Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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14 November 1915
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s.n. 1915, 14 November. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 03 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/sb3ws8jq4w/
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2V &.NNÉE.—Série nouvelle. — N° 568-369 Le numéro ■ 10 Centimes f5 CEMTMES AU FRONT) Dimanche 14 & Lundi 15 Novembre ma RÉDACTION & ADMINISTRATION Il(ter rte Se la Bourse — LE HAVRE Téléphone: Le Havre n- 1Ï.05 Directeur : FERW8D NEURAT Tontes les communications concernait la rédaction doivent Être adressée a8UT,rue de la Bourse, Le Havre. LONDON OFFICE: 21 ,Panton Street (Leicester Square) s.w. LE XXe SIÈCLE ABONNEMENTS I Franc® 2 fr. 50 par mots. » 7 fr. 50 par trlmeatJ*» Angleterre) 2 sh. 0 d. par mois. • 7 sh. 9 d. par tritiastr# Hollande.. 1.25 florin par mois. » ..3.75 flor. par trimestre. Autres pays.. 3 fr. » par moi3. * .. 9 fr. » par trlmêstr* PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journal aj Havre ou à Londres Annonces 4' paqe: Ofr. 40 la ligne Petite8annonces4' page: Ofr.30laligne Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de pubiï-oité, io, ruede La Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Quotidien beïge paraisse ait au Havre ■'—■uni ii iiii ii—iw il in i im 11—il'■ nia— il «m I m 0 ~ '■'Js.-jiihiimhi ii «m «mu jmm.wjm—.iihuuiu—u—miitmji i ni wmhbiwbmb^i——n— LEUR BETISE »0(t Un boche démolissant un boche : voil; certes 11T1 spectacle peu banal.Deïus nobîs... une divinité boche nous a ménagé ce plai sir- Dans la « Gazette de Francfort » du 2 octobre dernier, un écrivain anonyme cri tique amèrement une récente brochure d propagande dont le gouvernement aile mand s était or omis merveille.Nous l'avon signalée au "lendemain de sa naissance Elle était destinée à démontrer au mond la férocité du peuple belge, justement pur pour avoir fait à la noble armée allemand la plus affreuse guerre de francs-tireurs qu ait jamais ensanglanté le monde. Hélas cette brochure n'a pas mieux réussi qu l'offensive brusquée contre nos forts d Ijége. Celle-ci a coûté 43,000 morts au g( néral von Emmich. Celle-là a eertainemer coûté ni" de 13,000 marks au célèbre fond des reptiles .Vaine dépense ! inutile prod galité ! La « Gazette de Francfort » est obi: gée de convenir que La brochure intitulé « la guerre des francs-tireurs en Belgique a fait long feu. Pourquoi ? Ici. apparaît, une fois de plus )a pauvreté intellectuelle de ce peuple d sauvages supérieurement organisés qu d'aucuns s'obstinent encore à considère comme un des premiers peuples du mondi La n Gazette de Francfort » s'appuie su les règles de la critique historique pour di montrer, en plusieurs colonnes, que l'a* tëur de la brochure s'y est mal pris et qr la médiocrité de son ouvrage est le fruit i sa maladresse et de son ignorance. Ah ! le gouvernement de Berlin avait confié à 1 « Gazette de Francfort » la tâche de diffî mer le peuple belge, il en aurait eu pot son argent. Ce journal aurait établi pi remptoiremenit et définitivement, le code de la critique historique à la main,non sel lement que des civils belges, armés de fi ails de chasse et de pistolets de poch* , avaient en tenant en échec, à Dinant, de milliers de soldats allemands, attiré si la malheureuse ville un juste chàtimen mais encore que les cinquante prêtres fi eiilés enBelgique n'étaient ni plus ni moir que des capitaines de francs-tireurs. 1\ Grondvs, Mgr Heylon, le cardinal Mercie le prêtre autrichien dont le témoignage a 'caiblant a frappé de stupeur ce qui res d'honnêtes gens dans les empires centrau les cent, les mille témoins qui ont attes ' l'innocence du peuple belge et la barbar de l'armée allemande; tout cela se sera écrouilé comme un château de cartes soi l'effort combiné de la critique historique de la « Gazette de Francfort « ! 1 Voilà, pris sur le vif, le prdantismie, l'o gneilleux pédantisme allemand. Rien n'e impossible aux yeux de ces orguedlleu :Ç)uand un de leurs plaidoyers échoue, j; mais il ne leur vient à l'idée de se dire qi la carase était indéfendable. Il n'y a pas c causfe perdable pour eux. Il faut que 1< fait® eux-mêmes, devant eux. se rendent merci. Ils croient que leur science do avoir raison de tout. Et vo.it ournal cité parfois en exer j<pie, par d® certaines bonnes gens, à toi lies journaux et à tous les journalistes Belgique et de France.Le correspondant c lèa « Gazette de Francfort » à Bruxelle jarwa.it beau être plus épais, à lui tout seu qu'un tonneau de bière allemande. Il avia l'beau parler des questions les plus simple ><18219 chacun© de ses correspondances, av< «ne incompétence et une obscurité à peii (figues d'un nègre qui aurait voulu écri] i®ur la musique contemporaine. Il se tro vait néanmoins des Belges, et non d" moindres^ pour nous dire en parlant ; itrri : « C'est un monsieur très fort ». Quai jdonc vous apercevrez-vous, bonnes gen ,'cpie le pédantisme allemand, que l'&ppare scientifique allemand est le revêtement o' si vous le voulez, la cuirasse d'une s?otti: congénitale, essentielle et incurable ? C Sourdes feuilles allemandes, bourrées d' /fendes et farcies de science, mais si éteint et si pauvres de jugement, font songer ai pauvres diables qui portent du linge ef ïoché — quand ils en portent — sous t .paletot magnifique, emprunté ou mendié F. N. f * 1—■— LH SAINT HLBER' DEUX CEREMONIES A PARIS •Un Te Deum solentiel sema chanté < l'église belge, 81, rue de Charonne, aujou d'ffiui <îim®nclhe 14 novembre, à 1.1 liew très précises, à l'occasion- de la fête patr nale die S. M. te roi des Belges, Le ministre de Belgique et les membr de la Légation honoreront la céréumonie ( ■Jieiir présence. Ainsi que nous l'avons annoncé, c'e ©gaiement aujourd'hui, à 2 heures die l'aprè midi, qu'auj-a lieu, à Notre-Dame de Par la solennité patriotique organisée p: l'œuvre du Soldat Belge, dont la duchés fTUrsel est présidente. Rappelons que le Pè Janvier y prendra la parole. S. M. le roi Albert se fera représenter Cette cérémonie par le baron G-uifeum Mnistre de Belgique à Paris. S. A. R. Mm Ite. duchesse de Vendôme et la princesse M rie-Louàse v assisteront, ainsi que îe ban ®e Bnxfœviîle, ministre de la Guerre. Quelques artistes éminents, MM. I-Iu Ibard, Fwsten.berg, Liégeois, se feront e (tendre dans les œuvres de César Franck. Les cartes étant demandées en graa inombre ,nous prions lès personnes qui n\ ;oot pas encore de se hâter. On s'en pt «taire ; ; Au siège de l'œnwre : 23, rue de l'Aima A la Ligue Patriotique : 368, nie Sait ÎHoncré ; Chez te. comtesse die Chérise.y • 113, rue < .fâreneJile ; Chez Mme Rotrriberg : 119, boulevard I toeaiu, Nenilly ; ! A la porte die Notre-Dame. A NICE Sur l'initiative de ta Ligue d)e Protecti< ftafemaie anti-german,i.qiue des Alpes-Ma Kmes, la fête anniversaire de S. M. t bert I" sera célébrée solennellement, le novembre prochain, à Nice. Tontes 1 hautes administrations et les sociétés ! calfes ont promis leur concours, et cette m ■Bifestaiioa promet eïavoàr grand succès. r Pourquoi les Allemands > disirent que la Belgique ; reste neutre 3 ^)>0(( " Le <( XX8 Siècle » du 9 novembre notait les clameurs de la « Gazette de Cologne » du 31 octobre, hérissée et furibonde à la pensée que la Belgique pourrait renoncer, après la-guerre, à la neutralité perpétuelle. Cette colère de nos ennemis doit suffire pour faire prendre parti, en cas d'hésdta-tion, au gouvernement et à la nation bel-e ges. Ce qui plaît à nos ennemis est dange-e reux pour nous; ce qui leur déplaît doit nous être favorable : les ahances d'erreur * seront réduites au minimum pour qui soa-s mettra ses jugements à cette règle. C'est parce que les Allemands, persuadés que le jour approche où ils seront obligés d'éva- e cuer la Belgique, ont peur de trouver de- '' vant eux. le jour où ils voudraient rallumer la guerre, une nation avertie, ardente, l> armée, délivrée des lisières de la neutralité 6 et fortifiée par de solides alliances — c'est e pour cela que les Allemands parlent de re r mettre à notre pays la camisole de force où ! il a failli périr. r Longtemps avant la guerre, Banning î- avait admirablement défini, dans une de l* ces formules lapidaires qui allaient si bien e à sa forte pensée, la nocivité de la neutra- e lité perpétuelle. si a « Si la neutralité perpétuelle avait un sens }. » dans Vordre international, écrivait-il, il ■x M faudrait plaindre les peuples nés sous i. » cette constellation : ILS AURAIENT x » TROUVÉ DANS LEUR BERCEAU LEUR u » ACTE AUTHENTIQUE DE DÉCÈS. » J Si cette prophétie ne s'est pas réalisée c'est bien grâce au courage et à l'héroïsme de l'armée et du peuple belges. La matière ,x première, dans notre pays, s'est révélée, à * l'épreuve, de qualité incomparable. Mais ï. est évident que les gouvernements, gênét •s vis-à-vis de l'opinion publique et vis-à-vis / des Puissances par 1a. neutralité obliga toire, n'en ont pas tiré, avant la guerre e P?U(r *a défense du pays, tout le parti qu i: eût fallu. Parce que notre pays a miracu ' leusement échappé à la mort, est-ce une ' raison pour nous remettre dans le péril ' it *taroe ?ue ^ neutralité, qui nous a coûté s cher, ne nous a pas tué, est-ce une misor \t Pour courir encore, après la guerre, ce ris quemortel ? Les Allemands voient clair Tadhons d'être aussi clairvoyants crue no* L" ennemis. st c * BANNING ET LES INCONVENIENTS DU 10 PAR LEM ENTA RIISME DEMOCRATIQUE ^ De même Banning avait mis en lumière â peu de temps après 1870, les inconvénient: ïï pour la santé nationale de cet intégral par lementarisme démocratique dont M. Mau rice Muret signalait l'autre jour les faibles 13 ses. [e Sau-f erreur sur le titre, que nous citons 1 de mémoire, c'est dans ses « Pensées e « réflexions sur la morale et sur la politi h mie » crue ce grand homme méconnu de it mandait que les grands intérêts collectif* 3, de la nation, et en premier lieu l'armée cv « La diplomatie,fussent soustraits à la tyran , nif+ du corps électoral. N'est-ce pas dan« e cette voie que le gouvernement de notre K Pf,vs restauré trouvera la solution du pro blèrn^' le moyen d'accorder une liberté né le cessaire avec une autorité olus nécessaire d encore ? S, Quels beaux, quels nobles débats pour le- 11 jcwnes gans qui ont le goût de l'étude or i, do-nnee et de l'action nationale ' se îs F. N. é \ LES FAITSDU JOUR ■ inMi _ Les nouveaux crédits de Querre démon (les par le gouvernement britannique on P ete votes vendredi soir. fwwwmivvk La Chambre française a adopté vendred le protêt d emprunt de M. Ribot à 5% ® (wwwtww r- Le ministère de l'Intérieur d'Italie vient dt proposer aux nations de la Quadruple-En ;s tente lunijication des consignes de. la cen ï,-. sure quant aux informations d'ordre mili taire et diplomatique. St KWWWW1 S- is Les ministres de Russie et d'Angleterre i ir Téhéran ont déclaré au gmmernement per 5e san qu'ils considéraient tomes négociation; re au sujet de la protection de la Perse comm inutiles, celle-ci ne prenant pas de mesures à énergiques contre, la propagande des Turco e, Allemands. îe a- | — » Se foaraal ne peut ê*re maûi qrae S® CBHTI6EES oa l FEUm m iîsfSssterre, 5 emis es î1,, ISsiïaada le nmsévo. O- rrr-r^mr-- -r<r » m lw j.oi»™.--***~TTHrro*aUnMWJL» l M. Caillaux à la Haye (?) Je (i. Le « Morning Post » de Londres a publi. la dépêche suivante d'Amsterdam, 10 no vembre : n La « Gazette de Francfort » confirrm le bruit que M. Caillaux a été à la Haye e ajoute qu'un important personnage, le ba m ron d'Ëstournolles de Constant, le pacifist •i- français bien connu, l'accompagnait. » J- Le n Morning Post » avait publié un/>. pre 15 mière dépêche de son correspondant ei as Hollande annonçant une visite secrète d o- M. Caillaux à la Haye, accompagné par ui a- important personnage de son parti ; aile f-u démentie par M. Ceccaltii.. MM Ml JS \l iL La « Croix » reproduit un article de l£ « Revue » où M. Jean Finot, tout en cou vrant les Belges de fleurs, prétend escamo ter leurs revendications territoriales: « Notre façon, dit-il, de résoudre le pro blême en déclarant Constantinople vill< neutre sous la sauvegarde de là Belgique et le passage des détroits absolument libn a rencontré des adhésions innombrables La presse française, de même que les jour naux anglais, italiens et ceux des pays neu très sympatisant avec la France, ont biei voulu y voir non seulement, un moyen d calmer les appréhendions balkaniques, mai aussi nne solution élégante t\ l'égard de 1; Belgique. La nation martyre,dont l'héroïsm et les souffrances ne cessent d'arracher de cris d'admiration à tous les homme? d cœur, n'esnère pas avoir au banquet de l; paix une récompense digne d^ ses sacrifice? TTn agrandissement, territorial du côté d l'Allemagne reste exclu, afin de ne pas prr voquer un déséquilibre entre les élément flamand et wallon. » On ne sait de quoi s'étonner le plus, de l conjonction insolite de la « Croix » et d M. Jean Finot, ou de la sollicitude de celui ci poiir la Belgique. Car M. Jean Finot f1? plein die sollicitude nour nous : la natio: martvre a fait, tant de sacrifice^ que rien n pourrait l'en dédommager!... Rien. Donc, _ vaut mieux ne rien lui donner. La pi^eri des mots a rarement été poussée ausï loin... Que M. Finot. pt. la « Croix » nous permei tent de le leur dire : la question wallonne flamande sera réglée entre Flamands e Wallons, c'est-à-dire entre Belges. M. Fine prouve, du reste, par son article nuMl-ignqr tout des revendications de la Belgique l'égane! de la contrée rhénane. Le dernier argument fourni contre un extension de la Belgique du côté du Rhi est d'ordre anticlérical. La « Croix » nous e dira peut-être ce qu'elle en pense. Quant à M. Jean Finot il restera prob? blement seul à trouver sa solution « éN gante », solution qui consiste à nous o< troyer, comme fiche de consolation, Con: tantinople. Nous avons envové jadis d^s nôtres re gner à Constantinople, ce n'est pas une ra son pour vouloir nous nommer aujourd'hi gardiens du sérail. NoXis avons été violemment projetés ps l'Allemagne hors de notre neutralité. Non [ ne sommes plus neutres, nous ne le red( viendrons jamais, même pour garder le si rail international à Constantinople. fer. ai pelle à tous les poilus qui m'ont fait l'hoi neur de m'écrire pour m'encourager à cot tinuer mes étudies sur les revendications d la Patrie belge. Maurice des OMBÏAUX. Pourquoi ? UNE COOPERATIVE Etf GÉSINE ï Un fonctionnaire du ministère des final ces nous écrit : ' Monsieur le Directeur du « XX® Siècle : Vos articles sur les indemnités des fon< tionnaires ont fait du bruit dans le lai ; derneau. Ils ont provoqué, particulière ! ment dans les départements' ministériel; ' dfes commentaires aussi variés que non breux. Ne croyez pas que ces commentaire | vous aient été tous défavorables. Ce sera ! faire injure aux fonctionnaires de l'Ete belge que de les croire tous incapables d s'élever, par le patriotisme et par l'abnégf ! tion, à la hauteur des circonstances a< tuelles. 1 Beaucoup admettent qu'une révision de indemnités s'impose. Plusieurs, avant m< me que votre article eût paru, avaler prévu que les abus du régime actuel ne di reraient plus longtemps. Et cette éventu; lité leur avait donné l'idée, pour diminue le coût de la vie, de créer entre eux un coopérative de consommation, à lacfuell pourraient se ravitailler tous les membre de la colonie belge. Autant sinon plus que leur intérêt pe; sonnel. le souci des intérêts de l'Etat < ; du bien-être de leurs compatriotes anima ces messieurs, auxquels le « XX0 Siècle sera, heureux, j'en suis sûr, de rendre u public hommage. La question avait él l mise à l'étude. D'après mes renseignement' on s'était assuré que l'intendance belg fournirait à la coopérative, au prix cot tant les denrées quelle achète pour l'a: mée. Et l'on avait acquis la certitude cpj ! toutes les marchandises que ne possède pc l'intendance seraient livrées dans des coi ■ ditions les plus favorables. Vous voyez d'ici les bienfaits qu'une tel institution, en ces temps de vie chère, ai rait répandu sur les Belges exilés, fonction maires chargés d'enfants ou simples part i cuillers qui ne reçoivent de l'Etat ni trait' • ment ni indemnité. MaKheureusement, ce beau projet est e sommeil. Du moins il y a plusieurs sema nés que l'on n'en entend plus parler. Pou; ■ quoi ? Ses initiateurs ont-ils rencontré obstacles imprévus ? Le bruit à couru qij certains de nos coBèguies, céliba-taores pa ! faiitement ou impiarfa.itemerot endurcis, c par conséquent insensibles, par le fait qu»'ii l prennent- leurs repas . au restaurant, aii » avantages familiaux d'une coo:pérative c consommation, se diésintéressent, de ce pr< [ jet au point de le laisser mourir. Sans dôul n'est-ce là' qu'une mauvaise plaisomterh célibataire ou non, il n'y a. pas au ministèi des Finances im seul fonctionnaire qi manque de cœur au point die faire éche sous prétexte ou'i l pourrait ne pas e(n béni fleier personnellement, à une initiative su^ ceptible d'adoucir les rigueurs de l'exil au neuf dixièmes de ses compatriote» Pour ces motifs comme on diit au Palai: 3 j'espère fermement que ce qu.i est difféi n'est' pas pe-rdu et que nous inaugurerai-proahainemerit, au Havre, une magnifiqi: 3 coopérative eie consommation. P. LIRE EN 2° PAGE : ' Les Notes du Front, de notre envoyé ; spécial A. Matiagne. i France et Belgique, une étude de M. t * Maurice Kuéerath. Un appd h président îles Etats-Unis en Javeiir des Belges restés en Belgique Un télégramme de New-York nous a ap-" pris, qu'à la demande de M. Hoover, président de la Commission for Relief in Belgium. M. Wilson a fait auprès de plusieurs hautes personnalités d'Amérique des démarches personnelles pour qu'ils apportent leur concours à l'administration de la Gommissio?: for Relief in Belgium aux Etats-Unis. L'invitation de M. Wilson comprend textuellement ce qui suit : <(Je suis tellement impressionné par l'im » portance de la Commission jpr Relief ir » Belgium, dont dépend la vie d'un si granc » nombre de personnes, que je vous serais » personnellement obligé de vouloir bier » faire partie de son comité. » Ce Comité fera prochainement dans tout-i l'Amérique un appel dont les effets se feron largement sentir au profit des pauvres d< Belgique et du Nord de la France envahie î M. Hoover s'est embarqué pour Londres 3 II n'est pas un Belge qui, à l'heure actuel " le, ne sache que la Commission for Relie ' ir Beigi-um travaille depuis plus d'un an 1 avec le Comité National de Secours et d'Ali a mentation, au ravitaillement de la popula 1 tion civile restée en Belgique. Nous a von; rendu hommage naguère à la grandeur d< 1 son œuvre. Nous sommes heureux de nou< faire les interprètes de tous nos oompatrio " tes pour exprimer la gratitude que fera naî " tre en Belgique la nouvelle initiative de 1< j générosité "américaine. e ■ LE SALUT DES I&ITS JlltX VIVANTS e n il Un de nos amis nous communique um poésie écrite par un officier français com - battant en Belgique. La noblesse de la pen sée y revêt un-e {orme dont la pureté ravin tous ceux qui aiment les beaux vers. Près des tertres récents où dorment les soldats i- Donit la Mort a brisé les élans magnanimes, ii Une colonne en marche, un instant, s'arrêta Pour rendre les honneurs aux tombeaux anonj r [mes p Le souvenir des morts envahit les vivants. '* Car un brouillard montait des terres remuées. '- EL. mêlés aux vapeurs errantes dans le vent," t- L'âme des disparus flottait dans la nuée. t- [. Et, de cette nuee, aux contours indécis. e Haute et claire, sortait d'une invisible bouche La voix ries morts couchés dans la tombe, et vok Ce que disait la voix aux bataillons farouches : ~ Salut à vous, soldats, qui partez pour le front. Et dont le sac courbe la taille. Salut à tous. Salut à ceux qui reviendront Vivants des prochaines batailles. ' Et salut à ceux-là, qui mourront, sans avoir Entendu l'ardente fanfare, i Qui, sur les bords du Rhin, sonera, quelque soi L'hallali sanglant des barbares. ^ Allez. Pressez le pas. Ne pleurez point sur nouf î* Que la mort a jetés par terrç. l- L'heure n:a pas sonné de se mettre à genoux i- Au pied des tertres funéraires. Vous reviendrez plus tard; en y jetant,des fleurs Les couronnes de blanches stèles. ® Quand vous aurez fixé la victoire aux couleurs J De vos enseignes immortelles. e Méprksez le péril et vous serez vainqueurs, l- Pleins de l'esprit de sacrifice, Entrez dans le combat, sans regrets dans le cœui Car en dépt de ses capftces, f La victoire est à ceux que ne saurait troubler . L'émoi _de la chair infidèle t Et qui, partout où l'âme a le vouloir d'aller. l- Savent mener le corps rebelle. r Pour le brave, d'ailleurs, la Mort n'a rien d'à e C'est l'aurore d'une autre vie ffreu: e Où l'homme dépouillé de son corps douk>ureu, g A qui l'âme était asservie L'abandonne au cercueil comme un poids odieu Et se dégageant de la terre 'ï Retrouve son essence et s'en retourne à Dieu t Dans l'infini du grand Mystère. ■> n Et sur la terre enfin, il ne mourra jamais, • Car. fiers et jalou-x de sa Gloire, Tous ceux qui l'ont connu et ceux qui l'ont aim 5 Garderont toujours sa mémoire, e i Et pour que les passants, en le lisant., soudain Se souviennent de son exempte. e Ils graveront-son nom sur le marbre et l'airai s Des obélisques et des temples. 1 Vous pou-vez donc tomber et verser votre sain El de vos corps joncher la plaine; e L'arme peut s'échapper de vos doigts frémissant i Et le vent peut, dans sem haleine, 1- i- Emporter dans les airs votre dernier soupir, i. Pour une juste et grande cause. Se coucher dans la Mort, ainsi que pour dormi] n C'est finir en apothéose. En avant. Combattez en braves, sans répit. Et sans peur comme sans reproche, s De la moisson ctèjà se forment les épis : if) L"heurfc de la Victoire approche. it Des tombeaux saluez encor les blanches croix,. s Et 'le «cœur gonflé d'espérance. Courez à la bataille, en hâté et sans effroi. Pour vos Drapeaux et pour' la France." )- Capitaine SAINTAGNE. "9 Horinghe (Belgique) -• 25 février 1915. e m Çà et là —o— s. L'inutile précaution 10 Les Allemands ont jugé que la garde pa | des sentinelles des ponts près de la fron tière hollandaise était insuffisante. Au pon d'Arendonck, une porte en bois, haute d - 2 mètres 50, a été construite. A certaine = heures de la journée la porte est ouvert pour laisser passer les charrettes et le voyageurs munis de permis. Ensuite ell est soigneusement refermée et verrouillée En outre, on la barre par des fils de fer courant électrique. Véritable porte de pri son, que gardent 4«tx sinistres garde = chiourmes. LA SITUATION MILITAIRE »OH—— Samedi 13 novembre, midi. Une information venue de Russie nous dit que les Allemands auraient mis en service des fusils automatiques qui tireraient ; vingt-cinq coups à la minute et qui feraient en quelque manière office de mitrailleuses. C'est bien possible : ceci nous remet en mémoire que l'état-major belge avait eu,avant la guerre/ son attention attirée sur cette arme nouvelle et avait fait procéder à des expériences au camp de Beverloo; ces expé-rien-ces attirèrent même toute l'attention de l'attaché militaire allemand ejui tint soigneusement son gouvernement au courant de leurs résultats. A l'adoption du fusil automatique. on fit, à l'époque, les mêmes objections qui furent oppjX-ées jadis à l'-i-: doption du fusil à répétition : gaspillage ^ des munitions,, imprécision du tir due à sa 5 rapidité impossibilité d'un ravitaillement constant, etc. Si vraiment l'ennemi a tiré parti de l'invention nouvelle,nous pourrons regretter une fois de plus d'avoir été de-[ via rue êe par lui; mais au regret stérile sou-, haitons que succède bientôt l'adoption et - la mise en service par les Alliés d'armes - aussi redoutables. ; La rumeur se propage que les Alle-î ma.nds, revenant à leur plan primitif, com-; me lui inconstant coquebin à ses premières - amours,songeraient à reprendre l'offensive sur le front de Flandre et de France où ils i ramènenaient de Russie des unités nombreuses. C'est possible; mais nous croyons fort qu'il se cassera la tête à la muraille. : Au front de Russie, le général Rousskv dégage vigoureusement les approches de Riga et de Dwinsk et l'ennemi avoue son échec. Il le fait naturellement à sa manière en prétendant eju'ii ne fait qu'exécuter se.; plans, mais on sait ce que cela veut dir#1 ' Ces événements heureux prouvent combien | les Alliés eurent raison de chanter victoire " lors du succès de la flotte russe dans 'e ' golfe de Riga. Depuis lors, en effet, l'offensive de vonLauenstein fut paralysée car les gros canons des bâtiments russes lui interdirent. dans son action contre Riga, l'utilisation des chaussées côtière® situées en . tre la mer et le cours de l'Aa et entre c-. fleuve et le lac Babit qui étaient les meilleurs chemins pour atteindre l'estuaire de la Dwina et mettre Riga sous le canon. Au jourd hui, les Allemands sont rejetés è 1 ouest, au delà du îac Babit. Peut-être bien rpre ce renversement des rôles en Rus sie nous prépare prématurément des résultats tout à fait heureux. 1 De Serbie, parvient la nouvelle assurance que le gros de l'armée serbe est par venu à se décrocher et accomplit sa retraite en bon ordre. Que cette armée reste debou-et e-lle étonnera encore le monde par se? exploits car rien ne peut briser sa foi pa triotique et sa vaillance. Pas plus que nôtre, cette petite armée ne peut mourir r • Paul Grokacrt, POUR NOS SOLDATS Nous tenons h remercier nos lecteurs dt • lia générosité Mwit ils continuent à fain preu ve à l'égard des œuvres en faveur dles quelles nous les sollicitons. M. Dambrechits, de Gravelines, q\ui nous avajf, naguère envoyé 138 fr. 35 en taveim oe nos prisonniers en Allemagne et des , blessés franco-belges, nous a encore adresse / ' ^ niémes intentions. Cette somme a été recueillie à la suite d'une fête organi sée par M. Armand, aidé des amateufrî belges, à l'Hôtel dles Bains, an petit for Philippe. M. l'abbé Reynaert, aumônier à Parigné •. 1 Evêqrae, nous a. également envoyé, poua < soldais blessés_ et malades, une somme i de 185 francs, prewfejï d"un concert donn* Le 3 octcwbre par des sotlidats du camp. D'Espagne, nous est arrivé un don géné t reux qiui nous permettra d'affecter à l'envo d'objets diveirs aux soldats au front M- fr 30 c., de la part de M. P. Hocq, d'Ablanas et 15 pesetas de la part de M. Estanisliao G. Larœlo et ses Bis. nqus affecterons à la même diestinatiew 6 2 fr. 50 (2° versement) de. la part die M. Le. jeiu,ne, d'Angers ; 5 francs d'un lecteur après teetwe des articles annexionnistes de VDM. Neuray et des OmibiaiU'x ; 2 fr. 50 d'ur aiioniné. 3 Nous devons encore remercier M. l'abl* Masse, qui nous a envoyé 14 francs pour le Croix-Ronge,, de la part d'un groupe de nos soldats. s Merci enfin à Mffle Marguerite Dossograe cfu,i nous a envoyé <Ju consulat de Belgique à Miten des livres pour nos soldats au front. Noue sommes profondément .reemnais- • sants à tons œiax ejui nous aidient à répon dn-e aiux demamdies que nous adressent nos soldais du front. Grâce à leurs libéralités nous avons pu envoyer, il y a quelques jours, à dix de nos soldats, des accordéons q«i mettent en liesse des centaines de nos vaillants combattants. Mais nous avons bien encore une cinquantaine de demandes q=ue nous sommes impuissants à satisfaire. Il est impeœsiMe d'avoir un bon accordéor à moins d'une vingtaine de francs. Qui nouj enverra le billet de m i:l!e qiuii nous permettrait de nous mettre à jouir ? 11 va sans dire que des sommes1 de moindre importance: . seront Jes bienvemi.es ! Merci d'avance à 4^1 UWUJ 100 OlifCI I UliV. Ue prix JSJobel »0(» r Stochkolm, 12 novembre. — L'académie t des sciences de Stockholm a décerné le pri> 5 Nobel de 19M-, pour la physique, à M. vor s Lane, professeur à l'université de Francfort 3 snr-Mein, pour sa découverte de la « diffrac 3 tion des rayons X dans les cristaux. » 3 Le prix de chimie pour la même année est décerné à M. Theodore-William6 Ri j chards, professeur à l'université Harvard, i - Cambridge (Massachusetts), pour sa « dé - termination du poiels atomique des éléments ohimiiîues ». DERNIÈRE HEURE »0<( Communiqué officiel français Paris, 13 août, 15 heures. En dehors de quelques actions d'artillerie en Artois, en Champagne, au sud de Saint-Souplet, on ne signale au cours de la nuit que de vifs combats à la grenade dans la région de Chiulnes, ainsi qu'au sud de Somme-Py et aans la région de la Butte de Souain. DÉMISSION DE M. CHURCHILL Londres, 13 novembre. — M. Churchill, chance ier du duché de .Lancaeter, a démis-siemné parce qui] n'a pas été désigné pour taire partie du Comité de guerre. M. Churchill, qui commande un régiment de hussards du comté d'Oxford, qui est actuellement en France et dont la reine est le chef, s'est mis à l'entière disposition des autorités militaires. Ia Bureau de la Preise publie des lettres échangées entre M. Churchill et M. Asquiia, lequel exprime ses regrets pour la décision prise par M. Chua-ohill, appréciant hautement les services qu'il a rendus- LES PRIX N0B£L Stockholm, 13 nov. — L'Académie des Sciences a décerné le prix Nobel, pour 1915, à M. Villstaten,professeur de chimie à Berlin, et à MM. Bragg père et fils,professeurs de physique à Cambridge, pour perfectionnements apportés aux rayons Roentgen. la tireur allemande en Belgique : »0«——- LA LOI MARTIALE A BRUXELLES ? Une eJejpiêche de VExhange TelegrafK Company, datée de Rotterdam et publiée par les journaux anglais de vendredi, as- ■ sure que dès Altemands ont mis la capi-tail-e sous le 'régime del la _ loi martiale, susipendent ainsi le femetionnement des autorités civilles. On ignore le motif de cette grave déo. sion. Nous n'avons, pour notre part, reçu an-' cune confirmation de cette nouvelle, qne nous reproduisons sous tontes réserves. TROIS HENNUYERS EXÉCUTÉS L'Echo belge annonce que Jules Legay, ' Joseph D'elsàut, de Guesmes, et Charles : Siimonet, de Mons, ont été condamnés à mort et exécutés. Arthur Legay, de Cues-; mes, a été condamné à douze ans de tra-; vaux forcés. Tous ont été convaincus par la cour " martiale • d'avoir fourni à l'ennemi des in» ' dications sur les mouvements des tToupes ; allemandes. ) ARRESTATION DU BOURGMESTRE DE JUMET i Les Allemands viennent de procéder à une arrestation, çpii fait grand bruit dans toute la Vallonie : c'est celle de M. Joseph Lauwers, avexiat, bourgmestre de Jumet (Charleroi). Ce dernier serait inculpé d'avoir entretenu des intelligences ; avec le gouvernement belge, à raison d'une som-1 me .reçue par la commune. Ce fait, qui remonte à plusieurs mois, avait déjà provoqué l'arrestation et la dé-1 tent ion pendant un mois d'un échevin de la miême localité, M. V-ictor Ernest, dé-1 puté suppléant, qui par la suite était parvenu à se soustraire aux policiers ennemis en passant la frontière. ENCORE UNE SERIE DE CONDAMNATIONS A ANVERS Vraiment, il faudra nous accoutumer à apprendre chaque jour ou à peu près- dé no u villes condlamn a lâons. C'e9t Anvers aujourd'hui qui fouVnit son contingent de prisonniers ; voici en* effet, les peines prononcées dans cette ville et les environs par les autorités militaires allemandes. entre le 8 et le 15 octobre. André Boél et Jos-Jœms», de Beverein, 1 chacun 20 marks d'amende pour avoir vendu de l'avoine. Henri Van Honts, de Beve-ren, 10 marks d'amende .pour le même fait. W. van Winshen, de D-ruten. tro s moi® de prison pour avoir prêté assistance à des Belges qu-i vouiladent .franchir la frontière.Alphonse de Vos-Kets, de Kessel, quatorze jours die prison, pour avoir abattu un hêtre sans permission. Louas Vij't, de Twijndrecht* six semaines de prison, poiir avoir enlevé du bois mort à un abri d'artillerie. Aug. Scheiike'Js, de Kiels 14 jours de ■ prison, pour avoir enlevé du fil électrique. K. Vermesœn, de Welscle, deux mois de prison, pour n'avoir pas livré ses armes ■ et ses munitions. Léonie Brack, de Haesdouck, sept jours de prison, pour avoir enlevé d'un abri 1 d'artillerie un objet de valeur. Albert Delange, de Hoboken, quatre semaines de prison pour transport de lettres sans autorisation et injures aux Aile-paands.Ais»h. Gehard, de Berchemi, trois woim

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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