Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 15 June. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/2804x55n8s/
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4e Année — N° 294 Réàoiion I Ad»!"misîratior Turfmsrkt 31 & 31a La Haye—Té!éph.21C Bureau à Maastricht : Wilhelminasingel 27 FRANÇOIS GLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Journal belge fondé â Maastricht en août 19Î4 Samedi 15 Juin 1918 S ssesïts I© numéro k ABONNEMENTS : ,, «, , î florin par mois Hollande: k 2.50 fi. par 3 mois 1 Etranger : pcrt en sus " ANNONCES : La Signe : 15 G. en 4 e page Réclames peemsrisntes à foi'faii Paur t'Amicale des Invincibles Nous signalions dernièrement l'utilité d !a création au Havre d'une Amicale 'de Invincibles groupant tous les évadés be ges, à l'image de l'Amicale des Evadé que vient de fonder en France le glorieu aviateur échappé d'Allemagne, Rolan Garros. Nous disions que cette mutuel! pourrait avoir des filiales, des section ou des correspondants en France, en Ar gleterre, en Hollande, dans tous les cer très où les braves venant de Belgique o d'Allemagne passent en se rendant de frontières de leur captivité aux tranchée de la liberté et du devoir. Une lettre que nous recevons du froi belge, d'où elle est partie bien avant qu nous n'eussions publié nos quelques rap des réflexions, vient à l'appui de noti thèse et prouve combien la nécessité d'u tel organisme est réelle et urgente. Not transcrivons fidèlement les lignes de noti correspondant, dont la lettre a d'ailleui passé par toutes les censures : " En sortant de l'hôpital j'ai été vers pendant deux jours à la Cie des subsii tants de X. Etaient, là en même temf que moi une douzaine d'évadés d'Allem; gne, qui avaient été faits prisonniers Liège. Gens certainement courageux, c: il n'est pas très facile de s'évader d'A lemagne. PendanQa nuit quelques vague avions sont venus jeter des bombes dar les environs. Tout le monde sait qu'e telles circonstances la seule chose à fait est de rester dans son lit et d'attendi que ces messieurs veuillent bien noi laisser dormir. Mes évadés par conti étaient complètement affolés et se sauvaiei dans tous les coins à la recherche d'u abri. L'un deux même, le temps étai clair, était parti avant qu'il n'y eut rie pour aller coucher en pleins champs. C'< tait comme une vision préhistorique < leurs opinions ont le même cachet car i jugent toute la guerre par rapport au ««pressions que leur ont laissées les que ques quatre ou cinq jours pendant lei quels ils l'ont faite. "Tous se plaigneat de l'accueil que lei ont réservé les autorités belges d'Angl< terre et surtout de Hollande. On les laissés sans nourriture et on les a trait* comme des espions. " Monsieur qui de droit devrait bie être informé de cette situation et il n semble même qu'un journal belge de Hc lande pourrait informer les jeunes en ployés des consulats et autres bureai belges à l'étranger de ce qu'il y a encore plai pour eux dans les tranchées. Qu'ils t perdent pas de vue qu'en Angleterre 1< évadés sont présentés au Roi et qu'i France ils sont accueillis comme des hér< qu'ils sont. „ Nous savons mieux que personne to ce qu'on fait actuellement pour nos év dés dans les consulats belges et le so qu'on prend de leur entretien en Hc lande tant en ce qui regarde la nourr ture que l'habillement. Nous avons met campagne dès 1915 en leur faveur nous avons publié de nombreux article où nous signalions l'admiration profonc et l'efficiente gratitude que méritent ces m< destes héros, arrivant presque tous en Hc lande lamentablement dépenaillés,sans re: sources et presque toujours épuisés par c longs mois de famine, de privatior de toutes sortes. Nous signalions l'< nergie virile et la hauteur morale dont ti moignent ces malheureux, dont les loi gues souffrances physiques n'ont amo en rien le caractère altier et la volon immuable. Livrés pieds et poings liés au entreprises d'oppression et de démoral sation de l'ennemi, ils sont restés toi superbement belges, l'idée de la patr torturée à servir et à venger restant, ma gré tout, leur unique préoccupation i comme leur bonne étoile fascinante, ai nonciatrice de délivrance et de granc renouveaux. " L'évadé qui a travers mille dangers pour ressusciter à l'air libr disions-nous, est l'égal du ssldat c l'Yser. Ils méritent l'un et l'autre noti plus profond respect. Il faut nous agi nouiller devant eux. C'est la seule att tude qui convienne, à nous qui n'avor rien fait, qui n'avons rien risqué, q n'avons rien osé. „ Nous répétons ces paroles aujourd'h avec plus de force encore. Au début rien n'était prêt Ici pour rec voir les évadés selon leurs mérites, et 1< plaintes, unanimes, n'étaient malheureuse ment que trop justifiées. La situation bien changé depuis. Aux villes-frontièi tout au moins, et notamment à Maestrich les évadés sont logés dans d'excellen hôtels et convenablement renippés d^ leur arrivée. 11 n'en va peut-être pas c même oartout. C'est un ooint sur leau e nos autorités belges devraient avoir leur s attention constamment fixée. Nous savons que dana le Limbourg s aussi, nos évadés sont reçus avec un x grand empressement et une sincère cor-d dialité. Et c'est là, pensons-nous, ce qui e importe plus encore que tout le reste. s C'est de réconfort moral surtout, en effet — Qn le conçoit aisément — qu'ont be-soin ceux qui ont subi longuement le u joug pesant des Boches et supporté la s chaps de plomb du silence et de la con-5 trainte. S'ils trouvent une bonne parole, un rire franc, une solide poignée de main ît à leur arrivée sur cette terrejd'hospitalité, e ils en oublieront du coup leurs misères - physiques et leur total dénuement. C'est e la tête surtout chez eux qu'il faut soigner, n car si les membres et l'estomac se sont is pliés aux pires détresses, le cerveau est e resté tout vibrant de rancoeurs et de ré-s volte condensées. Soyons des amis pour ces malheureux d'hier, des frères dans , toute l'acceptation chrétienne de ce mot, ;e le plus beau de la langue française par les temps qui courent. Aimons-les comme lS nous aimons ceux qui sont de notre sang l: et qu'une action d'éclat à soudain rendus a dignes d'un beau surcroît d'estime. Prou-jr vons-leur que nous avons, comme eux, le coeur au bon endroit et que le même ;S patriotisme est, au fond de nous, le lien IS puissante qui nous unit à la vie et à la n mort ! e François OLYFF. e i8 ;et GRENADES Â MAIN n it. Le jeu de la bonne torpiSie (Ce qu'on lira, dans vingt ou trente ans, ^ dans les Mémoires de X., conseiller secret [g du Gouvernement boche, délégué à La Haye en 1918, à la Conférence pour l_ l'échange des prisonniers de guerre — et ce que nous savons aujourd'hui, déjà, par ' une indiscrétion dont on appréciera la saveur). ir Hôtel du Vieux Doelen, 8 juin 1918. i- La conférence entre la mission alleman-a de et la mission anglaise s'est ouverte :s aujourd'hui à 2 heures et demie, dans la salle de Trêves, au ministère des travaux :n publics et des eaux. ie Von K. et moi, en entrant dans la 1- salle où les délégués anglais, corrects et i- froids à souhait, nous attendaient debout, ix avons échangé un regard dont la juste :e analyse réclamerait un volume de com-le mentaires. ;s Ces Messieurs ne se doutent pas — sont-;n ils naïfs!—que nous avions tout combiné )S (l'organisation allemande n'est-elle pas la première du monde ?) pour qu'au lieu d'être là, devant nous, à déranger notre u* petite villégiature à La Haye, ils fussent à dix ou vingt brasses au fond de la mer in du Nord. . Von K.., avant de passer la frontière, < avait pris soin de faire adresser un sans , fil à un sous-marin qu'il connaît et dont le capitaine est un de ses protégés, pour ; lui recommander tout spécialement le Ko-3 ningin Regentes, qui devait amener ici les plénipotentiaires britanniques. Une bonne torpille, le navire au fond, , ~ pas de traces surtout, comme dit ce cher ® Luxburg, et nous étions à La Haye pour •_ une bonne partie de l'été. La Hollande est un pays charmant. Le ravitaillement '3 est suffisant, du moins pour nous. Gott sait combien de délégués anglais nous ;eussions usés à ce jeu de la bonise tor-e pille. Nous en avions ici pour des mois. x Malheureusement ces messieurs d'An-1_ gleterre ont gâté tout notre plaisir. C'est 1S au point que nous nous demandons si i0 leur service de contre-espionnage n'a pas ,7 éventé notre truc (en français dans le texte allemand) et traduit notre sans fil. Au lieu de monter à bord àuKoningin l? Regentes, qui devait être torpillé comme f convenu entre nous, ils ont pris un autre '' bateau, le Sindoro, pour lequel Von K... n'avait pas donné d'instruction. Perfide ,e Albion ! Tout à l'heure, tandis que ce bon Lou-don nous adressait quelques paroles de ' l bienvenue, le regard du président anglais, Lord Newton, s'est posé étrangement sur moi. U1 Von K... m'a dit un mot à l'oreille. Son impression est parallèle à la mienne. Lord î- Newton nous a devinés. ;s II faudra que l'ambassade nous tire de ce mauvais pas par des condoléances a bien senties adressées à la Hollande, et •e que l'agence Wolff fasse retentir un dé-t, menti sonore devant l'univers civilisé, ts Au besoin, on fera dire que c'est l'An-:s gleterre qui a torpillé.... pour nous noir-le cir devant les Neutres. La bonne farce ! el Entre nous, décidément, nous sommes d'assez fières canailles, et Luther, qui nous connaissait bien, puisqu'il nous avaii faits, ne nous a pas calomniés en nous traita ît comme vous savez. Arrêtons là, pour aujourd'hui, !a traduction des Mémoires du Conseil secret allemand.... et souscrivons volontiers au jugement de Luther sur les gredins^qui ont imaginé de tels procédés. Philippe LENCLUD. —— —Esa- ——— Au Congo Belge Un télégramme annonce que le chemin de fer du Katanga vient d'être terminé, c'est-à-dire qu'il a aboùti au fleuve Lualaba à Bukama. Le bassin du Congo est donc relié actuellement par voie fluviale et ferrée à la Rhodésie et à la Colonie du Cap, et l'on peut se rendre de Borna aux mines de cuivre du Katanga sans quitter le territoire belge. U2tMI«BXaC9l HlQiti3z.il. meniez... On sait comment les Allemands calomniateurs ont falsifié un document trouvé à Bruxelles en transformant le mot " conversation „ en " convention „ p®ur essayer de prouver que la Belgique avait pai avance violé elle-même sa neutralité el pour détourner l'attention des peuples honnêtes du crime commis et avoué d'avoii envahi la Belgique contre la foi des traités*Un docte professeur de Bonn a voulu " marcher plus fort Dans un article " pour déterminer h date des conventions anglo-belges „ pari le 3 mai dans la revue Deutche Politil il parle de " conspirations anglo-belges „ Le sRIévitaiSleaneiit ele la ISeigiïpgs est Nous lisons avec le plus vif plaisii dans la Nation Belge : Nous avons, dit qu'au cours du derniei séjour qu'ii a fait à Londres avec MM Seghers et Van de Vyvere, M. de Bro-queville a réussi à obtenir des gouvernements alliés des mesures importante; pour le ravitaillement du pays occupé. Nous pouvons préciser aujourd'hui que le ravitaillement est complètement assure dès maintenant pour les mois de juin de juillet et d'août. De plus, aux quantités de vivres transportées pendant k mois de juin sera joint un surplus de 2( pour cent destiné à constituer un stocl qui sera certainement assuré pour l'hivei prochain. Il est permis de dire que, malgré l'emploi d'une bonne partie du tonnage ai transport des troupes américaines, les conditions du ravitaillement des provinces occupées n'ont jamais été auss satsfaisantes. L'héroisme des cuirassiers français Le correspondant de l'agence Reutei rapporte cette anecdote : Le fait le plus mémorable de la bataille fut la défense de Piémont par les cavaliers. Cette petite hauteur qui étai le poste d'observation le plus importan dans le secteur de Lassigny, était défendue par un détachement de cuirassiers ' pied, fort de deux cents hommes. Ceux ci résistèrent aux assauts incessants de: Allemands depuis dimanche 4 heures di matin jusqu'au lundi. D'heure en heure le commandant faisait connaître par sans fil aux Français que les hommes tenaien toujours. La dernière dépêche fut reçue lundi i midi ; elle ne comportait qu'un seiil mot Foutus ! Les cuirassiers héroïques avaien résisté pendant 32 heures à 20 assaut; successifs. me—— M. Troelstra et ies socialistes de l'Entente On télégraphie de Londres, au Nieuwt Rotterdamsche Courant : M. Will Thorne, membre de la Chambre des Communes, a protesté, dans une lettre au bureau du parti travailliste, contre l'invitation adresssée à M. Troelstra Il signale en effet que celui-ci est germanophile, qu'il est en rapport avec le ministère des Affaires Etrangères allemanc et qu'il a négocié avec ce dernier au sujet des mesures préparatoires pour l'inopportune conférence de Steckholm. Thorne, O'Grady et Sanders, qui on été en 1917 représenter officiellement le parti ouvrier anglais à Pètrograde, disent dans leur rapport officiel, que Brantinf et Van Kol sont pro-alliés, mais que Troelstra est suspect de sympathies allemandes. Troelstra a communiqué à le délégation qu'il était cause du changemen de politique du ministère des Affaire; Etrangères allemand, qui avait d'aborc refusé les passe-ports pour Stockholm au> socialistes minoritaires allemands. C@ntre«atfaqiies réussies Les rejettent l'ennemi ati«deià dis la ffëlatz ef brisent ses efforts «sas S. d© l'Aisne — Ifive activité d'aviation g 54 avions allemands abattus ; Sla'ids' sériesis s&sr Trêves, DilISngen et Haaond^nse 1 PARIS, 13. — Havas officiel de 2 h. Hier soir et la nuit les Allemands oi renouvelé leurs attaques au S. de M o n didier et dans la région d'Antheuil. Nos troupes ont consolidé leurs pos tions. A l'aiie droite, des contre-attaque les ont mis à même de rejeter les AIL mands sur la rive droite de la Mat Nous avons réoccupé les hauteurs de L Croix- Ricard et de Méricour Une centaine de prisonniers et dés m trailleuses sont restés dans nos mains. Les combats se continuent avec vii lence entre l'Aisne et le bois de Vi lers-Cotteret. Les Allemands ont p nètré jusqu'à la rivière à l'E. de Ve sine et ont réussi après une lutte àcha née, à prendre pied dans Coeuvres dans St-Pierre-Aigle. Les Allemands ont prononcé de vigoi reuses attaques aussi * sur le front e Bouresches et de Belleau. Les tro pes américaines ont brisé les efforts < l'ennemi et maintenu leurs positions. Les Français ont pris 10 canons do 4 lourds et quantité de mitrai leuses PARIS, 13. — Reuter officiel 11 h. soi Dans la journée, les Allemands o prononcé une vigoureuse attaque i Cour celles au N. de Mery. L assaillant furent refoulés par nos feux subirent de très lourdes pertes. Le matériel que nous avons captu comprend 10 canons dont 4 lourds et i très grand nombre de mitrailleuses. Entre l'Oise et l'Aisne, journée jjcalm Au S. de l'Aisne, les Allemands o continué ce matin leurs attaques ent l'Aisne et le bois de" Villers-Ceîtte ret. Battus sur la plupart des points, i parvinrent à prendre pied dans le villaj de Laversine. Tous leurs efforts po ^ sortir de Coeuvres et de la ferme < Verte Feuille furent totalement vains [ ils n'ont pas renouvelé leurs attaqn l'après-midi. i Au N. de C o r 1 y, où ils avaient i moment pris pied dans nos lignes, 1 Allemands furent rejetès et nous avoi rétabli nos positions. Lutte d'artillerie assez vive dans 1 sectaurs de l'O u r c q' à C h a m p 1 a t . La P o m p e 11 e. ' Ailleurs, journée calme, ' Succès britanniques LONDRES, 13. — Reuter officiel e matin : Au S.-E. d ' A r r a "s nous avons réu; un raid ; nous avons capturé un morti de tranchées et détruit deux autres. La nuit dernière nous avons réussi ég • lement des opérations locales au S.-O. '< M e r r i s et à l'E. du lac de D i c k e b u s c ■ Sur le premier point nous avons avan t quelque peu notre ligne et fait des priso ■ niers. i Dans le second secteur les Françj ■ ont amélioré leurs positions au delà < ; bois de R e e s e et fait 30 prisonniers. ; Petite action réussie » LONDRES, 13. — Reuter officiel < t soir : Dans l'opération réussie d'hier soir ai 1 environs de Mer ris, nous avons fait -: prisonniers et pris 6 mitrailleuse, et i t mortier de tranchée. ; Ailleurs rien à signaler en dehors < l'activité d'artillerie habituelle. Les troupes américaines LONDRES, 12. — Reuter officiel am cain : ? Sauf l'activité d'artillerie continuelle W o ë v r e et la capture de prisonnie par nos patrouilles, il n'y a rien de par culier à signaler. Le Communiqué de Berlin BERLIN, 13. — Wolff officiel: Au groupe d'armées du prince Ruprecl [ activité d'artillerie plus intense par inte mittence et combats. locaux d'infanter Au groupe d'armée du kronprinz, * S. O. de Noyon les Français ont à no l veau fait de fortes contre-attaques : chaque côté de la grand'route Estrée R o y e. Leurs assauts ont èchouè dans cei ; région aussi avec de lourdes pertes. PI : de 60 tanks gisent en morceaux sur - champ de bataille. Le nombre de n i prisonniers est monté h.er à plus tle 150C t Jusqu à présent le nombre des cano ; saisis est de 150. En repoussant les att I ques ennemies, quelques-uns de nos c : nons de première ligne sont tombés ai mains de l'ennemi. : Au N. de l'Aisne nos détachements it d'assaut ont pénétré dans les tranchées t_ ennemies. Après une formidable préparation de i- feu, nous avons attaqué l'ennemi au S :s de l'Aisne et nous l'avons chas*'' de î- ses lignes à l'E. de C en t ry - D o m m i e r s. z. Aii N. de C o r c y le terrain de S a v iè r e s a est nettoyé d'ennemis. Nous avons fait t. 1500 prisonniers. i- Au N. O. de Château - Thie rry, des attaques renouvelées de l'ennemi ont 3- échoué avec de lourdes pertes. [- Au cours des deux dernières journées ;- 35 avions ennemis ont été abattus. Le r- capitaine Berthold a obtenu sa 33e, le r- lieut. Schieich ses 29e et 30e, le lieut. et Veltjens ses 20e et 21e et le capitaine Reinhard sa 20e victoire aérienne. je BERLIN, 13. — Wolff officie! soir : j.. Situation inchangée. Combats locaux , au S. d'Ypres, au S. O. de Noyon et au S. de l'Aisne. 41 tonnes de bombes sont lancées — 29 avions allemands sont abattus PARIS, 13.— Havas officiel 11 h. soir: Le 12, nos avions de bombardemen! r" ont lancé sur le front de bataille 16 ton-nés de bombes et dans la nuit 25 tonnes sur les camps, transports et troupes en-^ nemies ainsi que sur les villages de Ressons-sur-Matz, Ricquebourg, Orvillers-Sorel, Roye et Guignicourt. Plusieurs incendies re furent aperçus. 111 Le même jour, 7 avions allemands onl été abattus et 9 mis hors de combat. e; Dans la première semaine de juin 12 avions ennemis ont en outre) été détruits par notre artillerie. Is 23 tonnes encore sont lancées et »e 25 avions abattus (g LONDRES, 13. — Reuter officiel soir: et Nos avions ont effectué le 12 sur k front français des patrouilles et recherches de machines ennemies. 15 avions allemands in ont été abattus dont plusieurs en flammes, as 1 des nôtres manque. is Sur notre front, de nombreuses reconnaissances furent réussies. Nous avons ss perdu 2 machines et détruit 5 avions alle-et mands. 2 furent en outre descendues endommagées et 1 ballon incendié. 22 tonnes de bombes furent lancées ce jour principalement sur les chemins de fer de Courtrai, Armentières et Chaulnes. iu les cantonnements de Bapaume et le poil de Bruges. iSi L'après-midi une de nos escadrilles j er bombardé la gare de Trêves. Une autre a lancé. une tonne de bombes sur les a- usines et gares de Dillingen et Ha-je gondange où des touches furent aper-h. çues sur les hauts-fournaux. ce Dans une attaque contre les avions de a- bombardement ennemis, nous avons abattu 1 avion allemand et mis 2 autres lis hors combat, 1 des nôtres manque. La confiance du colonel Repington LONDRES, 13. — Reuter : Repington montre que les Ailiés baseni lu leur campagne de 1918 sur la persévérance, jusqu'au moment de l'entrée er 1X campagne des formidables réserves amé-10 ricaines et anglaises, qui rendront aux Jn Alliés l'initiative perdue. Il ne s'agit pas dit-il, de nuire à nos aryiées au profil je d'un, port aussi avantageux soit-il, oi d'une grande ville ayant des intérêts historiques. Si la politique ne s'en mêle pa; et si nous ne sommes pas contraints de é- subir une tactique contraire aux principe; fondamentaux de la guerre, le succès dé-en finitif de nos armées est assuré. Mais no; rs descendants ne nous pardonneraient ja-ti- mais si, en cette heure critique^ nom nous écartions de ces principes et si non; brisions l'unité de nos armées en sacri fiant les intérêts essentiels aux intérêt; secondaires. i j- ' Un journal socialiste nationaliste je" PARIS, 1Z — Reuter : jU Un nouveau journal socialiste La France u_ Libre vient de paraître à Paris, créé pai -j" les députés socialistes Compère-Morel s_ Rogier'et Veber, qui veulent poursuivre le et développer la politique des 40 député; qui ont envoyé il y a quelque temps une Lje lettre à Branting et combattu l'interna- os tionale. iq° v Notre généralissime ns LONDRES, 12. — Reuter : a- Les correspondants au front disent ton: a- que le généial Foch est maître actuelle ix ment de la situation et que von Hutie a trouvé en lui son rival.

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