Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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22 December 1917
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s.n. 1917, 22 December. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 06 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/2z12n50m6h/
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QUATRIEME ANNEE. — N° 2055 * ' = Lie Numéinj : 10 centimes SAMEDI 22 DECEMBRE 1917. PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone i Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. LEXXESIÈCLE LE HAVRE 28% Rue de la Bourse, 28** Téléphone » 64 Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestre QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fernand 2STEUR.AY La paix allemande et le problème belge I UN ARTICLE SIGNIFICATIF DE LA « FRANKFURTER ZEITUNG » i« Si nous voulons à tout prix garde ïa côte flamande, nous devons annexe •toute 2a Belgique. Gomme un tel des sein ne nous est plus permis, conten fons-rtous d'exiger que la Belgique re devienne neutre. Cela suffira à garanti: (l'intérêt allemand... » Ainsi peut s© résumer l'article de 1: [Frankfurter Zeitung dont nous signa tlions dans notre numéro de mercred (l'intérêt capital. Cet article paru le 2 décembre fai I; suite à un autre article publié par li | 1 journal francfortois le 26 novembre. G I I jjour-là, la Frankfurter Zeitung avai \ (démontré longuement que, contraire «ruent à l'opinion des leaders pangerma fenistes, la possession de la Belgique n'es njjas d'une néoessité vitale pour l'Allcma ligEe. L'intérêt allemand, écrivait-elle 'Sèra suffisamment sauvegardé si oi iërige « qu'une Belgique restaurée, équi •iibrée par Vaffranchissement des Fia hmands et économiquement ouverte e ^cessible pour VAllemagne, devienn te» tout ctat de cause et de façon absolu* \ti/L Etat neutre. » |f^ii posant bien le sens de tous ce te, on peut comprendre tout co qui js réserve d'asservissement politiqu économique cette formule allemand illeurs complétée dans le même arti par une interdiction formelle à 1; ■, ojoigïque d'organiser sérieusement s< défense militaire. Néanmoins, ce programme paraît in Insuffisant à beaucoup de convoitises aile 'mandes excitées par l'effondrement rus se et le désastre italien. Les Tirpitz e . 1 îes Reventlow n'admettent pas que l'Ai îemagne renonce à la possession de 1; côte flamande et c'est pour combatte li obstination-qvjo !;v FyàëkfïtM? 'Ze; tung est revenue h la charge)' le 2 dt membre. La question belge, dit-elle, no peut pa f j r£tre résolue du seul point do vuo mili v J taire. Sa solution doit être envisagée di I point de vue do la politique général allemande, et dès lors, deux éventuaii ftés sont à considérer : « ou une défait complète des puissances de l'Entent1 même secourues par l'Amérique et pa conséquent la prédominance des Puis Eances centrales ou un régime politiqu nouveau inauguré sur la base de com ipensations et d'ententes ». La premier 1 solution a naturellement retrouvé un I nouvelle faveur- auprès do beaucouj | 'U'Allemands depuis les derniers événe ments de Russie et d'Italie, mais 1; Frankfurter Zciiung ne croit pas qu'ell ait encore des chances de se réaliser e elle l'avoue avec une franchise' d'autan plus intéressante qu'elle paraît bien ins pirée par la Wilhelmstrasse : Après les déceptions -que l'impérlaMstn I (allemand a subies dans cette guerre et qui 1 discréditent, écrit le grand journal radical il y a lieu avant tout de se demander si se conceptions sont encore possibles aujoiM dirai. Il faudrait que l'Angleterre soit iitré (niédiablement vaincue pour se résigner : l'asservissement de la Belgique. Or, pareill (hypothèse, vu les mécomptes des pangerma «listes durant cette guerro, n'est pas soute feabie, même pour le comte Reventlow, Conclusion : il faut une paix de com pensations dont la Frankfurter Zeituni nous donne tout de suite la formule « liberté économique mondiale, agran dissement du domaine colonial et sup "pression des armements, paix qui dis voudra Valliance offensive de l'Entent et rendra en même temps impossibl une attaque anglaise de la Belgique res 'taurèe et dotée d'UNE NEUTRALIT1 CORRIGEE. » Pour rallier l'opinion allemande j cette formule, la Frankfurter Zeituni combat adroitement les exigences di î comte Reventlow et de ses amis. Que disent ces pangermanistes ? Qu l'Allemagne doit conserver la côte fia [ mande pour empêcher l'Angleterre d mettre ïa main sur la Belgique et e: même temps sur les Pays-Bas, ce qu i menacerait d'enveloppement la ligne d défense stratégique des eaux allemar. des. Que répond la Frankfurter Zeitung Que la posession de la côte flamande n peut donner cotte sûreté que si l'Aile magne possède en même temps toute 1 Belgique. Et, le raisonnement du joui nal officieux ne manque pas do vigueui L'annexion de" la côte flamande, dil 31, n'est rien sans une sécurité absolu cies communications entre la côte c l'Empire. Faute de cette sécurité, le troupes d'occupation seraient à la rnerc d'un débarquement anglais ou .d'un agression franco-anglaise qui les toui seraient par l'arrière sans qu'on puisa venir à leur aide. Mais cette sécurité de J communications ne peut-être garanti que par des mesures qui équivai d raient à l'annexion do la Belgique er tière. « MM. Reventlow formulent-ils er I «ore aujourd'hui de telles revendis I Aiûas 2 demande le journal officieux » f Croient-ils pouvoir les faire aboutir pa r les armes ? » La Frankfurter Zeitung, elle, n' - compte plus et si elle a perdu cet e; - poir, c'est que Berlin l'a abandonné. L' Prenez garde, ajoute-trello, de jete la Hollande dans le camp ennemi : Les Hollandais se sentiraient tout a.us: . menacés par l'annexion de territoires belge 1 à. l'Allemagne que par une attaque anglais sur la côte flamande. j Aux yeux de la Hollande, îa Belgique n doit être ni. un camp cle concentration, i 3 un champ de bataille, ni la propriété d'aucun 3 grande puissance ; elle y voit une conditio t essentielle de sa sécurité. La Belgique do rester neutre. Si M. Reventlow prétend le contraire, c'e; - qu'il méconnaît les •sentiments et les idees d i la Hollande tels qu'ils se sont manifestés pei . dant cette guerre ; c'est qu'il ignore qu'i combattront jusqu'à leur dernier souffle pou i écarter la domination étrangère, de quel côi 1 qu'elle vienne et sans égard à leurs préciei . ses colonies, ou aux difficultés d'e la situatio stratégique. La politique allemande doit et peut évite î d'acculer les Hollandais à une position a.n; î logue où se sont trouvés les- Belges avant ] -, guerre (-sans qu'il y ait eu de notre faute ' c'est-à-dire d'e devenir une tête de pont d l'Angleterre. 3 Et la Frankfurter Zeitung de conclur j que contre ces raisons profondes aucun i spéculation stratégique ne peut rien. « Ce n'est sans doute pas sans y avoi t réfléchi, écrit-elle, pour emporter par u L argument décisif la conviction de se lecteurs, que NOS CHEFS MILITAI . RES ONT APPROUVE LA REPONS, . ALLEMANDE A LA NOTE DU PAPE. Lisez que le grand état-major aile t mand a reconnu qu'il ne pouvait plu _ être question d'annexer la Belgique « x qu'il suffirait de la tenir en sujétion pa 3 un régime de neutralité désarmée et d scTitwk' ... ' . F „ , e « Telle est, fidèlement résumée, l'argi , médiation do la Frankfurter Zeitung \ Nous ne ferons aucune difficulté de re l connaître que les études que ce journf , vient de consacrer _ à la question belg _ se distinguent par le courage et la clari -, de la plupart des articles où la press ^ allemande s'en est occupée jusqu'ic Nos lecteurs nous seront témoins oepei dant quo si le rédacteur do la Frankf u: , ter Zeitung a lumineusement démonti ^ quo l'Allemagne ne doit plus s'acharne > à vouloir annexer la côte flamande, ^ n'a nullement prouvé (juo la Belgiqu j doive rester neutre. De quel droit prétend-il infliger à 1 i, Belgique un statut différent de celi 3 dont jouit la Hollande ? Il reconnaît au t Hollandais le droit do disposer libremex t de leurs destinées et il s'incline (levât - leur attachement à l'indépendance d leur pays. Les Belges auraient-ils moir 3 de titres quo les Hollandais à une con j plète autonomie ? Nous ne pouvons voi . un argument sérieux dans le bout d l phrase où le journaliste allemand par] " de la Belgique « tête de pont de l'Angle i terre ». Après le témoignage des évént i ments de ces trois dernières années, u J journal sérieux devrait renoncer à pa; 1er encore d'une entente préalable enti . la Belgique et l'Angleterre. Plus qu' ! personne, cette amère plaisanterie e! ; interdite au journal qui a reconnu dar 1 son numéro élu 21 novembre que l'ii . vasion de la Belgique avait été dictée . l'Allemagne par des mobiles stratég ; cjues. ? Là-dessus, l'opinion du monde entie: - y compris de nombreux Allemands, e; J faite depuis longtemps et il faudra qu la chancellerie allemande et la Frani i. furter Zeitung cherchent d'autres argi ! ments s'ils tiennent à justifier leur pr< i tention d'imposer de nouveau à la Be gique le carcan de la neutralité. t e De ce carcan, que la Frankfurter Ze - tung en soit bien convaincue, plus ai e cun Belge ne veut. Les Belges ont paj ? assez cher le droit de vivre libres et r 1 ne veulent plus pour leur pays d'aucur 0 vassalité d'aucune sorte. Suivant le mot du général Léman Berne : « Nous serons libres, nous si ? rons indépendants ! » Que l'Allemagr e le veuille ou ne le veuille pas, cela ser< " STYLO. 1 „ , . . WWW i AU FRONT BRITANNIQUE Q t Après-midi• '=> Uicn de spécial à s'ujualer. 1 21 heures 45. Une tentative de coup de main aUeman ~ a échoue ce matin au Nord-Est. de Messiru f sous nos feux d'infanterie et de mitrailla s ses. 0 Des rencontres de patrouilles nous oi permis, au cours de la journée, de faire v [' certain nombre de prisonniers en diff rents points du front. l" Air,cun événement important à signah !>• en dehors de Vactivité ds. l'artillerie et l'E d'Ypres„ La croix de guerre belge p Un insigne pour chaquc citation à l'ordre du jour de l'armée Le Roi, sur la proposition du mini tre de la Guerre, a décidé la créatie d'un insigne en bronze, représentant Lion de Belgique. Cet insigne sera fi: sur le ruban de la Croix de Guerre, poi chaque citation à l'ordre du jour de l'a mée, et sur le ruban d'autres décor tions, accordées pour faits do guerr y cités à l'ordre du jour do l'armée. Après cinq citations, les insignes c bronze seront remplacés par un insigr r en argent. Au nom do nos soldats, dont la br. ii vouro et l'abnégation ne sont pas coi s nues comme il faudrait, le XX" Siée e a réclamé trop souvent l'institution c 0 cet insigne pour n'y pas applaudir. ii C'est une première satisfaction. Sar e doute, ne nous faudra-t-il plus attend; [î de longs mois, pour voir la Croix c Guerro accordée — comme en Fran< st — pour chaque citation à l'ordre d e jour de la division ou du régiment, s Nous ne désespérons pas de l'obteni r et en attendant nous remercions le 11 é et le ministre do la Guerre d'une déc ^ sion qui va faire bien des heureux. ■ ! -WVWV ' '•r a La fraternité d'arme; ® franco=beîge £ e Le roi Albert vient d'accorder les distin tions suivantes à trois officiers français Sont cités à l'Ordre du jour de -l'armi et décorés de la Croix de Guerro : g Charbonnier, Jules-Victor-Emile, lieut r nant-colonel, commandant le ..." R. A. ] " français, officier supérieur, commanda: ^ l'A. L. C. mise à la disposition de l'arnr » belge. A montré le plus grand dévoueme i- et nno conception élevée de sa mission £ s cours des attaques subies par la dwisic au moment où elle achevait sa relève dai r le secteur Drie-Grachten^Steenstraat. e Mainguy, Hera'i-Joseph-MaxiTiiiJ.ien, c ■ '' • ij11 ■ ii1 '■•'ij.'nrnrfntj'-d ' IL A L. "français, officier' adjoint au: coi mandant de l'A. L. C. mise à la dispos tion d'e l'armée belge. A fait preuve < [- la pluis grainde activité et d'un dévouemei r. sans borne an cours des attaques subi 1 par la di<viskm .alors qu'elle achevait s I relève dans le secteur Drie-Gracht© " Steenstraat. - Vidmer, MarceJ, lieutenant E-/M. c ■ commandant de J'artillcrie de la ...° a ? mée française. Au cours des opéxatioi '• en'Flandre eu 1917, .a assuré avec bea i* couip do dévouement et d© zèle intelliger p- la liaison entre les artilleries française é belge. —I ' cm m imiE CEAIII ^ LA PRESSE ALLEMANDE INSULTE x M. LLOYD GEORGE ,(■ ^ Amsterdam, 20 décembre- q Commentant la dernière déclaration c c cointe Hertlinig dans laquelle le chanc lier allemand déclare qu'il est désorma imposable do négocier avec un 'homme t r caractère de M. Lloyd George, une pari e l(je ia presse allemande couvre Je Pnemi o aauglais d'insultes grossières. La « Gazet i- de Cologne », en particulier, s'expric i- ainsi : n <( Par-ce décret do proscription, la par * a été fermée au> P.remi'er anglais. M. Llo] 0 Geoige s'est rendu absolument impossibl à C'est une honte pour l'Angleterre d'ave eu à sa tète uim pareil mimstre penda: s plus de quatre semaines. « (Radio.) i- . - -iii*"-J AU FRONT BELGE >t COMMUNIQUE BELGE e Au cours de ces deux dernières journée l'activité d'artillerie a été peu intense i- cause de l'intensité du brouillard. î" Nous avons bombardé les'organisatioi 1- ennemies des abords de Dixmudc et < Kippe en représailles de quelques tirs e j. 7vernis effectués vers nos batteries. I- .i. i ■ 1 AU FRONT FRANÇAIS à . 14 heures. 3* Un important coup de main tenté pi e l'ennemi à l'Est du Payet (région de Sain t. Quentin), a complètement échoue. Activité de l'artillerie sur la rive drcri ■ de la Meuse dans la région au Nord t Fleutry, sur l'Hartmannswillerkopf et da\ le secteur à l'Est de Thann. 23 heures. Activité d'artillerie intermittente en qut ques points du front, plus rive dans la > rjion du Bois des Cauriùres. En Alsace, les Allemands qui tentaie d'aborder nos tranchées à l'Ouest de Ce d naïf ont été repoussés par nos feux. ;i' l'Hartmannswillerkopf l'ennemi, à la f l~ veur d'un très important coup de mai qu'il avait fait précéder d'un bombard it ment intense, avait pu pénétrer dans l n cléments avancés de votre première ligtu i- il en a clé entièrement rejeté à la sui d'un combat corps à corps an cours duqu ■.r il a subi de lourdes pertes. >t 118 obus ont été lancés sur la v'dle < Meims. t VERS LA GUERRE CIVILE f | L'Ukraine refnse le cfifler il rnltimatm les Sovieî s- Jn LA -RADA DOIT ETRE CONSIDERÉI COMME REVOLUTIONNAIRE disent les bolcheviks v" L'Agence Vastnik publie la dépêche sr i- vante : Pdrograde, 18 décembre. — A la sui des "derniers événements et de la positic 'n prise par la Rada ukrainienne, le Sovi '0 des:*députés, ouvriers et soldats de Kha kov.a discuté la question, do ses relatioi l- avec la Rada centrale. Une résolution, pr > poséo par les bolcheviks, fut votée, ai [c termes de laquelle la Rada, considéri comme un organe révolutionnaire, deva êtr^feombattue au nom de l'institution d Soviets et du pouvoir leur appartenant. ■ ^ (Radio.) Le UNE MANŒUVRE ALLEMANDE le POUR JUSTIFIER UNE ANNEXION u Borne, 21 décembre. — La manœuv préparée par le gouvernement allemand r, qu'il compte .exécuter à Rrest-Litovsk 3i précise. On apprend, en effet, de Berli j_ qu'une délégation du Landtag de Cou lande est arrivée dans la capitkle ail mande. Elle est venue, disent les journal - du 20 décembre, notifier afli gouverneme: que le Landtag de Courlande, réuni lun e dernier à Mitau, s'est prononcé, à l'unar mité, pour un attachement plus étroit c pays à l'Allemagne. On voit par là, qu'avant d'annexer, gouvernement allemand saura se fai c- prier d'annexer par une soi-disant repr : sentation natiiqnalo choisie à son gré. I ;c formule de l'annexion déguisée, en respe du droit des peuples à disposer d'eu mêmes, -semble bien être celle que l'Ail ?" magne compte faire triompher à Bre; Litovsk. at . ■ 1.WWV I . . je Un démocrate ® qui n'y va pas de main morte ! G>st le socialiste italien Mussolini qui éc: '<ùb jounral le « dTCMa i t q- lignes énergiÇaés : le Une de8 éSnditions pour gagner guerre est celle-ci : fermer le Par] ;a ment, envoyer les députés se promène ll~ Wilson, par exemple, exerce la dicl u turc; le Congrès ratifie ce que Wiisi r- a décidé. La plus jeune des démocratie ^ à l'instar de la plus ancienne, celle < it, Rome, sent que la conduite démosr et tique de la guerre est la plus sublin - des sottises humaines : un Parlement i peut vous donner qu'une condui démocratique de la guerre; or, la co duito démocratique de la guerre r peut vous donner que la défaite. I pays, en dehors du Parlement, ou, s le faut, au-dessus ou contre le Pari tu ment, résoudra ce problème. e- . I . M - ■■■■ 1S g LA VIE I^ELITAIRE 3.r se trouve aujourd'hui en deuxième page, te ^ . ^VfWV^ ■ ' w II ■ îe t. Hommages au général Lema >-d .. g. îi; In télégramme de M. de Oroquevillc au défenseur de Liège - Le baron de Broxpieville, ministre d Affaires étrangères, a adressé au lieul nant-général Léman, le télégramme si vant : C'est avec une joie profonde que j' appris votre arrivée sur un sol libre s, ami. Je me souviens, comme d'hier, < à notre longue conversation du 30 juill 1914 et de la façon calme et résolue av w laquelle vous envisagiez la possibili te de l'attaque de la place dont vous avi la garde. Quelques jours après, la d fense de Liège afjirmait aux yeux c _ monde la gloire de nos armes et l'i domptable énergie du pays. L'ennei lui-même a rendu hommage à cette i sisffince héroïque contre des forces gra dément supérieures. Nous n'avons cessé de penser à vo\ durant votre longue captivité. Je sv sûr que là-bas vous avez senti combù nous sommes fiers de mesurer tout tc les conséquences qu'eurent pour l'e ie fensive allemande le courage et l'esp', iS de sacrifice de nos troupes et de le, chef. ÎjC vieil ami que je suis vous adres , sou plus affectueux souvenir et s vœux tes plus chaleureux pour le rét blissement de votre santé. ^ . "< • BROQUEVILLE. t La ville de Liège lui offrira nel une épéc d'honneur fs; La ville de Liège remettra à la fin i \'e la guerre, une épéo d'honneur â son ci cl feiiseoir héroïque. L'œuvre sera confiée aux orfèvres 1? le lize, les petits-fils d'Alexis Falizo, q limçfUïL 4 Liège, on 181L Comment les Suisses accueillent nos petits compatriotes s C«i - UNE ARRIVÉE D'ENFANTS BELGES A BALE- Nous avons annoncé l'arrivée en France d'un nouveau contingent d'enfanté belges. A leur entrée en Suisse, ces enfants ont, comme toujours, été reçvà aveo tc la plies affectueuse sollicitude. Notre excellent collaborateur, M. Albert Fuglis* m ter, nous adresse l'émouvant article qu'on va lire sur le passage de nos petits et compatriotes en gare de Baie. Nous remercions de tout cœur tous ceux qui leur, v_ (Mit. fri.it mn. nrcu.pil si fmirh.nnt. • 1s 0_ Bâle, 15 décembre 1917.' ix Soir cl'hiver. L'immense hall de la gar< io semble vide, abandonné. Des rames de wa it gons dorment, noyées da-n-s l'ombre. Le -sif 2s Set aig-u d'une locomotive, le choc de quel — ques wagons que l'on manœuvre réson lient à travers le hall. L'atteinte se pro longe ; vainement ou interroge le lointain Le train qui doit amener le second convo1 des petits évacués belges en route poui re Evian s'éternise à Leopoldshœhe, demies cj arrêt, où l'administration allemande en 5e tend encore exercer la rigueur de ses chi ^ canes, de ses vexations. rL Un télégrannne annonce que le train aur£ e_ une heure de retard. Dans la grande salli lx de la douane suisse, dont les murs sont ad ^ miraiilement décorés de drapeaux suisses ai d'écussons aux aimes de la ville de Bâle tout est prêt pour recevoir les petits Belges lu Sur de longues tables, les tasses et les cou verts s'alignent symétriquement. Toiit_ i , côté, un local a été améruagé en vestiain où des piles de manteaux, de bonnets, d( r.e cache-nez. de bas, de chauds vêtements, d< pantouffles et de chaussures attend en d'être distribués à tout ce petit monde £ parti de Liège il y a deux jours. Tous cei p vêtements-sont des dons, expédiés de _tou: ?" les coins do la Suisse au Comité Bâlois d< Secours aux Enfants belges. Ce n'est ja mais en vain que depuis trois ans l'on fai "* appel au.cœur du peuple suisse.... Le ser\dee de réception eompo-rte à l'ar rivée de chaque train un personnel assé nombreux, en tout une cinquantaine d'in firmières, de conductrices, d'infirmiers, di conducteurs, 1ous volontaires. On profite du retard annoncé pour met w Jj-e-la dft«iuè«er.TOa4a aux préparatifs : quel qu'un a eu la bonne idée d'aller cherche: un grand sapfin, lequel, grâce à des main; |a adroites et diligentes, est bientôt brillam ment décoré et transformé en un admira e* ,hle arbre de Noël. C'est la surprise que cha r, cun se réjouit de réserver à tous ces pau vres petits, sevrés depuis trois ans des joie: S" que distribue au pays belge St-Nicolas au: ltl enfants sages. S, LE TRAIN ARRIVE... *e Tout à coup, quelqu'un crie : « Je traii a» arrive ! » Aussitôt c'est mie courso éperdue chacun gagne rapidement son poste, e c'est un envol blanc et gracieux le long dj 1e quai, sous la lumière blanche de l'élcctri j. cité. Chacun est à sa place, et guette 1 wagon qui lui est assigné, n- Lentement le train longe le quai ; _les \oi tures sont \ieilles, malpropres, ni éclai rées, ni chauffées, et l'aspect lugubre de o .e convoi serre le cœur... i:i Aux vitres salies d'une épaisse couche d .suie, on distingue do pauvres petits visa e- ges, pâles de froid, mornes do tristesse oi les yeux marquent deux taches sombres Des mains tâtonnent, des bras s'agitent — les glaces des portières tombent, des tôte se penchent et regardent toutes ces forme Manches, sur le quai, tous ces visages ten dus et qui sourient, les larmes aux yeux tous ces mouchoirs qui s'agitent en sign "* de bienvenue. Le train s'arrête. Et tout à coup ce convoi, qui semblai B lugubre, ce convoi douloureux s'anime, su bitement transformé. Malgré l'obscuri.i dans laquelle sont plongés les wagons, il semblent éclairés, tant les petits visages 'encore souffrcteux^'instant d'avant s'illu minent de joie à Taspect du quai décor de vertes guirlandes feuillues, de drapeau: et d'écussons suisses. Des voix grêles s'ex 2S clament, s'inquiètent ; on sont que ces bra ■e~ ves petits gosses ont peur d'être déçus dan ll" leurs espoirs : « Où sommes-nous '? — El Suisse ! »... ai Soudain, c'est une explosion de voi: et gaies et fraîches; c'est l'étonnement joyeux le Oh ! ôôôôh. Et tous ces petits gosses, ahu ris do fatigue et do bonheur, cherchen à exprimer leur reconnaissance; un cr , - vient à leurs lèvres, triomphant, sonore lc perçant, jaillit comme une fusée : « Vive.. vive... Vive la Suisse ! ». é- Assourdissantes, les acclamations pous lu sées par toutes ces voLx aiguës font retenti n- le hall immense de la gare. ni c- « ON EST-ST-EL SUISSE !.. » n~ Et des exclamations, des appels, des cri extasiés de gamins pétulants : '\s — on est-st-el Suisse parot à c' t' heure ! is _ A.wc ! les boches ni sauront nin m 'n rprind' ! Ofi est-st-el Suisse !... es II n'a pas fallu une minute à tout ce peti i/- monde pour empoigner ses quelques hat it des, quitter les infects wagons allemand lr et dégringoler sur- le quai, où, les conduc tours et conductrices de la Croix-Rouge on toutes les peines à contenir dans un orcL* se relatif tous ces trépidents petits Wallon cs de Liège, du pays de Charleroi et du liai a~ naut ! Les médecins et le,s infirmières s'enquiè rent s'il y a des malades ou des infirmes puis, par groupes, on conduit les évacué, aux wagons suisses où Us laisseront leur; bagages. Toujours par groupes do 1j ou 20, oi les conduit aux toilettes, puis aux lava , bos où infirmières et infirmiers, manche; — retroussées, nettoient, frottent, lavent, cï e' surent, peignent, rendent enfin figure hu maino à tous ces gosses crcintés par deu: a; jours do voyage ininterrompu, dans de; lli wagons de 3e ot 4" classes, froids et soin comme des tombeaux, Et il semble vraiment que pour ces en- • l'ants, pitoyables petits martyres d'un régime débilitant, ce soit une résurrection quo d'être sortis do ces infâmes boîtes roulantes; car aussitôt rafraîchis et mis au propre, ils retrouvent toute leur gaîté exubérante, et cc n'est plus le cortège lamentable qui, dix minutes auparavant, entrai! en gare et regardait craintivement à travers les portières, mais une véritable farandole, un vrai « cramignon » liégeois, chantant et dansant, qui se rend aux réfectoires aménagés dans le grand hall des douanes suisses ev, une salle d'attente dans i lesquels on peut facilement placer 650 à i 700 personnes assises. EMOUVANTE CHARITE ' Ces locaux sont bien chauffés et ont été [ transformés en vue de la réception non , seulement des évacués belges, mais encore J de ceux du nord de la France dont il nous > en arrive en moyenne 300 par jour. « L'GSu- » vre do secours aux rapatriés français » esti t assurée par un comité de personnalités do: , Bâle .ayant, à leur tête M. le Dr Paul Spei- ; ser, conseiller national, comme président; ; M. Marc Brenheim, vice-président, et Mlle ; Hélène Paravicini, comme organisatrice. - M. Marc Bernbeim, à l'activité inlassable t duquel chacun ici se plaît à rendre un hommage sincère, s'occupe tout spéciale-■ment, depuis que les transports d'évacués ont commencé, de l'administration de l'œuvre des rapatriés français. C'est sur son initiative personnelle que les quais de lé-barquement, les réfectoires et l'infirmeris ont reçu une si admirable décoration faite à ses frais. . ■ - Le « Comité bâlois pour l'évacuation des enfants belges » s'est entendu avec le « Comité bâlois des rapatriés français » afin do pouvoir disposer des locaux aménagés,, et la réception des enfants belges, toute l'organisation des soins et du ravitaillement J dont ils sont l'objet pendant les quelques ' heures où ils sont les hôtes du « Comité - bâlois do secours aux enfants belges i>, fonctionnent selon les mêmes dispositions prises par le « Comité bâlois deç rapatriés j français n. C'est ainsi que les évacués reçoivent au t moment où ils ont marqué leur place dans i le wagon suisse, un numéro qui correspond . au numéro de la table qu'ils occupent au 3 réfectoire et du wagon dans lequel ils voyageront. De cette pianière ils restent - toujours groupés, aux soins d'un conduc- - teur — chef de groupe — et lorsque viendrai 3 lo moment do ios embarquer, aucune confusion, aucun désordre. n'est à redouter.. Albert FUGLISTER. ». 1 WWW 1_ ; Anîonrfles«Mtsflepaix» î On en a beaucoup parlé ces jours*ci t à Berlin, â Vienne et à Londres 3 II est beaucoup question ces jours-ci, à1 5 Berlin et à Vienne, de paix générale et des , buts do guerre des divers belligérants. Lon- - dres répond. Tout cela forme un dédale j dans lequel il importe de ne pas perdre le i fil conducteur. En novembre, nous avons eu le fameux ■" discours de von Kuhlmann sur lo thème : 3 (t En dehors de l'Alsace-Lorraine, il n'y a 1 pas d'obstacle à la paix. » Cela laissait tin-tendre que le sort de la Belgique, cette f autre question si épineuse, serait, dans la ■ pensée de l'Allemagne, facilement déter- - miné à la satisfaction de tous. Peu de jours t auparavant, le chancelier Hertling et le i comte Czernin avaient conclu un accord! . général sur l'attitude réciproque de l'Em- • pire allemand et de l'Autriche-Hongrie, lors des futures discussions de paix. La - portée de cet accord nous est aujourd'hui t' révélée : il en résulte que 1° l'Allemagne entend conservgr l'Alsace-Lorraine et consent à échanger les départements français envahis et la Belgique contre les colonies allemandes; 2° l'Autriche-Hongrie annexa 3 l'Albanie, la Serbie et "le Monténégro; 3° la Pologne sera un Etat indépendant in- • corpoié à la monarchie « dualiste » qui ' comprendrait ainsi dans l'avenir trois royaumes différents. t L'Allemagne voudrait annexer la Cour-" lande et la Lithuanie, mais l'Autriche fait 3 de sérieuses objections. L'accord n'a rien ; tranché du différend : il enregistre les ar-t gumants des deux partis. ■» L'AUTRICHE ET LA BELGIQUE C'est en se référant à cet accord, qusi - lé saus-secrétaire d'Etat von Kuhlmartn a , pu parler comme il l'a fait. s La « Norddeutsche Allgemeine Zeitung » 3 nous apporte des précisions fort intéressantes sur le discours prononcé le 7 décem- i bro par le comte Czernin à la commission - des affaires étrangères d'Autriche. Le mi-3 nistre de Charles I" s'est, refusé à faire, au - nom du gouvernement allemand une dé- - claration concernant la Belgique. Mais il : a renvoyé « aux déclarations publiées, et 3 connues partout, des hommes d'Etat, alls-. mands et notamment à celle do M. vont KuMmann déclarant d'une facoa catcgçy

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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