Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 16 July. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 29 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/6q1sf2nc62/
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23' ANNEE. — Série nouvelle. — N° 90t I_j© iNuméro : 1 O centimes! (5 centimes au T^i^ontJ m LUNDI 16 JUILLET W PARIS 3, Place des Deux-Ecus, 3 Téléphone i Central 33-G4 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Lés petites, annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, nui en a le monopole pour Paris. LE XXe SIÈCLE : . ':ï.: . :: Directeur : Fernand NEURAY 1 LE HAVRE 28ter, Rue de la Bourse, 28l*j Téléphone t 6<% Belge j ABONNEMENTS France 2 fr, 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestr* Angleterre , "3 sî< 6 il . *.»« mois, — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays • 3 fr. par mois — • 9 fr. par trimestre t LA CRISE ALLEMANDS ! J i LA NOMINATION DE M. MICHAELIS est une victoire des pangermanistes y ■ .1 ! I >VWWIi II m LA FORMULE DE PAIX DE LA MAJORITÉ Bâle, 15 juillet. — On mande de Berli 6 la date du 14, qu'une édition spéciale e a Moniteur officiel de l'Empire » annoni l'acceptation de la démission de M. Bet mann-Hollweg, qui reçoit l'étoile de cor i- mandeur de l'ordre royal de la maison < Hoherzollern- Le « Moniteur officiel de l'Empire » ai nonce également la nomination du D1 M chaëlis, sous-secrétaire d'Etat, aux fon Jb oftftnceliu de j'Empire, do pié£ dent du ministère d'Etat et de ministre d< affaires étrangères. F » 1 1 ■ t Pour incolore que soit le nom de IV Michaëlis, la nomination du nouvea ♦ chancelier allemand apparaît comme u j coup de barre à droite. Il faudra atter 1 dre 'de nouveaux renseignements pou savoir comment la crise ouverte, il y huit jours, par les sommations d'allui pacifiste et démocratique d'Erz berger, > abouti, après l'intervention du Kror prinz, d'Hindenburg et de Ludendorfl à une solution accueillie avec joie pa des iournaux pangermanistes comme 1 iTœglische Rundschau. Un avenir pre chain nous dira aussi quel programm le nouveau ministre du Kaiser offrir au Reic.hstag et quel accueil lui réservt ront les partis qui viennent d'accule -> M. de Bethmann-Hollweg à la retrait* La crise affectant à la fois la politiqu intérieure de la Prusse et la politiqu extérieure de l'Empire, la situation et loin d'être éclaircie. En attendant de savoir au juste dan quel sens elle s'orientera, contentons nous de jeter une pelletée, de terre su la fosse politique du chancelier d'hier Pour le monde entier, M. de Bethmanr y Hollweg sera l'homme au « chiffon d papier » et parmi tous les crimes qu garderont son nom de l'oubli, le plu honteux restera celui qu'il commit cor: tre notre pays. Dans le souvenir de Belges, M. de Beathmann-Hollweg v: vra comme le chancelier dé l'invasio et de ses horreurs, du pillage et des tr: bunaux de sang, de la politique de Ce • lomnies et de division par laquelle i s'est efforcé d'avilir et de déchirer notr patrie. Cela, nous ne l'oublierons je mais, mais, sans y voir nulle excust nous nous souviendrons que M. de Beth mann-Hollweg, dans sa politique pari germaniste et impérialiste, n'a été à 1 fois que l'instrument de son empereu et l'interprète de son peuple. Avant d't tre balayé par la vague née des décep tions et des anxiétés allemandes, M. d Bethmann-Hollweg était accusé de me dération excessive par ceux de ses com patriotes qui semblent triompher au g'ourd'hui. 11 faut garder la vue clair de toutes les responsabilités pour évite, de faire le jeu des gens qui feraient vo lontiers retomber sur un bouc-émissair le poids de fautes collectives et qui von * tâcher, par tous les moyens, d'obteni pour l'Allemagne les avantages que 1 chancelier disgracié n'a pas réussi à lu assurer. Quelle que puisse être la pro chai no manœuvre Hindenburg, il fau qu'elle trouve les alliés impassibles. -Stylo.la victoire des pangermanistes Hindenburg et Ludendorf ont joué un role de fre.mier ordrt Berne, 15 juillet. La solution donnée à la crise allemand' apparaît comme une victoire des panger manistes, victoire due à l'intervention- di K kronprinz, de Hindenburg ftt surtout d< Ludendorff. D'a/près le Berliner Tageblatt, Ludendorf aurait fait un exposé général de la situa ■tion sur tous les fronts. Il aurait affirm que les forces de l'armée restent intacte: et crue la situation militaire est favorabl-i à l'Allemagne. K Ce sont ces affirmations, appuyées pa M quelques mots de Hindenburg et commen v tées par le comte Westarp, chef des cou V eervateurs, qui paraissent avoir orient ¥ vers un dénouement optimiste et pangeT i maniste la crise qu'avait ouverte, à la fir de ia semaine précédente, le discours pes eimiste d'Erzberger. La droite soutient m. Michaëlis "Genève, 15 juillet. M. Michaëlis, qui est entré en lutte ave< l les hobereaux prussiens dès le début (1< mars, et qui leur a imposé la réquisitior des céréales matiu militari, ainsi que l'or donnance draconienne du mois de juin est. soutenu par eux en arrivant à la chan ce) le rie. La Taegliche Rundschau a fai son éloge avnat même que sa nominatior fût officielle. Le nouveau chancelier et les partis Nouvelles Conférences Bâle, 15 juillet. On télégraphie de Berlin : Sur leur demande et en présence du nouveau chancelier Michaëlis, Hindenburg et Ludend'orff ont eu, hier, chez le secré° ♦ai.™ d'Etat Helfferich, de nouveaux en- f tretiens avec les délégués du Centre, les iu radicaux et les socialistes. Des entrevues :e analogues auront lieu aujourd hui avec les ti- autres chefs des partis. n" Les partis se concertent le Zurich, 15 juillet, i- Aussitôt après avoir pris connaissance i- du communiqué officiel relatif à la dési-c- gnation de M. Michaëlis, les différents i- groupes du Reichstag ont décidé de tenir îs dans la nuit des séances privées, afin d'examiner la situation politique nouvelle 1 et de préciser leur attitude. La situation politique et parlementaire ^ paraît des plus confuses. ;j Une formule de paix des socialistes, i des progressistes et du Centre r a L'Empereur i/aurait acceptée A Berne, 15 juillet. Vendredi soir, vers 7 heures, lorsque , les conversations avec les chefs militaires ' furent achevées, les leaders des partis de r la majorité, soit les socialistes, les pro-a grossistes populaires et le centre ;lfcs na- 1 >- tionaux-iibéraux stj sont abstenus), se sont 1 e reunis et ont examiné à nouveau une for-a, mule de paix sur laquelle on s'était mis • d'accord et l'ont approuvée à souveau. 1 r D'après la Gazette de Francfort du 14 ] juillet, il est certain que la résolution ' sera votée par les socialistes, les progrès- ' sistes populaires, le centre, les Alsaciens- ' ' Lcrrains, une partie de la fraction aile- ( ■' mande et une partie des nationaux-libé- 1 raux. Il est très important de constater s que le centre a été quasi-unanime en fa- ] ■ veur de la motion. Seuls, un ou deux mem-r bres ont fait des réserves et encore seule-•. ment pour le cas où les nationanx-libéraux _ voteraient contre. B La Germania assure d'autre part que j l'empereur est favorable à la résolution. La Gazette de la Croix met en doute le fait mais n'apporte aucun argument à - 1 appui i de sa thèse. 3 Voici ce texte intéressant : a (< Au seuil de la quatrième année de < _ guerre, le Reichstag déclare : Gomme au 4 < août 1914, l'Allemagne n'a pas de désirs de f conquêtes. Elle n'a pris les armes que pour i defendre la libre indépendance et l'inté- i l grité de son territoire. Le Reichstag désire - une paix durable avec l'Entente et une ré- t , conciliation entre les peuples, sans songer ( - aux conquêtes territoriales obtenues par la i _ violence. Les mesures violentes d'ordre i économique, politique et financier sont in-r conciliâmes avec une paix semblable Le Reichstag repousse tout plan tendant à l'isolement économique des peuples après la guerre, réclame toute liberté des mers et - appuiera tout trojet d'organisation du 1 droit international. Aussi longtemps que I - ses ennemis refuseron une telle paix, l'Aile- 1 - magne est résolue à rester inébranlable- ( 3 ment unie et à résister pour la défense de t L< son existence et son développement ainsi 1 . que ceux de ses alliés. i 3 t t La chute de Bethmann r : 3 Bâle, 14 juillet. (Retardée en transmis-I si on). — Le Moniteur Officiel de l'Empire publie une lettre autographe adressée par 1 empereur-roi au chancelier, M. de Beth-1 mann-Hollweg, laquelle est ainsi conçue : C'est avec un -profond regret que je me suis décidé, en promulguant le décret de ce jour, à accepter votre demande d'être relevé de vos différentes charges. Pendant huit années entières, vous avez rempli les plus hautes fonctions de l'Empire et de l'Etat, fonctions auxquelles sont jointes tant de responsabilités, avec une fidélité exemplaire.Vous avez mis avec suevès votre c magnifique force de travail, toute votre C1 ; personnalité au service re l'empereur de * . l'empire, du roi et de la patrie. Précisément f ! à une époque des plus difficles qu'aient r ; jamais traversée le pays et le peuple T allemands, alors qu'il s'agissait de prendre f des résolutions d'une importance décisive " . pour l'existence et l'avenir de la patrie, r s vous m'avez assisté infatigablement de vos 3 , conseils et de vos actes. J'éprouve le be■ i j soin de vous exprimer mes remerciements P les plus cordiaux pour tous les services P , nue vous m'avez rendus. q t Le conflit entre lë farti militaire d 5 et le Reichstag Berne, 14 juillet. — Le correspondant de 1 18/ (sClZCttC (le J1 TŒTlCfOTt Croit pOUVOiT - affirmer que Hindenburg et Ludendorff ont-, sur la question de la guerre et de la paix, une opinion toute différente de celle de la majorité. Si de Bethmann-Holhve" p se rangeait à l'avis de la majorité, il avait 11 : contre lui leé militaires ; s'il se rangeait ? » à l'avis des militaires, il avait contre lui ' i la majorité. o d Il y a eu un ultimatum p des nationaux-libéraux et du centre t d Berne, 15 juillet. n La crise s'était précipitée à la fin do la v journée du 13 juillet. Il n'est plus douteux ; que les nationaux-libéraux ôt le Centre aient signifié à l'empereur par l'intermédiaire du chef du cabinet civil, à M. de Bethmann-Hollweg par l'intermédiaire cle M. Helfferich, que la présence du Chancelier aux affaires n'éiait pas souhaitable et ^ qu'elle deviendrait impossible à l'heure où V s'ouvriraient, les négociations de paix 1( — Le Kroniprinz est reparti samedi pour ti son quartier général. u iirnttpiÉ Le gouvernement belge et le gouvernement français viennent de décider en commun de rechercher et de faire poursuivre les personnes qui ont lancé et qui propagent des nouvelles absurdes relatives à... l'arrestation de la reine Elisabeth par les Anglais ! Nos lecteurs savent en effet — parce que personne ne l'ignore et parce que " le XX" Siècle y a déjà fait allusion — que c'est là le dernier « tuyau » des avaleurs de couleuvre, mués par leur bêtise en ■agents inconscients d'un enneani astucieux et inventif. Un de ces individus a déjà été arrêté. ,e II n'a pas su expliquer la provenance de l'histoire idiote qu'il racontait. ts II sera, ainsi que tous ceux qui se feront ir les colporteurs cle cette nmwr n ment propagée par les Boches, poursuivi ;e devant les tribunaux et sévèrement frappé. .p I • www - < COMMENT '' on traite aux Etats-Unis m SOCIALISTES mAMHILSS ie Londres, 15 juillet. Pour couper court à l'activité germano-3_ phile des « Travaileurs indépendants du monde », les autorités américaines pren-^ nent des décisions énergiques. r_ A Bisbee (Arizona), le chérif Wheeler, is à la tête d'un fort contingent de citoyens armés, a arrêté, douze cents agitateurs et 4 les a envoyés par train à Golumbus (Nou-n veau-Mexique). Les autorités de cette loca-3_ lité s'étant opposées à leur débarquement, 3_ le train repartit pour une destination in-3. connue. Deux citoyens ont été tués da|ts la L mêlée. >r Les Etats de Washington et de Nebraska l- prendront des mesures semblables. i- ECHOS à L'ivsigt]e des réformés Un lecteur, réformé pour blessures de le guerre, nous demande où il pourrait ré- 4 clamer l'insigne des réformes Nous n'en le savons, hélas ! pas plus que lui, nul i r n'ayant répondu à la question que nous i- posions naguère. Nous la posons derechef : 'e L'insigne de© réformés, distribué en Angle-î- terre, l'a-t-il été en France ? Et, dans l'af-ir firmative, à qui ceux de nos réformés qui a ne l'ont pas reçu peuvent-ils le demander ? e . i- vvww e à La tenue d'été iS ît On nous communique à ce sujet des ré-"u flexions judicieuses : « La tenue de cam-q pagne est en capote, hiver comme été. La tenue de marche est en capote, la veste dans le sac. D'où, usure de la capote, vê-'e tement coûteux de par son ampleur. Il eût ,i mieux valu laisser la couverture, que l'on a retirée. Il eût cjïé mieux encore de distribuer, pour l'été, des vêtements de coutil, moins chauds, moins lourds et présentant d'autres avantages : la laine devient introuvable, la main-d'œuvre est chère ; '' nous pourrions souffrir d'une crise du e drap. Nous souffrons déjà d'utie crise du r cuir ; pourquoi défendre aux hommes de l" circuler avec des souliers de repos, où il ' entre moins de cuir, et qui, partant, coû-e tent moins que les soulier^ et les jaipibières e dont le port est obligatoire ? » e t «UMI s e Les chevaux mangent... £ ^ Plusieurs de no* lecteurs ont été tou-e chés du sort des chevaux de gendarmes, e que le commandement considérerait comme e vivant de l'air du temps. Rassurons-les : la t gendarmerie nourrit tous les chevauxi ; l mais le gendarme qui monte un cheval e pris ou aoheté depuis le l°r août 1914, ne e touche pas l'indemnité de fr. 1.05 pour g « supplément de fourrage » : ou plutôt, il : ne la touche plus ; car cette indemnité, 5 allouée naguère pour tous les chevaux, a été retirée, depuis (quelques mois, aux s gendarmes dont les chevaux ont été ac-s quis depuis le début des hostilités. La question est, paraît-il, à l'étude. Souhaitons qu'elle soit bientôt résolue, comme le demandent ,1a logique et l'équité. m/vwii a r Trière à la Censure f Nous transmettons — oh : très respec-l tueusement — à la censure militaire la "r prière que nous adressent des parents de ? nos soldats. Ils voudraient que la censure t accélère l'envoi des correspondances du • front ; certaines lettres n'arrivent aux destinations que dix jours après la date de l'envoi. On imagine l'inquiétude des parents, privés de nouvelles pendant ce temps. Et nous sommes à ce point persuadés de la bienveillance des censeurs, que nous les remercions — à l'avance — de t vouloir bien hâter leur ufile travail, c , wwv» j • 71 Berlin par les air 1 i 1 C'est le cri de guerre du Sénat arnéri-" cain, assure le correspondant d^ la Daily f Mail à New-York. C'est l'intervention de la ' Haute Assemblée qui précipita, en effet, le vote des premiers crédits pour la cons-r truction d'aéroplanes ; ces crédits se r/ion-teot à nrès de quatre milliards de francs. 1 en Champagne VIVE ACTION D'ARTILLERIE DANS LES FLANOitES COMMUNIQUES FRANÇAIS 14 heures. A la faveur d'un feu roulant qui a duré plusieurs heures, les Allemands ont prou-once hier dans la soirée une puissante 'iliaque sur un saillant de notre ligne à / ouest de Cerny. Un combat très violent ■t est engage qui a duré toute la nuit avec TJ- a1lterna-tives d'avance et de recul. Mal- V'nr, ii i!'?S effectif* jetés Par l'ennemi /,"!? la lu.Ue el l'emploi intensif de lance->'•; a-'P'-ms ont. été rudement Vjet.es de la tranchée de soutien où ils aient pénétré et n'ont pu conserver nue trLf ïjme£!LS de< première ligne sur un / ont ae oOO métrés environ. ni^fCJiVitê, de l'artMerie a été également k secteur de Craonne. *n..[Gna^Pagne, après une sérieuse pré-paration d artillerie, nos troupes ont atta- ^e„Hl6r' VeIS 19 h" 45' !es Positions aile-mandes en deux points du front. Conduite avec une vigueur exceptionnelle, l'attaque a réussi à atteindre tous ses objectifs. Au nord du Mont Haut et sur les pentes nord-ost du Téton, nos soldats, qui ont fait preuve d'un admirable entrain, ont enlevé, sur une largeur de 800 mètres environ et 'ine profondeur de 300, les réseaux des tranchées puissamment organisées de l'ennemi. Les Allemands ont réagi avec violence, t.eurs contre-attaques se sont succédé pendant une partie de la nuit. Toutes -Mit < choué sous nos feux avec de lourdes pertes après des combats corps à corps. Les positions conquises ont été intégralement maintenues. Le chiffre des prisonniers que >M)us avons faits au cours de Cette opération atteint 360 dont 9 officiers. Des rassemblements ennemis destinés à des relèves ont été pris sous le feu de notre artillerie et fortement éprouvés. Sur la rive gauche de la Meuse, la nuit 'i. été marquée par des actions d'artillerie 1res vives, dans la région cote 304-Mort-Homme. A l'ouest du Mort-Hom,me, nous evons repoussé une attaque ennemie. Au bois d'Avocourt, grande activité de patrouilles. Nous avons fait des prisonniers. Sur la rive droite, des reconnaissances ennemies qui tentaient d'aborder nos lignes à l'extrémité est du bois des Cauriè res ont été dispersées par nos feux. 23 heures. La lutte d'artilerie a continué avec moins de violence, au cours de la journée, dans la région à l'ouest de Cerny. Bombardement intermittent de nos premières lignes dans le secteur de Craonne. En Champagne, nos troupes ont organisé les positions que noris avons conquises cette nuit au nord du Mont Haut et du Téton. L'ennemi n'a réagi que par son artillerie. A l'ouest de la Butte du Mesnil et en Argonne, vers Bolante, nous avons exécuté avec succès des inc.ursions dans les tranchées ennemies et ramené des prisonniers, COMMUNIQUÉ BELCE Au cours de la nuit, l'artillerie allemande a violemment bombardé la région de Ramscapelle, Pervyse ainsi que celle de Boesinghe. La journée n'a été marquée que par de légers bombardements dans les différents secteurs du front. COMMUNIQUES BRITANNIQUES 13 heures. Des engagements de patrouilles, en notre faveur, ont eu Heu cette nuit au sud-est d'Havrincourt. Nous avons exécuté, avec succès, des coups de main vers Bullecourt et Ga-vrelle, au sud d'Armentières. Un raid allemand a été repoussé au nord-est d'Armentières. 2D h. 40. La lutte d'artillerie a continué au cours de la journée vers Armentières, Wyst-cliaete et Nieuport. Nos aviateurs ont. bombardé dans la nuit du 13 au 14 quatre gores importantes et Un grand camp de repos dans l'intérieur des lignes allemandes. Malgré les liolents orages de la journée d'hier, des bombes ont été jetées sur un aérodrome et un dépôt de munitions ennemis, et beaucoup d'excellent triivail exécuté en liaison avec l'artillerie. Trois appareils allemands ont été abattus en combats aériens et 'deux autres contraints d'atterrir avec des avaries. Cinq des sôtres ne sont pas rentrés. INCESSANTS RAIDS AERIENS SUR LA COTE BELCE > Amsterdam, 14 juillet. Des rapports parvenus ■ de la frontière belge font connaître que les forces aérien nés alliées ont déployé au cours de la nuit dernière une activité particulière sur les estes de Belgique. Le bruit de plusieurs explosions a été entendu et les dommages seraient des plus considérables. (Radio.) m . i www— SI TMSPSftT MELAIS Elî Londres. 15 juillet. — L'Amirauté publie le communiçfijé suivant : « Le transport britannique Armadale qui avait à bord un petit nombre de troupes a. été torpillé le 27 juin dans l'Atlantique et. a coule. « Six soldats, un passager et quatre hommes de l'équipage sont disparus ' » If F RDI n 11RFINF d'Angleterre au front LE ROI GEORGE V À'LA PÂME LÀ REIÎÎE A ROUEN El AU BAVRI Front britannique, 15 juillet. Le roi George V et la reine d'Angleterre viennent de passer quinze jours parmi leurs armées sur le front occidental. Débarqués à Calais, les souverains ont visité la base britannique établie dans cette ville avant de se diriger vers le cliamp de bataille de Messines qu'ils ont exploré le 4 juillet en compagnie du prince de Galles. Les 5, 6 et 7 juillet, visite de différents secteurs ; le roi a vivement complimenté les troupes françaises et portugaises au front; le 7, le roi, la reine et le prince de Galles ont passé la soirée avec le roi et la reine ue Belgique. Après deux journées consacrées aux affaires de l'Etat, le roi, la reine et le prince se sont rencontrés, le 10, avec le président de la République française et Mme Poin-caré.Le 11, la reine s'est rendue à Rouen où elle n'était pas attendue. La foule s'amassa et lui fit une réception chaleureuse. Elle descendit, à Montigny (Seine-Inférieure), au château de M. Vaussart. Le lendemain elle, s'est rendue notamment au Havre, à Jumièges et è Saint-Vandrille. Elle a visité aussi les églises de Rouen. Pendant ce temps-là, le roi George visita le front canadien. Le 12. il se rencontra avec le généralissime Pétain et le général Franche! d'Espéiev. Le 13. sur les champs de bataille historiques de la Somme, il assista à des exercices de tanks. Le 14, le roi et la reine reprirent le chemin de l'Angleterre ; avant de partir, le roi adressa à ses armées un ordre du jour de félicitation et d'encouragement. www — ■ La egnîërencs de Sttekleli doit s'ouvrir le ts aefj! On /innonce die Stockholm que, d'après les dernières dispositions, la Conférence internationale doit s'ouvrir à Stockholm de 15 août. Cette date ajàté arrêtée d'un commun accord aveç/fe Comité russe et le Comité hollando-scandinave r 1 / i .- , j ! . Iir. WWW ■ irn isitoa ému Jassy, 0 juillet. Retardée dans la transmission.) Une crise ministérielle est ouverte depuis hier par suite de la démission des quatre ministres représentant le parti conservateur, qui forme l'opposition. / _ Les désordres dans les villes allemandes mttaurs mi ni sera MAI S8SS? Qu'il y ait eu dans plusieurs villes allemandes des désordres assez sérieux, cela n'est plus douteux. Nous n'accueillons qu'avec prudence les dépêches de Hollande et de Suisse relatives à ces troubles, parce qu'il y. a toujours danger d'être induit en erreur par des informations tendancieuses ou des résumés altérant facilement le caractère des faits. Cependant, il est permis d'épingler les renseignements que nous apportent à ce sujet les journaux, allemands eux-mêmes. La Koelnisclie Zeitung du 3 juillet a publié sur les déso-r/lres de Dusseldorf ces précisions intéressantes : « Les excès qui ont eu lieu à Dussejdorf le 28 juin ont été, comme toujours m pareil cas, exagérés et présentés sous un jour partial. C'est pourquoi il convient de faire observer qu'en premier lieu, daiVs les magasins, ce sont les boissons alcooliques qui ont été enlevées, et les denrées alimentaires ont été jetées à la rue et détruites. De jeunes garçons, c?bs femmes efc-Cys enfants ont joué dans cette affaire le rôle principal et des ouvriers étrangers en grand nombre se sont mêlés aux manifestants. La troupe n'est pas intervenue. Le calme est complètement rétabli. Il est bon de noter la rapidité avec laquelle le conseil de guerre a infligé des peines très fortes aux manifestais^ qui, étant donné les circonstances, étalent- doublement coupables. L'effet de cetto punition sera bon. Dans le bassin houiller de la Haute-Silésie, dans les usines de fer de Huldschinski et de Hindenburg, des troubles se sont également produits ; ici, les troupes ont rétabli l'ordre, mais sans faire usage de leurs armes. Ces troublap ont. été fomentés par des excitateurs ïjus de îa région ou-est. Dans l'ouest également, l'ordre est rétabli. Il va de soi que l'on va tenir à l'œil les excitateurs étrangers qui, tout en gagnant de forts salaires en Allemagne, causent un tel tort, à un peuple qui lutte pour son existence." » Même réduits à «**s proportions, ces incidents, on l'avouera ne manquent pas d'intérêt. LES RUSSES A16 H au Sud-Ouest de Kalusz LEURS TROUPES SU NOUS ET L'ARMÉE ROUMAINE 70NT -SlfiRANLES Officiel. Pétrograde, 15 juillet. FRONT OCCIDENTAL. — Sur le cours inférieur de la rivière Lomnitza, fu0lade. Au sud-ouest de Kalusz, l'ennemX a attaqué à plusieurs reprises nos troupes eccu-past le front de Dobrovliany-Movitza, Toutes les attaques ont été repoussées. Au cours dés combats qui ont eu lieu dans ce secteur, nous avons fait prison> niers 16 officiers et plus de 600 soldats. Dans le secteur de Lodzinany, nos troupes, après plusieurs attaques opiniâtres, ont chassé les Autrichiens de leurs nosf» Ujus et ont capturé près de t.COO prison-niers et des mitrailleuses. L'ennemi a pris l'offensive contre nos troupes qui avaient traversé la rivière Lomnitza, près de Perehirsko, et s'est efforcé de les refouler sur la rive droite. Notre offensive sur le front d'Alivki* lasenet rencontre, une résistance énergique de la part de l'ennemi. En raison des pluies, la Lomnitza et le Dniester montent rapidement. De petits ruisseaux sont transformés en rivières et les routes sont inondées.FRONT DU CAUCASE. — Dans la direction de XVarskon, nos éclaireurs ont mis en fuite une forte patrouille ennemie sur la rive gauche de l'Araclin-Karazi (à dix verstes à l'ouest de Wastava). Nos troupes ont. délogé les Turcs des hauteurs situées au sud-ouest de Van. MER NOIRE. — Dans la région du Bosphore, nos sous-marin sont coulé deux schooners. [Les villages die Dobrevliany et de Noyitza se trouvent immédiatement au sud-ouest iîa Kalusz. .sur la Lomnitza. [Lodzinany est à 16 kilométrés au isuti-ouesti de Kalusz, suir !es hauteurs qui, dominent la rive droite de la Lomnitza. f Perehirsko, Slivki et. Iasonet sont dans la haute vallée de la Lomnitza, le pireinier sut la rive gauche, les deux autres sur la rive droite.] Les bulletins ennemis Genève, 15 juillet. Le bulletin allemand d'hier soir s'exprime ainsi : Sur le front oriental, en raison de la pluie, l'activité de combat a été faible. Au sud du Dniester, il n'y a eu que quelques attaques locales des Busses, qui ont été repoussées. Le bulletin autrichien du même jouti porte çeci : ■Au sud de Kalusz, il y a eu plusieurs combats. La situation est sans changement. Au nord du Dniester, l'activité de l'artillerie a été plus vive de part et d'autre sur plusieurs points du front de Galicie et en Volliynie. On prévoit une attaque russe à Brzezany Londrep, 15 juillet. — On télégraphie de Pétrograde à la Morning Post : Brzezany. est très fortement défendu, et, exclusivement par des troupes allemandes. L'intensité croissait du feu de l'artillerie dans cette région indique une attaque imminente des Russes. / La panique en Calice. — StryJ serait évacuée Londres, 15 juillet. Le Daily Telegraph annonce que, suivant une dépêche de source autrichienne, une panique s'est emparée, comme en 1914, de la population de Galicie, et des milliers de familles fuient vers l'intérieur. Vienne et Budapest sont pleines de réfugiés. De forts contingents de cosaques explorent !»• pays-sur une distance de huit kilomètres en avant des positions occupées p^ir les Russes. La ville de Stryj a été évacuée.Kerensky sur le front nord Petrograd, 14 juillet. — M. Kerensky 'à quitté le front sud-ouest s'est rendu sur le front nord, afin de poursuivre de ce côté l'œuvre de régénération de l'armée d laquelle il s'est consacré depuis son entrée au ministère de la guerre. La recrudescence de l'activité de l'artillerie sur plusieurs points du front nord parait être un signe précurseur. Dans un discours qu'il a prononcé au cours de sa tournée dans les cantonnements. M. Kerensky a exhorté les troupes à se sacrifier pour la défense de la cause de la Révolution. Il a engagé le commandement à éliminer de l'armée tous les éléments réfrac-taires dont les noms seraient publiés jusque dans les villages « afin que le pays connaisse les lâches qui l'auront trahi. » L'heure de l'armée roumaine • Jassy, 14 juillet. — Bien que les milieux intéressés observent la plus grande réserve au sujet des projets militaires, il est permis de dire que l'armée roumaine est à la veille de prendre, en plein accord avec le généralissime russe, sa pnrt dans l'offen. sive contre les Austro-Germano-Turco-Bul-gares. Le moral des soldats est splendide, [Agence des Balkans.) ■ ... wvwv—. ■ " !■ il ■ ■« — De violents ouragans ont sévi samedi soir sur Dijon, sur 'loulouse et dans le Lot. Il y a de graves dégâts aux récoltes. — On signale des combats dans le sud. de la Chine, principalement à Ghang-Tu. — Les troupes de l'Est-Africain ont. attaqué un poste portugais dans le Mozambique et ont ctc repousses avec pertes. — Un violent cyclone a ravagé samedi soir lie département du, Lot ; les récoltes sont sac-«asées.

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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