le nombreuses et puissantes associa-ions, il n'était pas homme à compren-ire assez bien la guerre allemande et à a conduire assez énergiquement. Au noment où l'on croit qu'elle va se démocratiser, l'Allemagne se montre mûre jour des coups d'Etat militaires et e pangermanisme s'y révèle énergique, •ésolu, disposant des plus hautes in-luences.Quoi qu'il arrive en Allemagne, il ne audra pas oublier de compter avec cet ;lément-là. JACQUES BAINVILLE. »■ » ■■ . VtVWV . - LES EVÊHEffiBHTS 1 RUSSIE Trois Ministres DEMISSIONNENT Petrograd, 16 juillet. — MM. Chingareff, ninistrç des finances, Manouiloff, ministre le l'instruction publique, le prince Scha-howskoy, ministre de l'assistance publique, ont donné leur démihion. M. Prokopovitcli est nommé ministre du ommerce et de l'industrie et M. Tcliar-toushy, ministre de l'instruction publique. L'arrivée de M. Noulerts à Petrograd Petrograd, 17 juillet. — Si. Noulens, am-assadeur de France, est arrivé à Petro-rad.———^vwvt .... L'EFFORT AMÉRICAIN E SENATEUR STONE N'EST PLUS PACIFISTE Washington, 1G juillet. — Le sénateur méricain Stone, dont on se rappelle Imposition pacifiste désespérée, a déclaré à i dernière .séance du Sénat, que maintenant que les Etats-Unis sont en guerre, il 'y avait plus qu'à combattre le kaiser ot on gouvernement le 14 juillet 21 front lilp i iii w n ■ La reine Elisabeth visite tous les blessés français soignés dans les ambulances beiges Nous lisons dans le Nord Maritime î Le 14 Juillet a été célébré dans tous les cantonnements de l'armée belge presque à l'égal de la fête natioanle de nos Alliés. Les drapeaux de la monarchie fraternisaient, un peu partout, avec les couleurs de la République. Les principales ambulances de l'armée du roi Albert donnaient une représentation artistique en hommage à la France et en l'honneur des soldats français blessés sur le sol de la Belgique. Si en octobre 1914, notre pays ^ l'Angleterre ouvrirent largement les-porte de leurs hôpitaux et de leurs ambulances aux quinze ou vingt mille Belges frappés sur le champ de bataille "de l'Yser, la Belgique put, depuis, prendre sa revanche d'hospitalité. Car son armée réorganisée avec une rapidité et une perfection des plus remarquées, a pu, «à son tour, accueillir les soldats alliés. C'est par milliers que se comptent maintenant les grands blessés français et anglais qui ont été sauvés dans les renommées ambulances belges. Dans plusieurs de celles-ci, des familles françaises ou anglaise^ ont mêm# fondé des lits en reconnaissance des soins éclairés, du dévouement sans bornes des médefjns et infirmières belges envers leurs enfants. Samedi, les biessés français eurent une surprise particulièrement agréable.' Sans avoir prévenu personne, la bonne reine Elisabeth de Belgique accompagnée d'une dame d'honneur, la princesse de Caraman-Chimay, se rondit dans les ambulances et remit à tous les Français, sans distinction de grade, des Heurs, des cigarettes 'et du chocolat. Bien que les blessés français fussent répartis dans de nombreuses salles et dans; des ambulances fort éloignées l'une dés l'autre, Sa Majesté procéda personnellement à cette distribution. L'ITALIE ET LA WM contre la sim allemande Intéressantes déclarations de lï. le ministre Jîéda au " XXe Siècle Av,ant de quitter Paris, mardi matin, pour le front belge où il doit rencontre! M- de Broqueville et être reçu par le roi Albert, M. Filippo Meda a bien voulu écrire à l'intention des lecteurs du « XX0 Siècle » quelques lignes sui le rôle de la Belgique et de l'Italie dans la défaite de l'Allemagne : Dans le plan de guerre des Empires centraux, et notamment dans les des-| seins de VEtat-Major allemand, la vic-'gÇ qv fr^p fiitms quoi, rès probablement, — et cela eût été terrible pour nos enfants et nos neveux — la guerre n'aurait été entreprise que quelques années plus tard. Mais cette victoire allemande supposait deux faits, dont, dans sa conception matérialiste et utilitaire de la politique et du droit, VA llemagne ne pouvait douter v elle supposait que la Belgique ne réagirait pas et que VItalie marcherait. Ce fut exactement le contraire : la petite Belgique Apposa son héroïque résistance à l'invasion ; Vltalie se refusa à Vappel des \provocateurs. Eh bien ! Est-ce une illusion patriotique, ou est-il vrai, comme je le crois, \que la conclusion de la ..guerre était virtuellement acquise le jour où elle commençait ? Ce n'était pas encore la victoire des Alliés, mais c'était l'obstacle initial à la victoire des Empires centraux. F. MEDA. ^*=—1,1 1W11V—■ ■ 1 — Une prave affaire de détournements de Jfaétaiiix vient d'être découverte à l'arsenal Maritime de Toulon. Deux marins et deux •wvriers, Ftevest et IsnnriJ, fuTcnt arrêtés et éciïo.ués à la pirison maritime. D'autoes atws-tatoins sont imminentes. UN BRILLANT SUCCÈS DES FRANCAIS sur h rive gauche de h Meuse * L'artillerie et l'aviation sont très actives au front des Flandres COMMUNiQUES FRANÇAIS 14 heures. Canonnade intermittents sur le front de l'Aisne, assez vive dans les régions de Ger. ny et des Cavaliers de Gourcy. En Champagne, les Allemands ont tenté de nouveau un sérieux effort sur le Téton. Les vagues d'assaut, brisées par nos feux, ont dû regagner \ en désordre leurs tranchées de départ en laissant de nom> breux cadavres sur le terrain. Nous avons intégralement maintenu no3 gains du 14 juillet. Sur la rive gauche de la Meuse, nos troupes ont prononcé, ce matin, une vive attaque à l'ouest de la cote 304. D'après les premiers renseignements, toutes Ie3 positions restées entre les mains des Allemands à la suite des actions du 28 et du 29 juin, ont été entièrement reconquises par nous. Nous avons fait des prisonniers non encore dénombrés. Des coups de main ennemis sur nos petits postes en Argonne, vers Douaumont et en Woëvre, près de Régneville, n'ont donné aucun résultat- 23 heures. Activité des deux artilleries dans la région de Cerny-Ailles et sur le plateau de Californie En Champagne, l'ennemi, au cours de la journée, a renouvelé ses attaques au nord du mont Téton et a repris pied sur cer-tains points dans les éléments de tranchées que nous lui avons enlevés le 14. La lutte d'artillerie se poursuit, violente, dans le secteur du Mont-Haut où nous organisons le terrain conquis. Sur la rive gauche de la Meuse, l'opération que nous avons exécutée, ce matin, dans la région ouest de la cote 304, s'est déroulée avec un plein succès. Après une forte pré!>araticn d'artillerie, nos troupes se sont portées, vers G h. 45, à l'attaque des lignes ennemies avec un entrain irrésistible. Malgré une résistance énergique des Allemands, nous avons repris en quelques minutes les tranchées que l'ennemi occupait depuis le 29 juin. PQUSSAMT PLUS LOSN NOS AVAJ-1-TACES, NOUE AVONS ENLEVE DE HAU-TE LUTTE LES POSITIONS ALLEMANDES SITUEES AU DELA. SUR UN FRONT DE 2,509 METRES, DE PART ET D'AUTRE DE LA ROUTE D'ESNES A MALAN-COURT, LA PREMIERE LEONE ALLEMANDE, ORGANISEE DEFENSIVEME^T AVEC UN SOIN TOUT PARTICULIER. EST TOMBEE TOUT ENTIERE ENTRE NOS MAINS. PEU APR-ES LA DEUXIEME LICNE ENNEMIE, APRES UN GOMBAT ACHARNÉ QUI A MIS EN VALEUR LE MORDANT ADMIRABLE DE NOS SOL-PATS, A ÉTÉ EGALEMENT CONQUISE- NOTRE AVANCE EN PROFONDEUR AT TEINT UN KILOMETRE ENVIRON. Notre ligne, ainsi reportée en avant, va depuis la corne sudest du bois d'Avocourt jusqu'aux pentes ouest de la cote 304, en passant par le bois Camard. Plusieurs con-tre-attaques, déclenchées par l'ennemi au cours de i après-midi, ont été anéanties par nos feux. Les Allemands ont subi des pertes très lourdes. Le chiffre des prisonniers dénombrés s'élève à quatre cent vingt-cinq, dont huit officiers. COMMUNIQUÉ BELGE Aujourd'hui Ses batteries ennemies ont principalement dirigé leur tir sur nos com-munications et batteries en arrière de Steenstraete. COMMUNIQUES BRITANNIQUES 13 heures. Nous avons réalisé une légère avance cette nuit au nord-ouest de Warneton. Un de nos détachements a rencontré un groupe d'ennemis important devant les positions allemandes du secteur de Nieu-port.Après un vif engagement, nos troupes ont refoulé l'ennemi sur ses lignes où elles l'ont suivi et ont lancé des grenades dans ses tranchées. 20 heures. Une opération de détail, exécutée au début de la matinéa à l'est de Mouchy-le-Preux, nous a permis d'améliorer notre position et die faire un certain nombre de prisonniers. Bien que gênés par d'épais nuages et des vents violents, nos aviateurs ont fait hier d'excellent travail en liaison avec l'artillerie. ils ont en ou'îfe jeté de nombreuses bombes sur différents points d'importance militaire dans tes lignes ennemiesi. Au cours des nombreux combats aériens qui ont eu lieu dans la oifée, six appareils aile-mands ont été abattes. L'un d'eux est tombé dans nos lignes! Trois autres ont été contraints d'atterrir Eifec des avaries. Tous les nôtres sont rentréi indemnes- Les Avions anglais CONTINUENT h BNIBAUEft Iss Ouvrages de Belgique Londres, 16 juillet. Communiqué officiel de l'Amirauté. —. Pendant la nuit du 15 au 16, des aviateur| navals ont jeté des bombes sur l'usine Sglvay, à Zeebrugge, sur des embrancheme jis de chemin de fer et des voies de garas i à Ostsnde, sur des voies de garage et des'dépôts de munitions à Middelkerke, sur uij embranchement de chemin cle fer à Thoujjout, sur des convois de camions automobiles et sur des voies de garage à Lichterveld<& Tous les aviateurs éont revenus indemnes. LES RUSSES évacuent Kalusz Une opération heureuse au front roumain Officiel. Pétrograde, 17 juillet. FRONT OCCIDENTAL. — Dans la matinée du 16 juillet, nous avons repousse les attaques acharnées des Allemands au! nord est de Kalusz. Obéissant à des ordres tactiques, nous avons ramené nos troupes sur la rive droits de la Lomnitza a^rès en avoir assnaré le passage eî avoir abandonné Kalusz. Dans la région de Nowitza-Ldziany-Krasne, nos troupes poursuivent leur offen. sive. L'ennemi résiste énergiquement Vers le soir, l'ennemi, en colonne épaisse, a tancé une contre-attaque contre la gare «fia Berlakhy-Kacnka et a réussi à s'emparer provisoirement du village de Nowitza. Des réserves fraîches nous étant parvenues, nous avons pu l'en déloger à nouveau et briser toutes ses attaques. ,Les régiments de cavalerie de Dagestanski et Kabardinski ofit pris une part énergique à l'action. L'ennemi a subi de lourdes pertes. Sur le reste du front, fusillades. FRONT ROUMAIN. — Une colonne de no'S éclaireurs, sous le commandement du colonel Joblka, a occupé le village de Dou-naiwetz, dans lequel deux compagnies environ ont été faites prisonnières, le resto s'étant enfui. Nous avons capturé en-outre un canon, deux mitrailleuses et des munitions. Une fois leur mission accomplie, nos éclaireurs ont regagné leurs tranchées, ayant perdu en blessés trois officiers et huit soldats. FRONT DU CAUCASE.— Dans la région de Scrdecht et de Van, les Kurdes ont été repoussés par no3 troupes. De même dans la région du Col de la Montagne de Car rane, les Turcs ont échoué. Les bulletins ennemis Genève, 17 juillet. Le bulletin allemand montre bien que la ville d'Halicz a été évacuée pour des raisons tactiques et sans combat : ARMEE DU PRINCE LEOPOLD DE BAVIERE. — Activité cle combat près de Riga, Dvinsk et Smorgon ; feu plus intense sur la Narajowka. Au sud du Dniester, nos régiments ont occupé la région boisée au nord de Kalusz. Les Russes ont évacué la< ville et se sont repliés sur la rive sud de la Lomnica. Le bulletin autrichien y met un peu plus de panache : Devant la pression des troupes allemandes et austro-hongroises, les Russes ont évacué, hier, Kalusz et la rive occidentale de la Lomnica. Les alliés s'avancent der-rière eux. Au sud de Kalusz, combats violents. Près de Ldziany, six attaques russes ont échoué. Près de Laendestrau et de Nevitza, nous avons gagné du terrain. « on prevoit des combats al' front Riga-Dwinsk Londres, 17 juillet. On télégraphie de Pétrograde au Times, à la date de dimanche, qu'on prévoit, comme prochaine, une reprisé de l'activité des armées allemandes sur le front Riga-Dwinsk..Les mesures nécessaires sont prises pour parer à toute éventualité. Les troupes russes, sur c|tte partie du front, sont pleines d'entrain et leur situation s'améliore rapidement. ECHOS Hommage à M Schollaert Le vendredi 27 juillet, à 11 heures, sera célébré à Londres, dans l'église cathédrale de Saint-Georges (Southwark), pour le repos de l'âme de M. le ministre d'Etat Frans Sdhollaert, président de la Chambre des représentants, un service funèbre solennel, auquel tous les Belges sont instamment priés "d'assister. Mgr De Wachter, évêque auxiliaire du cardinal-archevêque de Ma-lines, ofliciera. L'éloge funèbre du regretté défunt sera prononcé par M. de Strycker, vice-président du collège Américain à l'Université de Louvain. HVWV1 I Fâcljcux accident Le sympathique et dévoué directeur de l'hôpital militaire belge du Havre vient d'être victime d'un fâcheux accident. Il a été renversé, il y a quelques jours, par un motocycliàte. Contusions, luxation, fractures, etc. Le major Smels est con- 1 damné au repos pour trois semaines en- 1 viron. Rassurons ses malades et ses nom- ; breux amis. Sa guérison est en bonne voie. I.es militaires du front ou des dépôts et tous les amateurs de photo qui n'ont pas encore fait l'acquisition d'un appareil, ont intérêt à ! demander au Photo-Plait, 37, rue La-favette, Paris-Opéra, son Catalogue d'été 1 1917 qui vient de paraître, véritable al- c bum des modèles dç toutes marques (Vest-Pockct Kodak, Ensiqneite de luxe, c holdings G_ 1/2 + 9. Platoscope 45 + 107, f Glrjplios Richard, etc...), qui sor\t vendus g garantis avec faculté d'échange. Le Photo' r Plait expédie parfont. c Nos aviateurs Un bel hommage d'nn journal parisien i "un as belge" Les Français sont des maîtres ên aVi&tîoh. Aussi l'hommage que vient de rendre le Matin à .un de nos aviateurs est-il particulièrement flatteur. Tous les Belges liroftt avec fierté cet entrefilet de notre grand confrère parisien 1 Le 3 juillet, alors qu'il revenait de Bruges où il avait protégé une mission photographique, l'adjudant aviateur belge Thiéf» fry rencontrait une escadre aérienne allemande, composée de quatorze albatros. L® barrage était pratiquement infranchissable.Mais le mot impossible est aussi peu belge que français. Thiéffry, avec un mépris absolu de la mort, fonce à toute hélice sur ses quatorze adversaires. Ah ! ce n'est pas long ! En deux minutes, renouvelant l'èxploit invraisemblable du roi des as, Guynamer, il abat deux albatros et, le barrage foreé, il passe à toute vitesse à la barbe de «ses douze autres adversaires qui renoncent ^ poursuivre la lutte. Ce merveilleux chasseur de Boch-is s'ït la Belgique depuis le premier jour de 1» guerre. Appelé à faire partie de la fom>ngma .motocycliste d'estafettes et de rfcoiiiai»-sances, créée le 4 août car le général man, il est fait prisonnier, if s'évade ft passe en Hollande où on l'interne IJ se libère encore et rejoint son corp«s. En juillet 1915, il entre dans l'aviation. Il est chargé d'abord d'exécuter des born-bardements de nuit et ces m-onnaissam'ds à longue distance. Sa fougue et sa hardiesse le désignent bientôt pour faire partie d'une escadrille de chasse. C'est en a», cenbre 1916. Une ère brillante •rommer.ee pour lai. Toujours dans le ciel, il patrouille sans arrêt et n'hésite pas à attaquer, seul, des formations entières d'avions ennemis. ses exploits se succèdent rapidement-24 janvier il survole Bruxelles à S mètres, soulevant un merveilleux enthousiasme chez ses compatriotes- Le 15 mars il abat son premier boohe ; huit jour® après, le 23, sa deuxième victime est descendue. Cela lui vaut une citation à l'ordre du Jour de l'armée et la croix de guerre. Le 12 moi il abat son troisième bochè e| le 14 juin son quatrième. Enfin, le 3 juillet dernier, il faisait le merveilleux coup doo> bjle que nous avons cité plus haut Thiéffry est un brave. Ce n'est pps çartS risques qu'il a moissonné de la gloire, il a été cinq fois abattu. Le communiqué boc^e l'a même porté tué. Mais il fait partie de ces morts qui se portent bien. LA CRISE ALLEMANDS La situation s , reste trouble Amsterdam, 17 juillet. D'après les nouvelles reçues et matin, le comte Roedern parait désigné pour le poste de ministre de l'intérieur, en remplacement du Dr Helfferick. LA DECLARATION MINISTERIELLE Zurich, 17 juillet. — On mande de Berlin : Les milieux parlementaires ont l'intention de proposer jeudi, après le discours du nouveau chancelier, une note fixant l'attitude du Reichstag au sujet de la dé' claration ministérielle. LE REICHSTAG SEMBLE RESISTER ' Bâle, 17 juillet.-Lès Dernières Nouvelles de Muni.ih lalj. sent entendre que la prolongation de» pourparlers entre les fractions parlementaires, le gouvernement et les chefs mjji» • tairas est due au d&ir d'élargir autant 3ue possible la majorité qui votera îa, ré» jol'uùiii sur la paix. Ie3 effort*: faits en ce âens pour gagtfe* :1e nouveaux appuis à la formuis rteji fêtée, même au prix de certaines modifies» ;ions de cette formule, ont jusqu'ici échoue. Le parti national libéral du grand-duché le Hesse vient de voter une motion, pcniï nviter ses représentants au Reirtistag (i •ejeter la formule de paix propose par Vf. Erzberger, leader du Centre, et par-Vî. Scheidemann, chef des socialistes mfrjo-•itaires.Des manifestations analogues sont signa-ées dans tout l'empire, ci on en copclut pie les nationaux libéraux sont décidés à ;e séparer de l'ancienne majorité- CURIEUSES DECLARATIONS DE BETHMANN-HOLLWEG AU SOCIALISTE EBERT •Amsterdam, 17 juillet. Les déclarations faites dans la darnièr& iéanco de la grande commission du Flejphs-ag par le socialiste Ebert fournissent de* ■enseignements intéressants sur la chute le Bethmann-Hollweg. Ebert expliqua que le chancelier lu| n.v*jt léolaré, la veille, qu'il ne pouvait encore ournir aucune explication sur les buts do ;uerre de l'Allemagne et qu'il n'était même •as en mesure de se faire lui-même uUt pinion précise à ce sujet.

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