Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1918, 07 July. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 09 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/f47gq6s27h/
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LE XXE SIÉCLE iœ&B ToTfirri uSSsaH nE&Mraasfcati eâssBEIa&Èai JOURNAL BELGE PARAISSANT LE DIMANCHE ■ff> A îAir O» . i 4 TV - ---- 1^ O /^-n J1K T A . . f_ . P ■ T3 H/4. 4* "£% *1 ¥ CT IIIR âlCJUD'HÉ La fête nationale américaine et l'Angleterre Les Etats-Unis célébraient jeudi leur fête nationale, leur « Independence Dav », c'est-à-dire la commémoration anniversaire du 4 juillet 1776. Il y a, en effet, cent quarante-deux ans qu'à pareil jour, par l'organe de leurs représentants réunis en congrès, à Philadelphie, les treize colonies anglaises du Nord-Américain ont solennellement proclama la rupture des liens qui les rattachient encore à la Métropole. Le Président Wilson avait demandé à son peuple de faire à cette occasion, en cette année de guerre, une manifestation spéciale de patriotisme : « Il faut, recommandait-il à ses concitoyens, il faut faire du 4 juillet 1918, la journée la plus marquante de notre histoire nationale ». Les Alliés ont compris le sentiment qui anime le Président américain : Celui-ci veut qu'au moment où la Grande République née le 4 juillet 1776 entre dans la guerre mondiale pour en décider l'issue, à l'heure où comme il y a un siècle et demi presque son existence même est en jeu, tous les Américains se souviennent des traditions d'honneur, de loyauté, de labeur persévérant et fécond dont leurs ancêtres leur ont confié la garde et que, les yeux sur le drapeau étoile, /ls marchent sans hésiter et sans trembler à tous les sacrifices nécssaires. ^ Aussi, les Alliés ont-ils voulu s'associer à la manifestation nationale demandée par le président. Ils l'ont fait avec joie pour l'Alliance, avec reconnaissance pour l'aide et avec admiration pour l'effort de l'Amérique.On pourrait croire qu'il devait y avoir une ombre à ce tableau. L'Angleterre a, le 4 juillet 1776, perdu ses plus belles colonies de l'époque. Peut-elle s'associer sans arrière-pensée à la commémoration du jour qui consacra la, ruine de belles espérances et qui ouvrit une guerre civile, la ption seule guerre des temps modernes dans laquelle l'Empire britannique fut vaincu ? Ce serait méconnaître la belle loyauté anglaise et la merveilleuse faculté d'adaptation des Anglo-Saxons que de soupçonner une amertume quelconque dans les uritfl congratulations de nos alliés d'outre-Man-ohe. Ceux-ci rendent hommage sans réser-...» ve à Jeane d'Arc, à Napoléon Ier. Plus près de nous, ils ont oublié les souffrances et les deuils de la guerre anglo-boer : leur amitié pour ces ennemis de la veille est si sincère qu'ils ont appelé un général Botfya aux fonctions de Premier Ministre de leur Afrique Austral'e et qu'un auHr-e héros l)oer, le général Smuts, siège au Conseil, ^ chargé de veiller aux destinées de l'Empire britannique-. Cette absence de rancune et cette justice font que non seulement la Grande-Breta-^ gne sait reconnaître ses fautes mais encore qu'elle profite admirablement des leçons. » »a La révolte des colonies américaines fut une -.°n de ces dures e<t profitables expériences. On e aiu peuj_ m§me diTe *qUe l'Angleterre lui doit sa puissance actuelle. Ce fut à oause de cette ive1' épreuve et pour en éviter le renouvelle- à ment que le Royaume-Uni réforma ses mé- JP®1 thodes coloniales et parvint à créer ce bel, st P immense et puissant empire, dont la cohésion et la loyaiuté lui ont, à l'admiration du monde et à la terreur de nos ennemis, 3 .Yû permis de faire largement face aux dures nécessités de la guerre actuelle. Jusqu'à la fin du dix-septième siècle, en L par' Angleterre comme ailleurs, avait prévalu 1 il ' le système colonial dont l'Espagne et le Portugal avaient donné l'exemple ; une co~ ! \ îonie était une vache à lait avec, comme .t^u seule raison d'être, le devoir d'enrichir la sfloN métropole ; on lui demandait de produire >laj) toujours plus, en- impôts, en denrées'et ée. £ d'acheter chaque jour davantage les fabri-cats de la mère patrie ; peu importait si la colonie assurait Le confort, le bien-être g la' et la vie large et profitable à ses propres habitants. tion1 Le jour où épuisée par la. longue et coû- >rs, W teuse guerre de sept ans la*Grande-Breta-,aissB gne crut pouvoir réparer ses finances obe-u P° rée», aux dépens des colonies d'Amérique, ontin' celles-ci se révoltèrent et se proclamèrent. indépendantes. La leçon fut dure. Mais dès r-lVré) Aa conception anglaise se modifia à la □ce des Deux-Ecus, 3 (l5P arre lumière de l'exipérience. Désormais la oolo nie ne fut plus considérée comme un serviteur enrichissant un maître insolent et > dont l'unique souci était de toucher de plantureux dividendes. Tandis que l'Espagne immobilisée dans sa méthode allait à la décadence et à la ruine coloniale, l'Angleterre associa ses possessions à la vie et à l'activité de la métropole. Le territoire colonial fut, ainsi qu'il doit l'être, la vraie patrie de ses habitants, et le seul droit que conserva la mère patrie fut celui d'en-r voyer ses enfants y travailler et y prod'ii-» re. De champ d'exploitation la colonie - devint un champ d'activité : le métropolitain comme le colonial durent travailltvr pour s'enrichir; leur coopération fit mer- 1 veille. - Cette conception nouvelle impliquait l'a-i bandon de l'administration coloniale, fi- ' nancière et économique, à chacune des pos-i sessions d'outre-mer. Le gouvernement po-1 (litique lui-même ne tarda pas à être laissé 1 aux habitants des colonies. La métropole - ne garda que le droit de régfler les rapports 2 internationaux, droit onéreux souvent puis-. qu'il impliquait éventuellement la défense du territoire colonial. Un dernier pas fut i même franchi plus tard : Après avoir re-i connu l'indépendance de chacune, le Parle- - ment anglais autorisa la -fédération des co-lonies voisnes. Le monde étonné vit naître i ces « Dominions », Canadien, Australien, i Sud-Africain où l'indépendance est quasi complète. Les seuls liens qui restent avec la mère patrie sont ceux du sentiment et r de l'intérêt commun : ce sont les plus forts, s Nous avons vu en 1914, ces nations jeunes, t eçsaimées d'Angleterre dans l'univers en-s tier, accourir des confins du globe au se- - cours de la métropole menacée : toutes sans exception, dans la plénitude de leui r liberté, ont mis à la disposition de la patrie î commune menacée leurs ressources et [• leurs enfants. Grâce à l'expérience de 1776, l'Angleterre n'a perdu au cours de son histoire qu'une seule de ses colonies. Elle réforma une politique coloniale défectueuse. Aujourd'hui elle récolte ce qu'elle a semé, et au cen-[ tuple. Après avoir donné le jour et la li-' berté aux peuples issus d'elle, elle eai re- * çoi<t son propre" salut. Tout cela vient de la 3 leçon américaine. Comment, dès lors, l'Em-1 pire Britannique pourrait-il concevoir la moindre arrière-pensée en célébrant avec \ la nation sœur l'anniversaire de ce 4 juil-J let 1776 qui fut pour elle une épreuve salu l taire et décisive ? I 0. Petitjean. TABLEAU D'AFRIQUE \ ALI-DODO i — t r Ali Dodo ! Le loqueteux, 5 Au vieux burnous multicolore, , Sur une guitare sonore i Râcle, ainsi qu'un fou furieux. B Ali Dodo ! « Bonjour, Madame 1 » g Répète-t-il sur tous les tons, Puis fait trois sauts sur les talons, e Tout en changeant trois fois de gamme. i i Ali Dodo ! « Donnez deux sous I » e Et son instrument monocorde Avec son gai refrain s'accorde, Comme les chiens avec les loups ! ~ Mais voici le maigre pourboire ; i Le vieux négro rit aux passants s Et met, en découvrant ses dents, Un trait blanc sur sa gueule noire. R. de Wandre. 6 Le XXe Siècle hebdomadaire :constitue * une revue complète des questions intères B santés de Vactualité. De nombreux lec t tcurs, désireux d'en faire réunir la collec ~ tion en un volume, nom demandent d'à 1 dopter une pagination suivie 'permettait, e Vétablissement éventuel d une table des ma s tières et facilitant les recherches. Nom commençons aujourd'hui. La première pa ■ ge du présent numéro, le neuvième, de le - 'série nouvelle, aura donc le n" 97. Bans la mesure du possible, nous te '■ nous à la disposition des amateurs lu col t. Iaction compÙU des huit premiers nuv/.é s ros. Le pris en est de un franc, franco a var la voste. '■ La Force dis Bits-Uni! je a; Le spectacle de puissance cjne donne « n- base ahiericaiueeii France et Cette base est quelque part sur l'Atlî '.'e tique. Je viens d'y visiter les installatic ie maritimes créées depuis le mois de déce 'it bre 1917. La mer y a été Refoulée sur u n- distance de plusieurs kilomètres, et s }■ deux mille mètres de largeur, pour la coi ie truct.ion d'appontements sur pilotis. I li- chantiers s'étendent à perte de vue, te r frémissants d'une activité prodigieuse. I r- grues en fer et en bois se dressent sa discontinuité, déchargeant sans arrêt c amas fantastiques de marchandises les pi a- variées, de matériel roulant, automobile fi- guerrier ; de munitions, d'armes, de piè< >s- d'artillerie, etc... Tout le long des qua o- c'est une suite de grands navires diver sé ment camouflés. Par toute la largeur c •le ponts — dont les madriers et les parqu ;ts exigent des millions de tonnes de bois, « is- olusivement amenés d'Amérique — les vo se ferrées se succèdent, à intervalles serr ut C'est un va et vient incessant de locomc 'e- ves et de trains — parmi lesquels j'ai le- la surprise de retrouver de nos machir :o- et wagons belges, avec leur plaque : « Li re vain », « Tamines ». (Le nom de ces vil n, martyres était fait pour nous frapper s tsi ci alternent). ec De petits moto-cars, d'uh modèle inc( et nu, mus par accumulateurs électriqu ;s. sillonnent avec un fourgon de remarque îs, réseau des lignes ferrées. Des travaille! n- noirs dirigent leur course silencieuse et . se- pide. Une foule de débardeurs anime i es vastes chantiers d'un mouvement de fo nr milière. J'ai remarqué l'assiduité de te ie ces hommes à leur tâche. Us ne bavard* et guère. Ils ne fument point. Notre passe les dérange à peine et ne les distrait j; un instant. De loin en loin, un soldat : re lue, au port d'arme, le générai et les o ne ciiers. Les travailleurs ne s'interrompe o- ni ne se détournent. Je reste édifié au ui de l'utilisation que font nos alLiés de n- machine. li- Tout est mécanisé ici. L'homme a si 'e- tout pour mission de surveiller et de c< la duire la manoeuvre. Une merveilleuse ci n- tribution du travail. Une organisation i la peccable. Ni perte, ni désordre. Les ci ec vois qui transportent au loin marchandé il- et matériel sont arrimés de plein pied, u wagons affleurant à niveau des quais chargement. Nous avons parcouru les i menses magasins où s'entassent les d nées. Dans une aile des hangars, des — vnes sont réservés pour alimenter un n lion d'hommes pendant trois mois. Et < halls sont dressés sur des kilomètres c tendue. Je ne dirai pas cojnbien j'en > comptés — non.plus que je ne dévoile le nombre des navires qui se vidaient a1 rapidité sous nos yeux. Mais nous emp tons, de cette brève visite, une impressi de puissance magnifique et de confiai accrue. Quand on songe que ces docks ne co: tituent qu'un simple coin des installatic américaines, multipliées sur toute lia côt si l'on constate que de pareils résultats < été obtenus en six mois, on est pénétré cette foi que nos soldats rapportèrent leur séjour dans la grande République le peuple le plus neuf, le plus industrie le plus pratique et le plus idéaliste au peut-être, clans sa passion, dans son inl ligence de ) action, forge les armes déc: ves de la Victoire. René Lyr. LIRE PAGE 2 Verhaeren a-t-il pardonné à l'Allemagne ? L'humble prière, vers, par Charles Goura r LIRE PAGE 3 Guillaume 11 et l'Angleterre, souvenirs d yachtman. Les truites du Président, conte inédit par I ^ Flostoy. le. LIRE PAGE 4 'a- nt Croquis du Front, par Léon Winkin et J< ia- Mitraille. us Echos. Lettres d'un convalescent, par Cari Suzan la , „ a{. Lisez dans ie XXe SIECLj 'eQ~ ses études documentées sur la restaurât économique du pays > Carat l'Aîné ripe fê'a nos Soldais mouvante niariifçslaiion de Giieag# m- i-ii t'honiiii!!' de i.o» autos-canons Le passags à Chicago, le 25 mai 1918, ls_ des officiers et soldats du Corps belge des ,es ^utoS'Cânons revenant de Rus.sia, a donné 'ut ^ieu ù- une émouvante manifestation do tes sympathie envers la Belgique. ns .Le programme, réglé par le cc State Coun-Les c.^ Intense » et le « Cook County Auxi-us Hary », comprenait, à 9 heures, un déjeu-et ner à l'anglaise, à 10 heures, une réception :es générale en plein air, à 12 heursp, une re-is, vue, à 1 heure, départ pour la Great La-se- kes Naval Station, centre d'entraînement les de quelque 25,000 jeunes hommes se prépa-îts rant au service de la marine; puis retour ?x- à Chicago vers 6 heures et départ à 8 heures res. Malheureusement une trombe d'eau es. vint détruire, le 24 mai, la voie directe des ti- Moines-Chicago, et le train spécial des sol-dats. belges fut forcé de faire un grand dé-tour, d'où changement complet du proi "" gramme. les Dé- L'arrivée des soldats belges à Chicago,-au La S al le-Street Dépôt, ne se fit que vers >n- une heure de l'après-midi. Un cortège fut às. immédiatement organisé. En tête venaient le des marins de 1a. Great Lakes Naval Sta-trs tion, puis la milice de l'Etat Hllinois; le a comité de réception, accompagné du maire :es de la ville M. W.-H. Thompson; les alpins ir- français et leur drapeau, enfin les soldats us belges. inl Au moment où ceux-ci débouchèrent sur 8e l'avenue Michigan, où attendaient les ^as membfres des Sociétés bel^ro-américaines avec leurs drapeaux, des jeunes filles, vê-[rJ- tues de blanc, avec des écharpes aux cou- lèurs belles, jonchèrent le sol de roses. ja II y avait partout une foule compacte eti enthousiaste. Un million de spectateurs se ir_ pressait sur le parcours du cortège. L'air )tv était plein de cris de joie, d'applaudisse-iS_ yfrients, de vivats, que coupaient de façonl m- pittoresque les beuglements de trompe des )n. autos qui se succédaient sans interruption. ;es Des drapeaux belges étaient arborés à les toutes les façades, aux balcons des clubs, de aux fenêtres des 'maisons de commerce* m- des hôtels. m Les soldats belges, symbole et preuve de vi- la vaillance de l'armée belge, parcoururent til- les rues principales du quartier des affaires res. A l.eur passage devan£ VArt Instituée, L'é- M. Félix Streyckmans, au nom des socié. ai tés belgo-américaines, remit au commandai dant Roze, des banderolles noires, jaunes rcc et rouges1 portant brodée l'inscription or- suivante : ce To the Belgian Armoured Mo-or tor Corps from Russia — Presented by the icc Belgian-American Societies of Chicago — May 25, 1918 ». Ces banderolles furent atta-is- diées au drapeau. ,ns Nouvelle halte, ensuite, dans Grant e ! Park. Là, les résidents belges de Chicago >1?t eurent l'occasion de parler à leurs com-4^ patriotes et de gâter un peu ces braves. . Ils les comblèrent de tabac, de cigares, de cigarettes et de chocolat. s? Vers 3 heures, le détachement belge ar-el riva à Polk street où se fit la dislocation, si- Un grand nombre de soldats, qui avaient retrouvé des parents, des amis ou des concitoyens, reçurent la permission d'accom-m- pagner ceux-ci en ville. Les autres furent emmenés en auto àl u l'Union League Club », à ce l'University Club » et ii « r Illinois Athletic "Clu b », ïy. jui avaient mis leurs bassins de natation-à la disposition du comité. Ce fut la partie du programme la 'plus agréable aux hommes.un Enfin de^ dîners intimes réunirent, danâ divers clubs, restaurants et maisons partiale eulières, les héros de la fête et les résidants belges de Chicago. Vers 8 heures, — les autos-canonniers partaient en train spécial pour Détroit. Parmi les personnalités qui se montre? jsé rent le plus enthousiastes et se dépensé, rent le plus i au cours de cette inoubliable journée citons : MM. Samuel. Insull; pré-ne- sident de Flllinois State Couneil of De-fense ; L.-E. Mevers, président du Comité le réception ; le Dr Vermeeren et L.-P.-E, I Giffroy. j A la suite de la visite des soldats beîgeë t j i Chicago, les télégrammes suivants onf ^ A^ échangés entre le major Osterrieth, at ^ociié militaire, chef de la maison m'ûiia/ I nTTÀTOTRTvnîï aotîee. == N° 2.053 TSTiiixi^ro ; il) centimes t)tmanche i juillet 1918

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