L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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18 January 1917
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s.n. 1917, 18 January. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 29 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/ks6j09x81w/
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Jim® Année N°. 817 5 cent» %ïeucsi ss janvier V&V7 ——*" ' ■■■" II.— .11 ■ mil L'ECHO BELGE L'Union fait la Force, Jourma! «jusotÉsIIen du matin paraissant en ïïolSssnsïe Be/ge est notre nom ite Famiht. im^mmmmmmmamm^mÊtmmimmmammmÊmmmmi^imtmmmamÙBmwmmmammmimia^mamiitammtmm mm i m—m, Toutes les lettres doivent être adressées au bureau cSe rédaction : N, s. VOORBURGWAL 234-241), AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. ( Charles Bernard, Charles Herbleî Comité de Rédaction: ^ René Chamlbry, Emile Painparé. four les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du journal:N.Z. VoorburgwaI 234-240, Amsterdam Téléphone: 1773. Abonnements! Hollandefl. 1.50 par mois. Etranger <1.2.00 par mois Annonces! 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Un faux de plus. En ce moment, où les ventres affames des boches, fatigués de crier famine, h"rlent a la paix, il est une cliose qui les gene terriblement. C'est l'aveu de von Bethmann concernant la violation de la neutralité be ge. vi-demment, pour ces bons teutons, S ot kennt kein Gebot, niais les neutres auxquels ils s'adressent ne prisent pas beaucoup cette philosophie spéciale pour la bonne îaison que s'ils l'acceptent, l'Allemagne pourrait bien la leur servir à son tour. Des lors, il faut pallier l'effet do ce crime contre 1 humanité, et, comme tous les Allemands iront pas encore le cynisme de Keventlow, ils ont simplement décidé que ce n'est pas eux mais bien la Belgique elle-même qui a viole sa neutralité. „ c . Trente-six fois ils ont essaye de le taire croire, trente-six fois ils ont lamentablement échoué.Qu'importe,ils reviendront à la charge. No trouvant pl|*s de soi-disant conventions anglo-belges dont il est .-facile de falsifier le texte, ils viennent de découvrir un témoignage accablant. Un soldat français, Alcido' Lancial, de la 1ère compagnie du 148e régiment d'infanterie, prisonnier ae guerre en Allemagne, a déclaré aux autorités militaires allemandes qu^ déjà le 1 , août son régiment, cantonné à Givet, fut en- i voyé en Belgique et débarqua ce même jour j à Yvoir. Et voilà. Celui qui, après un tel , témoignage, doute encore de l'innocence des j Allemands doit avoir l'esprit bien mal tour- j né. On pourrait seulement s'étonner de ee i qu'il ait fallu à l'Allemagne trente mois , pour découvrir ce flambeau de la Vérité. Nous ignorons si le soldat Alcido Lancial existe et s'il a reelleûient déposé en ce sens. Ce. que nous savons avec certitude, c'est que ce témoignage, tel que le propage Wolff, est un faux. Déjà le gouvernement français a remis les choses au point en rappelant les ordres donnés au début d'août, prouvant ainsi qu'Alcide Lancial, pas plus que n'importe quel autre Français sous les armes, ne pouvait'être en Belgique Té 1er août Nous. pourrions nous en tenir à ce démenti catégorique officiel si nous.n'étions personnellement à même de le confirmer en entier, ayant joué un petit rôle, — bien modeste , — dans l'entrée des premiers Français en Belgique. Les lecteurs de l',,Eclio" voudront bien nous excuser de parler de nous-mêmes; si nous nous y risquons, c'est uniquement dan,s l'intérêt de la Vérité. " *. Voici.donc: Le vendredi 7 août 1914, l'officier -de service à l'institut cartographique d'Anvers me demanda si je voulais porter au ministère de la guerre à Bruxelles des cartes militaires belges qu'on venait d'imprimer le jour meine. Ayant accepté avec empressement, on empila ces cartes dans une auto qu'un ami et moi nous conduisîmes à Bruxelles. Au départ l'officier me recommanda spécialement: ,,Dites bien au ministre que c'est tout ce que nous avons en ce moment. Nous imprimons sans relâche et au fur et à mesure qu'elles seront achevées je les enverrai à Bruxelles." Partis tard dans la soirée nous^ arrivions vers 1 heure de la nuit au ministère oit M. de Broqueville nous fit demander si nous voulions continuer le voyage avec les cartes vers une destination que nous connaîtrions -plus tard. Ayant accepté, nous arrivions d'étape en étape, le samedi 8 août, à 4 heures du matin, à Yvoir. Là nous rencontrâmes seulement les -premiers soldats français, un détachement du 148e d'infanterie, donc du même régiment dont parle le nouveau mensonge allemand. Mais déjà en ce moment les uhlans allemands avaient envahi les provinces de Liège et du Luxembourg et une grande partie du Brabant. En effet, au moment où nous allions traverser la forêo de Soignes, lé commissaire de Quatre-Bras nous prévint qu'il fallait faire attention, des uhlans en embuscade dans le bois tirant sur toutes les autos qui passaient. Il en était de même de la province de Namur. A l'état-major de la 4e division on nous prévint que des uhlans étaient signalés sur la route Na-mur-Dinant que nous devions suivre et où nous avons en effet failli tomber entre les mains d'une patrouille qui nous pourchassait.Lorsque nous arrivâmes au camp français, l'officier qui le commandait nous marqua sa grande joie en prenant possession des cartes dont ,,il avait un plus grand besoin que de pain", disait-il, mais il ne put cacher son dépit au capitaine B..., du ministère de la guerre, qui nous avait précédé, lorsqu'il apprit que notre cargaison constituait tout !g stock disponible. ,,Que voulez-voua qu'on fiche avec ça pour toute l'armée française", s'écria-t-il. ,,11 y en a à peine assez pour mon régiment. , Je suis arrivé ici hier et ne puis aller plus loin, iaute de cartes. On ne peut cependant pas avancer à l'aveuglette!" • Sans perdre de temps, il distribua une partie des cartes à ses sous-ordres et entassa le restant dans une auto qui partit dare-dare pour Givet. Pendant ce temps, impatients comme tons les Belges'de savoir si des troupes françaises étaient parties au secours du général Léman, nous interrogions les sous-offieders et soldats. A notre grand regret nous dûmes apprendre que le 148e était le premier régiment qui était entré en Belgique et qu'il y était,arrivé la veille, donc le vendredi 7 août. Tous étaient unanimes, sur ce point. Un sous-lieutenant proyait r -gg mais, il n'en était pas, du tout certain — que ce même vendredi 7 cles troupes françaises avaient quitté Maubeuge pour se diriger vers Clharleroi et Namur. Toujours est-il qu'en retournant à Anvers nous n'avons rencontré aucun soldat français, ni à Namur, ni à Gembloux, ni ailleurs.Ceci ne prouve pas seulement que les déclarations du. soldat Alcide Lancial sont fausses ou tronquées, — si bien entendu I elles existent, — mais cela démontre surtout qu'au-cun accord n'existait entre la Belgique et la France en vue d'une attaque de l'Allemagne par les Français passant par la Belgique. Si un tel accord avait existé, où si la France avait seulement entrevu la possibilité d'un passage par la Belgique, elle n'aurait pas négligé de munir tous ses régiments — surtout ceux qui étaient chargés de garder les frontières — des cartes nécessaires, car sans celles-ci nulle invasion n'est possible. L'Allemagne, elle, ne peut en dire autant, puisque deux ans avant La guerre elle acheta, par l'intermédiaire de la librairie Forst, d'Anvers quarante mille nouvelles cartes de l'Etat-Major beige, que notre gouvernement n'hésita pas à lui fournir après que les Boches eussent donné l'assurance que ces cartes étaient commandées par les divers clubs sportifs d'Outre-Rhin qui se proposaient d'excursionner en Belgique à l'occasion de l'Exposition de Gand. Nous avons malheureusement appris à nos dépens quel était le genre d'excursions que ces ,,bons. voisins" se proposaient de faire et quels étaient les spo.rtsmen. Gustave Jaspaers. Courtoisie. Notre compatriote et ami, M. le député Ter-Tvagne, ayant cru devoir envoyer la reproduction de l'appel des ouvriers belges à leurs frères néerlandais à tous les membres do la Chambre des Etats généraux néerlandais, l'un de ceux-ci a cru devoir la lui renvoyer. Faut il dire que ce Monsieur appartient au groupe Kuyper ? M. le député Temagne lui a envoyé aussitôt la lettre suivante: . La Haye, le 15 janvier 1917. Honoré Monsieur, J'ai bien reçu votre lettre par laquelle vous me renvoyez la reproduction publiée par l'Office Belge de l'appel des ouvriers 'belges à leurs frères néerlandais. Vous voudrez bien m'excuser d'avoir cru que ce cri do détresse émouvant des travailleurs de mon pays était de nature à intéresser au plus haut point tous ceux dont la vie est consacrée à la chose publique et à la défense des droits sacrés de l'homme et du citoyen. Vous me priez au surplus „vriendelijk" de ne plus vous adresser ,,dergelijke lectuur". Je tiendrai compte de votre désir. J'ai les relations les plus cordiales avec plusieurs de vos collègues qui sont des hommes de la plus grande correction et de la plus haute, courtoisie. Je ne voudrais "pas qu'il en fut autrement avec vous. Veuillez agréer, Monsieur, l'assurance de toute la considération qui est due à un membre de la Deuxième Chambre des Etats Généraux néerlandais. (Sé) Dr. Mod. Temagne, Docteur en médecine et Membre de la Chambre des Représentants de Belgique. A Monsieur Scheurer, Membre de la Deuxième Chambre des Etats-Généraux néerlandais, Bâtiment de la 2o Chambre, La Haye. Finistère des Chemins de Fer, Wiarîne, Postes et Télégraphes En exécution d'un ordre de. service de M. le Ministre des-chemins do fer de Belgique, il ( sera procédé a un nouveau recensement de tout lo personnel de l'Administration des ,,chemins do fer do l'Etat Belge" résidant à l'étranger ou dans la partie non envahie de la Belgique. Lo service de l'émigration du Département des chemins do fer, établi à Roosèndaal, adressera à tous les fonctionnaires, employés et ouvriers, inscrits à la matricule du personnel résidant en Hollande, un bulletin, qu'ils devront remplir, puis renvoyer au service précité. Ce bulletin doit être dressé par tous les agents de l'Administration des chemins do fer indistinctement, quels que soient leur âge ou leur situation actuelle. Ceux qui n'en auraient pas reçu au plus tard le 25 courant, devront en réclamer un exemplaire au service de l'émigration à Roosèndaal. Le bulletin, dûment rempli, devra être renvoyé à ce service avant le 15 février prochain. Les inscrits qui changeront d'adresse devront en donner avis, dans les 15 jours, au Ministère des chemins de fer de Belgique, au Havre. Les agents qui n'obsèrver ont pas les prescriptions ci-dessus seront considérés comme démis-sionnaires,Il sera délivré un récépissé pour l'inscription, ainsi que pour la notification de tout changement d'adresse. N.B. Cetto instruction no s'applique pas au personnel des Administrations des postes, des télégraphes et de la marine. —- H y a un an 18 janvier 1916:- La première brigade- sud- afrï^aivic..prr~l^s% Mfjyvic•- • En Belgique. Leyr respect! Notre correspondant particulier de Bruxelles .nous fait tenir un court billet: Nouvelle de grand intérêt qu'il nous adresse, et ■ qui montre le respect des Boches pour le , droit des gens et pour la religion, — invoquée par eux à tout propos et hors de propos. Notre correspondant n'a pu nous communiquer de détails, mais, dans ses ' grandes lignes, voici l'odieuse et infâme comédie jouée par nos ennemis. j La . scène s'est passée dans une ville de' province. On avait jugé un grand procès, dit ,,d'espionnage".' Rien n'est facile pour les Allemands comme de se débarrasser de I témoins gênants," de patriotes irréductibles. ! On les arrête, on les prétend coupables d'espionnage, on les livre à un quelconque tribunal de campagne qui les fait fusiller ou jeter en prison. Et cette petite mais dou-I loureuse comédie nous vaut, à chaque fois, J une communication de von Bissing ou de ; son remplaçant Hoiningen-von Huene-Hoi-ningen. Or, des condamnations à mort venaient précisément d'être prononcées. Et l'un des condamnés, sitôt qu'il connut l'arrêt et l'heure de son exécution, réclama le secours d'un prêtre ,,belge". Le directeur de la prison accourut (toujours aimables, ces Boches!) — Votre dernière volonté ? — Me confesser à un prêtre ,,belge". — Pourquoi belge, fit le directeur. Il n'y a pas de prêtre belge actuellement ici. Je vous enverrai un prêtre allemand. Tous les envoyés de Dieu sur la terre sont égaux devant Dieu. Et, sur cette belle parole, le directeur se retira. Notre compatriote, un de ces, braves qui préfèrent la mort à toute soumission, après un long combat intérieur résolut d'accepter. 11 était croyant. Il ne voulut pas se passer du secours d'un prêtre. Celui-ci arrive bientôt après et le Belge se confesse. Il demande à l'aumônier de lui promettre devant Dieu de s'acquitter d'un important message pour -huit de ses amis. La communication à leur faire est celle-ci: annoncer qu'il va mourir pour son pays, avec courage et fermeté, pai- \ ce qu'il sait que le sacrifice qu'il a fait n'a pas été inutile et leur dire qu'ils se mettent à couvert, au cas où une enquête plus ap- ' profondie serait faite par les autorités aile- ! mandes. Le prêtre, solennellement, jure devant « Dieu que la dernière volonté du condamné sera' exécutée fidèlement. Et notre brave compatriote croit pouvoir aller, d'un pas tranquille, vers le lieu de l'exécution. Or, le lendemain matin, les huit personnes dont il avait livré les noms à son confesseur ^ étaient arrêtées, jetées en prison. Enquête , sommaire et rapide et condamnation à la , peine capitale pour plusieurs d'entre elles, i j Le prêtre allemand n'était pas un prêtre, mais un feldwebel qui, pour accomplir son < cambriolage moral, avait revêtu un habit 1 de prêtre ! Les noms sont connus de ce malfaiteur, du , directeur de la prison — complice — et du chef qui commanda la sinistre comédie. Sans doute celui-là sera-t-il décoré de la croix de fer. Mais, dans l'esprit des honnêtes gens du monde entier, ce nouvel acte dé- c loyal, scandaleux et si allemand, sera ima- ( nimement flétri. ( Les déportations ; Le ..Daily Telegraph" apprend de New- i York qu'à la suite des déportations des Belges plusieurs cercles et association religieuses notamment' ont adressé une requête au président Wilsoji demandant que le jour anniversaire de Washington, le 22 février, soit consacré à une protestation monstre contre les agissements de l'Allemagne vis-à-vis des Belges. La requête, signée par la direction du ,,New-York Churchmens Association" , proteste, avec énergie, contre des mesures inadmissibles ^ au XXe siècle et demande que tous les orga- ^ nismes des Etats-Unis, quels qu'ils soient, s'unissent dans une protestation commune, afin que le gouvernement américain connaisse les sentiments du peuple américain. S'il était mis fin. définitivement aux déportations avant le 22 février, co jour-là serait consacré à une manifestation grandiose, sans précédent. f ,!Ë® a A Bruxelles j Un rédacteur du ,,Pall Mail Gazette" a ^ pu interviewer M. de Levai, qui fut — on e s'en souvient — l'avocat de miss CavèlL s Lorsque M. de Levai était officiellement attaché à la légation des Etats-Unis d'Amé- ï rique à Bruxelles, il était obligé de garder € le secret sur les événements qui entoure- ^ rent le meurtre de miss Cavell. L'avocat ^ peut parler actuellement. Il raconta que, k peu avant son exécution, miss Cavell écrivit e une romance sur un chiffon de papier. Ecri- r ture ferme et serrée qui ne dénotait aucune n peur. s Concernant la dernière note de la Bel- s: gique aux Etats-Unis,. M. do Levai déclara e qu'il se réjouissait de voir la Belgique s'en d tenir à un si juste point de vue. Il est parfaitement exact, déclara-t-il, que la Bel- é gique n'a jamais commis un acte d'hostilité g et qu'elle n'a fait que défendre sa neutra- d lit®- , .... c La situation de la Belgique n'était pas h pareille à celle des grandes puissances avant c la guerre et c'est pourquoi ce pays a jugé c utile d'exposer, dans une note séparée, la situation qui résulte, pour elle, des événements actuels. * # * L'organo officieux de la ,,Kommandantur" publio la statistique démographique de l'agglomération bruxelloise pour le mois de novembre. La lecture en est attristante. En effet, à un total de 624 naissances s'opposent B59 décès — soit, par 1,000 habitants, un taux de natalité do 9.2 et un taux de mortalité de 12,7. - * * * Les mesures sévères prises contre les falsificateurs du lait ont été efficaces. Sur 65 échantillons de lait saisis et analysés aucun échantillon n'a fourni des traces de falsification.A Ixelles, l'analyse de 72 échantillons n'a iccusé la moindre falsification. * * * L'éd'ilité schaerbeekoise multiplie les constructions d'écoles. On va achever le superbe groupe soolaire de la chaussée de Roo-debeek.' La dépense totale pour ces travaux est estimée à 800.000 francs. Dans le quartier de Helmet, rue Pauwels, un , auf.re groupe scolaire est en construction; il est composé de cinq pavillons démontables qui coûteront 5,500 francs pièce. A front de la chaussée de Helmet, les travaux définitifs de l'école sont en cours ; "i's sont estimés i60.000 francs. L'avant-projet de l'école professionnelle et ménagère à édifier rue Eenens a. ét^ soumis aux autorités compétentes. La dépende 3st estimée à 46,000 francs. L'école des filles de la rue Rcgier, qui devra être agrandie à bref délai, exigera des expropriations Évaluées à 60,000 francs. EnfiiV, l'agrandissement de l'école no. 7, de la rue Josaphac jugé nécessaire par suite de la surpopulation scolaire, entraînera une dépende de 300.000 francs. A Anvers Des enfants belges, en un long convoi, vien-îent de partir .pour la Hollande. On .en comptait 130, originaires d'Anvers, dont 30 de parents hollandais fixés dans notre pays. '• C'est M. Cock de Rameye qui est président le la section anversoise du Comité liollando-jelge ,,La santé pour l'enfance". Des enfants originaires de Lierre et du Pays le "YVaes ne tardèrent pas à se joindre au groupe des petits Anversois. Tout ce petit monde monta dans nn train ■enu de Bruxelles et où de jeunes Bruxellois chantaient à tue-tête : Encore un p'tit verre de vin Pour nous mettre en route! Cinq cent quatre-vingts petiots s'en allaient rers un pays libre Malheureusement, à Malines, par suite d'une le*3 nombreuse-3 erreurs de l'administration >oche, le train qui amenait des petits enfants le Termonde manqua la correspondance 'et les ;osses crurent; devoir rentrer chez eux. Mais «ut s'arrangea. Et, à Anvers, on les attendit. Le comité anversois compte dans son sein, >utre M. de Cock de Rameye, Madame la Cornasse John d'Cultremont, Mme Léo van de 'erre, le consul des Pays-Bas J. A. van den 3ergh, le vice-consul Maas, L. H. Smeding, î. Wijnperle. A Liège Parmi les onze personnes récemment con-lamnées à mort pour espionnage par le onseil de guerre allemand de Hasselt et xécutées se trouvent l'artiste peintre lie— ;eois Auguste Javaux et. son fils Pierre, gé de 16 ans. (Par décision du même tri-ninal militaire et pour le même motif, une ille et une soeur de l'artiste liégeois ont té déportées à perpétuité.) ,,L'Indépendance belge" (no du 6 jan-ier 1917) publie au sujet d'Auguste Ja-raux les intéressants détails suivants: ,,Agé d'environ quarante-cinq ans, Aug. tavaux avait longtemps dirigé comme suc-:esseur de son père une importante maison ['ornements religieux située dans la tor-ueuse rue Saint-Paul, à l'ombre de la Ca-hédrale. C'était un artiste de goût, un lessinateur et un musicien très cultivé, qui vait longtemps fait partie des cénacles t'art liégeois au temps où fleurissait dans la ité mosane la revue ,,La Wallonie". ,,Si ses visées d'art avaient dû se confiner ans un cercle intime et se subordonner ux- nécessités pratiques alors que ses amis îs Aug. Donnay, les Arm. Rassenfosse, les osepli ftulot se faisaient connaître au de-tors, Javaux n'en était pas moins resté un sthète aux initiatives avisées, un esprit msible et fervent des traditions locales. ,,Tous ceux qui ont, en 1913, vécu à iiége l'éblouissante journée de la joyeuse ntrée du Roi Albert et de la Reine Elisa-eth, se souviennent du cortège des Vieilles îhansons, qui fut organisé en l'honneur des louveraiiis. Ce fut une merveille de grâce b de fraîcheur que cette évocation si joli-îerit réalisée dans le décor pavoisé de l'ave-ue Rogier. Or, c'est à Auguste Javaux urtout qu'on doit les projets de cette féerie i ! gracieuse. Il en composa les costumes, il u ordonna les groupes, il fut l'âme, mo- j este et inspirée, de la fête. ,,C'est dire quel homme de goût délicat bait ce compatriote au coeur d'or, ce Lié-eois dont la bonté égalait la simplicité, et ont- le martyre prouve à ceux qui l'ont jnnu que les tortionnaires de notre mal- ' eureux pays n'épargnent p£s même ceux ui paraissent les moins exposés à leurs mps". f_ Au Pays Wallon De Gembloux les Barbares ont emmené 1700 hommes, de Beuzet 135, soit 80 % des hommes valides obligés de passer au contrôle, à Auvelais 1400 personnes, soit 25 %, à Dinant, — comme nous l'avons écrit — 800 ! L'évêque de Namur a protesté contre la façon dont les Allemands traitent les déportés. C'est ainsi que les malheureux ,,esclaves" de Gembloux durent rester six heures durant dans un train, en garé. Les soldats furent impuissants à empêcher la foule des femmes et des enfants qui se précipita dans la station où des scènes déchirantes se produisirent. Les déportations frappent, impitoyablement, des familles entières. C'est ainsi qu'un paysan de Beuzel, qui s'était rendu avec ses cinq fils aux opérations de contrôle, dut revenïi tout seul. Trois commis du comité d'assistance furent embarqués, eux aussi, malgré leurs vires protestations. . A Gand Von Wick s'en va-t-en guerre contre les installations téléphoniques. Il déclare, en effet, qu'il les réquisitionne sans autre forme de procès et que celui qui essaiera de se soustraire à cette nouvelle obligation risquera dix mille marks d'amende (un rien?) ou 3 ans de prison. Mêmes peines à ceux qui ne livreront pas leurs câbles et courroies. Mais ce dernier article intéresse davantage Albert de Wurtemberg qui s'occupe peu de guerre, au grand quartier général, mais beaucoup de réquisitions. * * * La Ville vient d'obtenir de l'autorité boche l'autorisation de conclure un emprunt de 5 millions de francs. * * * Les timbres-poste de l'Etape différeront dorénavant de ceux du Gouvernement général . Sur les nouvelles émissions des timbres-poste vendus dans l'Etape, la surcharge: ,,Belgien" a disparu. Le territoire d'étape est donc considéré comme territoire allemand!* * • Lundi, soir, le traSfcrqiii reconduit chez eux les ouvriers gantois de l'arsenal de Gentbrugge, qui travaille pour les Boches, est entré en collision avec un train de marchandises. Le choc a été terrible; plusieurs voitures ont été gravement endommagées. A Loiavain Le 23 décembre le Conseil communal de Louvain s'est réuni. Le bourgmestre Collins prononça un éloge funèbre ému de feu le secrétaire communal Eugène Marguery. La séance fut longue. Le prix Bastin fut accordé à deux jeunes gens méritants. Le budget de 1915 fut approuvé._ Le bureau de bienfaisance accusa un déficit, les entrées s'é^ant élevées à 397,006,87 francs, les dépenses à 400,750,80 francs. Les entrées des comptes des hospices se chiffrent par 554,010,26 frs., les sorties par 578.647,60 francs. Les budgets pour l'année 1917 furent votés dans leur ensemble, sans discussion. Le budget provisoire de la régie dii gaz atteint 846.000 francs. Le budget de la ville pour 1917 comporte, comme entrées, 2.019.938 francs et la même somme comme dépenses. Les frais occasionnés par la guerre s'élèvent à 859.479,27 et 583.397 francs ont été consacrés à la construction de quatre nouvelles classes de l'école communale n. 3. Le service de la dette publique s'élève à 534,330 francs, — ne comportant aucun crédit pour l'amortissement des emprunts conclus pour la durée de la guerre avec le Crédit communal et la Banque Centrale de la Dylc. Ces emprunts s'élèvent jusqu'ici à 1.850,000 francs. Pour les budgets des institutions d'enseignement, on inscrit: enseignement supérieur (garçons et filles) 288.479 francs; écoles gardiennes 24.260 francs; enseignement professionnel pour jeunes filles 12.905 francs; école industrielle 37.640 frs-; école de musique et Académie des Beaux-Arts 56.400 francs. Total: 670.329 francs. A la Société ,,Les Carrières réunies de Gobertange" un terrain de 981 mètres carrés a été loué sur la plaine anglaise pour 320 francs, afin d'y construire un atelier pour travailler la pierre à bâtir. Dans Ses Flandres M. l'avocat Robert Gilson, conseiller communal et député suppléant de Courtrai, a îté arrêté récemment. Motifs? Inconnus, — comme toujours. M. Gilson se trouve actuellement au camp d'Hadeberg. Au Limboarg Il y a quelques semaines, un habitant du vil-âge de Canne, gravement malade, reçut de la ,,Kommandantur" locale l'autorisation do se faire soigner à l'institut de ,,Calva'riënberg". Il f fut transporté d'urgence, «on état exigeant me intervention . chirurgicale immédiate. Le nalheureux était à peine rétabli et entrait en îonvalescence, lorsqu'il reçut lo visite de deux le ses concitoyens qui avaient été autorisés, par les Allemands, à le prévenir qu'il était convoqué à rassemblée des chômeurs déportables, sous menace, en cas d'absence, d'amende et do prison. La /.Kommandantur" connaissait l'état lu patient, niais elle estimait qu'il devait se présenter quand même. Au risque de graves complications, le malade s'est traîné au .,contrôle allemand", au^ joui'; et Vhmïra_di ts^ïîji — . es La Capitulation d'imers, II, M. Churchill et la fin d'Anvers, L'étude de M. Churchill sur Anvers dont nous avons publié un résumé plein d'intérêt et de clarté comble une importante lacune de l'histoire de la campagno <Jo 1914 en Belgique. La haute personnalité do l'écrivain anglais, sa qualité de membre du gouvernement britannique à l'époque du drame, la part directe qu'il y a prise en venant à Anvers aider à hâtir la manoeuvre audacieuse du dé-'blocus de la place, la précision de ses déclarations, nous garantissent l'indiscutable valeur de ses révélations. 11 y a néanmoins, dans son récit des événements, ^ côté des faits que lui-même a vécus, des éléments, des renseignements qui n'onu pu que lui être rapportés et qui ne présentent pas des mêmes garanties d'exactitude. Certains, tel l'affichage le 2 octobre dans les rues d'Anvers d'une proclamation invitant les habitants . à recevoir les Allemands avec calme, n'ont sur ses déductions aucune influence,^ , et, quoiqu'inexacts, ne demandent pas à être relevés. Mais il en est d'autres qui, s'ils n'enlèvent rien à la portée générale des conclusions, ont pour effet de déplacer quelque peu les mérites de chacun dans l'obtention des résultats acquis au cours do cetto opération entreprise de commun accord par les états-majors alliés. L'opération du ciéblecus. Ainsi, donc, la délivrance d'Anvers devait être obtenue par la réussite d'une opération entreprise offensivement, par les forces anglo-françaises concentrées à Gand, dans le flanc gauche de l'armée assiégeante. Il est certain que i'arméo .belge aurait elle-même tenté la chose si elle en avait eu les moyens; mais sa faiblesse numérique en infanterie et iqatériello en artillerie lui permettait à peine de tenir défensivement l'immense front s'étendant de Lierre à l'Escaut, indépendamment des forces qti'elle devait consacrer à la défense du fleuve entre Anvers et Gand, et des troupes do forteresse qui interdisaient aux Allemands les accès de la position sur lo ijéstant du périmètre. La nature spéciale de l'armée de siège allemande, dont uno artillerie nombreuse, puissante et lourde, donc relativement peu mobile, constituait l'ossature, justifiait l'espoir que l'on pouvait nourrir de la mettre hors cause avant qu'elle n'ait eu le temps de faire front à l'ouest, d'amener dés renforts de troupes de campagne ou bien. de sauver son immense matériel do siège en abandonnant l'attaque, si énergique-ment commencée, de la position d'Anvers. 11 fallait donc agir vite et avec mystère. L'annonco de l'arrivée de renforts anglais dans l'intérieur de . la forteresse belge ne pouvait qu'être agréable à l'ennemi, dont ils allaient augmenter lo nombre, do prisonniers do guerre qu'il se promettait d'y faire. Quant aux autres troupes alliées qui furent amenées à Gand par chemin de fer ou qui débarquèrent à Ostendo et à Zeebriigge dès le 6 au matin, elles devaient se réunir à Gand le 8 octobre 1 et entamer ce jour encore leur marche vers lo sud-est. Leur action devait donc commencer à faire sentir ses effets dans la journée du 8 octobre déjà et être effective dans le courant de la journée du 9. Le rôle de l'armée belge. II semblerait, à en juger par les stipulations do l'accord intervenu entre les gouvernements anglais et belge, que seules les forces anglo-françaises devaient entreprendre l'action offensive dans le flanc de l'armée assiégeante. Mais, d'autre part, M. Churchill déclare que les Belges, s'étant vus dans l'impossibilité de conserver au delà du 6 au soir la ligné de la Nèthe, estimaient que, dans le pays de Waes, ils étaient en état de donner la main à toute une armée de secours. L'abandon de la Nètlie entraînait celui dti front non entamé Waelhem-Escaut et celui de toute la première ligne de défense do la position sur la rive droite de l'Escaut. L'opération à réaliser se modifiait eu conséquence: la défense d'Anvers était reportée sur la seconde ligne, constituée par les forts anciens, depuis le fleuve jusqu'au Schyn et par l'aû-cienno enceinte au nord de ce ruisseau, dont l'inondation avait été tendue. Cette défense était confiée à la deuxième division "d'armée belge, aux trois brigades navales ,britanuiqués commandées par le général Paris, et à deux régiments d'infanterie de forteresse. L'ensemble de cette défense était sous lee ordres du lieutenant-général Dossin, commandant la 2e division belge. D'autre part, l'action offensive, partant de Gand, allait pouvoir recevoir l'appui d© l'armée de campagne belge,, laquelle était en mesure de franchir l'Escaut à Termonde, Schoonaerdo et Wetteren, après avoir profité de la journée du 7 pour reposer ses troupeB harassées et remettre de l'ordre dans ses unités. Cette action offensive ne pouvant être décisive que dans la journée du 9, on conviendra que la mission dévolue aux troupes de défense de la seconde ligne, do résister de front pendant trois fois vingt-quatre lieurés aux attaques furieuses des assiégeants, était toute de sacrifice. Cependant, nous voyons la défense de la. seconde ligne abandonnée dès le'S au soir, parce que, dit l'auteur anglais, à ce moment, l'enceinte fut considérée comme intenable. Cela ne me paraît pas une raison péremp-toire : connaissant les qualités d'opiniâtreté de nos troupes et des Anglais et l'indomptable énergie de leur chef, j'ai tout lieu de supposer qu'il y a une relation étroite entre leur départ et les événements qui 6e déroillent, au cours de la journée du 8, dans le pays de "Waes. L'échec du projet du déblocus. Ce sont les Allemands qui ont franchi l'Es-caut entre Termonde et Gand et refoulé devant eux les troupes de l'aimée de campagne belge. Celles-ci sont obligées d'évacuer tout le pays de Waes et de se retirer à l'ouest du canal de Gand à Terneuzen : le 8, au soir, cette opé-ratfon est terminée», attraction ^faitft .de la

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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