Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 17 July. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 01 July 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/z60bv7c94w/
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Sy ANNEE. — Série nouvelle. — N° 997 Numéro ; 1Q centimes (£> CetUimes au Front) MARDI 17 JUTLLET 1917. PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphona g Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, gui en a le monopole pour Paris, LE XXE SIÈCLE LE HAVRE 28ter, Rue de la Bourse, 28ta Téléphone g 64 Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestr* Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays . 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestre QUOTIDIEN BELGE Directeur: Fer and N EU RAY ijîvrrimi t-j^Bstssassgiin -V- ■.- ■"mKii ffik.;../..)' n i-tr -.} mu*-: ** LE DISCOURS de M. Lloyd George M. Lloyd George a prononcé le 29 juin, à Glasgow, un de ces grandis discours-programmes qui constituent, dans le domains de la politique intérieure aussi bien -pie dans celui de la politique étrangère, de véritables actes de gouvernement. Il a parlé des buts de guerre poursuivis par l'Angle*-terre. Et ses déclarations méritent, à plus d'un titre, d'être soulignées. Le tribun gallois, porté au pouvoir par la confiance du pays tout entier qui t.c-lame son énergie et son nationalisme, n'a pas cru renier son passé en évoquant la mémoire des hommes d'Etat anglais dont il est l'héritier, et qui avaient av£nt lui reu de la grande ville écossaise l'honneur du droit de bourgeoisie. C'est en quelque sorte sous l'égide de ses prédécesseurs : lord John Russe], lord Palmerston, Disraeli, Gladstone, lord Salisbury, dont il rappeila la carrière, que M. Lloyd George, indifférent aux querelles politiques de jadis, prit la parole pour affirmer la continuité de la politique anglaise et exprimer les vues die l'Empire sur les événements <j"i jour. C'est une chose frappante que de noter combien les responsabilités du pouvoir rapprochent les hommes qui en des temps différents ont eu à veiller sur les destinées d un grand peuple. En ces heures tragiques, les divergences d'opinion sur la franchise électorale, sur les tarifs, sur la politique fiscale, s'effacent devant l'identité des devoirs que la sûreté de l'Etat ipipose aux dirigeants du Royaume. Le sort de la Belgique, par exemple, n'a pu laisser indifférent ni le conservateur Palmarston, signataire du traité de 1831, ni le libéral Gladstone, dont les déclarations de 1S7Û •ont encore présentes à tous les esprits, ni le radical Lloyd George, qui après avoir été en août 1914 un partisan résolu de l'intervention sur le continent, affirme aujourd'hui que l'indépendance de la Belgique et la réparation des dommages oui lui furent causés sont des conditions « sine qua non » de la paix. * ft £ La guerre, a dit M. Lloyd George, doit durer jusqu'au triomphe de nos armes. L'arrêter, fût-ce d'une heure, avant d'avoir atteint les objectifs définis par le pré-êtdérit Wilson serait pour l'humanité un désastre incomparable. Et le premier ministre arugilais de montrer ce qu'il advint du pe-ujple romain, qui crut pouvoir acheter la paix en cédant aux Goths des territoires et de l'argent pour ne recueillir de ce marché que la honte et la servitude. M. Lloyd George évita sagement de s'étendre sfur les remaniements territoriaux qv la guerre rend désirables. Il ne se prononça que sur deux points qui intéressent directement l'Angleterre. La Mésopotamie et l'Arménie ne peuvent, a-t-il affirmé, rester amx mains des Turcs. Le Congrès de la paix aura à décider du sort de ces contrées an tenant compte des désirs et des intérêts des malheureuses populations de ces légions. Pour le reste l'homme d'Etat anglais s'en tient à. la vielle formule : destruction , du militarisme prussien, mot un peu vague s qui confond ce qui est du dohiaine des , idées et du domaine des faits sous une ■ même appellation. Le militarisme prussien est en effet une doctrine, une façon de penser qu'une défa'te pourra peut-être modifier ; le militarisme prussien est aussi le système qui met entre les mains du gouvernement d» Berlin les forces militaires de l'Alleimagne entière ; il est difficile d'entrevoir aujourd'hui possibilité de changer quelque chose au formidable agencement que l'imprévoyance de l'Europe a laissé se constituer. L'Allemagne du Sud paraît définitivement subjuguée. Tout au plus peut-on e»pérer dresser contre l'Empire de so- ' lides barrières qui limiteraient 6es ambi- t tk>n«. A M. Lloyd George a parlé une fols de plus • de la Belgique « Le chancelier, a-t-il dit, n'a pas encore os'é se déclarer prêt à restaurer la Belgique. Il a laissé entendre que l'empire voulait imposer un vasselage au petit royaume. Il n'a pas abordé davantage la question des indemnités. u II nt s'agit pas d'être vindicatif, de poursuivre des desseins de vengeance, 'j a-t-il dit ; partout, sous tous les deux, le principe d* l'indemnité pour les maux tausés est une part essentielle de la civili- f tation. Sans cela, il n'y a pas de garantie c. eontre une nouvelle offense, il n'y a pas 1 de garantie centre la malfaisance de v l'homme qui, après ttre resté trois ans Cl dans votre maison, la quitte quand le sé- h jour devient tro-p dangereux, sans payer L le loyer ou les dégâts, u f d C« solide langage est réconfortant pour ceux qui ont tout souffert de la guerre ; fi l'effort militaire de l'Angleterre lui donne un poids tout particulier. Le gouvernement ,.j et le peuple britanniques comprennent par ,r faitement à quel point le souci de la p\ix jj du monde, comme l'honneur et l'Intérêt de g leur nation, exigent non seulement 1 exis- pi tence d'une Belgique Indépendante, mais « encore l'octroi à notre pays des répara- o3 tions indispensables à son relèvement. m Notre diplomatie saura évidemment tirer pj parti de ces dispositions favorables pour q mettre sous les yeux des Alliés les p'récl- m «ions de nature à leur donner une connais- b sance exacte des éléments constitutifs de t« notre sécurité territoriale et de notre prospérité économique. Les manifestations pu- tè bliques des visées politique* de nos alliée appellent nécessairement de notre part un ni exposé de nos desiderata qui réponde clai- ni rement aux témoignages de sympathie fli dont la Beleique est l'objet A mesure que vc * teruDfi s'éeoule, les programmes «e fixant, ri. * et s'incarnent dans le9 formules. Nous devons, en c» qui nous concerne, participer à ce travail de préparation afin de ne plus être surpris par les événements et de ne laisser subsister aucun doute sur notre volonté de ne rien négliger pour nous 'garantir efficacement contre de nouveaux malheurs. Ludo. ' " WWW. ' II.. Le gouvernement belge M. de Brocfueville a quitté Sainte-Adresse lundi après-midi, après avoir présidé plusieurs conseils de cabinet importantsRome, 15 juillet. M. Van den Heuvel, ministre de'Belgique auprès du Saint-Siège, a quitté Home hier soir, se rendant au Havre pour conférer avec son gouvernement [Radio.) ' " ' . 'VWWV UN BELGE GRACIÉ Madrid, 15 juillet. Le ministre d'Espagne à Bruxelles vient d'être avisé par le gouvernement a:lemand que, sut la demande du roi Alphonse XIII, les autorités allemandes ont commué en prison perpétuelle la peine de mort prononcée contre M. Max Wasseige, avocat à Namur. (Radio.) - 11 VUVU ■ ' ' ai 11 ». m une cause juste Nous avons reçu du front la lettre suivante : Monsieur le Directeur, J'ai été touché de lire à plusieurs re- ; prises vos articles « La part du soldat ». t Vive le XXe Siècle ! Vous ne pourrez ja- < mais défendre une cause plus juste ! J Il a tout donné depuis trois ans et Von exige tout de lui encore. Qu'on lui as- y sure sa part, son avenir, et l'on ne verra plus le soldat, fatigué de monter la ' garde devant l'ennemi, en pansant aux situations et fortunes que les non-combattants se créent à son détriment. Si le soldat a des devoirs envers la Patrie, la Patrie, de par le fait même de cette guerre interminable, a des devoirs envers ses soldats qui la défendent et 1, meurent pour elle tous les jours. 2 UN VIEUX SOLDAT. d Notre correspondant a tout à fait raison, j Par la décision qu'il vient de prendre tou- „ chant la haute paie et l'indemnité de com- "* bat, le gouverns»\înt a donné à nos sol- D iats une première satisfaction dont nous nous réjouissons avec eux. Mais ce n'est t< ru'un premier pas dans une voie où il ne „ 'aut pas craindre d'aller trop loin. Il fau-ira faire beaucoup, pouc n'être pas trop njuste... ■ •■WWW ■ " Je Lire en 2e page i 1' NOTES DU FRONT : AVEC JEFKE. e; LES COMMUNIQUES BRITANNI» a: QUES, FRANÇAIS ET BELCE. ^ UNE CEREMONIE FRANCO-ITALIEN- le NE A PARIS. n (C • ■■ !.. ... « ^ + r ILS NE NOUS AIMENT PAS le Encore un hommage d'un Boche à ia résistance palriolique des Be ges id sa Reproduisons sans oo mm an tairas cet aveu 60 u correspondant bruxellois du Berliner m ugelilatt : La haute société bruxelloise manifeste ar le silence. Que ce soit au théâtre, au * meert ou au, restaurant, jamais ou n'aper-; ,, en public une personne de la bonne 2,, leille société de Bruxelles. Ces gens vivent ïmplèteinent retirés dans leurs grands ûtels sur les boulevards ou dans l'avenu-ouise. Précédqpnment, alors qu on pouvait ne icore rouler, on voyait encore au Bois qu s temps en temps, un coupie élégant pas- ur! >r à bicyclette. Le couple filait, le regard Ca er et fixé droit devant soi. Maintenant on ne voit plus de ces gra-e-iise.» et. jolies femmes de la haute société le de temps en temps dans un magasin, t cela est ainsi depuis deux ans et demi. Iles ne vont plus au théâtre, fût-ce pour la f us intéressante représentation, ni à la Laiterie », ce charmant restaurant en ein Bois, qui était jadis le rendez-vous du onde élégant. Ce n'est qu'aux grandes re-•ésentations allemandes d'opéra, pour îes-relles^ on avait ouvert le théâtre de la du onnaie, que l'on vit apparaître quelques tei, elsree, et encore ce n'étaient que des i nirgeois. a J Mentalité enfantine ou force de carac- fai re... comme on voudra ! j'y] Ils (les Belges) ne nous aimant pas : bu vus n'avons, à re sujet, pas besoin de (y, )us faire des illusions Ils accordent con- /■'o ince à tyms les bruits qui nous sont dAfa Cl, irables, fu^s -nt-iW de nature à nous fairp ga ■esser les cheveux sur la tête f PU 36.143 PROSONNIERS, 93 CANONS Te! esî le butin russe à la date du 13 juillet ET CHAOUE JOUR APPORTE UN NOUVEAU SUCCES iwusiures, lu juiiici. La communiqué officiel russe que l'Amirauté a reçu par radiotélégraphie, annonce qu'au cours do la bataiîîe d'hier, les Russes ont fait prisonniers 16 officiers et 80C soldats austro-allemands et se sont emparés d'un grand nombre de mitrailleuses. Du vr au 13 juillet, les Russes ont capturé 834 officiers, 35.809 hommes, 93 ca-tjons, 28 mortiers de tranchée, 403 mitrailleuses, 43 lance-mines, 45 lance-bombes, 3 appareils lance-flammes, deux aéroplanes et d'autre matériel_de guerre. PRESAGES DE COMBATS AU SECTEUR DE RICA ET EN ROUMANIE ■M Genèvs, 1G juillet. Le communiqué allemand donne les renseignements suivants sur les opérations du théâtre oriental : Entre la mer Baltique et les Carpathes, l'activité de combat a été vive près de Riga et au sud de Dwinsk. Dans les Carpathes boisées, plusieurs détachements mobiles russes auraient été dispersés. Dans la plaine roumaine, la canonnade a augmenté d'intensité, le soir, dans quelques secteurs. Le communiqué autrichien s'exprime ainsi ; Dans les Carpathes boir,ées et au sud du Dniester, nous avons repoussé des tenta 'ives de détachements de reconnaissance ennemis. LA POUSSEE RUSSE EN CALICIE Londres, 16 juillet. D'après des nouvelles regues de Pétro >rade,les troupes pusses avancent constam-nent dans le sud'-oue&t, vers Dolina. Le l-an^er gui menace lès armées allemandes uffit à obliger l'état-major de Berlin à aire un effort rapide et énergique pour ■enir au secours des troupes autrichiennes. i_.e succès ae cette manœuvre est naturellement subordonné à 1 ^tat de préparation des autres armées russes qui dipivent appuyer le général Korniloff. Dans les milieux militaires d» Pétrogra-de, on estime que la prise de K alusz ouvre de brillantes perspectives sur Lembarg et ta possibilité de pénétrer en Hongrie par les Carpathes .Les Russes doivept leur succès au coup de main du général Korniloff qui porta un secours efficace aux vaillants régiments engagés dans cette action le 18 juin et qui fut une véritable surprise poor l'adiversair». Au total les armées austro-allemandes furent enfoncées sur un front de GO kilo-j métros. ' ii faut s'attindif à un développement considérable des opérations à bref délai. LA POSSESSION DE KALUG7. A ETE APREMENT DISPUTEE Pétragrade, 15 juillet. L'affaire de Kalusz a été le véritable baptême dui feu pour l'armée révolutionnaire. Ayant son arrière-garde sur ia rivière Lu-kovitza-Percel, le 10 juillet, l'ennemi s'est repliés en hâte et, suivant la Russkoié" Slovo, a^ évacué Kalusz. La cavalerie ruàse est entrée dans la ville ou'ell& a trouvée abandonnée par la garnison.A midi, le 11 juillet, l'ennemi, envoyant précipitamment, de la forteresse de Mikol-zeff, ses troupes fraîches de réserve, n'a pas tardé à attaquer Kalusz. L'engagement a été court, mais très dur. Les Russes ont été refoulés, mais, renforcés, ils sont revenus à la charge et ont .chassé les ■ Allemands.Dans l'après-midi, les Allemands, rn force, ont contre-attaqué avec l'appui d'un train blindé et ont repris Kalusz. Mais les Russes, revenant encore à la charge, se sont df nouevau emparés de Kalusz et ont chass/ les Allemands avec de lourdes pertes. ECHOS 71 l'occasicg de la Fêle Nationale î Cercle colonial belge organise, pour le 1 juillet prochain, une manifestation ar-istique qui aura lieu au Grand-Théâtre u Havre. Le concours de la célèbre musique du ,r régiment des guides et d'artistes de rand renom lui promet un gros succès. Cette manifestation aura un caractère rivé En dehors des membres diu Cercle, les au->rités et les personnes invitées par les or-anisateurs pourront seules y assister mvu Mesure Itinéraire Nos pères comptaient les distances par temps, la lieue ou heure de marche étant unité. Le chemin de fer et l'automobile it vulgarisé l'usage du kilomètre, unité ccluant l'idée de durée Aujourd'hui les stroiioimes reviennent à l'ancien système. Le français Gonnesiat et l'anglais Crom-.elin nous évaluent dans un travail récent, s distances intersidérales à l'aide de l'u-itié qu'ils appellent « photoannéa » ou année lumière », ce qui signifie la dis-.nce parcourue en un an par la lumière, îlle-ci « marche » si l'on peut dire, à rai-u de 300.000 kilomètres à la seconde. Une oile éloignée de nous d'une photoannée, ; trouve ainsi à presque dix trillons de lomètres, ce qui s'écrit en faisant suivre chiffre un de douze zéros www Le congé sur place , Une lettre du front nous fait part d'une ée ingénieuse et pratique, dont la réali- J tion contenterait, sans doute, bien des Idats. « Nombre de ceux-ci, et non les rtins intéressants, écrit notre correspon-.nt, ne demandent jamais de permissions, rce qu'ils ne savent où aller. Les bons vacances ne permettront jamais d'en-yer en congé tous les soldats. II en est i, depuis trente-cinq mois, n'ont pas ,itté le front ou l'ont quitté une fois. Les ivres ne peuvent recevoir tous les enndi-ts à la permission. Ne pourrait-on tour-r la difficulté, et accorder, aux hommes i n'ont pas d'autre moyen de se reposer, e permission de huit jours de repos fiU ntonnement ? Ce ne serait nas l'idéal ; lis il paraît qu'il n'est pas de ce monde. s ce serait, à coup sûr, un sérieux promis sur ce nui se fait actuellement. » 11 ]'est un peu notre avis, et nous nous 0 mettons de demander aux » grands c 3fs » beaucoup de leur bienveillante at- P ition pour ce projet, facilement réalisa- f. i et qui ferait tant d'heureux. 11 n n ii Les militaires q front ou des dépôts et tous les ama- rs de photo qui n'ont pas encore fait j! xpiisition d'un ap-.iareil, ont intérêt à nander au Photo-Plait, 37, rue La- ^ 'ette, Pars-Opéra, son Catalogue d'été n 7 qui vient de paraître, véritable al- n m des modèles de toutes marques 'st-Pochet Kodalc. Fnsiqnette de iuxe, Idings fi 1/2 + 9. Plntoscope 45 + 107, (j, Iphos Richard, et'-...), qui sont vendus tr -antis avec faculté d'échange. Le Photo- F lit ftxnédie oartou* si e NOS HÉROS EN RUSSIE Plusieurs sont tombés glorieusement dans les derniers combats Ainsi que l'ont dit les communiqués russes, nos autos-mitrailleuses et nos autos-canons ont pris une part éclatante aux derniers engagements. C'est dans la nuit du 30 juin au 1" juillet que les autos belges de combat entrèrent en action. Dès les premiers jours aussi, plusieurs des nôtres ont été glorieusement tués ou blessés en luttant au milieu des soldats de la nouvelle Russie. Le lor juillet, le maréchal des logis Mons et le soldat Cavalier furent blessés. Le 2 juillet, furent tués le brigadier René Roselt. volontaire de guerre, né à Bruxelles le 19 octobre 1888. et le soldat Louis Leuohter, volontaire de guerre né à Verviers b 4 novembre 1891. Ont été gravement blessés, le môme jour, le maréchal des logis Servaes et le soldat Oscar Thiry ; blessé moins grièvement, le pharmacien militaire Séverin, l'adjudant Courcelles, les maréchaux des logis Pelaert, Lanciet, Goessens. les brigadiers Degives, Lalle-ment et Blattman, les soldats Henkar. Corneille, Himausér, Saucin et Van de Vcort ; légèrement blessés, les brigadiers Bernard et Bizet et le 1er maréchal des [cgis Polka. Un détail de la lutte': une auto blin iée. en action sur un terrain particuliè rement dangereux, a été atteinte de plein 'ouet par un obus ennemi n- Li et la pa s Le grand-maître de la franc-maçonnerie itaiieiiUe donne sa démission Rome, 15 juillet. Al. Ferrari, grand-maître de la franc-îaçonnerie italienne, a donné sa démis-ion <fu.i o été acceptée aujourd'hui Le Grand-Orient, prenant acte de la démission du grand-maître, a formulé un rdre du jour aux termes duquel il est re-annu que le Congrès de Paris, convoqué t our discuter seulement du problème de la t >ciété des nations, avait outrepassé les € mites fixées lors de l'établissement du é landat de la délégation italienne, en pre- \ ant d.es délibérations sur un programme e icomplet et où était mis en question l'é- s .îilibre européen. J Le Grand-Orient déclare, en conséquen- t i, ne pas ratifier ces délibérations et con- i, rme aux franc-maçonneries étrangères le les partis nationaux italiens de toutes > aances, même en dehors de l'association açonnique, n'ont pas encore arrêté les rrnes complets de leur programme. ^ [On [-«marquera av&c peine que cat ordre s i ieur ne donne aucune explication de l'é P ang^ sil«nc« observé par la congrès Je iris à l'égard de la rwtaaration de la Bai d que.] ! j | LA CRISE ALLEMANDE En attendat les debuts DE M, MICHAELI5 Zurich, 16 juillet. Le moniteur officiel prussien Staats-ajiûiger publie, dans une édition spéciale,un décret royal,signé Guillaume II, roi de Prusse, et nommant le docteur Michaelis président du conseil prussien. Le poste de chancelier impérial reste joint ainsi à celui de premier ministre de Prusse, et les bruits qui avaient couru, ces jours derniers, au sujet de la division des deux fonctions, se trouvent démentis. (Radio.) LA SITUATION RESTE CONFUSE Berne, 16 juillet. Le télégraphe n'apporte ce matin rien de nouveau sur la situation. Les entretiens entre le nouveau chancelier et lfc.» chefs de parti continuent et on souligne le fait qu'ils ont lieu en présence de Hindenburg et da Ludendorf. Dans la journée d'hier M, de Bethmann a rendu visite à l'empereur et a pris cuigé d.a lui. D'après la Gazette populaire de Cologne du 14 au matin, avant que ia . cirai te de M. de Bethmann fût connue, en considérait comme possible que Hindenburg et Ludendorff, se solidarisant en quelque sorte avec le ministre de la guerre von Stein, donnassent leur démission si M. de Leth-mann restait au pourvoir. Ce f.'.it s-mble-rait donner raison à ceux qui i rnsent que la retraite de ce dernier pourrait bien s'être produite sous la pression des partis de droite. D'autre p&rt, bien que le nouvnu chancelier soit, au point de vue politique, < une page encore blanche », il faut remarquer d'après la lecture des journaux qui nous parviennent, les partis de droite, iriquifcts de leur avenir, semblent trouver en sa nomination quelques motifs l'espérer. Les organes de la majorité du fteichstag (centre et libéraux) constatent sur un ton aigre-doux que l'empereur a orocédé à celte nomination saps en conférer avec les leaders du Parlement et que M. Marhaelis s'est également abstenu de mute conversation avec ces derniers. Ce n'est qu'après sa nomination qu'il a commencé ses tn-tretiens avec les parlementaires, «n présence de M. Helfferich, qui fut, on se le ra.ppalle, spécialement visé par le discours sensationnel da M. Eraberger. Le Vorwaerts, tout en étant plutôt sympathique, se montre soucieux. L'org.ine so-zialdàmokrate estime que les traditims et les milieux dans lesquels M. Mlrhaens. fonctionnaire, a viécu, doivent -u-laincmen'. avoir donné à ses "idées une empreinte dont il est toujours très difficile à son âge ce se débarrasser. PROTESTATION PANCERMANISTE Bâle, '6 ju:llet La Gazette de Voss dit que les délégués du comité pour la paix allemande ont voté hier une résolution protestant émrsique-ment contre la formule de paix préfoi isée par la majorité du Beichstag et dont l'acceptation ne ferait à leur avis que prolonger la guerre. La résolution pangermaniste ajouta-: « La paix demandée par les députés de gauche et du centre rayerait pour leujeurs l'Allemagne du rang des grandes puissances et consacrerait sa défaite ecj omique et sa ruine. » L'EFFET DE LA CRISÇ ALLEMANDE EN AUTRICHE-HONGRIE Zurich, 16 juillet. Des dépèches de Vienne font connaître que la crise allemande a sa répercussion dans les milieux gouvernementaux autri- i chi«ns. Le président du conseil hongrois, le i comte Esterhazy, est arrivé à Vienne sa- i medi et a été reçu par l'empereur Charles î qui lui a donné une longue audienco. Le i comte Esterhazy a eu ensuite une conférence avec le comte Czernin et, plus tard, i avec le docteur Seidler. Le président du conseil autrichien, M. i Czernin, et le ministre des Affaires étran- i ïères d Autri'he-Hongrie ont été reçus en- i semble par empereur Charles. 1 L'ambassadeur d'Allemagne ù Vienne, le i ^-omtc de Wedel, s'est rendu au ministère i ies Affaires étrangères où il a eu un entre- s :ien avec le comte Czernin. Le communi- i. }ué officiel qualifie cet entretien d'« impor- ( ant « [Radio.) ] AVIS AUX RUSSES ! — t La légation d>e Russie près le gouverne- s nen-t belge croit devoir porter à la con- i laissance des citoyens russes en Belgique r t dans les rangs de l'armée belge, que les migres politiques russes qui rentrent en r lussie à la suite des résents événements c t appartiennent à des classes appelées r ous les armiis, ne sont pas !>.emptés de o îurs obligations vis-à-vis du service mili- a.ire à moins que le conseil de révision ne r îs trouve inaptes, à ce service. ^ 1: i. i ... wmv- « », — Au. l,r juillet I'avancment total des tra- „ aux de percement du second tunnel de Sim- ,, lori était de 1G.243 mètres, "ce qui représente 1.9 % des 19-285 mètres que comporte la Ion- " ueur totale de l'ouvrage. d - C'est le maréchal TÔù&n, ancien -prési- " snt du Conseil, qui serait appelé à repren- re ce coste. * * J fi Un americain d'auiourd'hui —-j»- - v-' ■ ca uni s: h, mn-mit bïk Ces jours-ci, va paraître, à la librairie Berger-Levrault, une livre dont nous avons déjà eu l'occasion de parler à nos lecteurs. Son titre : Un Américain d'aujourd'hui. L'auteur n'est autre que M. Brand Whitiock, ministre des Etats-Unis à Bruxeiks. Ecrit en anglais, co petit vo-lume a été traduit en Allemagne par Mme Henry Carton de Wiart, pendant lés longues journées que la femme de notre mi-n stre de la Justice passa à la prison da Berlin. ^ L'éininent diplomate américain, don* l'amitié est si précieuse à notre pays, a 1 j i en voulu réserver aux lecteurs' du Siècle la primeur de la lettre-préface qu'il a écrite pour la traduction française de Forty Years of it. Cette lettre est adressée à Mme Carton de Wiart, et après avoir remercié notre distinguée compatriote de son travail, elle rend à son dévouement un hommaga mérité : Je sais combien vous avez toujours été touchée par le malheur des pauvres, des infortunés, des faibles, et combien vous vous en êtes occupéey je sais combien d'autant plus vous les avez aimés et secourus quand leurs grandes douleurs ont été augmentées dans une mesure si effroyable par la guerre. Vous avez toujours eu la grâce souveraine de la pilié, et pour répandre vos bienfaits, vous n'avez fléchi ni devant les dangers ni devant les sacrifices. Mais de tous ces sacrifices,— des vôtres,de ceux des braves qu.i ne reviendront plus, de ceux de toutes les vies qui prodiguent leurs héroïsmes es ce moment,— naîtra un Quelque part dans ce livre, je parle d'un soir, longtemps avant la guerre, où l'on dansait dans les rues de Bruxelles, sous une petite pluie fine, à la clarté des river hères dont les longs reflets traînaient sur l'asphalte mouillé... Oji dansait, dans cette gaîtè que ce peuple a toujours connue, même aux époques de tristesse qu'il a dû, hélas ! toujours subir à travers le long calvaire de son histoire. On ne danse plus dans les rues de Bruxelles ; on n'y voit que de longues files d'enfants et de femmes devant les Soupes ; on n'y entend plus de chansons, on n'entend que le bruit des talons de fer qui risonnnent dans les rues silencieuses. Mais on dansera encore dans les rues de Bruxelles. Pevt-ètre même écrira-t-on encore des mémoires... qui sait! Il est é.crit dans la destinée de l'homme qu'il doit ttre libre. L'autocratie peut interrompre le progrès des peuples ; elle ne peut pas l'arrêter. La marche de £a démocratie est irrésistible ; le peuple avance toujours ; il gravit, quoique: péniblement, les flancs des montagnes au sommet desquelles on voit toujours la lueur de la liberté. Vous voyez, chère Madame, loin d'avoir ébranlé les espoirs exprimés dans mon livre, les événements de ces dernières années les renforcent plutôt. le garde tous mes idéals, même si la dtrttyère de mes illusions est maintenant disparue. C'est mieux ainsi. Veuillez, chère Madame, agréer l'h'om-maqe de mes sentiments les plus respectueux.Brand Whitlock. Les deux Suisse... Le livre que M. Louis Dumur fait paraître sous c# titre vient à son heure, car il éclaire le « cas Hoffmann », dont le scandale n'est pas encore apaisé dans les pays ie l'Entente. Depuis 1915, M. Louis Dumur publiait ies articles sur la Suisse dans le Mercure de France ; il les réunit aujourd'hui en volume, et l'on ne peut que s'en féliciter, :ar leur actualité n'a pas cessé d'être de premier plan. Si nous y avions prêté plua l'attention, l'affaire Hoffmann, par exemple, nous eût moins surpris, car M. Du-nur n'a cessé de dénoncer l'état de chose® :xistant en Suisse où, affirmait-il, la nou-.ralité n'existait pas, où la liberté d'opi-îion même avait été supprimée. L'auteur apporte à l'appui de sa thèse ie nombreuses preuves qui l'autorisent à "ormuler cette conclusion : c'es-t l'Alle-nagne qui gouverne en Suisse, tout au noins à Zurich et à Berne, par l'intermé-liaire de son ministre plénipotentiaire ïerr von Romberg. Les immixtions de ce >ersonnage dans la politique fédérale sont nnombrables. Qu'on se rappelle en pas-tant. que c'est lui qui avait fait interdire i Fuglister, dans le canton de Neuchâtel, le donner ses conférences sur le sac da .ou vain. Tout douloureux que cela lui soit, M. Du-nur, avec M. Florian Delhorbe qui n'est vas plus tendre pour le rôle joué par son vavs pendant la guerre, n'hésite pas à onstater la faillite de l'idée suisse. « Pays imoré, disait ce dernier, où les compro* nis s'enchevêtrent, où les sentiments hé-itent, où les idées sont courtes. Pays où i liberté ne vit que dans les livres, pays ù la casuistique se fait grandiloquente, ù les habitants, par milliers, mettent des nois à comprendre que la chute d'une athédrale a une signification. Pays,qui n'a lus de sang pour avoir vu couler celui es autres. » A reMre tous les scandales qui se son» roduiLs en Suisse, on ne s'étonne plus u tout de l'affaire Hoffmann, qui en est i suite logique et prévue. « Tous ces faits, petits et grands, lit-on ans ce livre substantiel, quelle que soit importance Qu'on leur accorde séparé-lent, sont, par leur accumulation, l'in-icc d'un état d'esprit singulier. Et quand n les joint à tout ce qui s'est passé depuis commencement de la guerre, quand 'un coup il'a'il on embrasse tout l'ensem-

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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