Les nouvelles du jour: feuille luxembourgeoise d'informations

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11 February 1915
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s.n. 1915, 11 February. Les nouvelles du jour: feuille luxembourgeoise d'informations. Seen on 01 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/xk84j0c016/
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Les Nouvelles du Jour a T - s»a m «2 . _ ^ ,rÔ $> £ w*«TA,r"S>. «■» «r» ARLON, L£ 10 FEVhlEf} Le Luxemfiourg et la gn Il Répartition des S cours dans la Provin —«0»— Nous avons eu déjà l'occasion de sign* à nos lecteurs le rapport présenté par Comité de Secours du Luxembourg au jet de ses premiers travaux. Ce document est intéressant en ceci s tout qu'il révèle comment nos populatii furent secourues dans les semaines qui : virent presqu'immédiaterr.ent le désastre Comité 's'était attaché à se procurer au tôt que possible un correspondant de c fiance dans chaque centre sinistré. A Herbeumont, les délégués du Cor s'étaient mis en rapport avec MM.Liffra: et Delogne, de Bertrix, lesquels ont cc titué à Herbeumont un Comité de distri tion composé de : MM. Boulanger, bov mestre, le Curé, Longueville, Gaupin, cien instituteur, M.mes Menin et Charrpi Le sort de certe commune était particu rement intéressant. « Ce village, dit 'e R port, qui compte 1134 habitants et maisons, a été très gravement atteint; maisons ont été détruites, laissant s abri d'après le Bourgmestre, une pop tion de 500 personnes, dont 117 sont at lument indigentes et doivent être secour d'urgence; 200 sinistrés se sont réfuj dans les villages voisins; quant aux aut: ils sont misérablement hébergés dans maisons restantes ou dans les bâtimf communaux où ils se trouvent dans conditions hygiéniques déplorables.La s me de 1000 lrancs, remise précédemmi étant manifestement insuffisante, une r velle somme de même import fut remis M. Delogne.Ce crédit servira no.ammen acheter des vêtements à Bertrix et à f venir de la farine de Trêves, par Tinter diaire de l'administration allemande s engage à la livrer au prix de 45 frs. 100 k. » Il fut jugé également nécessaire d: voyer à Herbeumont du carton bitumé quantité assez considérable afin de perr tre aux habitants de se construire des a provisoires pour l'hiver. Le besoin de cours se faisait d'autant plus vivement : tir que presque tous les hommes val; étaient occupés, sous la direction de l'ai rité allemande, à travailler au parachi ment de la fameuse ligne Bertrix-Mi Messempré. A la demande de M. Delogne, le délé du Comité autorisa celui-ci à prélever frs sur les secours lui remis, pour seco les Sinistrés de Bertrix. * A Marbehan, c'est comme on le sait, M. LamDiotre qui, des ies premiers jours, s'est empioyé avec une rare acavitc a organiser ies secours non seulement pour la population de iviaroenan, mais pour toute une vaste région voisine qui a ete spécialement et cruellement tprouvée. Lors d une première visite des délégués du Cornue, ceux-ci avaient remis à M. Lamoiotte, une somme ae 30.(juu francs, dont il a tte .ait 1 emploi suivant: Acha;s de vivres pour la région de Marbehan, 13,400 frs. — Achats de vivres livrés au comte de Briey, 4.675 frs. — Achats de vêtements à Luxembourg, 12.262 frs. — 'lotal: 30.337 frs. Une nouvelle somme de 4000 francs fut remise à M. Lamoiotte. Celui-ci, dans son rapport au comité, s'exprime notamment comme suit au sujet de la repartition des secours: «j estime a 10 francs,le secours en vêtements à attribuer à chacun, soit 20.000 francs pour 2000 indigents. Les secours reçus pour cet usage se sont élevés à ce jour à 12,000 francs en chiffres ronds. Je demande donc encore la somme de 8000 francs pour faire des achats de vêtements pour ma région (somme qui doit être réduite à 4000 frs par suite du nouveau subside de 4000 frs reçu). Je demande en outre la somme de 320 frs par jour à partir du 25 novembre 1914,pour assurer le pain à 2000 indigents. La nourriture de chacun d'eux coûte: 250 gr. de farine à 52 frs, soit 0 fr. 13. — 20 gr. de sel à 25 frs, soit 0 fr. 005. — 30 gr. de malt et chicorée à 75 frs,soit 0 fr.025 — Au total, 0 tr. 16, soit 320 irs par jour pour 2000 personnes » Les communes dont M. Lambiotte s'est occupé et s'occupe encore sont les suivantes: Rossignol, 360 indigents; Les Bulles, 25 idem; Jamoigne, 50 id.; Ize! (Pin, Moyen), 250 id.; Beltefontaine, 50 id.; St-Vmcent, 70 id.; Tintigny (Aivart, Breu-vanne) 470 id.; Poncelle-Han et Etalle, 220 id.; Rulles-Marbehan, 240 id.; Houde-fflcm». 100 a. La distribution des secours s'est efiè selon le règlement, que voici, cireuse ps Lambiotte et porté à la connaissance personnes secou rues: 1) Il est accordé aux victimes de la re, des secours pour les aider à suds 2) Sont considérés comme vraimen cessiteux: fû a) Ceux dont la maison est brûlée t |y n'ont pour subsister ni bétail importai récoltes réalisables; b) Ceux qui ne vivent qu'à l'aide < pension et dont un mari, un frère ou u ice soutien, est actuellement absent. 3) Sont exclus, tous ceux qui possè soit bétail important, soit récoltes ré bles, soit de l'argent disponible, et de i aler ceux qui vivent habituellement de la ' le rité; su~ 4) Ces secours étant une aumône, les nécessiteux, il reste acquis que 1< 5ur" vail rémunéré demeure la première on.s rance de subsistance; sui- . 5) Les nécessiteux sont secourus, ssi_ que soit leur domicile légal, uniquemi ,on_ ou i:s résident actuellement; 6) Celui qui sera surpris demanda njt£ seoours, quand il ne se trouve pas dai nge conditions des articles ci-dessus, sera )ns_ de la liste des nécessiteux: l[jU. 7) Le mode de distribution et la q Jre„ sont à déterminer selon les circonst an_ locales et sont' sous le seul contrôli ion bienfaiteurs; ,jj^ 8) Après la distribution des vivres >'ap_ cune réclamation ne sera admise. 309 jja_ A Eihe, c'est M. le comte de Briey c so_ avait pris sur lui d'organiser les secou °es pour la région environnante; 5000 frari ,jgs lui avaient été remis « cet effet. !es Voici sur quelles bases, selon le Rappo i ' ce service a été conçu: nt° 1) Alimentation: 8200 k. de farine 800 k. de sel coûtant ensemole 4o/5 fr: )m" ont été livres a M. de Briey par M. i_ai >n( biotte. 11 n'a été consenti que fort peu ou'_ dons sur ces vivres. Ceux-ci ont été gtnei ; lement vendus a des prix très rtduits et i t a de liriey estime qu une somme ae JLC iire 1rs. par mois doit suftire pour compenser ng_ perte eprouvée sur r ensemole des vent: • La tanne qui a été procuree à fcthe par [es Comité a ete distribuée comme suit: A 52 cm. le k., aux non-sinistres. en_ A 40 cm. le k. aux sinistrés aisés. en A 25 cm. le k. aux petits cultivateurs aux veuves de petits cultivateurs. )ris Quant aux pauvres qui ont été victin: se_ de l'incendie, ils reçoivent de la farine gi en" tuitement. jes 2) Vêtements: sur les 5000 frs lui rem , M. de Briey .avait, au 27 Octobre, déper ve_ 2500 frs. environ. no" Des indications fournies tant par Lambiotte que par le comte de Briey, , Comité, celui-ci tirait dans s jqq Rapport les conclusions que voici: . y a urgence à procurer aux popu tions du café ou du malt, du sel, de la ta ne, du sucre, de la chicorée éventuellemf brute (3 wagons), vin pour les malad< savon noir, bougies. Tant à Marbehan qi ait, Ethe, la population sinistrée manque pr lrs> cipalement de bas de laine, de couvertui or- (200 environ), de toiles à mateias, de vê 'a ments chauds, de chaussures d'enfants, iute chaussons pour sabots. Il y aurait urgenct aie- faire parvenir dans cette région les denrt alimentaires et les vêtements dont l'em Ajoutons encore que le Comité a envoy une tapissière pour ravitailler en vêtement et en vivres la région dite excentrique. Cette tapissière est arrivée à Roumonl au château de M. Evence Coppée, vers 1 25 Octobre. C'est M. Biémont, régisseur qui s'est occupé de la répartition des ot jets qu'elle contenait, parmi les sinistrés de villages de son ressort: Ochamps, Anloy Villance, Maissin, Porcheresse et Framoni Dans chacune de ces localités, un Comit de notables a été créé, dont la mission con sistait à éclairer les organisateurs sur le besoins locaux. Ainsi s'opéra, dans les dix premières se maines qui suivirent le passage des troupe à travers notre province, l'œuvre philan thopique de l'entr'aide luxembourgeoise. »-»>— < —-—— A CENT ANS DE DATE L'alimentation on France ! en 1914 —-«O»— Il y a cent ans; l'invasion en France, avait caus . des dommages considérables. En particulier, les r* coites étaient; gravement compromises ; les semaille n'avaient pu être faites en temp opportun et,de plu; quantité de champs avaient été ravagés par les bs tailles et le passage des troupes. La question de l'alimentation se posait donc aloi chez nos voisins du Sud, comme elle se pose actue leménr et se posera pendant des mois encore che nous. Il fallait parer au danger de la famine et s'il sAttep ft éécaù&rtr àm r«Moiire«8. :tué€ Les plus experts parmi tes agronomes s'y e r ivi. rent et chacun d'eux proposa quelque expéo de® Le comte François de Neufchâteau, vice-j de la Société d'Agriculture du départemen 'lier- Seine, dans une lettre adressée à M. Mirb Ster- inspecteur dès -contributifs; du département t né- b0 à Troyes, lettre destituée, à la publicité é duite par le «Moniteur Universel», préconise t qui me d® terr® comme devant sauver la situation 11 ni u Cette plante, dit-il, doit être cultivée d rence à toute autre en raison de sa fécondi l'une Peu qu'elle exig;. On peut la seme n fils 2e11 *ra*3- M Poar osla, avant de fai les pommes de' terre de .Jiiéïs à la nourritu dent enlever au moyen d'une gouge tous les yeux alisa- d'une toute-petite quant?).? ie pulpe» On obtl [îême ^es plants excellents et l'on n'a pas sens: c'na_ diminué la madère alimentaire dont on dispo De l'avis du comte de Neufchâteau, il < aussi de semer du maïs ou «blé de Turquii pour t l'intervalle des rangées de pommes de reri tubercules de la précieux «parmentière» fai observer le même auteur, peuvent recevoir | utiliéations. On peut les employer avec av Quel fabriquer de l'alcool j et aussi utiliser la fée :n* là ' i'on en tjre? après l'avoir- mélangée à d'aul nés, pour la fabrication du pain .Celui-ci se it un parfaitement, est excellent, et peut rendre 1S les I grands services pour les approvisionnement: exclu j cieg navires. » ^ es u L'actint du h'oisuur aVemand „ Karhruhe v —«O»— [tii irs Nous trouvons dans le «Vorwaerts», feuille socia-1CS liste allemande, ces détails sur l'activité du «Karls-ruhe» depuis le début de la guerre jusqu'à fin octo-rt, bre 1914: Noms des navires : Cargaison : ^ «Lowes Castle» Minerais de fer s-> «Mable Branch» 1 bétail à prime ^ «Strathroy» , $ 'h;. charbons ^ «Highland Hopew marchandises diverses d «Indrany» charbons A; «Hollaendischer Dam; e r contrebande de guerre 'f • 4 ...i./M.is. la «Rio Isuassu» 1 charbons "Niceto de Larinage» fourrages pour bétail «Farn» charbons «Lyngrovan» sucre et maïs «Ceravantes>> avoine «Pruth» marchandises diverses «Condor» marchandises div. et dynamite «Glendton» charbons tCS «Horsdale» | maïs 1 a" ((^an Dyck» viande et farines 1S, Outre ces navires marchands, le petit croiseur ISé «Karlsruhe» a eu pour victime le petit croiseur anglais «bristol» qu'il a si mal arrangé que deux croi-seurs-cuirassés anglais ont dû le remorquer au port au Kingstown, pour y réparer ses avaries. Détail pi-on quant: ces deux croiseurs «Karlsruhe» et.«Bristol» jj s'étaient rencontrés quelques jours avant leur combat 'a. à l'entrée du port de Kingstown, et lorsqu'ils passè-rent l'un à côté de l'autre, la musique du navire anglais joua l'hymne national allemand, salut qui fut ÎS rendu par la musique du «Karlsruhe» qui joua i'hym- ne national anglais, in- Trois jours après , ces mêmes bâteaux se sa-.çg luaient à coups de canon... te- g Héros et héreïnes belges yé Toute la Belgique connaît l'acte d'héroï-n( -iUe dévouement accompli par le sergent de jg ciruyne dans notre colonie: pour ne pas Jr> aoandonnçr son chef et ami Lippens, de jbl cru y ne refusa/ l'occasion qui lui était of-les 'erte ^ éenapper aux mains des Arabes; U rejoignit Lippens malade et tut mis à mort nt' avec lui. ité' Cet admirable exemple de fraternité d'ar-,n- 11 es n'est pas demeuré stérile. Tous les [es )°urs> sur 'es champs de bataille,nos soldats ont,^ en tace de l'ennemi, renouvelé le ma-5e- gniflque trait d'abnégation du sergent de >es Bruyne. in- Le 26 août, au combat de Haecht, lorsque ie 1er Dataillon du be de ligne arriva à sa premiere position de repli, ie soldai kansenne demanda a son cher, le capitaine Montfront, l'autorisation d'aller recher-cner en avant le commandant Bultot qu'il avait vu seul et blessé. U repartit sous un feu violent. Le commandant lui remit l'al-, liance qu'il portait au doigt, mais, maigre l'aide du so.dat Hansenne, il ne put revenir en arrière. Hansenne revint seul et fit appel à trois de ses compagnons, les soldats bamain, La usé Meir et Dewaele s'offrirent à l'accon,paré- gner. Sous une pluie de balles et de shiap-îes nells, les quatres bravf troupiers arrivè-us, rent auprès de leur commandant. Malheu-ba- reusement, l'officier était mort, frappé, sur ces entrefaites, de deux nouvelles balles. or9 Le même jour, à Haecht encore, un sous-îei- officier qui, en rampant, s'était porté en hez avant, fut touché par une balle et tomba 'in- mortellement atieint. Les brigadiers Goffi-net et Breuls «'avancèrent sous «n feu ter- npiojè- rible et enlevèrent leur frère d'armes qui 2nt. gisait mourant à proximité de l'ennemi. ésidenc I de la * jj cP* fils * 1>A ' Parmi les dernières citations à l'ordre du e u~ jour de l'armée belge, relevons celle de Mlle . 'Tm Dussart, infirmière de la Croix-Rouge : j « A soigné, dit le texte officiel, avec un réfé admirable dévouement et une inlassable ac- . ^ du tivité, les blessés des ambulanoes. Y est res- ■ à Vis pendant le bombardement,et,lorsque les ! . formations ont dû être évacuées, a suivi le e cuire ,, ,. e d'en corPs ^ armee pour continuer son œuvre ntourés bienfaisante ». at ainsi — >lement Les soldats français > dans * -JZ tfaatrsfsis j liverse* . —«o»— ] ratage a !e, que Jusqu'à Louvois, les armées se composaient à peu t es fari- pr^s unjquement de soudards. Dans les eaux-fortes de snserve Callot, on. en trouve l'amusante mais peu rassurante ~s Plus image : longue rapière relevée sur la hanche, pisto-à bord jets à la ceinture, chapeau sur l'oreille et la plume au vent, moustache retroussée et provocante, dandir • nement des gens de guerre. Pwnt de soudards plus redoutables que. ceux des armées espagnoles, mais leurs chefs avaient su les discipliner ou à peu près < et en avaient fait les vieilles bandes que Condé j écrasa à Rocroy. Du coup, la puissance guerrière ap-partinc en Europe aux régiments français dont Lou-ltl6 y vois fit des instruments réguliers. Cependant l'unique moyen de les recruter était en-, core et d-meura ,jusqu'à la Révolution, l'enrôlement volontaire. Mais que de déboires dans ce système s socia- et pour les recrutés et pour les recruteurs! Une es-«Karls- tampe de Watteau nous montre Les recrutés se rein octo- pentant de. la signature donnée, la prime une* fois dépensée en folles orgies. Ils s'en allaient sous la conduite de l'officier et de son sergent, par les routes în ' couvertes de neige ou brûlées par le soleil, et souvent a d? fer jjs étalaient au coin d'un bois. Le malheureux-capi-a prime ta»ne recrutement était parti avec vingt" enrôlés, il harbons en ramenait?:dix et quel accueil l'attendait au xégi- liverses ment! j •bons j ; guerre Ces soldats, déjà rebutés avant qu'on leur eût mis rwù>oûs--* ^ /usiner i^jn <y,lg5 logeai tâchez l'habitant fibres harbons ^ toutes heures, sauf celles des exercices et de la r bétail P^ade, ils couraient la ville, les cabarets et les mau- j harbons va*s ^eu<' Louvcis entreprit une nouvelle réforme : la et maïs construction des casernes. Mais l'intérieur de ces ca- avoine sornes ne répondait pas, comme aménagement, à leur Averses façade pompeuse. Un auteur du temps dit que, no- ynamite tamment, le sort des régiments de cavalerie était ru- harbons cie: ((Les chevaux à la cave; les cavaliers au gre- maïs wer. » farines Le ministre Le Blanc, sous Louis XV, voulut faire construire des casernes partout. D'après son projet, croiseur ... 0 . , les villes auraient fourni les terrains ,les transports ux croi" matériaux se seraient faits par corvées et il n'en aurait pas coûté au Trésor royal plus de quinze mille étai/50"^ ^vres Par bâtiment. Néanmoins la dépense parut en-Bristol °°re ;roP ^ouri^e et Cô ne ^ut 30113 Louis XVI que tous les régiments furent enfin «casernés». combat > passé- L'armée, sous Louis XVI, se modernisait comme navire toutes les autres institutions. Jamais on ne l'avait qui fut vue ^ brillante, si bien cirée,astiquée et pomponnée ; i l'hym- r*en pimpant comme k régiment des gardes françaises.: se sa- Plus tard, en 1796, les vainqueurs d'Italie marchaient pieds nus. Quand un décret, sous prétexte de simplicité répu-blicaine, imposa aux grenadiers le sacrifice de la «queue», il y eut un moment de révolte, rtfpc Cette »queue» était un reste du soin coquet que ies soldats de l'ancien régime donnaient à leur coiffure. Un chef de corps, sous Louis XVI, déterminait ainsi de quelle manière le chapeau d»/ait être pla-„ cé : La corne d'aplomb sur le sourcil gauche, qui Oi" cjoît être découvert à deux pouces. » ent ae Un autre veut que le chapeau ne culbute pas en le pas arrière «ce qui» ôte l'air militaire à un homme qui est 1S, ae fajc pour l'avoir», et il ajoute: «(Une troupe uniformé- aif of ^ an ui- ment coiffée, c'est-à-dire qui a le chapeau bien en- foncé sur les yeux, la pointe se jetant un peu à gau- i mort che> a bonne grâce et l'air de guerre.- » î (far chapeau 56 Planta^t sur des poudrées, US les aVCC deS ornements varièr®111» depuis le gros «ca soldats :0&an,) jusqu'aux «cadenettes» de 1765 et au petit sac . _ appelé (terapaud» où, en 1776, les cheveux s'enfer- ic ma- . « >, , . .naient par derrière, snt de * On poudrait les cheveux des soldats avec du blanc lors "*e ^a"s' ^ °°^e ou ^ ^'eau» ^ui formait un enduit arriva ^ détruire ; il y fallait vingt lavages, solda Quant; à la «queue» , Impossible au grenadier de la :aire lui-même. On s'appelait, on s>e mettait à plu-ecftei 3ieurs, l'un devant l'autre, et l'on opérait. L'aspect j d'une caserne, le matin à l'habillement, devait être 11 pittoresque. Une fois paré8 le militaire s'en allait, iî l'ai conient de lu'» Pr®t à enlever tous les cœurs. Les vau- , devilles du temps disaient: «Le soldat français sait maigre & vaincre, mais il sait aussi plaire. » reve- Ce fut l'époque du ((joli soldat», bon à la guerre, , . brillant à la parade, qui forma d'ailleurs les cadres â ,1S la Moselle et du Rhin. ;n, La on pa. H y Jf-'ait, dans les régiments d'ancien régime, une shiap- tradition amusante d'après laquelle la recrue perdait arrivé- 3on nom et n^us connue Que sous quelque lalheu- surnom galant ou terrible : Belle-Rose, la Violette, la >é sur tulipe, la Jonquille, la Fleur, Beau-Visage, Joli-Cœur les ^a Jeunesse, Belle-Humeur, Sans-Chagrin, La Ten- 1 SOUc- dresse, Tranche-Montagne, etc., etc. rté en Le général Doppet, quand il était garde-française, tomba s'appelait Pervenche ; Victor, depuis maréchal et duc Goffi- de Bellune, s'était appelé Betu-Solell. i DDoTion ——.nMlrl^nin. 1 nu m I —— * ^ Uhlans et hussards :mi. 3 C'est vers la fin du XVIIe siècle que les dre du uhlans ont commencé, d'apparaître en Eu-ie Mlle . rope. C'était des bandes, tartares dont 1^3 uge : J membres se désignaient entre tvx par le vec un nom turc de oghian, qui signifie camarade, ibîe ac- compagnon. Leur arme essentielle était la sst res- lance. Ces soldats entrèrent par la suite, que les ' eu qualité de mercenaires, dans les armées suivi le de divers pays, notamment dans celles <te œuvre Pologne, de Prusse, d'Autriche. Le maréchal de Saxe en organisa, au XVIII" siècle, un régiment qui fit partie de l'armée fraiv-~— çaise. Aujourd'hui il n'y a plus d'uhlans que dans les armées allemandes, autrichiennes et russes. Le peuple confond souvent les j uhlans avec les hussards. BrQlS) i Les hussards les plus célèbres sont les l hussards de Brunswick ou de la Mort. Ils \ sont coiffés d'un colback de fourrure qui 5 porte, comme insignes, deux tibias argentés nt h pei: ' Lmj ^ croisent et une tête de mort. Ces in-tortesde sjgnes funèbres ne rappellent pas, comme issurante on p0urrait le croire, le souvenir d'un ex-e, pisto- p|0;t fameux, mais d'un vœu de piété fl-:» plume !iale. e, dandi- ; ^ Valmy, en 1792, l'artillerie française irds plus fjt de terribles trouées dans les rangs de es, mais l'infanterie prussienne et l'une des victimes peu près i jfu( je ^uc de Brunswick. Son fils décida : Coude i que toute son armée porterait le deuil. Les nère ap- soldats brunswickois furent donc vêtus de oni Lou- et coiffés d'ini shako noir surmonté I d'un tibia de métal argenté supportant le était en- plumet de crin noir. Tels ont les vit à Ws-rôlement terloo. système Telle est, du moins, l'origine que, dès le Une es- début de la guerre, les journaux attribuaient se re- aux Hussards de la mort. C'est peut-être une* fois une légende. L'histoire, en tout cas, nous sous la ;.aoprend que le Duc de Brunswick,bien que es routes défaite à Valmy, ne perdît pas la vie ù cette t souvent .fameuse journée. 11 rentra en Allemagne et eux-capi- ne mourut ou'en 1806. Alors d'où vient la nrûlés, il tête de mort r>ui figure sur le colback des au réel- ; hussards brunswickois ? ■ eût mis ' ei^ ta Guerre sur ferre, ies mau- sur mer et dans les ajrs 'orme : la e ces câ- —)0{— nt, à leur ' no_ UN EMOUVANT EPISODE étai't fu. DES COMBATS EN ALSACE 1 «u gre- ii n'y a eu> ces temps derniers, dans les Vosges que des affaires d'importance secondaire. L'une d'eo-ulut faire tre elles, qui s'est déroulée sur les flancs de l'Hart-o projet, ! mannsweiler-Kopf, a été, malgré la médiocrité nu-ransports ..mêrique des effectifs engagés, particulièrement émou-:t il n'en vante en raison des difficultés du terrain et de l'é-nze mille , nergie dont les combattants ont fait preuve. Ce o'est parut an- .qu'un épisode de guerre. Mais c'est un épisode ma-XVI que , gniflque. Voici comment un rapport français raconte cet t comme éPisode: ie l'avait ^eus avions, au sommet de l'Haxtmannsweiler- nponnée • une grand'garde qui a été, le 19 janvier, très des fran- ^v^^Vnent attaquée par des forces importantes. Nous avons voulu la dégager. « La chose était malaisée. Les pentes, dans ce die mar- ; cojn ^ vOSgeS( sont un Chaos de rochers. Les semis de sapins dressent sous les arbres un réseau d'arbu&-âté répu- ;tes impénétrable. 11 neigeait .La brume empêchait de ice de la ; v<^ à dix mètres. « Comme il s'agissait de satj/er des camarades, quet que r-os officiers et nos soldats n'ont pas hésité. Ils ur coiffu- savaient que le détachement du sommet avait trois terminait cents cartouches par homme et tout le monde esp4-être pla- arriver à temps. tche, qui « Le 19, au soir, deux compagnies cherchent à gagner la gauche ennemie et y réussissent. Deux autres e pas en commencent à progresser sur la droite le 20 au matin, ie qui est Mais cette progression est d'une extrême lenteur miformé- p°ur les raisons indiquées plus haut et aussi parce bien en- que l'ennemi a eu le temps d'organiser un solide ré-îu à gau- seau de fil de fer. « Nos hommes trébuchent sur le verglas et dans >oudrées ies défens€s accessoires. Ils attaquent toute la }our- 0^. née- Au sommet, la grand'garde tient toujours. Nous gros «Va périt sac 1 enten<Jons tirer et,vers le soir,comme un salut,soa : s'enfer- '^ron noils envoie le refrain du bataillon. .« Le 21 ,nous gagnons sur les pentes mais combien enjement. Les chasseurs d'en haut tirent toujours, du blanc \jotJS sommes au contact étroit de l'ennemi. Pour m enduit priver à temps, les assauts se précipitent. Deux of-Iciers tombent à la tête de leurs hommes. Mais te lier de la verglas et les fils de fer nous retardent, lie à plu- (( nujt venue, au sommet, on n'entend plus L aspect rjen> ^ vaillante poignée de défenseurs a dû succombait être avam qUe noug gy0ns pu l'atteindre. » en allait. Les vau- L'AVENTURE DU SOUS-MARIN ANGLAIS içais sait <' B. II » Les journaux anglais ont publié ces jours-ci le récit a guerre, détaillé de l'aventure du sous-marin anglais «B. iih. es cadres qui fit couler un bateau turc. Dans la matinée du 13 décembre, à 8 heures, le jime, une ï ï», se dirigea vers les Dardanelles.Après avoir ie perdait chargé de sa pleine capacité la batterie d'accumula-quelque teurs, le capitaine donne l'ordre: «Préparez-vous à iolette, la descendre». L'équipage se rend en bas, il ferme la foli-Cœur fenêtre du périscope et crie : «Au poste pour la des-La Ten- cente jous yes hommes rejoignent leur poste. Deux se tiennent près des tubes lance-torpilles ; un près de-française, chaque réservoir de lest, un près de la çou& d'hydro-îal et duc plane, etc. Le machiniste 9e trouve près des soupapes, qui assurent l'échappement de l'air pendant quç &TIBR* l'eau remplit tes réservoirt. i>« Wnmero fO centimes Jeudi 11 itMÎei 19

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This item is a publication of the title Les nouvelles du jour: feuille luxembourgeoise d'informations belonging to the category Liberale pers, published in Arlon from 1914 to 1916.

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