L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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20 December 1916
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s.n. 1916, 20 December. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 04 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/j38kd1rp5k/
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TImmSÀ IVO ' Mercredi 20 décembre 19S6 L'ECHO BELGE L L'ECHO BELGE IIII. ■-« ,'i »- (".»<. Journal Quotidien dp maitm paraissant ©si HolUansSe 8e!gs esî notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N. 77» VOORBURGWAL 234-240, AMSTERDAM. nTi&lAnhnnA* ^7Q'7. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. k -4 _ ( Charles Bernard, Charles Herbleî, Comité de Rédaction: s _ . . , ) Pene * rit"v Emile P>fîiraioaa-é- Pour «es annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du Journal:N.Z. Voorburgwal 234-240, Amsterdam Téléphone: 1773. Abonnements! HoBlandefl. I.5Snar mois. Etranger fi. 2.00 par mois Annonces: 15 cents la ligne. Réclamési 30 cents la ligne. I ! InuH Honnie rannsirl à IstlinianR-lfJM k6t5|w aaywig»» IUJSWHBM N Pas de BsaSx allemande! Le discours do M. Lloyd George. LONDRES, 19 décembre. (Renier.) Le minist.re Bonar Law annonça qu'«on avait reçu du gouvernement allemand l'assurance que le capitaine Blacki ne partagerait pas le sort du capitaine Fryatt. L'Amirauté allemande considère le ,,Caledcnia" comme un croiseur armé et Blackie n'a donc fait que son devoir lorsqu'il tenta de couler le sous-marin. M. Winfey, secrétaire parlementaire de l'agriculture, annonça que le gouvernement a l'intention de garantir un prix fixe pour le froment pour les années 1916—1917. Le discours de Lloyd George était attendu avec un intérêt particulier. Aucun 6iège n'était inoccupé. Le chef du cabinet se leva sous les ovations générales et déclara : Notre réponse aux propositions de l'Allemagne sera donnée en accord parfait avec nos alliés. Quiconque prolongerait la guerre à la légère aurait un méfait sur la conscience, mais quiconque renoncerait a ia lutte sang avoir atteint le but, serait personnellement responsable de ce fait. Accepter la proposition du chancelier d'Allemagne ce serait faire la même chose coulant. Sans obtenir de satisfaction, paix serait impossible. Les alliés sont entrés en guerre pi défendre l'Europe contre l'agression de caste militaire prussienne et ils continuer à combattre jusqu'à ce que les garanties plus absolues aient été obtenues que c€ caste ne troublera plus jamais la paix Europe. Nous placerons notre confia: plutôt dans notre armée avec sa force < meurée intacte que dans des pronies boiteuses. (Ovations.) D'ici'quelques jours les alliés donnen une réponse formelle. Il est malheureux qu'en Roumanie, t faute ait été cqmmise, mais la pire con quence de ce fait sera que la guerre ai été un peu prolongée. Des mesures énergiques ont été prises Grèce pour empêcher que la situation Roumanie devienne pire, et Lloyd Geo] croit que ces mesures ont réussi. On a décidé de reconnaître les âge] diplomatiques de M. Venizelos. M. Lloyd George se déclara convaincu la victoire finale si la nation se mon animée du même esprit que les armées Lettre de Paris Le comité secret. — A la Cliàmbre. — discours de M. Albert Favre sur le question des effectifs. — La direction unique de la guerre. 1er décembre 1916 Depuis près d'une semaine, la Chaml en comité secret. Depuis que le gouver: ment a accepté cette procédure, dès c quelque inquiétude agite le monde pai mentaire, c'est à elle que l'on a recou Elle a, du reste, certains avantages. Dé les débats publics en temps de guerre, gouvernement a le droit et le devoir de retrancher derrière le secret diplomatie] et militaire, et cela facilite la propagati de certains bruits souvent faux ou exaj rés, presque toujours dangereux. Les déj téa; à demi renseignés par les membres e commissions, se figurent d'autant plus ai ment qu'on leur cache toutes sortes de cl ses, «qu'ils connaissent par bribes la ver sur certaines questions. Il est plus sim] et plus sûr de s'expliquer complètement, puisque dans un gouvernement parleme taire, même en temps de guerre, le cabii ne peut se passer de la collaboration l'Assemblée, il est très utile que cette c laboration s'opère sans arrière-pensée part et d'autre. Malheureusement, il fa compter avec le besoin de parler, de s aj ter, de se mettre en avant de certains p; lementaires. Aussitôt que la résolution constituer le comité secret a été prise, u quarantaine d'interpellateurs se sont f« inscrire. Quarante interpellations! Ce prend huit jours au bas mot. Huit jot pendant lesquels les ministres ne pourro faire autre chose que de répondre, de p£ 1er, de se justifier. Le public, le bon publ: qui ne demande qu'à être gouverné, et scrir au mieux des intérêts nationaux, peut s'empêcher de se dire que ce tem pourrait être mieux employé. Aussi se de jntéresse-t-il de plus en plus de ce qui passe au Palais-Bourbon. Lors du premi comité secret, il y avait foule devant grille, à l'entrée et à la sortie des séance on regardait le mur derrière lequel il passait quelque chose. Aujourd'hui, il n'y plue personne, et, dans l'antichambre < public où :1s sont admis, les journalisé eux-mêmes se font de plus en plus rare On n'y rencontre que quelques courriérist parlementaires qui font les cent pas en f mant des cigarettes, dans l'attente illusoi d'un incident qu'ils pourraient commur quer au public» * . ^ XJne des raisons qui a déterminé Chambre à demander le exwnité secret, di On c'est le discours de M. Albert Fay sur les effectifs. Il a fait remarquer qu par rapport à leur population totale, l'A: gloterre a mobilisé un homme sur 10 liai tanis l'Italie 1 homme sur 11, la Russ 1 homme sur 20, la France 1 homme sur Cette révélation a produit une certaine ir pression daits le pays, non que la décisic de celui-ci de mener son effort jusqu'à ibout se soit affaiblie, mais il trouve av< raison que, dans une guerre où les intérê des Alliés sont solidaires, il faut que 1 sacrifices soient'égaux. L'effort de la Frai c© jusqu'ici a eu quelque chose de prod cnwr et son sacrifice fait l'admiration d monde. Il n'a d'égal que le sacrifice belg< Une partie de son territoire a <tté saccagée lâoft partis do sa populatieju a éi I (martyrisée comme la nôtre. Ce se ses armées ' qui supportent le p I rude effort militaire. Ce sont ses v toires qui ont brisé l'offensive allemande s le front occidental: tout cela, ses Alliés le connaissent loyalement. Mais il faut qu . fassent à leur tour un effort équivale: î C'est à o& prix qu'est la victoire commui j II est vrai que, comme le dit un jouri j hebdomadaire qui a toujours eu des vi ! très juste» sur la guerre, ,,L'Opinion", ce question des effectifs ne fournit qu'un- e ie_ éléments du problème. ,,Sans doute, dit-ue il est très raisonnable de prétendre que je_ effectifs d'une nation ne sont pas sans lir rg te, qu'un pays ne peut avoir que l'arn de sa population. Cela est la vérité, c< le n'est pas toute la vérité. Puisqu'il s'a; ge d'armées modernes, on doit ajouter qu' ue pays ne peut avoir que l'armée de sou : on dustrie, à moins que ses alliés ne lui foi ' nissent du matériel. Alors, les ..Alliés, "u_ qui ce pays recevra du matériel, seront Ob les d® le produire, par conséquent, de 5£_ pas mobiliser ccux qui le produisent, l0_ ainsi de suite. Il y a doiic un calcul à fai] ^e eles calculs à faire, et je n'ai retenu le pi )]e blême des effectifs qu'à titre d'exemp Ce cjue j'en écris n'est pas pour infirm n_ le discoure de M. Favre, mais pour conf Lefc mer cette idée qu'une direction centrale de ïp- guerre s'impe)se si nous voulons vainci 31- Or, nous voulons vaincre." de ' Cette idée d'une .direction centra ut do la guerre, direction politique, e yj. rection militaire, elle s'impose de pi tr- eu plus. C'est la formule de M. Briane do l'unité d'action sur l'unité de fror ûe Mais, dans une coalition aussi vaste que lit nôtre, et quand un des alliés est séparé d ,]a autres par tant de mers et de continenl ,rs elle est difficile à réaliser. On a déjà fa ut beaucoup: il faudra faire plus encore. L ,r. malencontreux événements roumains l'o c, démontré. H est manifeste que c'est à la c à rection unique qui lui a été confiée par s il6 alliés que l'Allemagne a dû tous 6es su ps cès temporaires. Si nous avions pu ave sa- une direction unique dès le commeneseme: se de la guerre, celle-ci serait finie depu er longtemps. Mais nous l'aurons. La boni la volonté de tous'les alliés ne fait pas de do s: .te: la partie est trop importante d'ailleu se pour que n'importe lequel d'entre eux pui a se Conserver une arrière-pensée d'égoïsm lu j Cette arrière-pensée d'égoïsme, ce n'e es dans tous les cas pas en France qu'on s. trouvera et l'on se tromperait lourdemei es ei l'on voyait dans le retentissement que u- discours cîe M. Albert Favre a eu dans re pays le signe d'une mauvaise humeur que ll* conque contre n'importe lequel des Allié | Les Français ne disent pas: ,,Nous e j avons a66ez fait: à votre tour" mais ,a j ,,Faites-en autant que nous pour que noi i ayons plus vite la victoire." ™ t. Dumont Wilden. l- « jffir - i- 3° il y a un an i- 11 20 décembre 19là. — Toutes les troup, u engagées dans la baie, de Souvla et la zor, d'Anzac (Gallipoli) sont transportées avt leurs canons et leurs munitions sur un auti ^ théâtre d'opérations. )- Eu. Albanie, petit engagement entre Grc< i- et Bulgares. u Le congrès de la Fédération. Socialiste à '■ la Seine rejette, par• 99J/Ï voix contre 5Jt \ la proposition■ d'une reprise, des, relation é i internationales. En Belgique. Les sauvages en Belgip M. Schollaerfc, président de la Chambre reçu de M. James Lowther, président de Chambre des Communes, une réponse à 1: ]a pel au secours des ouvriers belges emmenés esclavage et que M. Schollaerb lui avait voyé: ,,Les cyniques et brutales manooin >ur auxquelles se livrent les. autorités alleman ont révolté le monde civilisé, prineipalem la j la classe ouvrière anglaise, éorit M. Lowtl jnt ! ^ui fait cause commune avec la classe ouvri i belge et aie se désintéressera jamais du £ *es i do celle-ci.."-tte j * * ai } Après toutes les dépêches de- l'Agence Wc ^ j il est bon qu'on sache exactement comment ice ouvriers belges sont „ engagés" par les s , vages. Il faut distinguer, parmi eux, d -*e" : catégories bien distinctes: ceux, qui .sign ses volontairement l'engagement que les Boc j leur proposent j ceux qui refusent. Les vol J itaires — ils sont très rares — s >nt engagés au tarif de 12.50 marks par je: j Joli prixl Mais, arrivés en Allemagne et J première semaine terminée, on leur retient ne certain pourcentage pour douze différer s£_ caisses : pension, orphelins, accidents, veu; ira cr0^x rouge, emprunt db guerre, etc. < Bref, il leur • reste — toutes retenue® dédui • — 1.80 mark par semaine, soit trentp pfenr en par jour! Que penser de ces Boches qui reti en nent aux ouvriers belges quelques marks p "go les veuves des incendiaires de Louvain ot j massacreurs de Dinant? C'est de l'aplomb ! ] exemple, la pension et le logement sqjit à cl ge du directeur de l'usine, mais quelle nou , i ture! Des pommes de terre, cuites à l'eau, s sel, et l'eau elle-même servie ensuite con: •re soupe! Jamais de viande. Nourriture infc au ' et insuffisante. j Les ouvriers qui font partie de la secoi | catégorie sont encore moins bien nourris, * pour autant que ceci soit possible. Ceu: ; sont nos fiers compatriotes que les Barba >nt arrachent à leurs foyers et qui, malgré la ; [us nace, refusent le travail volontaire. j Les Allemands, toujours secourables, 1 1 paient huit marks par jour. Or, il se fait qu moment de toucher pour les six jours de i r.e" vail d'une semaine 48 marks, ils doivent^, il3 contraire, à leur employeur 49.50 marks, p ît. , couvrir des frais imaginaires ! Ce sont donc le. | pauvres gens, réduits à l'esclavage, qui, ap iaJ avoir travaillé toute la semaine, été mal no ie3 ris» molestés et battus, doivent encore pa; .i.» J--50 mark à celui qui se sert d'eux ! I , Les Allemands s'entendent, décidément, . : exploiter les honnêtes gens. Cette race exéc : ble s'est montrée à nous avec tous ses défa les et nous ne lui connaissons pas une seule q ii_ ; lité. Les Boches sont tout aussi sauvages a-ée ' les prisonniers de guerre. Ils se moquent ouv ;^a : tement des Conventions do La Haye — où r-, ! voudraient faire signer la paix — et obligent s11, braves soldats français, russes, anglais ou l ges à des travaux d'ordre militaire. Il arr u- parfois aussi eju'ils mettent ces malheureux ir- travail dans les marécages, les obligeant de travailler, sans répit, dans l'eau jusqu'aux ]j. { noux! Et que leur payaient-ils? Trois pfenn ue pa>r jour. Voilà l'humanité de-ces horribles . , lemands que des Sleeswijk et autres Bod stein nous proposent en exemple. 'e, •o- * * * Je. Hier, on a pu lire, dans nos colonnes, la 1 er tre que von Bissing écrivait au cardinal M x- cier. On s'est réjoui de la mâle réponse celui-ci. Vraiment, von Bissing ne doit j être fier! Sa lettre, d'ailleurs, est d'une pla tude et d'une mauvaise foi qui sautent a veux. Il ne répond à aucune des questions se ■le levées par l'archevêque de Malines dans v [i- lettre précédente. Il mange sa parole. Il n'< us pas franc. C'est une missive piteuse qui m< [ . tre.bien qu'une mauvaise caueso n'est pas < j." fendable, même par un général allemand, ge i * verneur temporaire de Belgique. La partie était belle pour Mgr. Mercier. Il ^ en quelques lignes, remis à sa place l'Exc s, lence boche, sans mâcher ses mots: recru it ments odieux, réprobation du monde ,,civilise es châtiment de Dieu, etc. Von Bissing a dû fre ^ cer les sourcils à la lecture .de cette digne j_ calme réponse! Le cardinal — comme ne l'avons dit — s'est rendu à Aerschot où il es été témoin des infâmes razzias. Et il cite c Ç" exemples au vieux cavalier qui se trouve n 1L* en point. Le terrible adversaire, guidé par it Justice et le Droit, que von Bissing, a rence jg tré dans la personne élu primat de Belgiqu 16 11 nous tarde de connaître la réponse du gc verneur! Pas d'échappatoires possibles. Vo x' le chef esclavagiste dans un défilé bien dif ra cile 1 S- K 35 .#! e- Le chiffre des déportés à La Louvière st monte à 3.000, à Lessines à 2.000, à Rebe [la. à 900, à Quenast à 600. A Charleroi, les Bî it bares ont désigné 10,000 mineurs pour l'esc je vage. Toujours, comme dit "von Bissing ela !_> «a lettre au cardinal Mercier. ,,pour rétab . la vie économique en Belgique." Il n'est poi tant pas question ici de chômage forcé, ,,siti 3. tions lamentables qui sont une suite de la f n litique el'isolement de l'Angleterre." L'Ang ; terre n'a rien à voir dans nos charbonnage ^ Elle ne s'en est jamais occupée. Alors? Où < sont les explications ele von Kassongo? ( pourrait — en présence de tels faits — qua fier durement les termes Ndont le septuagénaî gouverneur s'est servi. Mais, soyons charit - bles. La lettre de Mgr. Mercier suffit.... * * c Jusqu'à ce jour le Luxembourg avait é épargné et les Boches no s'étaient pas enco livrés à la chasse aux blancs dans ce coin < •s notre pays. Or, on apprend que les premier € razzias viennent d'avoir lieu et que des civ: ■C de Bastogne et d'Arlon ont été déportés. • * ■ç Les Boches veulent soustraire — ils le dise: — les ouvriers belges au danger de la paresse Alors pourquoi enferment-ils les déportés dai ^ les camps de Munster ou de Cassel, — c 0 ceux-ci n'ont pas ele travail? M. von Bissin s qui sait tout, pourrait peut-être nous expliqu les raisons.,... que la raisem ne connaît pas! e Deutsche poSitik , a Le député libéral au Reichstag, h *a Gotheim, a écrit dans le ,,Vossische 2 a'P~ tung" que la Belgique, considérée en ti en_. que petit pays, pouvait parfaitement Tes trouver son indépendance après des guerre. L'importance ne serait pas grar ent si un aussi petit royaume s'alliait à l'i ter, ou l'autre puissance. Gotheim parla i ère suite du danger que l'Allemagne cour or^ par ses agissements à l'égard des Belg parce que les Pays-Bas pouvaient aussi, qui sait? — se ranger un jour aux côtés jeg l'Entente. Il exprima l'avis que ce au- guerre prouvait que la force d'un peu; jux de 6£ millions d'habitants, exercés m: ont tairement, pouvait mettre du poiels di lies un des plateaux de la balanœ. an" Herr Gotheim n'est pas aussi aveu; . que son chef Bassermann, qui veut, i n'exer le monde entier. Mais Gotheim un Présente une infime minorité. A preuv tes le lendemain, dans le même papier, es, s'attirait une sèche répemse d'un c te. tain Ulrich Raucher. ^ ,,Si la Néerlande, ée^t ce dernier, pe lg® devenir un danger pour nous, pourqi 3Ur pas aussi la Belgique? Je partage l'o -les nion, dit-il, qu'un petit pays — la guei 5ar l'a prouvé — pouvait devenir dangereux, ar- importe donc que l'Allemagne agisse én tri- giquement contre l'he>stile Belgique et ins rende son indépendance, non pas seulenn ™ par crainte de l'attitude des Pa Bas, qui peuvent devenir, peut-ê ide — mais non probablement, ennei — de l'Allemagne. Voici les faits: Il s'a; •-là ici de deux pays. Le premier, dont 1', res niée combat aux côtés de nos ennemis ne" qui vit dans ■ l'espoir d'une réparatie (Quiconque ne me croit pas n'a qi rau interroger la population belge: que ce s Ta_ à Bruxelles ou à Anvers, — peu import< au Le second, représenté par la Hoilaiu rnr demeure calmement neutre entre les b ces libérants, avec la fermé décision de res combattre à côté d'aucun des deux combi tants. ,,Le premier des pays, nous le tenons enl à nos mains. L'autre, si tout se passe sel ra- nos désirs, restera notre voisin, sans qu' its conflit naisse entre lui et nous. Si la Né Ia" lande devenait notre ennemie, la Bel 'ec que serait un danger pour nous. Un se •]s remède à cette situation: la forcé!" lcs Bien aimiaible ce monsieur! Mais, sous el- plume boclie, on comprendra ce langaj ive Celui-ci, qui signe Huibrecht Van Ael, au Lierre, dans la revue ,,Deutsche Politik a est invraisemblable, écoeurant et inadm ?e" siblo de la part d'un Flamand. Nous ave déjà signalé aux patriotes le nom ^u rené§ 3n- de Lierre. Or, comme tout aktiviste qui respecte et qu'on ne respecte pas, Van A continue. Que veut-il aujourd'hui? < ne le sait pas, après avoir lu lignes indigestes qu'il écrit sur le Hoi ^ Rule pour les Flandres. Que veut-il? Il iah le sait pas lui-même. Un fait reste acqui ti- c'est que Van Ael est le collaborateur attil ux de journaux allemands. Cela suffit à •u- juger. Ai. surplus, il nous importe peu ne savoir ce qu'il pense. Que la paix eui peenne soit dominée en Orient par la qu léJ lion balkanique, en Occident par la qui iu- tion belge? Quand on discutera de la pai ce n'est pas l'avis de Van Ael qu'on pre a, dra. Dans l'intérêt de la paix européen! e*" la Belgique devra être rétablie, mais n f,' point avec ses anciens droits et prérogativ* \nl écrit l'aktiviste. Puis, .il sa peixL dans c et considérations sur les Flamands qui ve us lent avoir leur ,,Home Rule". D'aboi a les Flamands devront travailler dans l'i térêt du peuple flamand. Ensuite, da l'intérêt du germanisme, qui doit être fc in_ contre les La.tins. Van Ael dixit. U s' e ! prend — évidemment — aux Français u- maudit la révolution de 1830, faite par : ïlà Wallons et les fransquillons. Et il dit pou quoi! Nous passerons, stans en parler, i développements naïfs âu crétin lierro C'est une plaidoirie pro-allemande q ^ écoeure. La fa^on dont cet aktiviste eir ^ sago la question -wallonne est, par contrast a- comique et bien faite pour provoquer ns rire. Arrêtons-nous là dans la lecture de lir factum. Un, Belge collaborateur d'u r" revue allemande, en temps de guerre? a" Ceci juge l'homme,' n'est-ce pa6? Et nous n'irons pas plus avant da ,St . l'examen des raisons pour ou contre n\ Hgme Rule dont les Flamands ne veule )n à aucun prix. Ii- 'a! A Anwers Le petit Melis, le ,,streep secrétaire",- oubl fjue le Roi n'a pas encore ratifié sa nomiri tion qui a été un coup du parti flamingan té Hubert Melis a signe, en effet, la 33e liste 1 re la ..Galette de Bruxelles" approuvant»la gc le manisation el© l'Université de Gan^. Nous soi es mes curieux de savoir co que le gouverneme ls pense d'nne telle maniiestation ? Voici da quel ordre figurent — dans l'organe flama] de la Kommandantur — les noms do quelqn admirateurs ele von Bissing : it EMMANUEL DE BOM, brbliothécai >? communal de la ville d'Anvers, correspondais du ..Nieuwe Rottord. Courant"; iù HUBERT MELIS, secrétaire communal j g, do la ville d'Anvers: )r JX>DE BAEKELMANS. fonctionnaire < l'administration communale d'Anversj „ | Annonces: 15 cents la ALOIS PETERS, Beci'étaire communal V i eu x-Tur n hou t ; Mme HENDERICKX-DE VOS, sans ] fession. femrae-du représentant trop bien con Il y a, sur ces cinq signatures, trois fi tionnaires ele l'administration commuj d'Anvers. Est-ce qu'au retour les/ écu d'Augias seront nettoyées? Les contribua jn. efc les électeurs — à quelepie parti qu'ils ' • partiennent — pourraient bien exiger e ^ mesure de salubrité publique. Z A Liège de Les théâtres ont ouvert leurs portes, con ne à Bruxelles, comme à Anvers, après avoir l ;n_ sé passer de longs mois. Mais le Royal ei ait Gymnase sont toujours occupés par les Bex qui en ont fait des écuries. 0S' On ne joue donc qu'au Pavillon do F uno opérette viennoise ,,La Chaste Suzanr au théâtre du Boulevard de la Sauvenière tte Mme Mativa, le comique Deheselle et Die ténor Gueny jouent aussi l'opérette, à li_ Renaissance, devenu théâtre wallon, et au "V uIls tergarten. * * , Le lieu de rendez-vous des officiers allema ' (qui font la noce) est le Régina, près élu p n" d'Avroy. Les beuveries durarit toute la nuit, ce- brutalité de ces messieurs lorsqu'ils ont bu e : effrayante. C'est à peine s'il se trouve qi il ques garçons pour servir ces champions de kultur. mt Au Pays Waïloi loi L© tribunal militaire de la province pi- Liège vient de condamner le sieur Baudi re bourgmestre d'Oleye, meunier et propriété H foncier, à une amende de 45,000 marks îr_ chef d'infraction à diverses ordonnances L- d'exploitation do ses concitoyens. LUI « • « ,n^ Le long de la voie ferrée Tournai-Lei S78" Ath-Bruxelles, les Boches font des travaux JTQ fortifications auxquels 6ont occupés des c dis taineïs d'ouvriers belges et des milliers de j yft sonniers de guerre. Tout le long du chemin ir_ fer, des plate-formes en béton armé ont e{; construites pour supporter des canons. Y m tout les Boches — qui sont gens de précaut ^ — se préparent donc à résister.* Au Pays sî!e Wsies le, Un groupe de bourgeois aisés a décidé gl- constituer une banque ele prêts et de seco ne à St. Nicolas. M. Alph. Verwilghen, dép permanent, sera le président du conseil d' ministration qui exemptera dans son sein : iVl F.dm. d'Haenens, avocat, Th. Vermeire ie Edm. Denys, industriels, Oct. de Schepj on candidat notaire, un En Casnpitiie ?U1 p'n lieutenant d'un régiment du landstui qui trouvait le gibier fin et désirait s'en f curer, partit* un jour, à la chasse. Avec q pa On l'ignore. Sans doute avec quelques' offici ou quelques soldats qui avaient mission de de battre le gibier. On ne sait , à la suite de qui ", circonstance, iiiais le lieutenant fut retrou is- mort, une balle ^dans la 'tête, le long d'une lu lT1q S'est-il suicidé?,-A-t-il été tué par un sol qui voulait se venger? L'enquête ne l'a démontré. Mais les habitants d'Elshout, p de Brasschaet, où s'eïst déroulé le drame, ci gnent qu'on les rende responsables. Les Teut )n no perdent jamais l'occasion de battre nu es naie. ne iie Dans les FEanslre 3 M. De Pannemaeker, vicaire de Mai '^e Lierde, voulut allumer une lampe au carb Ie lorsque celle-ci fit explosion. Le malheure de fut brûlé vif et mourut peu aorès. o- J?1 ■ B-- l ii! sud de la len e, 311 Voir ,,Echo Belge" du samedi JS> 16 décembre 1916. es ù- Au camp des ,,as'\ Les deux Japonais eurent la joie en rivant au premier camp d'aviation qu nous fit visiter de rencontrer un de'lei al compatriotes, aviateur, engagé volonta dans l'armée française, aujourd'hui ca e taine, faisant partie d'une escadrille chasse. Les trois Japonais parlent avec T" vacité. Leur joie s'exprime par de pet €s cris bizarres, de brères exclamations e •s; sonnent avec un air presque belliqueux. < ui m'explique que le capitaine-aviateur rl" compare en riant à un dragon ailé de la gende de son pays. le C'est à ce camp que sont réunis les ce les ,,forts ténors" célèbres dç l'aviati ie française, dont les noms sont sur toutes bouches. Nous assistons à un départ lieutenant Heurteaux, à une arrivée ns Deulin qui, le matin même, a mis un Tau le de plus à son tableau de chasse. L'offic at commandant le centre d'aviation nous -avec quelle sévérité, quels scrupules d'ex; titude on enregistre comme abattus avions ennemis. On ne les compte et ne mentionne dans le communiqué que s: 16 ont été .vus en même temps par plusiei a~ postes du front, s'écrasant dans les ligi jç ennemies quand ils ne tombent pas da r_ les nôtres. Il règne à ce camp, qui comj n- près de 150 appareils, une activité impr at s ion n an te. Nous comptons une trentai as d'aéroplanes en l'air, tandis que d'aut: id s'apprêtent à partir. Les petits Spad, es Nieuport de chasse faisant du 205 kilon très à l'heure, foncqnt sur un point de l'i ^ rizon avec la vitesse du faucon qui a trou sa proie. On construit en ce moment ■ f nouvel appareil de chasse dont la vite: sera plus grande encore. Je ne veux f i0 citer le chiffre stupéfiant qui m'a été doni Co sont là les sentinelles vigilantes qui t ligne. Réclamés: 30 cents la ligne. de surent aux Français sur le front une mai trise de l'air aujourd'hui incontestée. C< ?r°" sont ces appareils de chasse qui permetteir >nc- aux au\res d0 Photographier, repérer, boni îale karder^ à l'aise, de régler le tir de nos bat ries teries à la perfection. Ce sont eux qui e*n bles pèchent les drachen de monter, ap- Nous comptons à peine deux de ces bal îtte Ions que les Flamands appellent ,,la vessi< du kaiser" pour douze ou quinze soucisse françaises. Les Nieuport français, les Spac de l'escadrille américaine ont littéralemenl Èfivé l'armée allemande de ses yeux. a<\s" Sfu-r les routes, • 10 -hes pe même que les avions, les camioiif automobiles, les autobus, les chariots qu: g//3 parcourent les routes ont leurs signes dis-tinctifs. C'est ainsi qu'on voit sur certain; lo camions transportant des munitions une la aimable petite femme très sommairement 'in- vêtue, qui a l'air de sortir de Fantasia on de Ja Vie Parisienne et qui porte sur l'épaule un obus presque aussi gros qu'elle. Saut doute,^ ces images pleines de fantaisie sont-°j"a elles l'oeuvre de peintres connus, du genre est ceux travaillent dans les.équipes de IoI_ camoufleurs dirigées par Forain et Guiraud la de Scevola. On n'imagine pas, quand on ne l'a point vue, la quantité de boue qu'il y avait dans 3 ce pays de Picardie avant le froid sec de ces derniers jours. Les cours de fermes, les champs bordant les routes sont des bour-ûré biers extraordinaires, des lacs de boue, du 9es routesJ braves pépères, des territo-'et riaux décoratifs comme en a dessiné Bernard Naudin, ne cîessent de le3 rempieirei quand une interruption se produit dans le ze- charroi ce qui, à certaines heures, n'arrive pas souvent. On a dit des fleuves qu'ils sont en.'_ ,,des routes qui marchent". Les routes de c]c Picardie semblent elles-mêmes marcher, été 1T}ais> ?'est dans les deux sens. Les deux ar- files ininterrompues du charre», la montante ion ^t la descendante, font penser à quelque colossale chaîne sans fin. Mais la boue! la boue ! tout cela fait de la boue, écrase, - pulvérise les cailloux que les braves territo-riaux viennent de disposer soigneusement. urs "^es P°^us rentrant du front, les motocy-uté c^®tes français ou anglais vêtus de peaux ad- qui les font ressembler à l'homme des M. cavernes, sont enfermés dans de véritables et gaînes de b6ue. Pendant l'offensive victo-er, rieuse du 7 novembre, qui leur fit prendre pied dans Pressoire et Ablaincourt, les soldats français, rue dit l'officier qui nous pilote, ont dû avancer à certains endroits m avec de la boue jusqu'à la poitrine! Certains r0'_ obus allemands que nous voyons tomber à ai ? moins de cent mètres de nous projettent ers oans l'air un petit geyser de boue jaunâtre, ra- Cette plaine picarde aux molles ondula-îlle tions, aux lignes harmonieuses, cette plaine \é, dont la calme eurythmie inspira Puvis de ^ie- Chavannes et que dominent les vaisseaux oas des cathédrales el'Amiens et de Corbie, elle lis est aujourd'hui grouillante de vie et d'ani-,ai_ mation. Partout, sur toutes les pistes, c'est dus un défilé presque incessant de camions, de >m- chariots, d'autos, de motocyclettes rapides. Depuis l'offensive de la Somme, les Français ont construit des routes nouvelles, de gg nouveaux chemins de fer à voie normale ou étroite. irè -Nous avons sous les yeux un chef-d'oeu-Ux vre d'organisation française, pleine de souplesse, parfaitement agencée. Le génie — d'improvisation de cet admirable peuple a, une fois de plus, enfanté des merveilles. eUne gare de ravitaillement. Je garde surtout le souvenir d'un ravin bien eiéfilé, que les Boches ne découvriront pas de sitôt, où se trouvent installés des ateliers, un parc d'artillerie, un dépôt du génie, des postes de commandement, toute une petite ville dans ce creux de terrain, et, au flanc de la colline qui le commande, ir" un petit cimetière où les couleurs françaises 011 claquent au vent sur de fraîches couron-irs nés.... Et puis encore, je revois, quelque lre part, dans la campagne, une énorme gare P1- de ravitaillement où j'ai vu de petites monde tagnes de madriers et de planches et où y1" quelques douzaines de prisonniers boches its travaillent au déchargement. On s'est enfin IU1 décidé à utiliser cette main-d'oeuvre toute -^n indiquée, quand on sait que depuis si long-sc temps nos malheureux prisonniers français le_ | cy.i russes sont employés de force par les Allemands à creuser des tranchées ou à fa-briquer des munitions destinées à tuer leurs 011 frères. Le commandant de la gare nous ra-^es conte que longtemps les prisonniers qu'il du emploie furent excités à la désobéissanœ de pairun de leurs feldwebels, un grand diable be qui prétend être un journaliste de Ham-ter bourg. Quand il eût été, comme il conve-Lt nait, mis au cachot pendant quelques jours, LC" le gaillard devint un contremaître modèle... 'es II y a aussi un simple soldat qui parle à la les perfection le français et que le commandant ils a promu à la dignité d'interprète. ,,Vous irs allez voir: il est épatant" nous dit le com-ies mandant. Arrivé elevant un réfectoire et-ns fecté aux prisonniers, le commandant ap-'te pelle: ,,Hermann!" Un grand gaillard se ss-- présente. U salue, rectifie la position avec ue un coup de rein comme on n'en a que dans 'cs l'armée de Guillaume. ,,Que faites-veus là?" demande-le commandant. Le jeune Boche ie- hésite un peu puis, avec un sourire gra-cieux, tourne la belle phrase que voici : ve ,,Je me tiens à la disposition do mon com-mandant s'il a besoin de moi." Le <ïom-;se mandant rigole, triomphant : ,,Vous voyez! II est épatant, ce bougre-là, épatant!" Louis Plérard. is-. (à suivre.)

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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