Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1638 0
23 December 1917
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1917, 23 December. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 19 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/td9n29qj6r/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

QUATRIEME ANNEE. — N° 2058 Le Numéro : lO centimes DIMANCHE 23 DECEMBRE i917. PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone s Central 33-Q4 ■ t PUBLICITÉ ^adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. % LE XXE SIÈCLE LE HAVRE 2Stcr, Rue de la Bourse, 28'°* Téléphone i 64 Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim» Autres pays. 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestre QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fernand NEURAY L'YSER VÉNITIEN i '/ Le Dixmude du Piave(1) . (Correspondance particulière du XXe Siècle) De la zolic de guerre, 6 décembre. L'après-midi, on nous montre Zenson qui est, on peut le dire, le Dixmude de cet autre Yser qu'est le Pi ave. Ici, et ici seulement-, les Autrichiens ont réussi à franchir le fleuve, d® même que les Allemands, en i Belgique, dans la boucle de Tervae.te, aux | sombres) jours d'octobre 1914, Nos'aSUifc&qui, | dans la nuit d'encre et sous une pluie bat-I tante, se battaient comme des lions furieux, reculèrent sous l'avalanche de troupes et I de mitraille jusqu'à la rouie de San Dona à I San Andréa di Barbara,parallèle au fleuve. H J'ai vu les trous sommaires qu'ils creusè-I rrat dans la -glaise, au revers du fossé, ■ pour tâcher de se garantir contre les obus. Dans une contre-attaque furieuse, ils rc-I poussèrent jusqu'au fleuve les Autrichiens, I mais ceux-pi purent garder une. tète de I pont dans la boucle où le Piave enserre les I dernières maisons de Zenson. On les con-I tient dans cette anse où ils ont fait.de cha-I une maison un abri de mitrailleuses. D'un t point de la haute digue qui constitue la F première ligne de défense italienne sur une | 'très longue distance, nous avons pu, par un créneau aménagé. parmi des sacs, distinguer aisément quelques-unes de ces maisons, à 50 ou 75 mètres de distance et l'anse nus dessine la digue, couronnée de chevaux de frise. On m'expliqua que l'ordre de* opérations pour le lendemain comportait le lancement d'un bon millier de bombes sur ces « blockhaus » allemands. Nous apprîmes par le communiqué, que nos amis - italiens ne s'étaient pas contentés de cela mais qu'ils avaient encore envoyé dans l'anse dangereuse des patrouilles audacieuses qui avaient ramené un certain nombre de prisonniers. Le secteur de Zen-<èm était tenu alors par la fameuse brigade PimVmJo -qui s'est héroïquement comportée : pendaVrtla dure retraite. Dans leurs abris, lés hommes avaient installé des .meubles, ipife d&Tjs les maisons du village qui a été ; et' est eijcare soumis à un bombardement. . ef£royab{e et où lo moindre ua.n de mur, ' tout comme ce qui reste de la tour fracassée de l'église, raconte une chaude ba-; taille; A l'entrée d'un de ces abris, nous aperçûmes une touchante statue bleue et jaune i du dieu Cupidon porteur d'un superbe... parapluie. Il nous fallut écourter notre visite aux tranchées car Zenson devait devenir dans peu d'instants, un endroit plutôt malsain. Les Italiens avaient décidé de faire une intense concentration d'artillerie contre quai l'ennemi ne manrruerait pas de réagir. Ainsi fut fait. Nous avions à peine quitté le village que 1* concert infernal eororhençait Ramscappelle !... Nous partons pour Maserada. Cepen-dans que nous roulons vers ee village, nous voyons de nombreux avions dont les vols rapides s'entre-croisent au-dessus de nous. Toiit-à-coup, un « spad » italien fonce droit s-ur les lignes ennemies et l'instant d'après un « dracben » s'abat en flammes dans la direoction de Casa Vendranné. (Quelques jours auparavant, deux avions autrichiens s'étaient approchés des lignes italiennes en (1) Vote" le « XXe Siècle » du j«audi 20 décem- ' t — -—■ faisant mine de se combattre. Ce n'est que trop tard qu'on s'aperçut clu stratagème. L'un des Autrichiens réussit à descendre un ballon italien.) . Le Piavc. en avant de Materada, m'a rappelé étonnamment l'inondation telle Qu'on la voit de la gare do Ramscappelie. Le fleuve a ici plus d'un kilomètre de large. Ses eaux bleues, peu profondes, coulent parmi des îles, de vastes bancs gris de cailloux, où quelques maigres buissons ont poussé. Ces îles et le fleuve, c'est le « No inan's land » où chaque minute, Italiens et Autrichiens envoient des patrouilles. On nasse sur des passerelles où l'on entre dans l'eau jusqu'à mi-corps. On nous dit que la nuit précédente, on a cueilli dans l'île an Allemand qui était arrivé tout récemment du front russe. Le long du Piave, en un autre endroit, nous causons avec quelques soldats dé la vaillante brigade Pirenze qui, elle aussi, a fait merveille durant la retraite. Nombre d'entre eux sont originaires des régions en values et ont les leurs là-bas. Ils ne désirent que marcher de l'avant et reprendre ltPterrain perdu. J'en vois qui ont placé au-dessus de leur abri la belle inscription que voici : « Vincere necesse est, non vi- , vere » (Il est nécessaire de. vaincre, non : de vivre). , Dans la nuit, cependant que nous rentrons au bercail, nous croisons sur- une route une longue, une interminable co- , lonne de jeunes recrues enaedrée de vieux troupiers et qui montent vers le front. L'Italie n'est pas à bout d'hommes. L'île des Morîs C'ast un'peu plus haut, à Tapavê, que se place l.'rni des épisodes les plus héroïques de la retraite forcée qu'effectua l'armée du Csï.rso. Là ausa/i une île occupe le milieu du fleuve. Pendant la Huit, à la faveur au ' brouillard, l'ennemi,cadhé'par les roseaux, 1 réussit à jeter des passerelles . sur l'eau < assez prefonde à cet endroit, et, à pénétrer t dans l'île. Aux premières lueurs de l'aube, , on vit une masse imposante de soldats ait- ) tric'hiens qui se lancèrent à l'assaut vers fô rive occidentale du Piave, à travers "autre bras du fleuve, étroit et guéable ' La première ligne italienne fut avancée ' et 1 ennemi arriva même jusqu'à quelques canons. Déjà, de nombreux prisonniers ita- i liens avaient été amenés dans l'île quand , nos amis par deux fois contre-attaquèrent ' avec les réserves qu'ils avaient sous la main, rassemblées hàt&vement. De l'île, les prisonniers les encourageaient en lançant le cri de Savoia. renouvelant ainsi l'héroï- 1 que exploit de La-Tdur-d'Auvergne. Deux ] fois, la contre-attaque fut repoussée. Fina- ( leteent, les jeunes bersaglieri de 19 ans se ( lancèrent dans l'île, avec une impétuosité c qui arracha des larmes aux plus rudes r combattants du Carso, et firent un terrible carnage d'Autrichiens, offtoiers et soldats. . Les seuls qui survécurent se rendirent à 1 ceux de leurs prisonniers qui n'avaient i pas expiré d'un coup do baïonnette ou de 1 revolver leur héroïque témérité. L'île était c couverte de cadavres,. ainsi que l'attestent ( des photos impressionnantes. On ne l'ap- ^ pelle plus maintenant que l'Isola dei c mor.ti, plus terrifiante à voir que cette île L des morls que nous devons à l'imagination J romantique d'un Boecklim t Louis PIERARD. | M. Lloyd George et 1 Alsace-Lorraine V Un petit nuage avait assombri un instant sll'harizon politique, aprè#;£e récent discours «de M. Lloyd George à la Chambre des Com-liimnes. La presse1 française s'était étonnée j de -ne pas trouver dans ce discours d'allusion à, la restitution indispensable des provinces perdues en 1870 par la France. Et (l'on sait si la question tient au cœur /te Ipotre vaillante alliée. * Le premier ministre britannique parlait pour l'Angleterre et se plaçait au point de vue exclusivement anglais. Il faut bien reconnaître que ]a Grande-Bretagne n'est pas entrée dans l'arène pour rendre à la France les provinces cédées. Sans doute, Outre-Manche, chacun comprend la nécessite de la restitution. L'Angleterre y a intérêt ion seulement à cause du prix qu'y attacha son alliée la France, mais parce que de cette restitution dépend l'équilibre européen I comme la paix stable et durable. Mais ce : but de l'Angleterre est indirect. D en va un peu de même pour Cons-ttantmc^le. La Russie ries Tsars voyait dans la possesion des détroits un des buts séculaires de la politique russe. L'Angleterre s'était engagée vis-à-vis de sou alliée à réaliser cette aspiration, nécessaire semblait-il hier, à la tranquillité des B aléas. La révolution russe ayant répudié ce programme, ni la Grande-Bretagne ni au-tatccun des alliés n'a plus à insister. La question de l'Alsace-Lorraine est. ainsi eu Angleterre d'ordre diplomatique. Le Foraigti Office n'a pas manqué au devoir que lui fait le Pacte de Londres. M. Balfour et lord (Robert Ceoil ont, eux, parlé de l'Alsace-Lorraine et ont été formels à cet égard. ]' Au reste, immédiatement après la séance, de la Ghambre, M. Lloyd George a fourni spontanément des explications aux gouvernements alliés. Sa pensée n'a pas varié et il estime ■comme auparavant que les conditions [d'une pais durable n'existeraient pas si [l'Allemagne pouvait encore utiliser le ter-liritoire alsacien-lorrain comme base de I ifuturée attaoues eoatra la France et la Bel- P-ER.CY. L W EN RUSSIE MAXIMALISTE j La coalition anti-bolchi?!k ? c Le régime de la terreur à Pétrograde 1 Il ne faudrait pas croire que les affaires [ russes s'améliorent pour l'Entente, mais_ ^ il est do fait qu'elles ee gâtent et pour l'Ai-* ï lemagme et pour Lénine. On a dit, mais ceci n'est pas confirmé ^ encore, que les pourparlers de paix sont £ rompus. Il était à prévoir que l'Allemagne t ferait de telles propositions que les Bol- 1 cheviks ne pourraient les accepter- sans -encourir la malédiction populaire. Passeront-ils outre ? Là .est la question et il F faut s'attendre au pire. - . [ Ce qui est plus grave pour Lénine, c'est la contre-révolution qui prend corps. Décidément, l'Ukraine et les Cosaques' sont d'accord et mobilisent contre les maxima-lietes. Dans les milieux informés roumains, la nouvelle de la coopération de la Roumanie et de l'Ukraine est considérée comme certaine. Lénine a fait arrêter à Pétrograde les ^ membres du comité ukrainien. Kerensky et l'ex-ministre de la guerre, Verskhowsky, ont offert leur coopération à la Rada de l'Ukraine. Espérons que celle-ci utilisera ces hommes dans les strictes limites de s leur compétence. s Le général Tcliarbatchetf, l'ex-comman-daut du front russo-roumairq a pris le u commandement des troupes ukrainiennes, i] Le général Dutoff, à la tête des Cosaques e tartarse, est à Oufa et marche sur Sama- b ra. Kalédine et le gouvernement militaire g cosaque ont donné leur démission en vue ■ de permettre la formation d'un gouvernement fart et populaire. En un mot, c'est dans les provinces le -h a os etia guerre civile, les maximâlistes semblant plutôt en mauvaise posture. A Pétrograde, c'est le règne die la Com-imiTH! et le régime de la Terreur. On pille, j-on assassine et on violente. Le gouverne , ment maximaliste serait débordé par ses ^ partisans, —r P. » ■■■■' "" ■■ g, LA VIE MILITAIRE % se trouve aujourd'hui en deuxième paee, Encore un traitre au pilori Le « Moniteur belge » publie ce matin l'arrêté suivant qui réjouira tous les patriotes be»!gçs : En vertu de l'arrêté royal du 15 décembre dernier, la croix da chevalier de, l'Ordre de Léopold est retirée à M. Raphaël Verhulst, professeur de littérature mélique et non mélique au ÇonServa-toire Royal d'AnVers. On sait que ce personnage a été un des premiers et des plus dévoués serviteurs de-l'Allemagne dans les campogiies de division qu'elle a entamées en Belgique depuis le début de la. guerre. Membre du prétendu Conseil des Flandres, il fut l'un des sept qui allèrent à Berlin pour y complimenter le clianceli n- du. chiffon de papier. Il y a longtemps qu'il avait perdu le droit 4e porter la croix des braves... ■ ■ ' ■ 1 " —\WAjW-— ••*«'< ■■» ■ » in L s Belges de Borne fêtent la prise d Jéros les On télégraphie de Rome à la « Croix » : La colonie belge de Rome a voulu, par un Te Dcum, célébrer la délivrance de Jérusalem but des Croisades « auxquelles, dit l'invitation, nos ancêtres, depuis Gode-froy de Bouillon, défenseur du Saint-Sépulcre, ont pris une part si glorieuse ». Le Te Dcum fut chanté par Mgr Laurent .Jans-sens, secrétaire de la Commission biblique. Y assistaient, les deux ministres de Belgique, leurs légations et toutes les notabilités belges auxquelles s'était joint. Mgr Bou-dinhon, recteur de Saint-Louis des Français.■ — %WVV* "■ 1 ■ ir Pas de paix de Noël déclare M. Lansing ■ Washington, 22 décembre. Commentant les ouvertures alleman- 1 des pour y ne « paix de Noël » qui circulent aux Etats-Unis par l'intermédiaire de sources neutres, M. ' Lansing 4M are qu'aucune information de cc. „ genre n'est arrivée au département d'Etat et que l'attitude des Etats-Unis reste la nicme en accord avec les conditions des alliés, savoir : les restaurations et les réparations par VAllqpiagne. W/W> — ■■ «r. Les magasins dufrott Le Moniteur d'aujourd'hui publie un rapport do M. Vandervelde, ministre de l'Intendance, au Roi. Ce rapport repro-duit au sujet de l'approvisionnement ' les Magasins pour les troupes au front, ies plaintes dont le XX" Siècle s'est, à \ naint-es reprises, fait l'écho. Cet approvisionnement était souvent n suffisant. La cause principale en serait d'après le ministre de l'Intendance, j e fait que de:s marchandises, achetées j ians ces magasins, à des prix très bas, étaient revendues à des prix plus éle-/és. Un arrêté décide que tous ceux qui je livreraient à ce trafic seront punis J'un emprisonnement de huit jours à ! ;rois mois et d'une amende de 26 à l,00p ! rancs, ou d'une de ces peines seulê-nent.L'arrêté-loi vise « toutes les person-les autorisées à se fournir dans les magasins ou cantines des armées belges ou j il liées, qui auraient revendu des objets, : Lchetés darrp ces magasins, à des person- j ies, non autorisées à s'y fournir ; ainsi ; jue les acheteurs, s'ils connaissaient la provenance de ces objets ». t Nous souhaitons que ces mesures met- 1 ent fin à un trafic dont nos soldats i «taient les premiers à pàtir. Nous espé- ' •ons aussi que le nécessaire sera fait, et 1 jue les magasins du front seront, en out temps, fournis des articles agréa-îles, utiles et même indispensables à eurs clients. | ■ i»...- . .... ■■ "WVWV- 1 mailing | 1 CmmjMiST lï MOIS! BEAUCOUP D'ALLEMANDS MEURENT DE FAIM dit le « Vorwaerts » Amsterdam, 21 décembre. } « Les classes populaires, non seulement ( ouffrent de la fg,im, mais sont «littérale- c nent affamées ». C'est le Vorwaerts qui le dit. % Et il ajoute : r Beaucoup do personnes meurent de faim, t Une quarantaine do millions de gens qui 0 ouffrent de la faim ne vont pas garder le s ilenee. Nous sommes exposés en Allemagne à ine catastrophe absolue dans un mois, et 1 en résultera un effondrement plus grave t ncore que celui de la Russie, c'est-à-dire s a défaite allemande et la perte de toute la ^ guerre. ^ T,,. VVX-WW" ' ■■'■■■». ' ri Rapatriement n On télégraphie de Rome à la Croix : Grâce à l'intervention du SaXnt-Siôge, le Ime P. Dshon. Supérieur général des prè-res du Sacré-Cœur de Saint-Quentin,vient .'être rapatrié de Bruxelles, où il résidait lepuis l'évacuation de. Saint-Quentin. Il a era à Rome à la fin de décembre et des- r ei dra. au Séminaire français, où se trouve i\ éjà lè Procureur général de sa Congré- '/ i£utio.u. 'l Le Roi et la Reine assurent des congés à tous nos soldats Malgré les efforts de nombreuses personnes dévouées à nos soldats, il s'en trouve encore parmi eux des milliers qui n'ont pas pu aller en congé depuis le début de la guerre. Le Roi et la Reine se sont émus de cette situation et ont décidé de prélever sur leur cassette particulière un don généreux à l'intention des diverses œuvres qui s'occupent du congé de nos braves En vertu des arrangements pris, les soldats, caporaux ou brigadiers, qui se trouvent au front depuis le début de la guerre et n'ont pas encore eu de congé, pourront venir, au nombre de 300 chaque. mois, passer dix jours de permission à Paris, où ils seront hospitalisés au Foyer du Soldat Belge de la porte Maillot. Le premier cent de ces heureux « permissionnaires du Roi » arrivera à Paris le 31 décembre. Ce geste de paternelle sollicitude touchera1 profondément nos soldats et tous les Belges avec eux. %VWM, Voir en 2° page, la fin de îa liste des snfants belges, hébergés dans les colonies de Normandie et une nouvelle liste d'enfants de Liège et de Charleroi, hébergés Sans les environs de Paris. ECHOS Une conférence belge M. Louis Piérard fera le 24 décembre, à > heures du soir, au local de l'Association , selge, 47, rue Vivien ne, une conférence sur , ['Ame populaire belge avec audition do chanson s populaires flamandes et wallon- , nés. ; twwtf Equipements Tous les officiers belges enabulant et «•£quinW. des prix raisonnables chez j Lévy, ®, boulevard Sa.mt-Martin, à Paris, ] fournisseur du Ministère des Colonies da j Belgique. (Visiter ou écrire). tKVWk Commissions de licenciement M. 0. Mesdagh, attaché au cabinet du ministre' de l'Intérieur, est nommé secré- i :aire suppléant de la commission consul- i bative de licenciement par réforme du Fîavre. ] «.WW* Nous apprenons < jue la Maison Simon Smits et Oie, de Lon-ires, a transféré ses bureaux aux numéros 22-23 Great Towr Street, à Londres, ïu lieu de 73 même rue. , Consulats c M. Mottu, vice-consul de Belgique à Nor- blk (Etats-Unis), est nommé consul dans i a même localité. £ «VWWk C Tivis aux permissionnaires î De passage à Paris ne manquez pas l'aller déjeuner ou diner.au Restaurant t îaulnier, 161, rue Montmartre. Le rendez- 1 ;ous des Belges. c Reconnaissance belge £ C On nous écrit de Bruxelles qu'un service [ olennel a été célébré le l*1' décemba'e, en : 'église Saint-Jacques-sur-Coudenberg, pour e repos de l'âme de M. Ferdinand Gof-art, îe regretté consul général de Belgique i Rotterdam. { Une foule nombreuse avait tenu à assis- , er à cette cérémonie qui a été, en réalité, r .ine véritable solennité patriotique, car c dus personne n'ignore à Bruxelles les ser- j. dees éminents rendus à la oasuse belge >ar notre regretté ami. T ^WVW- o UN SOUVENIR DU TEMPS DE GUERRE g Faites-vous faire un beau portrait chez le t >hotographe bruxellois Dupont-Emera. Ses g teliers d'art sont 7, rue Auber, Paris (der- ière lODéra). Ses nrix sont'avantageux. r — "■ " r AU FRONT FRANÇAIS ' t t 14 heures. Actions d'artillerie assez vives dans la ^ éijion du Fayet (S or d.-Oms t de Saint- a ïùentin)', sur le front Beaumont-Bois Le P haume, ainsi qu'en forêt d'iprememt. j; En Champagne, un de nos détacha- i' %ents pénétrant dans les tranchées alk+ iœ,ndes au Sud-Ouest de MoronviUiers est. il entré au complet dans ses lignes après li voir détruit des abris et infligé des pertes r érieuses ci l'ennemi. é • 23 hcuus. s Activité des deux artilleries dans le sec- ** mr de Chenay (Nord-Ouest de Reims), ur la rive droite de la Meuse et, en Haute- & Isace, clans la région de La Thur el de la '' I aller. ' Dans le secteur de Bezonvaux, un coup . e main allemand a échoué ce ?natin sous os feux. a, -WWV^ ■ ■ ^ 3B1t\ IVKss^G^€lolxx& q . é COMMUNIQUE BRITANNIQUE Salonique, 20 décembre. ^ Au lever du jour, nous axons effectué vie succès, au prix de pertes légères, un uid heureux sur Rutkova, Szuma, au 'ord-Ouest du lac Butkova, et fait quel- ues prisonniers, dont un officier et 55 ci ommes, la A La CHilMBRK FHANÇAISK . —I On .T|i TT» .-r - ,T —! i La denande de poursuites contre MM. Caillaux et Loostalot ** Après des débats mouvementés, la Chambre décide la levée de l'immunité parlementaire par 418 voix contre 2 — —■ — Bien que la séancoc de vendredi se fût chy, il fut améift sur le conseil des nïe0'«* prolongée jusqu'à 1 heure du matin, la cins, à partir avec elle poui' une station Chambre française a ouvert hier matin le voisine de Florence, puis pour Rome. débat relatif auxpoursuites contre M. Cad- Et c'est alors que se produisirent certains [aux devant une assistance particulière- incidents, comme celui de sa démarche a merft nombreuse. l'ambassade de France, et de l'accueil dis. M. Clemenceau est arrivé l'un, des pre- courtois qui'lui l'ut fait et motiva ses oro* miers, et s'entretient assez longuement, au testations au ministère des affaires étram banc des ministres, avec MM. Rriand et gères. André Lefèvre. Suit l'historique de ses rapports,, à Pa- M. Ignace, sous-secrétaire de la justice ris d'abord, avec Cavallini, qui lui da* militaire, et Nail, garde des sceaux, sont manda la permission d'aller à Rome pré- aussi présents. senter jsçs hommages à Mme Caillaux, et Il est 9 h. 20 quand M. Deschanel, qui des relations qu'entraînèrent ensuite à préside, ouvre la séance. Rome, pour M. Caillaux, ces débuts. ' L'ordre du jour « appelle la discussion Ces explications ne sont,d'ailleurs,qu'un» rlu rapport de la Commission c.hargee paraphrase des explications déjà données -l'examiner deux demandes en autorisation devant 1a. Commission des poursuites, ie poursuites contre deux membres- de la Aucun des documents allégués contre son' Chambre ». allure au point de vue national, au cours , , . , . ., de ses voyages en. Ita Me, ne comporte de IjC rapporteur Ù I n tri DURS certification personnelle, comme d'ailleurs 'il reconnu M. Briand au sujet du raawjori) La parole est. d abord au rapporteur, M. de l'amiral de Saint-Par, notre attaché na- Paisant. val à Rome. — Je demande, dit-il, à la Chambre, de Pourquoi donc l'ambassadeur français» n ecouter en silence, en un accord que je s'il était au courant, n'a-t-il pas prévenus voudrais unanime, avec les sentiments que l'intéressé Pourquoi scmi>le-t-il avoir vou-:omporte une situation tragique, où se lu préparera nasse où il devait se trouver trouvent impliqués deux de nos collègues, emprisonné? (Api. ù l'extrême-gauehe ) sont l'un fut le chef du gouvernement de Ou tout ce qu'on lui attribue ne reposa :e pays. que sur des ragots, et pourquoi poursui- Tout est tragique a «tte heure : les yeux vre. ? mi c'était sérieux, et pourquoi le wé- sont tournes vers le front, et du front les cèdent ministère n'a-t-il pas poursuivi ? feux sont tournés vers >nous. Nous voulons la justice, toute la justice, UN INCIDENT c châtiment et non la vengeance. Dans le tourbillon qui emporte les Iiom- M. Ellen-Prévost. — Certains prêcèâ'éfità ■nrs : * 1er » « il ' 1 dir» »u pi'hlic que doivent nous inciter à-être prndents^ e droit subsiste, et que riïiculp.6 doit -être > N'3>vons-no& pas m ■iu'\m autre parie- ' •çspecté tant qu'il est pas condamné. mentaire,_ M. Pams, aujourd'hui ministre* de rintérieur. avait été l'objet de violentée If lAnefnlflf fie» hv;iI' critiques de la part de certains personaa- ges d Espagne, critiques communiquées en M, Loustalot est à la tribune. certains rapports de nos agents dipiomaii- En quelques paroles qu'on entend à nei- a Madrid ? ie, il.proteste contre les accusations dont -^e savons-nous pas que, s'il ne s'éfaiii I est l'objet. pas trouve quelques personnes honorables — J'ai toujouîBS. coMclut-il, servi inon P°U1' défendre, iî eût été en danger d'ê* )ays de toutes mes forces; j'en suis singu- expulsé d'Espagne ? (Mouvements di-i ièrement récompensé. (Quelques applaa- a 1 extrême-gauche.') îissements à l'extrême-gauehe. 1 ^ pamSi ministre de l'intérieur. — Au^ cune assimilation n'est possible entre les Lu ffrand discours de M. Caillaux ^ }'L avec ceux auxquels faat allusion M. Pr«« M. Caillaux paraît à son tour. (Mouve- Vos,t- nent d'attention.) ' Celui-ci parle de rapports diplomatiques* Il déclare qu'il va dire strictement ce uui au _ministre des affaires étrangères, où il luffit à rétablir son rôle. était, question de moi et de certains propos — On m'a accusé', dit-il, d'avoir eu des attribués, je ne sais dans quelles «ondi-ntelligences avec l'ennemi, d'avoir voulu tions, à un haut personnage qui aurait ré* rahir mon pays, non pas pour de l'argent, clamé inon expulsion d'Espagne »n ne parle pas des 30 deniers de Judas, Jç réponds Amplement qu'à l'époque dtonil e'tte suprême douleur m'est épargnée f s'agit, je n'avais pas été en Espagne de-Mouvements.) " puis huit mois, et que, depuis, je n'y s'ui» Mais on me reproche d'avoir voulu sép-i- pas allé pendant dix mois. (Rires, j er la France de ses alliés, détruire ses al- iances; jamais pareille pensée n'est entrés LES RAPPORTS DE L'AMBASSADE [ans mon esprit. DE ROME Et l'orateur, abordant directement la [uestion de ses rapports avec divers per- M- Caillaux revient à rintentioxi prêtée onnages suspeets, commence par s'expli- au gouvernement italien de l'expulser en [uer au suje tde Bolo. * raison de ses propos contre l'entente de» alliés; il constate qu'aucun commencement) BOLO ET LE c BONNET ROUGE » d'exécution n'a eu lieu, et que le gouver* nejirieT.it français, comme son ambassadenr,-Il raconte dans quelles conditions il s'est est resté dans la plus complète inaction, rouvé rapproché de Bolo, comment il l'a Quant à l'accusation d'avoir eu des rap* eçu dans son cabinet, comment il lui a ports avec le Vatican, son passé, ses idées, endu visite*,'alors que des ambassadeurs le parti auquel il appartient, montrent! t d'autres hauts fonctionnaires fréqu-io combien elle est inepte; il n'est même pas aient son. salon. ' allé, tant était grande sa prudence, visiter — Ce n'est pas moi, ajoute-t-il, qui ai ja- tes musées du Vatican. (Appl. à l'extrême-aais confié à Bolo une mission à l'étran- gauche.) er. (Appi. à l'extrême-gauehe), ni qui ai La parole relevée par l'attaché naval té mêlé à ses projets de fondation de jour- dans un entretien avec M. Martini, que M. al, ni qui l'ai envoyé chercher de l'argent Caillaux abandonnait la, Roumanie et lai n Amérique. Serbie à leur malheureux sort, en disant! II semble, d'ailleurs, que certaines pièces qu'« elles n'avaient que co qu'elles méritaient mises en tète du rapport que pour taient », est de pure invention, et l'orateur réparer certaines campagnes" futures & la dément avec indignation. Pour ce qui est d'Almereyda et du <; Bon- M. Briand, appelé en témoignage, intérêt rouge », la. situation est nette. vient d'un mot. — Vous vous êtes mépris Almereyda n'était poursuivi que pour dé- star ce que je vous ai dit. întion de certaines pièces; il est mort, l'ac- M. Caillaux. — C'est tout : pas de pour-iompublique semble éteinte. parlers avec le Vatican,pas de déclaration? Quant au « Bonnet Rouge », je lui ai contre l'alliance, rien ne subsiste, à moins jurai de l'argent, c'est vrai, c'était mon qu'il n'y ait quelque part des dossiers se» roit d'homme politique; depuis, l'attitude crets. olitique du journal a pris une autre al- A l'extrême-gauche. — On est en trairi ire, ce sont d'autres que moi qui l'ont de les faire ! (Rires.) ispiré. M. Caillaux. — S'il y avait quelque chose, L'orateur expose dans quelles conditions c'est en février, quand vous l'avez connu» a envoyé aiu « Bonnet Rouge » certaines qu'il fallait me poursuivre, ici d'abord, au >ttres, les unes de pure courtoisie pour Sénat ensuite, ailleurs, partout où voiut emercier de paroles aimables dont il avait voudrez. (Appl. à l'extrême-gauche.) Pour» té l'objet, les a.utres pour le renseigner quoi avoir attendu dix mois ? ur certaines questions touchant îa politi- Comment donc s'est créé l'état d'esprit ue balkanique. qui & abouti au malaise actuel et créé ûi De Du val, il n'a. rien à dire, sinon qu'en si violentes difficultés ? • ne visite que célui-ei lui fit à Ma mers Et l'orateur tient à justifier, à ce propos,-vec son ami Landau, il l'avait congédié la politique qu'il a suivie, lutôt avec brutalité, et que, depuis, Duval » répandit contre lui en attaques de tou M. CAILLAUX DEFEND SA POLITIQUfl sortes Et maintenant, M. Caillaux, toujours ~r .On m'a asfiusé de vouloir faire -vaA :outé dans le plus grand silence coupé politique d entente a tout prix avec 1 ALg-sulement, à de rares intervalles, de quel magne. tics applaudissements à l'extrême-gauehe, . po^ique, au _contraw,e, a ete escui» argit ses explications. «vu d,e tQut abcord precas avec elle taarà Notre diplomatie ne sait fairo qu'une que n aura pas été réglée, selon notra îose : elle passe son temps à excuser îa dreut la question d Alsace-L rramo. épublique. (Appl. à l'extrême-gauehe.) , Mais elle n excluait point 1 accord sae v 1 v 1 ' 3 * des sujets détermines, la recherche dn- le voyage en italie nion dès grandes puissances européennes; c'était une politique de paix. (Appl, à Ces prémisses posées, l'orateur expose l'extrême gauche.) jmment, à la suite de l'atteFtat dont il A l'intérieur, ma poiLtkfue, en temps de Fait été, avec Mme Caillaux, victime à Vi- lawenre. n'est pas de discuter tous les joure

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods