Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1918, 14 July. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 20 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/5m6251gj33/
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I OU'ATRTEME ANNEE. — N° 2.053 J-jG Numéro f ÏO centimes DIMANCHE U JUILLET 1918 LE XXE SIÈCLE JOURNAL BELGE PARAISSANT LF. DTMANr.HF. nv7uni\JuJ DCJbUE, I JLIi U llvl AiN L<iiil PARIS Jt 3, place des Deux-Ecus, 3 (iïr arrond1) -— Téléphoné : Central 33-04 A PARIS , Le Sionisios à la a 0ine s ècis — I La question sioniste semble assoupie. Elle | n'en est Vcis moins actuelle, lies lecteurs du E XX0 Siècle n'ont pas oublié les études écri-I tes à leur intention par un orientaliste de nos amis, qui a démontré, de bonnes prennes plein les mains, l'inanité du rêve sio-tliste, contrecarré par la nature et par ! l'expérience historique. I Faire de la Palestine un état juif, ce userait heurter le sentiment, non seulement Ides chrétiens indigènes, mais le monde Imusulman tout entier ; ce serait, pour la ■France! .et l'Angleterre, s'exposer aux plus Ksévêres mécomptes. Aucun homme d'Etat digne de ce nom, à quelque croyance qu'il [appartienne, ne peut, songer sérieusement à luire une réalité d'une idée purement Isentimentale, et capable d'enflammer tout l'Orient. i L'article ci-dessous est de la même plume que ces études, remarquables et d'ailleurs remarquées. L'auteur y raconte une tentative de sionisme peu connue, croyons-nous, du public. Elle eut lieu à la fin du 1X111° siècle. Elle procédait d'une idée sentimentale aussi. Ignorant tout de l'Orient, de ses mœurs et de son histoire, les chefs de l'Encyclopédie voulurent faire rebâtir le temple de Jérusalem, bien moins pour contenter les Juifs que pour démentir fEvangile et léser les chrétiens. On va voir ce qui arriva. Puisse celte leçon profiter à quiconque voudrait s'inspirer pour l'étude et la solution de problèmes aussi, posi-lifs, de partis pris, de systèmes et d'idées préconçue*... Le juif autrichien Théodore Herzl ;i'a pas invent* le sionisme. Nous voudrions rappeler un essai sioniste peu connu, remontant aux dernières décades du lS" siè- ' Cle. Il se proposait, en première ligne, la 1 restauration du temple de Jérusalem et ! compta parmi ses principaux promoteurs les coryphées du philosophisme. Aussi bien ce n'était pas le n ionaiisme juif qui ins- t pira le mouvement. Plagiaires de Julien l 'Apostat, le César philosophe, ils se propo- 1 (aient d'infliger un démenti à l'Evangile. J D'Alembert s'en explique sans ambages ' fans ses Eclaircissements sur les éléments ï ^ philosophie (T. V, 3e question) : « C'est * une chose très étonnante que parmi tant I Empereurs turcs, ennemis déclarés du -'hristianisme, dont même quelques-uns J ivaient juré la perte, aucun n'ait encore [ Misé au projet dont nous parlons. On nous 1 objecté qu'il y a une mosquée de bâtre l'endroit même où était ce temple et que ( &loi mahométane défend d'abattre aucune * XBquée. Mais je doute que cette raison fêtât un sultan zélé, qui saurait bien se ^re appuyer par le mufti... 11 n'y a, ce f '•' semble, de chrétien sincère qui ne doive t ouhaiter que Dieu permette cette entre- t tee impie. Car U en résulterait, sans „ °ite en faveur de la religion chrétienne £ a nouvel argument, d-es plus éclatants. » r En toute cette négociation, ce qui sur-rend surtout c'est la légèreté de d'Alem- ., ert. I.e naïf encyclopédiste ne paraît ja- ,r lais avoir ouvert le Coran, ni lu la sou- de 1' « isrâ ». ou voyage nocturne exé- , "té par le Prophète de la Mecque à Jéru- ,| pm. Depuis cette nuit mémorable, l'em- ,j •peinent du temple juif est devenu le [. oisième sanctuaire de l'Islam. Désaffec- ,j r ce sanctuaire et en faveur de qui ? Des :1 Ms, que le livre sacré des musulmans :l landit en cent endroits, qu'il proclame \ ferais jurés des croyants, métamorpho-s en singes, en pourceaux ! Un philo-?he pouvait seul songer, a faire pareille p w«rture au sultan-calife de Stamboul. }e- p 'Me possède d'ailleurs aucune autorité H 'Matière religieuse. 'D ignorance ne doute de rien. Complète- a «nt étranger aux questions islamiques, n Aieinbert poursuivit étourdrment sa cam- Pl ?ne en faveur du temple de Jérusalem. (j {tant pas on relations directes avec le s' Jnd Seigneur, il dut chercher un puis- ei ^ Protecteur, capable de mener à bon-lûQ'cette « entreprise impie ». Son choix n «jeta tout naturellement sur Frédéric fj L .u?se- Ce monarque était, après bien p péripéties, parvenu «à nou$r des négo- i i 011s avec le sultan Mousfapha III. i.o mnS son envoyé Hauden. plus %,Uw sous le nom de Re.xin, concluait ia Porte, au nom de la Prusse, un si  l'instar des soviets.,. Nous avons des raisons de croire que c est M. Jules Ren-p liin> ministre des colonies, qui a obtenu du Conseil des minis-gaT tres' r^un^ en soviet, l'ukase * interdisant de distribuer, au front, le XX0 Siècle du dimanche 7 juillet. M. Jules Renkin est démocrate. Lénine et Trotsky pareillement. Dans la Russie « libérée » quand un journal déplaît aux démocrates Lénine et Trotsky, il est condamné à disparaître. Sous le gouvernement de Sainte-Adresse, défense est faite aux journaux belges de critiquer un ministre, sans la permission de M. Jules Renkin, sous peine de saisie, cependant que l'ancien chef de M. Jules Renkin est attaqué, à l'étranger, dans des journaux que leur position géographique soustrait à la domination de la censure. Après la guerre, ce n'est pas seulement à la Fédération démocratique de Bruxelles que M. Renkin aura des comptes à rendre...Croit-il qu'il lui suffit d'avoir la censure à sa dévotion pour empêcher le public de savoir, par exemple, que M. Horn, grand manitou financier de notre colonie, est fils d'Allemand ? On nous assure qu'il ne serait Belge que de très fraîche date. Ce fait, connu en Angleterre, a été vivement critiqué par le Times. Notre « reconstructeur national » — comme dit le Journal de Ge-lèvea-t-il à sa disposition beaucoup de natériel de cette espèce ? En Angleterre, on Va vu, les marins relisent de prendre la mer à bord d'un na- I :ire commandé par un capitaine « d'origine allemande ». M. Renkin, lui, n'a pas raité d'amitié conçu en huit articles. Vers t e milieu de 1703, un ambassadeur turc ( irrivait à Berlin porteur de riches pré- t ents et chargé de s'entendre avec le ca- t linet prussien. D'Alembert pensa devoir « ►rofiter de cette circonstance et le 18 octo- c ire il écrivit à Voltaire : « Vous savez, ap- c taremment, qu'il y a actuellement à Ber- c in un circoncis qui, en attendant le pa- s •adis de Mahomet, est venu voir votre - meien disciple de la part du sultan Mus- r apba. \ « J'écrivis l'autre jour, dans ce pays-là, [ue 6i le roi voulait seulement dire un s not, ce serait une belle occasion de faire i ebàtir le temple de Jérusalem ». Le 29 dé- c embre de la même année, il s'adres6a de o ouveau à Voltaire : « Je ne doute pas s ue nous parvinssions à faire rebâtir le \ ?mple de Jérusalem, si votre ancien disci- Ç le ne craignait pas de perdre à cette né- i ociaîion quelques honnêtes circoncis qui > apporteraient de chez lui trente ou qua- F ante millions. » r Frédéric, malgré les pressantes instan- 0 \s des philosophes, avait, paraît-il, négli- P é d'entretenir le Divan turc cle la restau- c itjon du Temple. De 1769 à 1772, les Rus- § ;s infligèrent aux Ottomans une série de F ésastres ; incendie de leur flotte, perte 0 p la Moldo-Valachie, de la Bessarabie, de i Crimée. En 1772, le roi de Prusse fit l'frir sa médiation à la Porte, moins par ^ initié pour son allié Moustapha que pour s rrêter la marche des Russes victorieux. s e sultan aux abois agréa les bons offices e u courtier prussien. r D'Alembert crut l'heure arrivée. Il rap- * Rla au roi le projet cher aux philoso- 11 hes. Le monarque prussien se souciait 3 lédiocrement de compliquer la marche la- s trieuse des négociations. Le 23 juillet, il P Jressa à d'Alembert une réponse, où il se loque agréablement des encyclopédistes , des francs penseurs : «t Je vous réponds P avance que les abîmes de la terre ne ouvriront pas pour vomir des flammes ^ , consumer les ouvriers qui rebâtiront V sr,oie de Jérusalem (11. Mustapha n'a L ûnt assez de fonds, après les énormes ^penses qu'il a faites dans cette guerre our sp charger d'une pareille entreprise, es Juifs de Constantinople ne sont pas q S( (1) Miusion au récit d'Ammien Marcel lin a< ir la restauration de Julien l'Apostat. f£ hésité à confier la. barque financière dt notre colonie au susdit M. Horn, représen tant et contrôleur du gouvernement belg< dans les huileries Lever ! Il est profondément regrettable que M Cooreman ait laissé compromettre son non respecté dans de telles aventures. ï*ou. nous remercier de lui avoir conseillé de si faire fabriquer une cuirasse, il nous a fai cadeau d'un bâillon, tout neuf, mais tota lement inefficace, bien que fabriqué ei cuir congolais, à moins que ce ne soit ei peau de l'Est-Africain !... Nous dirons tou\ de même ce que nous avons à dire. Nou: dirons que nos ministres sont deux foii trop nombreux, qu'ils constituent un mi nistère, non un qouvernement, que l'armée et le public demandent qu'ils s'en aillent, tous, et tout de suite, pour céder la place à un gouvernement où resteraient, accompagnes d'hommes appelés de Belgique occupée, trois, quatre, cinq membres av maximum de l'équipe actuelle... Le XXe Siècle hebdomadaire constitue une revue complète des questions intéressantes de l'actualité. De nombreux lecteurs, désireux d'en faire réunir la collection en un volume, nous demandent d'a-lopter une pagination suivie permettant .'établissement éventuel d'une table des matières et facilitant les rech vrches. Dans la mesure du possible, nous tenons à la disposition des amateurs la. collection complète des huit premiers numéros. Le prix en est de un franc, franco, oar la poste. ** LE XX SIECLE ïublie chaque semaine cfe9 articles où se traduisent fidèlement les sentiments et les préoccupations du front belge issez riches pour l'entreprendre. Il fau-Irait pour y réussir que les encyclopédis-es fissent une quête dans tout l'univers t imposassent une taxe aux francs pen-eurs et de. cet argent nous relèverions et édifice, en bravant les flammes ? Cepen-lant ne croyez pas que ce temole édifié léinontât Messieurs de la Sorbo'nne ; ils e jetteraient dans des distinctions. liaisons aux Garasses modernes le faible argument d'Ammien Marcellin pour étayer leur ieux palais magique qui s'écroule. Cet argument toutefois ne paraissait pas i méprisable à d'Alembert. Il insista, au isque de passer pour un Garasse aux yeux e son royal correspondant, bien convaincu u'en cas de réussite il démonterait Mes-ieurs de la Sorbonne. Frédéric, qui voyait 3s négociations pour la paix sur le point l'être rompues, répondit aux nouvelles nstances des philosophes français : « S'il «avait moins de difficultés à terminer la aix, le temple de Jérusalem pourrait être éédifié par un des articles, mais il ne f aurait pas à présent ajouter une condition areille qui ne ferait qu'embrouiller les hoses. Ce pourrait être le sujet d'une né-ociation particulière. Que la Sorbonne ce-endant n'en ait pas le moindre soupçon, u vous la verriez épuiser les bourses dé-otes, envoyer le plus pur de vo.tre or en ubrquie, pour contrecarrer les protecteurs u temple. Enfin ce temple existerait et les ^rbonniqueurs soutiendraient avec leurs >phismes qu'il n'en est rien ». Comme pour ntretenir les illusions de d'Alembert, le 3i philosophe lui écrivit le 27 octobre sui-ant : « J'enverrais volontiers au nouveau ;mple de Jérusalem une vermine hébraï-ue dont je serais bien aise de me dessai-r, si l'on pouvait persuader à M. Musta-ha d'en permettre ta réédification ». Dans toutes ces négociations, Frédéric 'avait fait qu'amuser d'Alembert. Il finit ar se débarrasser de ses importunités par ne dernière lettre en date du 4 décembre e la même année. « Je crois... qu'il ne sera as plus question de rebâtir le temple de Srusatem que de reconstruire la tour de abel ». Voltaire.non m'ins jaloux de l'entreprise ie d'Alembert, lu poussa de son côté avec , même activité. Nous ignorons si, depuis m « Mahomet ou h1 î'anatisnie », il avait ;quis sur l'Islam dc< uotioiii. moins en-ntines un'en ".tkrnoignc l'agi-ricement de' • cette prosaïque tragédie. Lassé de la tiê-. deur que mettait dans cette affaire un , prince plus roi encore que sectaire, plus occupé de faire mentir ses ennemis que les prophéties, plus intéressé à relever ses ma-. nufactures que le temple de Jérusalem, t Voltaire résolut de s'adresser à Cathe-_ ri ne II de Russie. Ln ancien esclave, devenu principal bey ' d Egypte sous le nom d'AIi-bey, voyant là ; .Porte engagée dans la guerre avec les Russes, en profita pour se déclarer indé-j pendant dans la vallée du Nil. Depuis ■ i Ramsès II jusqu'à Mehemet-Ali et le gé-; neral AlLenby, les maîtres de ce dernier ; pays se sont toujours trouvés entraînés à t tenter la conquête de la Syro-Palestine. Ali-bey envoya en Syrie Mohammad-bey, un de ses lieutenants, à la tête de 80.000 ■ hommes. Il entra en relations avec Amp ad-Dahr, chef de partisans, lequel achevait d'expulser les Turcs de la Galilée. Tous deux se mirent en rapports avec la Russia qu ils appelèrent en Syrie. Une escadre moscovite ne tarda pas à paraître dans les eaux de la Méditerranée orientale où, entre autres opérations, elle procéda au bombardement de Beyrouth. Voltaire pensa trouver le mamlouk Ali-bey plus accommodant que le sultan Moustafa. Il ignorait qu'aucun pouvoir musulman ne jouerait son existence en se prêtant à la destruction d'un sanctuaire islamite, surtout en faveur (les Juifs abhorrés. I.e despote Abdulhamid n'a pas même osé accorder à son ami, « el-hadj Ghuillioum », <1 le protecteur des 300 millions de musulmans », la modeste mosquée du Mont Sion, demeurée possession chrétienne jusque dans la seconde moitié du 16° siècle. Que les Sionistes méditent cet antécédent ; ce souvenir les empêchera de nourrir des illusions à cet endroit. Le 6 juillet 3771, Voltaire écrivit à Catherine II : « Si Votre Majesté a une correspondance suivie avec Ali-bey, j'implore votre, protection auprès de lui. J'ai une petite grâce à lui demander. Ce serait de faire rebâtir le temple de Jérusalem et d'y rappeler tous les Juifs, qui lui paieraient un gros tribut et qui feraient de lui un Grand Seigneur. » La proposition contenait de quoi séduire l'esprit d'une souveraine moins réaliste que Catherine II, laquelle à cette époque se divertissait en assumant contre ses thu.. riféraires philosophiques la protection «es-Jésuites- dfent leurs intrigues avaient ol>. tenu l'repmsfon des pays catholiques Uns ordonnance data.nt de 1113, renouvelée par. Pierre Je iriarid en 1747, interdisait aux Juifs l'ate&es du territoire russe. Mais à la suite des conquêtes et des annexions successives de la Crimée, de la Bessarabie, de la Courlande et de la Pologne, une énorme proportion de population israéiite se trouva incorporée à l'empire des tsars. Commo on ne pouvait songer à proscrire tous ces Juifs, on les parqua, dans leurs provinces respectives, avec défense formelle d'en sortir. A première vue, l'ouverture des philosophes devait donc sourire à Catherine. Elle lui fournissait l'occasion de *9 débarrasser à bon prix de la vermine hébraïque avec l'assurance de plaire à set» sujets et d'obtenir de cette façon l'absolution de son incroyance notoire et de son mépris pour l'opinion publique. Nous ignorons quel genre de réponse la tsarine accorda aux ouvertures de Voltaire. Manifesta-t-elle plus de zèle que Frédéric pour accorder fa petite qrûce, ou bien renvoya-t-elle ses amis, les francs penseurs, à la prise de Constantinople qu'elle méditait alors ? Deux ans après la lettre de Voltaire à la Sémiramis du Nord. Ali-bey, trahi par la fortune, quitta précipitamment l'Egypte pour se réfugier en Syrie. r a ; ■ M Moins connu encore que les intrigues sionistes des philosophes français noua paraît l'appel adressé par Bonaparte aux Juifs, lors de ^'expédition d'Egypte. Témoin cet extrait du Moniteur, an VI, n° 243, p. 989. Constantinople, le 28 germinal, Bonaparte a fait publier une proclamai tion dans laquelle il invite tous les Juifs de l'Asie et de l'Afrique à venir se rangée sous ces drapeaux pour rétablir l'ancien Jérusalem. Il en a déjà armé un grand nombre et leurs bataillons menacent) Alep (sic). Dans ma solitude, je n'ai ni le temps ni les ressources livresques pour rechercher les suites données à cet appel. Un lecteur, mieux au courant de la politique juive cle Napoléon, comblera aisément cette lacune, si le cœur lui en dit. Arabicus.

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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