Les nouvelles du jour: feuille luxembourgeoise d'informations

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15 May 1917
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s.n. 1917, 15 May. Les nouvelles du jour: feuille luxembourgeoise d'informations. Seen on 21 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/m901z4386t/
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DEUXIEME ANNEE. — N» 9. LE NUMÉRO/ 15 CENTIMES DU 1» AU 15 MAI 1917. L'OPINION WALLONNE Raymond colleye, Directeur Journal belge, indépendant, paraissant le 1er et le 15 de chaque mois ^IBOIISriISrJElVEEZDTTS FRANCE & COLONIES Un an 4 fr. SOLDATS NON GRADES — 2 fr. ETRANGER — 5 fr. ABONNEMENT DE PROPAGANDE — ÎO fr. Adresser le montant de l'abonnement en mandat-poste ou valeur sur Paris à M. le Directeur de Y Opinion Wallonne L'abonnement part du 1er de chaque mois. _ Toute demande de changement d'adresse doit être accompagnée de 0 fr. 50 pour les frais. RÉDACTION ET ADMINISTRATION A PARIS 1-4, Rue Saint-Georges, 1-4 (^c) A BUREAUX, TOUS LES JOURS de 10 h. à 11 h. et de 2 h. à 4 h. téléphone Gutenberg 47-28 PUBLICITE AUX BUREAUX DU JOURNAL WVW9A Le 'ournal n'est pas responsable des annonces Les manuscrits non insérés sont renvoyés sur demande accompagnée des frais de poste les articles n'engagent que leur signataire Les Numéros précédents coûtent 30 centimes Les Wallons de Paris seront le 27 mai à 2 heures au Théâtre Malakoff sommaire L'exemple de la Suisse, Raymond Colleye. L'état de siège en Belgique, ***. Notre .matinée wallonne, Nos Echos, Le Coq Hardi. Pour l'Opinion Wallonne, Notre Enquête. — Réponses de Philéas Leb gue, Mano'èl Gahislo, Eugène Montfort, C lestin Demblon. Du printemps dans les ruines, P. de Blauv Au Congo belge, G. S. La Politique étrangère, Louis de \ illeîis. La vie des Nationalités, ***. Faits et Document,s, ***. Au Parlement ? ***. Revues et Journaïux, M. Delferrière. Amon nos au tes. — Le Binamé, L. Lagauchi En Pays wallon, Wallus. Chronique Luxembourgeoise, ***. Les grands établissements de crédit, Annonces, L'EXEMPLE DE LA SUISSE La leçon des nationalisme Ainsi que nous V vons promis à nos le > \ teurs, nous comme gf çons la publicatic À d'une série de chror ques sur le systèn politique suisse. Noi -/M/Z croyons bien faire e par un article sur /< nationalismes suiss* qui constituent la ba: inébranlable du syst f vie fédératif helvét que. Lugano, cinq heures du matin. Un grand matin de mars comme on n c connaît qu'en ce pays. Cinq heures. U matin vaporeux, humide délicieuseinen léger, fait d'écharpes de gaze enroulée aux cimes des montagnes. Un matin lu tant à coup de clartés pâles contre la nu détaillante. Le silence. Mais, parfois, cett paix magnifique est déchirée, atrocemen par l'aboi sonore et long du canon italiei La guerre ! On avait oublié. Le mugissi ment frénétique court de pic en pic, déval dam- les creux sonores, s'éperd sur le la immense. Dans la gare moderne de Lugano, ai tour de la gare, pressé sur les routes qi rayonnent autour d'elle, apparu aux fi nêtres, écrasé sur le quai, voici le peup] bariolé de Lugano — auquel se mêler quelques villégiateurs. Les Austro-Alh mande seuls sont restés chez eux, car ai iourd'hui, la gare, ce n'est plus la « bai hof », c'est la « stazione ». Le silence pi; ne sur cette foule. Elle patiente. Elle vibri Et nous, qui attendons, comme elle, qu sur cette voie d'acier quelque chose il grand sugisse, nous sentons battre, intei sèment, notre cœur français au rythm clair des cœurs latins. Un sifflement. Un masse sombre sur les rails d'argent. 1 voici l'ouragan des bravos qui s'élève, s gonfle, enveloppe le train qui vient d'ei thousiasme. Oui, il a suffi qu'un irain 1er tement, majestueusement, pénètre dan cette gare pour que la foule luganaise s déchaîne, dans son patois, sonore et mi sical, pour qu'elle hurle, pleure, s'exalti se hérisse de mouchoirs et de mains fr< nétiques. On doit les percevoir ces cris, sur 1 flanc des grande monts, aux pieds de; quels Lugano est étendue, et ieur échc sans doute, réveillera ces petits village encore engourdis, qui sont accrochés su la montagne, comitae des jouets ? Les grands blessés d Italie D'autres cris venus du train réponder maintenant, poussés par des poitrines a: faiblies, mais non moins enthousiastes ce sont les grands blessés d'Italie, revenar des camps d'Autriche qui saluent leuT frères de la Suisse italienne. Depuis Aire lo, aussitôt franchi le Gothard gigantes que séparant la Germanie de la Latinité les soldats d'Emmanuel, déprimés (pair 1 souffrance et la captivité ont respiré l'ai merveilleux de la Patrie. Et, avec lui, leu courage est revenu. II semble, en sortant du Gothard, qu le chemin de fer .pénètre dans un orag lumineux. Le paysage se transforme. L vert des arbres et celui des prairies est u vert différent, moins âpre.. Les maisons d' Tessin, ont un air souriant d'accuej] £ dte franchise : bâties en pierre, peintes e rose ou en blanc, plantées au milieu d vignobles qui donneront bientôt, un pet: raisin abondant., aigre et noir. Les soldats de l'Italie qui, jusqu'à Go; chenen, contemplèrent un paysage de va lées sombres, et tristes sillonnées de route brunes, de lacs sévères, des maisons d bois plantées dans des prairies grisâtres ont frémi de joie : c'est la Patrie ! c'es l'Italie ! Aussi bien tantôt, à Bellinzono maintenant à Lugano, c'est le peuple er tier du Tessin qui a tendu vers eux, so: cœur latin. Le train est arrêté. La foule acclame er core. Et le jour soudain s'est levé avec de éclats brusques de soleil. Les lumières, qi: font aux funiculaires grimpant le long d Monte Bre et du Monte San Salvatore un voie d'étincelles, sont éteintes. Avec elle s'évanouirent une à une les vacillante clartés qui marquaient sur les flancs son bres des montagnes, la place des pittore? ques et minuscules villages tessinois. Dans un paysage italien Le paysage italien, en quelques secondes s'est éclairé violemment. Les crêtes ne: geuses des montagnes sur lequelles, face la ville, court et serpente la frontière itf lienne, se violacent, passent d>u mauve l'incarnat se dégradant jusqu'au rose I plus langoureusement crémeux. Le la aussi, s'irise, de mille coloris diaprés. A ce spectacle, les grands blessés pou? sent encore un grand cri d'espérance et d joie, le cri d'amour de leur cœur ferver pour ce coin dfltalie. Et c'est dans une nouvelle tempête d"a( clamations que le train héroïque ouat d'affection et de reconnaissance s'ébranl doucement, dévale le long de la montagne s'en va ourler le lac bleu. A Mélide, il traversera le beau « lago dl Lugano puis, à Chiasso, le poteau frontière inc quera aux soldats italiens que si, dès A rolo ils se trouvaient en Italie, ce n'est qu partir de Chiasso qu'ils sont entrés dai le royaume italien. Quelques heures plus tard, dans Lugai vibrant encore de cette minute, j'entenda le canon italien saluer l'arrivée de ses fi ,r dans la cité milanaise. Mancini et la doctrine nationaliste Cette matinée, ce spectacle, cette <fe veur, ces cris d'amour, cette canonna* heureuse n'ont subitement rappelé que foule le sol de là patrie de Mancini, le thé n ci en logique et lumineux, de la nation lité. Et je pense aussi qu'il devait naît en Italie, cet apôtre ! Ce fut le 22 janvier 1851, à l'occasion < _ 1 ouverture de l'Université de Turin, que Napolitain Pasquale Stanislas Mancini 1 1 étude juridique qui, comme base au dre des gens, proposait le Principe des Nati nalités. L'étude de Mancini ne visait p< tint» 1'* i-.pports de peuple à couvera que la constitution des Etats. Elle conce S nait, peu la France où elle n'eut aucun r tentissement. Elle concernait surtout l'A lemagne et l'Italie pays divisés entre d vers souverains selon les convenances c ceux-ci et sans souci des intérêts des pi pulations. Là, elle eut un retentissemei profond et une influence considérabl . L'Autriche essaya de faire interdire U " cours de Mancini dont le roi de Naph ls C0n^s<ïua ^es biens, mais ses idées avaiei pour elles le mérite de la logique, de i , clarté et la force de l'évidence. Le courai ;s qu'elles déchaînèrent fut irrésistible. ; Quels sont ces fameux principes de Mai ; cmi, qui s'imposaient à ma pensée tand . que je voyais Tessinois et Italiens se tei dre des mains fraternelles ? Pour n'êtr connus en France et en Belgique que d très rares juristes,les principes mancinien n'en dominent pas moins toute la vie pol tique de l'Europe actuelle. Mais parler d nationalisme sans connaître l'œuvre d 11 Mancini, c'est parler de christianisme san ' connaître les évangiles ! s Voici cette doctrine : Procédant d'abor ■ par analyse, Mancini examine les élément constitutifs de la Nationalité. Ces élément e sont matériels ou moraux. Les premier > sont le territoire, la race, la langue. Le J* seconds sont la religion, le droit, le mœurs. Tous ces facteurs sont des éle e monts constitutifs de la Nationalité mai c aucun d'eux ne constitue atéceasoiremei: la Nationalité qui peut exister même e: '• l'absence de l'un ou de plusieurs de ce 11 éléments. La volonté de vivre en commu est le signe suprême de la Nationalitt e Mais la volonté de vivre en commun re t pose presque toujours soir les premiers fac teurs matériels et moraux de la Nations i- lité. On ne sent nulle part aussi bien qu - dans Je Tessin combien la théorie manc - nienne est nourrie par le sentiment popi e la ire, née de lui. Qu'on ne croie pas pou e cela que la doctrine nationaliste — qu n'est pas toujours compatible avec ce qu e les diplomates appellent, faussement d'ai e leurs, le principe des nationalités — qu'o ^t ne croie pas que cette doctrine soit cap? e ble, dans l'esprit de ses partisans les plu i- fanatiques du Tessin ou de Wallonie, d i- faire craquer la limite de certains Etat s constitués par un assemblage disparate d e nationalités. Les Suisses du Tessiin diseu i- lorsqu'ils vont traverser le Gothard S « Nous allons en Suisse ! » Us n'en son i- pas moins d'excellents citoyens de la Suis se. Ils expliquent : « Nous sommes une 1 e bre républiques, Liée à d'autres libres répu i- b'iiques par im contrat, appelé « Pacte fé i, déral » dans un but de liberté économiqu s et politique. Nous entendons conserver ne r tre autonomie. Nous donnons au pouvoi central, siégeant à Berne, et composé d délégués de toutes les républiques suisses l'autorité nécessaire pour régler les aff.a ^ res extérieures de l'Etat, les affaires écc •_ nomiques, les chemins de fer, les postes e . télégraphes et constituer la garde d ^ l'Etat : l'armée. C'est tout. Nous sommes s politiquerhent, neutres. Nous sommes, ir H dividuellement, avec ou contre vous. La neutralité suisse ^ Dans un récent article que le Soir d Paris a publié sur la neutralité helvétique r je rapportais une conversation que m'a te nue une 'personnalité ém inente de la Suis e se française. Je demande au lecteur la pei e mission de recopfer ce passage : « L e Suisse, me disait mon interlocuteur, es 1 en effet, malgré son impartialité politique t profondément nationaliste. Mais elle es nationaliste au sens exact et profond de -, liens de la langue, de la race, des mœurs e des affinités historiques, qui font que île t Suisses italiens et les alémaniques et le français sont instinctivement, irrésistible ment, attachés à leurs frères de race mêlé à la grande Lutte des nationalités. Certes s la Suisse, grâce à l'autonomie large de se 3 institutions cantonales, grâce aussi l'élasticité des rapports régionaux, const: I tue une association assez solide. Et 1î prospérité matérielle dont elle jouit assur la puissance des liens fédéraux. Mais il n 1 faudrait pas que le sang coule sur tou cela..- Faut-il vous révéler la francophili des suisses romands ? Lisez leur presse s Faut-il vous dire la sympathie du Tessi j pour l'Italie et ses Alliés ? Allez-y voir 1 C'est, il faut le reconnaître, la Suisse aK e manique qui s'est montrée la plus réservé g dans ses jugements sur l'Allemagne. L s barbarie allemande l'a refroidie. La press suisse-allemande est assez mpartiale. Mai il ne faudrait point, cependant, que d sang vienne à couler sur tout cela. Le vieilles rancunes ethniques se réveillai! pourraient faire de la Suisse l'enclos d luttes fratricides. Cela, nous ne le voulon point. On a raillé, dans la presse français ^ les termes de la réponse suisse à la not américaine, parce que nous invoquions l ^ péril de la configuration géographique d la Suisse. On a eu tort. Il fallait savoi „ lire — entre les lignes — que notre groy pement ethnique nous interdit de par t.iciper à une guerre comme celle-ci — don ~ le caractère dominant est d'être une guei , re de races. » Voilà pourquoi la Suisse, où l'on se pas si on ne pour la guerre, où le communiqu est fébrilement attendu, voilà pourquoi l e Suisse n'est pas neutre. Raymond COLLEYE. £ L'ÉTAT DE SIÈGE EN BfcLUIQM i- ;i~ 'à L'un des arrêtés-loi que nous comm tons à notre rubrique des Faits et Dot ments stipule que : \° Les autorités administratives et judici i5 res en poursuivront l'application au fur ls à mesure de la libération du territoire sans nouvelle publication- Comme la Patrie Belge le fait justenu remarauer. Il s èn suit donc que I état de siège jig poursuivra même à la libération de la \ ;.e trie et que tous les citoyens seront enc< soumis aux tribunaux militaires. Voilà une loi qui ressemble fort au sa! de M. Prudhomme, fait pour défendre 1 Institutions et au besoin pour les comb le tre- le , « NOTRE MATINÉE WALLONIE is ^ La grande matinée wallonne que ne avons annoncée aura lieu dimanche 1_ mai au théâtre Malakoff, salle Malakoff j. Elle sera organisée par l'Opinion W [g, lonne sous les auspices de l'Union W ). lonne de France, présidée par M. 0. C bert, président de la Ligue Wallonne 3 Charleroi, membre de l'Assemblée w rs lonne. ,s Le bénéfice sera réparti entre la cah il de secours d.e VU. W. F. et le fonds de a propagande de 10. W. tt Notre distingué collaborateur, Alb< Mockel, parlera de la Chanson wallon i- et Madame Marie Mockel, l'excellente s artiste cantatrice, chantera des chanso i. de chez nous. e De fameux artistes wallons prêter c e également leur concours à notre matim s Nous en publierons le programme co i- plet dans notre prochain numéro, e Des tickets à 6 fr. (baignoires), 4 fr. (fa e teuils de lrc série), 2 fr. (fauteuils de 2e , s rie), 1 fr. (promenoir debout), sont à la d. position de nos amis dès à présent, au l d reau de location que nous ouvrons à V s pinion Wallonne, 14, r. Saint-Georges,. s Paris (Opéra). s NOS ECHOS i ® MÉB A.ILLES DD 'TTISr SOU : Sur tes variations d'opinion de M. Neur& 0 On annonce .qu un groi d'admirateurs de M. S'eui va réunir en volume ses o r ' nions d'avant-guerre sur i France. e Neuray, gallophobe enragé „ A restiflé sa politique (Tel un simple Monsieur Hervé\ A l'égaTd de la République. s e Jadis sur Elle il a bavé s Beaucoup de fiel catholique... e Neuray, gallophobe iragé A rectifié sa politique i Four la France démocratique, A présent, il est obligé D'afficher un respect-comique. Mais il nous faut rester sceptiques. Neuray, pour toujours, est. jugé : C'est un gallophobe enragé 1 g C Cerlin 1' * e * * OU DESCENDRE A PAR C'est la question que se posent officie t et soldats venant en permission à Par e Désormais la question sera inutile- La i , ponse est simple : l'hôtel correct par exci - lenice, le plus confortable et le plus centr est le Grand Hôtel de Russie 2 et 4,boul vard des Italiens. Les militaires belges réclameront de l'Opinion Wallonne en s e présentant et le propriétaire, Alf. Riguell , un Liégeois, leur fera réserver l'accueil - rr>lus wallon. » * * i LE GENERAL TOMBEZ t Le général Tombeur l'héroïque génér } wallon, vainqueur ' des Allemands da J l'Est africain est rentré en Europe. » * * g LE SENATEUR D U FR A N E-FRIAI M. Dufrane-Friart, sénateur du Haina s vient d'accepter la mission -de commissai , généra;! du ministre de la guerre ipour s service de santé en remplacement du r t gretté M. Rôval. ♦ i ♦ * e M. GEORGES LORAJS Q l Dépuié de Virton, retour d'une camp e gne de conférences en Italie, est en ce m ment à Sainte-Adresse. 1 .** 1 l:NE CONFERENCE DE M. LOUMAY e Notre ami, M. Marcel Loumaye, avoc i à la Cour d'Appel de Liège, a donné e l'Association Générale Belge une confère s ce très applaudie sur Verhaeren. M. Mt a te, secrétaire de l'Association, a présen s l'orateur en saluant la belle croisade qu t a entreprise pour mieux faire connaît e nos écrivains et nos artistes, s M. Loumaye a exalté chez Verhaeren s poète et l'homme. Il a montré en lui e régionaliste et le patriote se fortifiant l'i c l'autre. Il a terminé en rapprochant él e qu "minent le roi en qui s'incarna la rési r tance nationale, nos héroïques soldats q - l'élevèrent-si haut et le poète qui contribi - à immortaliser leurs gestes notamme t dans son poème Ceux de Liège. Le publi - fort nombreux, écouta avec ferveur cet .causerie pleine d'idées qui valut, à l'or - teur un vif succès. 4 .V i LIE, C'est awee émotion que les Wallons < Liège apprendront qu'une revue par! sous ce titre à Montevideo, éditée pair colonie belge de l'Uruguay, sous les aus; ces de notre ministre, M. Henry Ketels, de nombreuses personnalités uruguay< >n- nés- ■u Cette revue magnifiquement illustrée, t un puissant outil de propagande ©t f; ai- honneur à ses rédacteurs- Û et * * mt LES AMITIES FRANÇAISES A LONDRE La Section Anglo-Belge des Amiti ( Françaises a -composé comme suit, son c a" mité : ►re Présidents d'honneur : MM. Jules D( ,re trée, membre de la Chambre des représe ies tants ; M. Charles Pelabon, directeur £ aj_ néral des Usines de Twickenham ; pré: dent : M. le docteur Clément Philipp président de la Société de Médecine et s crétaire général de' la Ligue des Patriot de Belgique ; vice-présidents : M. Arth t dé Greef, compositeur, M. Jules Hiard, s nateur ; comité de patronage belge : Ml ^(Edouard de Roubaix, industriel ; Franc senateui ; Vandewalle, député cie Maline v-- Libert Oury, banquier ; Eugène Isaye ; «s crétaire général : M. Gaston Delleur, i a génieur ; membres : MM. Flor Burto président de la Presse belge en Angletem 'il, Tsi Collin, publiciste, fondateur des An rïj tiés françaises en Belgique ; Jean Delv le, président de la Ligue des Artistes b< ges ; Paul Duchaine, avocat, secrétaire c .s Comité- Economique ; Louis Delune, cor hj positeur ; comte de Croze, publiciste et 1 t érateur , Maurice de Smet de Naeyer, i }I dustriel ; René Thiry, ingénieur ; Hen n, Masson, avocat ; Charles Delchevalleri (>1 homme de lettres ; Georges Verdavain r/v journaliste. ♦ * * LIGUE BELGE m' DES DROITS DE L'HOMME. u Quoique jeune encore, cette Ligue a dé ^ acquis une incontestable autorité dans 1 cercles belges de Londres et son activité i u i lassable nous permet d'espérer pour el q' un brillant avenir. Fondée le 26 décemb h 1916, elle organisait pour le 7 janvier 19 une première manifestation publique o par l'organe de M. Georges Paquot, el définissait publiquement son prog*ramn et ses tendances. Le 20 janvier,elle s'était déjà assurée d ; l'appui d'une partie de la presse belge -CcanciviReL ain^i que da In « Ligue fra çaise pour la défense des Droits de l'Hor me et du Citoyen » ; le 25 du même moi elle créait une section spéciale, qui, ( dehors de l'activité générale de la Ligu s occupe de faire rendre justice aux Belg> réfugiés en Grande-Bretagne et lésés daj U leurs droits ; cette section s'occupe dé, d'une vingtaine d'affaires diverses doi plusieurs déjà sont résolues à l'entière s ;P1 tisfaction des intéressés, pi- * la * * LA SOLIDARITE FLAMAND Wallons, prenons exemple sur l'esprit < cohésion de nos associés flamands. Insf rons-nous de leur ardent amour de terre et du langage flamands. Admiroi comme il convient ces Flamands exilés d puis longtemps en Amérique qui publier là-bas, les journaux leur rappelant la p tite patrie: les plaines flamand es, les vil! ges minuscule dont, elles sont parsemée les villes altières et les dunes et la.mer. A. Détroit (Michigan) paraît « De D troitenaar » imprimé par la Belgian Am rican Priniing C° (3° armée) et de Gazel van Détroit $c année) imprimée par Ti Belgian Press. A Moline (Illinoi^), paraît la Galette vc Moline ( 10e année), dirigée par A. de Ke zer et J.-L van Lancher, ainsi que 1 fSJ Nieuwe Wereld dirigée par Maurice Gey rs sens et Rémi Defaster. s Ces journaux paraissent sur 6, 8 et ■é'- pages. En France, en Angleterre, en Holland al on compte une bonne dizaine de feuill e_ belgies de langue néerlandarsse. Tandis qi 3e nous... 'y A fé MAISON FRANÇAISE D'ART ET D'EDITIO Parmi les dernières publications de ! j. Maison Française d'art et d'édition dont directeur littéraire est notre collaboratei al M. C. Poinsot, citons : La Grande Marcel is (avec préface, de Ch. Bernard, député) Sept images florentines d'Adèle Dumortie Bisbur au Démocratie palace, de G. FranconÂ, très favorablement accueillis p{ <T la presse. ut **• ™ UNE VILLE QUI S'ELEV le v e- La Chambre de commerce de Paris, a dée par la municipalité parisienne, a groi pé tous les producteurs français dans ur manifestation imposante qui constituera j) dixième Foire de Paris. L'ouverture de ce , te foire nationale d'échantillons, qui a a a" tiré en très grand nombre l'adhésion d'il °" dustriels français présentant leurs ma chandises aux acheteurs en gros de pr duits nationaux, aura lieu du 14 au 31 m; prochain au lieu du lor mai. Pour permettre aux exposants de rec »t voir leurs acheteurs, l'on a Construit ur à vraie ville tiout en bois, avec de riant» n- boutiques en pitchpin verni, des hall sp; t- deux dignes de Paris et de son incompar té ble situation sur l'esplanade des Invalide il déjà un bureau complet de postes et tél l'e graphes attend les visiteurs que la Foii nationale d'échantillons attirera à Pari le Le Coq Hardy. le « in °- Pour L'OPINION WALLONNE s- ai la Ont soucrit. : ^ Mme Terhell, 1 fr. ; Samuel Bastin, 1 fr. c> Anonyme. 2 fr. ; Grignard, 4 fr. ; Raguet, te franc ; Drianne, 4 fr. ; Boudouxhe, 1 fr. a- Anonyme, 5 fr. ; Givron, 1 fr. ; E. Duboi 1 fr., Deluich, "4 fr., Namèche, 2 fr., Steene bruggen, 10 fr., Scoville, 1 fr. ; Duipont, 1 fi ■a Clément. 10 fr. ; E. Pirotte, 1 fr. , Lejeun 1 fr. ; G. Sohier, 10 fr. ; A. Mockel, 10 f le Total, 71 francs. — Total des listes précédé ,ît tes, 1.613 fr. 40. — Total générai, 1.684 fr. 40 NOTRE ENQUÊTE et n- «t La Neutralité Belge. -■ L'Alliance Franco-Belge lit Nous écrivons à un très grand nombre d'hommes politiques, d'écrivains et de journalistes français et belges : c « Il se forme dans les milieux belges les plus en vue, de la politique et du jour nalisme un parti très actif en faveur de la renonciation à la neutralité belge, és Les Belges estiment que leur pays, par sa vaillance militaire, par sa force eco- o nomique, par sa situation morale dans cette guerre, doit pouvoir faire désormais figure de puissance dans le concert des Nations La Belgique doit avoir une politique >s_ extérieure. En conséquence de ce principe, un mouvement se dessine, en Belgique n_ et en France, en faveur d'une entente économique, douanière, voire même militaire a — dans un object.f purement défensif, entre les deux pays fraternels. ^ Nous venons vous prier, M... de nous donner votre opinion sur ce programme : ^ La Belgique doit-elle, dans son intérêt comme dans celui des Alliés, renoncer a e' la neutralité et contracter une alliance avec la France ? » es nus icuieura sumi cgaiemcm ^r, ir —— r" Nous ne pouvons donner dans ce numéro toutes les réponses déjà reçues-. Nous ir' les publierons donc par ordre de réception. Remarquons que c est la jeunesse fran-çaise enthousiaste, généreuse, aimant el connaissant la Wallonie qui, la première, î' répondit à notre appel. Il y a quelque chose de changé en France : nous pouvons compter que la génération politique de demain témoignera d'une connaissance plus n" profonde des choses de Belgique... uni repunau : m, Philéas Lebesgue : du Mercure d France, de la Vie et du Rappel. lu Mon cher confrère et ami, n- L'Opinion Wallonne, qui suit couraget t- sernent et loyalement une route semé !l; d'embûches, m'apporte le texte de votr ri passionnante Enquête. Je vous demand e> ;a permission d'y répondre ©n quelque e. mots- Le pays chevaleresque qui, au prix de s. vie. s'est jeté devant le meurtrier de 1 Civilisation, pour l'empêcher de perpétue son crime, la Belgique de Liège et de l'Yse ne saurait plus, après s'être placée au pre mier rang des nations, revêiir une vain ià défroque de neutralité humiliante. 5S S'il y a lieu de créer plus tard une ré i- gion neutre c'est en Rhénanie que les Ai le liés la. situeront, aiprès avoir exigé le re re trait définitif (tes garnisons prussiennes. 17 La Belgique, en sa qualité de march ï, avancée des Gaules, doit trouver sa sauve le garde future dans une entente étroite ave le ta France, entente économique et militai re- ;s A ce propos, ie partage entièrement le st idées que le comte Albert du Bois expost t- nagup'-p. ma^'stralenienl dans la Rêpubli i- que Impériale et que préconise à son tou s, l'Opinion Wallonne, pour le salut d'un n race noble entre toutes, la race française e, Il va de soi que les Flandres trouveraien ;s dans un tel arrangement, les garanties d is liberté que le pangermanisme aurait vit à fait de supprimer, s'il parvenait jamais i it réaliser ses monstrueux desseins, i- Agréez, je vous prie, mon cher Confrèr. et Ami, l'hommage cordial de tout moi dévouement très Adèle- M. Manoël Cahisto g Homme de lettres On imagine malaisément des homme . d'Etat garantissant demain dans un trait I1" de paix la neutralité perpétuelle de cer tains pays. Il est acquis pour des siècle, 1S qu'un tel contrat serait sans portée dan ?" une Europe dont la j artie centrale gard ' la population que nous voyons à l'œuvre e La Belgique qui s'est armée dans sa neu . tratité -conserverait donc la noblesse qu'elle s'est conquise par l'épée Ayant désormais ainsi une politique étrangère, elle ne doit s'enchaîner en au- - cune alliance irrévocable, mais demeurer e maîtresse de faire sa neutralité elle-même e dans tous les cas de conflit? éventuels où e elle n'aurait aucun intérêt. On ne peut s comprendre autrement l'indépendance. Sains cloute, on la conçoit mal en guerre i économique a.vec la France ; l'avenir du i port d'Anvers, de ses régions charbonniè-r res, la pourraient incliner à d'étroites re-r lations avec l'Est ferrugineux. Mais les • conditions d'existence et de prospérité dans 3 l'Europe future sont obscures encore et il est difficile de détacher des solutions particulières très détaillées du problème gén'é- - ral encore en suspens. Mes vœux vont à une Belgique libre et forte par elle-même, par la richesse de ses ; laborieux habitants, par le deyeloppement - de la colonie africaine qu'elle a défendue, : par les relations que ses émigrant-s lui ont - créées en plusieurs pays sud-américains d'où 3ui sonlt venues dès 1914 les marques j de sympathie les plus chaleureuses- Ils i vont au maintien essentiel du particularisme liégeois, hennuver, brabançon ou fia-f mand dont la survivance et la vitalité jaii-î lies du terroir, affirmeront séctilairement . l'infamie de tout geste, de toute méthode t d'oppression. Eugène Montfort i Directeur de la revue': Les Marges. Comment la Belgique pourrait-dl'.e enco-s re songer à rester neutre après la guerre ? 1 Cette guerre n'aura-t-elle pas démontré terriblement que la Belgique ne peut pas rester neutre ? Est-ce que le sang belge et le sang français qui ont coulé ensemble . depuis trois ans n'ont pas scellé pour tou-l jours l'alliance entre nos deux pays 1 M. Gélestin Demblon Député de Liège Mon cher Monsieur Colleye, Il est à peine nécessaire de dire qiK- la - Belgique ne doit pas être un pays neutre. S, ^—i^ POÈMES DE S-UBEEE e DU PRINTEMPS DANS LES RUINES ,11 y- )e — Tout Vavril clair qui rit m est entre s- dans le cœur. — Les ruines d'église où je fume el son- 10 ge, projettent sur les tombes les ombres inégales de leurs crénaux. e, _ Un pan de muraille hisse dans la luis mière, comme de la vie sur de la mort, un ie lierre que le vent fouille et le soleil mordoré.Les promesses d'avril bourgeonnent une haie. ♦ * * ^ Ma pipe est allumée — le soir tombe — a mes souvenirs du pays, plus doux que des le caresses, remettent dans mon cœur des lr rires d'enfants dans du soleil, le * ie 11 j _ Tu choisiras, pour tes cheveux, au jour de ma venue, des nielles et des bluets. __ Dr ton pas furtif et timide tu viendras dans l'aubépine en fleurs où tressaille de la clarté. — Tu seras joyeuse, avec en toi, soudain, E des chansons et des refrains, pour qu'en mon cœur se lèvent des aubes d'or, et qu'à i- nouveau des dahlias d'amour, superbes, i- au soleil, refleurissent pour moi. ie • a * * t. Et.Mélisande de mes rêves, mon baise) t- te conduira, là-bas, au palais légendaire i- où fut surprise la Belle-au-bois-dormant. v- Paul de Blauwe. > 11 • —— s. AU CONGO BELGE ie ;s A partir du prochain numéro nous en-l" tretiendrons nos lecteurs du mouvemenl 1" wallon dans notre colonie. Nos amis de là ?' bas, depuis trop longtemps, sont livrés à eux-mêmes et il est de notre devoir de les 'e réconforter et de les protéger aiu besoin. s' Nous apprenons avec plaisir que « l'Association des Agents du Congo belge » esl en bonne voie de formation et que nos Congolais n'ont, pas perdu de vue qus « l'Union fait la Force ». Nous souhaitons au nouveau groupeme.nl appelé à rendre de très grands services tant aux agents qu'à la colonie, une gran-j de prospérité. G- S. s, : Nous procédons, en ce moment au renouvellement des abonnements. Nous prions nos ®' amis les civils de faire bon accueil à notre i- quittance et les militaires de nous envoyer un mandat-carte LA POLITIQUE ÉTRANGÈRE La parole est à l'Espagne Les ruptures brésiliennes et boliviennes, la déclaration de guerre de Cuba, la note de l'Argentine, radihésion des républiques de l'Amérique Centrale à la cause des Alliés, les velléités de réveil de la conscience grecque et enfin l'admirable rapport du comte de Romanonès, tel est le bilan de Ja quinzaine. Il signale le réveil des latinités, et, pour la première fois, nous trouvons une réalité sous cette affirmation que la guerre actuelle n'est pas une lutte de -.liu-ple à peuple mais le heurt formidable de deux civilisations. Jusqu'aujourd'hui, si tout le germanisme était engagé dans la bataille, la latinité n'y était représentée que par deuoe nations, illustres certes, mais seules néanmoins. Nous le regrettions et nous en éprouvions une certaine amertume.. Aussi quelle joie nous envahit aux premiers bruits de branle-bas qui nons arrivaient de Rio-de-Janeiro, de La Paz et de Buenos-Aires, et quel réconfort nous avons puisé dans cette page merveilleuse que vient d'écrire Romanonès ! Les clairons de Verdun, de la Somme et du Carso ont sonné le rappel des Latins. El' déjà Roumains, Portugais et Cubains ont rallié les étendards qui passèrent sur la Marne dans le vent de la victoire. Déjà le Brésil, l'Argentine, l'Uruguay, par leur .attitude énergique nous disent qu'ils ne toléreront par les grossièretés germaniques. L'Espagne resterait-elle sourde à l'appel ? Va-t-elle se terrer dans une neutralité veule et inféconde dans l'instant où les troupes latines croisent le fer avec le germain de Venise à Saint-Quentin et de Va-lona à Sérès ? Oublierait-elle ses traditions de noblesse et de chevalerie ? Oublierait-elle la tradition du Cid Campéador. La nation qui nous donna Ferdinand le Catholique pourrait-elle jamais pardonner aux Vandales de Reims et de Soissons ? Espagnols ! Auriez-vous perdu la conscience de votre latinité ? Quand l'Amérique anglo-saxonne se donne une journée pour , acclamer la France, quand, dans toutes les écoles des Etats-Unis des voix anglo-saxonnes disent la grandeur de la France, son héroïsme et son génie, vous, latins d'Occident, peuple au cœur vibrant, à l'intelligence fine et vive, ne comprenez-vous point le paradoxe de votre silence ? Votre hésitation ne nous surprend pdint cependant. Pour vous éblouir, l'Allemagne a multiplié les bluffs et la réclame : elle n'a pas craint de s'offrir à vous comme une victime de la. haine française et du mercantilisme anglais. Elle s'était tellement ingérée dans vos affaires que sa disparition soudaine laisserait un vide dans votre vie nationale. Vous avez peur, en re-

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This item is a publication of the title Les nouvelles du jour: feuille luxembourgeoise d'informations belonging to the category Liberale pers, published in Arlon from 1914 to 1916.

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