Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

3149 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1918, 04 August. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Seen on 02 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/1z41r6p68h/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

14e Année — N° 344-3. Rédaction & Administrât! Turfmarkt 31 & 31 a La Haye—Téléph.2' Bureau à Maestricht : Hôtel Suisse,Vrijthof,Téléph.' à Flessingue : Slijkstraat, FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 Dimanche 4 et Lundi 5 août 1918 5 cents le numéro ^ ABONNEMENTS : ,, ,, 1 florin par mois fefc. Hollande- ,, „ 2.b0 fl. par 3mois |||g§ Etranger : port en sus PF ANNONCES : La ligne : 15 C. en 4 e page Réclames permanentes à forfait L'Esprit de Guerre Nous voici dans la période des grands i anniversaires. La pensée se reporte à la semaine tragique du début d'août 1914 I où, brusquement, la face du monde fut changée. Et ce serait le moment de rappeler des souvenirs, de montrer encore une fois, par la juxtaposition des faits et la comparaison des fextes, que c'est l'Allemagne et l'Allemagne seule qui a mis en branle ces forces de destruction où sont broyés les peuples et les états. Mais les événements qui nous emportent ne permettent pas un retour de l'esprit en arrière. C'est en avant qu'il nous faut regarder, et, en pleine bataille, notre pensée doit avoir la valeur d'une action. Cette action, traduite en pensée, nous voulons en examiner rapidement deux manifestations, l'une allemande, l'autre anglaise. Quand l'empereur Guillaume, dans ce langage ampoulé qui n'est pas un style où se reconnaît l'homme, fait appel à l'indomptable volonté de son peuple jfl pour tenir jusqu'à la victoire, c'est-à-dire pour infliger à l'humanité le fléau de la H paix allemande plus terrible encore que la guerre elle-même, il ne rend peut-être H pas le sentiment des ouvriers allemands qui ont faim, ni même de la bourgeoisie kl allemande qui est lasse, mais il reste dans la tradition allemande, dans le sens de kl l'éducation et de l'esprit allemand et il P| sera suivi par toute l'Allemagne. Sans doute entre les lignes du message de M l'empereur on perçoit la crainte de l'avenir et comme un aveu d'impuissance. J Mais celui que nos ennemis appellent le T Seigneur suprême de la guerre n'abdique rien de son orgueil ni de ses funestes prétentions. 11 serre plus fort dans son poing ganté de fer ce glaive dont il avait M prétendu faire un instrument de domination universelle et par lequel, selon ia J parole de l'Ecriture, il périra pour s'en l être trop servi. La Bête, flairant le danger d'être acculée, a un nouveau sursaut et elle s'apprête à foncer. Moment critique, pour nous surtout, à qui un premier succès et la certitude de vaincre pourrait inspirer un relâchement d'énergie qui nous coûterait la victoire. N'oublions point que l'Allemagne est forte et qu'il ne sera pas de trop de toutes les forces coalisées de l'Entente pour en venir à bout. Nos ennemis poursuivent la guerre dans un esprit qui doit leur faire gagner la guerre si nous n'y prenons point garde. Ce quatrième anniversaire de la grande guerre qui inspire à l'empereur Guillaume ces insolentes paroles de défi, incite Lord Lansdowne à exposer encore une fois son programme pacifiste. Nous parlions plus haut d'une manifestation anglaise; manifestation d'un Anglais serait plus juste. Mais nous maintenons cependant notre première expression en ce sens que Lord Lansdowne reflète des idées et cfes sentiments qui sont dans la tradition de son pays. Ce sont des idées conformes à l'idéal des peuples occidentaux dont nous sommes et qui doivent xtant au libéralisme anglais. C'est bien pour ces idées que nous luttons, mais qui donc parmi nous ne s'aperçoit à l'instant qu'il serait une dangereuse utopie de croire que nous pourrions vaincre par le moyen de ces idées? Le but que poursuit notre guerre, qui est une guerre de préservation et de libération, est une chose; mais la guerre en soi en est une autre. Rappelons cette parole de M. Alexandre Ribot, ancien président du conseil, à une séance de la Chambre Française : " La lutte est véritablement une lutte entre l'esprit de libertés des sociétés modernes et l'esprit de domination de sociétés encore asservies à un despotisme militaire. „ Comment peut-on croire un instant que par la seule force persuasive l'esprit de liberté puisse ruiner cet esprit de domination, dans le moment que les peuples qui se laissent guider ou par l'un ou par l'autre ont fait appel à Yulti-ma ratio, à la violence des armes ? Nous devons vaincre si nous voulons voir instaurer dans le monde cet idéal dont s'inspire Lord Lansdowne. Mais ce serait trahir cet idéal même que de proposer en pleine lutte à l'ennemi de s'y rallier. Nous n'avons pas à reviser nos buts de guerre, à les ramener à une expression aussi réduite que possible dans l'espoir qu'ils puissent trouver grâce aux yeux de l'Allemagne. Celle-ci ne verrait dans une telle attitude qu'un signe de faiblesse, et, loin de se rallier à des propositions qui iraient même au delà de ce que la situation présente lui permet d'espérer, elle les repousserait avec mépris pour s'en remettre entièrement à la décision des armes. Ainsi la voie où voudrait nous engager Lord Landsdowne aboutit encore à la guerre. Seulement, de fausses espérances seraient nées, et la guerre qui requiert toutes nos forces —«E3* ids | toutes nos énergies, nous retrouverait, la ' hésitants, accablés de dégoût et de lassi- )14 tude. Et ce serait l'heure de l'Allemagne, fut Aussi, maintenant qu'après quatre an- ap- nées de luttes et de souffrance^, c'est ore enfin notre heure qui sonne, l'heure des aits revanches si longtemps attendues, si irn- 'est patiemment désirées, nous n'allons pas la mis laisser échapper pour sacrifier encore où une fois à des idéologies qui nous sont tais chères, certes, mais au nom desquelles ne nous ne consentons pas à périr. C'est en l'esprit de guerre et rien que l'esprit de aut guerre qui anime Guillaume. Que ce soit )tre donc l'esprit de gi^rre, et rien que lui, ion. qui guide nos résolutions. Cette guerre, il ous importe de la finir d'abord et de la finir na- bien. Causer viendra après ; nous ne an- pourrons d'ailleurs causer librement qu'a- ans près. Et nous ne nous battons que pour un pouvoir parler librement. *** ipel Les Parlementaires Belges Les traîtres flétris isie ^°'c' 'e *ex'e 0^'c'e' de 'a Protestation ans par laquelle les Parlementaires belges cle réunis à Ste-Adresse ont, avant de se sé- j| parer, flétri les traîtres aktivistes-, s'as- ans sociant ainsi à la protestation des parle- tje mentaires restés en pays occupé : ve_ L'assemble plénière des parlementaires ice. belges, s'inspirant de la volonté unanime t le des Belges : 1. de maintenir intangible ^ue l'unité nationale ; 2. de résoudre dans un >tes esprit d'union et de justice absolu toutes son 'es questions linguistiques dans la pleine yait indépendance de la nation souveraine et na_' sans aucune'ingérence ni influence étran- 1a gère ; ;'en Condamne les actes des mauvais ci- an- toyens qui prêtent leur criminel concours aut aux manœuvres de division vainement cri- tentées par l'envahisseur; >re_ Envoie l'expression de sa vive sympa- iCre thie et de son admiration aux patriotes ier- qui, en présence de l'ennemi, sans rien ou_ abdiquer de leurs desiderata en matière et linguistique, ont publiquement répudié les les mesures prises par les Allemands en ma- ve- tière de séparation administrative de la la Belgique ; ajre S'asso ie aux fières déclarations faites ons Par t°us 'es membres du Parlement demeurés au pays, nde ®® cite NOS ECHOS une Nos braves >ar- Il y a quelques semaines, nous avons an- raconté l'extraordinaire* odyssée du capi- rait taine-commandant — maintenant major — ien- Bourg, de la 4e division d'armée, un ce grand-ducal. Au cours de la retraite de des Namur, à la tête de sa compagnie, plu- > la sieurs heures après les autres unités, ées Bourg capturait des officiers allemands, len- notamment le neveu du général von Gall- rent witz, livrait combat aux Boches qu'il ren- )ien contrait et finalement, entouré de toutes îais parts, tenait, avec deux cents hommes, à dans un petit bois au sud de Wépion. ito- Nos lecteurs savent comment cet officier icre réussit à obtenir, pour lui et pour ses que hommes, la liberté de rejoindre l'armée ;rre de campagne, moyennant remise aux au- une torités allemandes des officiers boches une faits prisonniers. Notre héros qui s'est ex- par la suite brillamment conduit sur l'Es- seil, caut et sur l'Yser, a reçu tout récem- >e : ment la croix d'officier de la Légion d'Hon- utte neur pour l'habileté et l'énergie avec les- no- quelles il a commandé son bataillon en- cié- gagé contre des forces supérieures dans sme l'attaque sur Merckem. En même temps un que lui, de nombreux officiers et soldats >ive de la division namuroise ont vu épingler prit sur leur poitrine des distinctions rudement les bien gagnées. Car c'est à la vigoureuse par résistance des bataillons de la 4e D. A. Iti- qui a maintenu partout sa ligne d'avant-postes intacte qu'est due une large partie ons du brillant succès de la contre-attaque, léal Le général commandant la division avait ce d'ailleurs tenu, immédiatement après la >ro- bataille, à venir donner l'accolade à ses s'y fantassins en la personne de leurs chefs nos de bataillon. une Un nouveau succès pour ible la chirurgie française 'âce La chirurgie moderne est arrivée.à un rer- tel degré de perfection par la précision gne des techniques opératoires, que tous les :r à jours nous apprenons de nouveaux succès ielà réalisés par les chirurgiens français. On 3er- sait que l'on peut, depuis quelques années, ivec extraire des projectiles du cœur. Depuis ît à le début de la guerre, quelques opéra- où tions ont été tentées avec succès, pour vne l'extraction de balles ou d'éclats d'obus , de dans le cœur. la Une opération plus audacieuse encore rces que toutes celles qui ont été faites jus- AU JOUR LE JOUR « Un des .nôtres n'est pas ren- .JTtré. » C'est ainsi qu'il convient de - commenter la disparition du ms-J récital Eichhorn. Cette disparition v est sans grande importance, tout " comme celle du triste Mirbach. Us sont morts, l'un et l'autre, pour avoir accumulé trop^de » misères et trop de hontes sur cette Russie qu'ils croyaient domptée. Ni l'un ni l'autre l n'étaient intéressants au fond, et nous ne leur ; apporterons ici ni fleurs ni couronnes. Ce sont { deux Boches de plus qui tombent dans cette ; guerre qui en a tu tomber tant ! Une goutte [ d'eau, deux gouttes d'eau dans l'océan. Passons, en attendant la troisième goutte. Qui sera la troisième ? Sera-ce Iielfferich 1 qui est arrivé à Moscou pour reprendre et ■ «ontinuer l'œuvre — l'œuvre ! — de Mirbach ? 1 Sera-ce Mumm, ministre d'Allemagne à Kief? Tous deux sont candidats à la bombe ou au poignard terroristes et il faut reconnaître qu'ils ont, l'un et l'autre, des chances. Le meurtre de Helfferich ne saurait, le jour où on nous l'annoncera, nous surprendre. Celui de Mumm, pas davantage. Ces hommes ont - accepté de faire un métier dangereux. Us prêtent leur collaboration à une œuvre de haute scéléra-| tesse. Us sont en Russie pour affamer les Russes. Us sont en Ukraine pour réduire les Ukrainiens à l'esclavage. Et, heureusement à côté de Lenin, à côté de Skoropadski, tous deux prêts à toutes les soumissions, à toutes 1 les abdications, à tous les coups de pied dang ; le... enfin, vous m'entendez, à côté de ces gens-là, il y a encore en Russie des patriotes. Ce sont les terroristes. Us ont eu Mirbach. Us ont eu Eichhorn. Us ont eu naguère Plehve, Stolypine et le grand-duc Serge. Us en auront bien d'autres encore: Us sont logiques. > Us ne voulaient pas de la tyrannie czariste et î ils ne le lui ont pas envoyé dire. Us ne veu-; lent pas davantage de la tyrannie boche. Et l ils l'ont envoyé dire à Mirbach comme à Eichhorn. Leur tableau de chasse est impo-, sant. Et il n'est pas clos. A qui le tour, ^ messieurs les Boches ? Allons, ne parlez pas L tous à la fois. On va vous donner des numéros...Et ces événements se déroulent en Russie quèlques mois après le traité de Brest-Li-; tovsk qui déclare à l'article premier que « les t hautes parties contractantes sont décidées à vivre EN PAIX ET EN AMITIÉ les unes avec les autres ». E+ bien, reconnaissons que pour ses débuts cette amitié-là est un peu ' explosive et justifie terriblement l'adage : « Sei-1 gneur, préservez-moi de mes amis ! » Ah ! on ; les aime bien les Boches, et même en Russie, ' malgré toutes les trahisons, malgré tous les affronts infligés et acceptés, cet amour devient l du délire. Pour nous autres qui sommes aux premières loges pour voir les Allemands se - perdre dans le charnier de l'anarchie russe, nous n'avons qu'à mettre nos lunettes et à regarder. C'est un spectacle si réconfortant que de voir nos braves Boches vivre « en paix et amitié > avec nos bons ex-alliés russes, et nous serions bien difficiles si nous ne nous déclarions pas satisfaits : le traité de Brest-Litovsk, qui nous fit passer de si mauvaises , heures, commence à nous faire passer d'excellents moments. Voyez plutôt : Mirbach et Eichhorn tués, Hakki Pacha premier plénipotentiaire turc, mort et Kuhlmann, Radosla- I woff et Czevnin, dégommés, sombreront. Et on dit que la justice est boiteuse ! Mais elle va vite, au contraire, et elle frappe dur. C'est bien pour cela qu'elle est la justice !... R. F. qu'à ce jour vient d'être pratiquée dans une villes de l'est. Le médecin-ma-jor Duvergey, professeur agrégé à la faculté de Bdrdeaux, a extrait une balle logée dans la paroi postérieure du ventricule droit. Après avoir repéré très exactement son siège, par les nouveaux pro-t cédés radioscopiques, .et déterminé avec soin, au cours de l'intervention, les rapports du projectile, avec les cavités du . cœur, l'éminent chirurgien a réussi à ex-. traire la balle. Les suites opératoires ont . été excellentes, et le jeune soldat blessé dans une des dernières offensives est actuellement entièrement guéri. Pour les Orphelins de la guerre '' M. le commandant A. de Gerlache de "■ Gomery, notre ministre à Stockholm, est 3 venu passer quelques jours en Angleterre et en France. Lors de son passage à Londres, il a remis au consul général de ; Belgique la somme de 2,500 livres ster-; ling, le superbe total qu'il a recueilli en * Scandinavie en faveur des orphelins bel-a ges de la guerre. s Mort en Suisse du lieutenant Deîcassé On annonce la mort à Interlaken du lieutenant DeLeassé, fils de l'ancien minis-e tre des affaires étrangères de France, in- II terné en Susse, et décédé des suites de n la grippe. g s La Patrie luxembourgeoise n Le sommaire du no 3 de cet excellent ;, périodique est abondant et varié. Un bon s article de M. Ch. Arendt démasque une - manœuvre prétendûment luxembourgeoise, r mais boche en Suisse. Nos amis du Grand-s Duché y trouveront en outre des nouvelles du petit pays, et des Luxembourgeois e sous les drapeaux alliés. (39, boulevard i- Raspail, Paris, Vile). LES FRANÇAIS A SOISSONS I BI1- de Stos vaillants alliés repoussent les JUSemands sur as- ,toute Sa Signe de Boissons à leims, franchissent la Grise sur tout son cours, occupent et dépassent rte, Qoulonges, Caoussaneourt, WÉiSers-.&gron, -de ^iBSe«en*Tardlenoîs9 Osseux et ThiBlois, effectuant uirae nouvelle avance île 5 à 10 kilomètres sur lat ont ^ La Nouvelle Avance as- PARIS, 2. — Reuter officiel 2 h. : Au cours de la nuit, nos troupes ont ich réalisé de nouveaux progrès au N. de la et Marne. il L'ennemi en déroute ^ PARIS, 2. — Reuter officiel 11 h. soir. •tre Les attaques exécutées depuis deux 3US jours par nos troupes en coopération im, avec celles de nos Alliés sur le front au de N. de la Marne ont abouti à un succès eur complet. ra" Rejetés sur toute la ligne, les Allemands jes ont été forcés d'abandonner les positions es de résistance qu'ils avaient choisies entre 3US Fère-en-Tardenois et Ville-en-Tardenois et tes de précipiter leur retraite. ans Sur notre aile gauche, nos troupes ns- sont entrées dans Soissons. Ce Plus au S. nous avons franchi la Crise Ils sur tout son cours. ve> Au centre, nous nous sommes avancés au~ sur une très grande profondeur au N. de ie^ l'Ourcq, laissant derrière nous A r c y- eu_ S a i n t e R e s t i t u e, et nous avons péné- tré dans les bois de Dole. : à Plus vers l'E., nous avons occupé po- C o u 1 o n g e s, à 4 km. au N. du bois ur, de Meunière. pas Sur notre aile droite, Goussancourt, né_ V i 11 e r s - A g r o n et Vi 11 e-e n-Tar-denois sont en notre possession. Sur cette partie du front, nous avons avancé leg nos lignes d'environ 5 km. au N. de la à route de Dormans à Reims jusqu'à la nés ligne Vezilly-Chery. Sur cette ligne géné- jue raie, entre l'Ardre et la Vesle, nous avons ?eu occupé Gueux et T h i 11 o i s. ^ Les Allemands avouent sie. le nouveau recul les BERLIN, 2. — Wolff officiel : ent Entre Soissons et Fère-en-Tardenois 1UX l'ennemi a continué, hier ses attaques in-se fructueuses. Après les avoir repoussées et 3tse^ après avoir retiré notre matériel du champ anct de bataille, nous avons continué la nuit, aix dans cette grande bataille d'arrière-gardes, et nos mouvements suivant le plan conçu, ous Un vif combat d'artillerie a précédé les jst- attaques ennemies, qui se sont dirigées ises contre notre front des deux côtés de Vil-5el" lemontoire et qui se sont étendues l'après et midi jusqu'au S. d'Hartennes. Elles ont été repoussées devant nos lignes, en 5 Et partie dans des combats corps à corps. 3lle Sans avoir gagné aucun terrain, l'ennemi a de nouveau essuyé un échec complet. !... Mettant en ligne des forces énormes, les divisions anglaises et françaises ont attaqué de grand matin sur la ligne au ^ N. de Grand-Rozoy—Fère-en-Tardenois. Des deux côtés de Beugneux, leurs chars ins d'assaut ont pu gagner, au delà de nos ia" premières lignes, les hauteurs au N. du Ia du villàge. Là notre artillerie les a main-l^e tenus. Après un combat acharnés, les !n" attaques d'infanterie ont été brisées sur ÎC" les versaftts N. de ces hauteurs. Des at-ro~ taques renouvellées l'après-midi ont été rec repoussées avec de lourdes pertes. lP" Entre Cramaille et Fère-en-Tardenois, du les très fortes attaques d'infanterie et de :x" tanks de l'ennemi ont été brisées déjà 3nJ devant nos lignes. 'sé Sur une forte préparation' d'artillerie iC~ entre Fère-en-Tardenois »et le bois de Meunière, les attaques de l'infanterie n'ont ; suivi qu'au " nord de Cierges. Elles ont jg été repoussées. est En Champagne, combats favorables devant les lignes, au S. du Fichtelberg et in_ à l'E. de Suippes. Au N.-O. de Perthes, nous avons, par un coup de main, re-er_ poussé l'ennemi de ses premières lignes, et arrêté des attaques nocturnes au N. de ej'_ Le Mesnil. Combats d'infanterie courronnés de succès à l'O. de la Moselle et sur la Selle. »sé Nous avons abattu hier 14 avions et du 4 ballons. iiS_ ... mais lis parlent jn_ d'un " contact partiel „! de BERLIN, 2. — Wolff ofiieiel soir : Sur le front de combat, contacts partiels avec l'ennemi. Raids britanniques ent LONDRES, 2. — Reuter officiel matin : >on Nous avons fait quelques prisonniers me aux environs de Festubert, et 16 autres se, dans un coup de main réussi au N. nd- d'Albert. rel- LONDRES, 2, — Reuter officiel soir : :ois Nous avons attaqué avec succès à l'E. ard du lac de Dickebosch et fait des prisonniers. •□s Comment s'est faite la nouvelle avance nt LONDRES, 2. — Le correspondant de la Reuter auprès du quartier général français, télégraphiait jeudi soir : Des troupes anglaises et écossaises ont participé à l'attaque française du secteur Plessier ir. Huleu-Fère-en-Tardenois. L'infanterie a jx donné l'assaut à 4 h. du matin, soute-on nue par des escadres de tanks légers qui au sont fort utiles sur ce terrain de vallées ès profondes et de pentes raides. L'ennemi a opposé une résistance des plus tenaces, ds Dans chaque buisson se cachait une mi-ns trailleuse ; les bois et les villages étaient re défendus comme des fortifications qu'il et fallut arracher une à une. Malgré cela les alliés accomplirent une avance remaries quable. A 6 heures la hauteur 205 était prise (1600 m. au N. O. de Grand-Rose zoy et à l'O. du Plessier-Huleu). Deux heures après, les artilleries fran-és çaise et anglaise avaient pris position sur de le terrain conquis. Les Allemands se ser-y- vent surtout de mitrailleuses et usent peu lé- d'artillerie. Ils tentèrent, plus au N. une attaque contre une division écossaise qui oé résista magnifiquement. }is PARIS, 2. — Havas : L'ennemi fait de grands sacrifices pour conserver ses po-r ^ sitions actuelles. Sa rageuse résistance ne fait qu'aggraver ses pertes sans lui ob.te-,u[ nir de résultat digne d'être cité. Il a di-cé rigé sa poussée la plus forte sur la dé-,a fense latérale au N. O. de la hauteur de 'a Reims, où sont réunies de grandes forces 'é" d'artillerie qu'il veut sauver. Mercredi il ns n'y a pas eu d'action d'infanterie, mais l'artillerie et l'aviation furent très actives. Les chefs allemands cherchent à gagner u] du temps pour mettre en sûreté le matériel énorme qu'ils avaient entassé en vue Djs de leur offensive du 15. in- La progression d'avant-hier a été la et cause du nouveau repli allemand "P LONDRES, 2. — Reyter : "t, L'attaque entreprise hier a été exécu- -s> tée sur un front de 8 kilomètres et a atteint une profondeur maximum de 4,800 'es mètres. Elle a eu pour résultat la con- ■es quête de toute la dorsale qui forme la sé- i'~ paration d'eau entre l'Ourcq et l'Aisne. 'ès Cette progression est considérée comme )n* très importante et même presque comme en l'événement le plus gros de conséquences 3S; depuis la retraite des Allemands sur la m' Marne. La raison en est que nos nou- et- velles positions dominent toute la plaine -s> vers le N. et menacent le flanc et les )n* arrières de toute l'ouverture par où les ?u Allemands peuvent se replier. Ce terri- 's- toire est un nid de réserves allemandes irs et d'artillerie de campagne. os du La belle coopération n_ ♦ franco-britannique es PARIS, 2. — Havas : Un correspon-ur dant anglais s'étend sur le grand rôle it- qu'ont joué les divisions anglaises sous »té les ordres des généraux Berthelot et Mangin. Elles se sorft manifestées en is, Champagne et ont pris en une semaine, de outre les positions importantes de Cour-;jà ton, Marfaux, Chaumuzy et Bligny, 1,165 prisonniers, 150 mitrailleuses et 32 canons. -je Elles ont accompli une avance moyenne de de 5 milles Anglais. int Un correspondant du " Morriing Post „ int ^annonce aussi que le général Berthelot a édicté un ordre du jour spécial, consa-es crant la gloire acquise par les Anglais et dans ces opérations. js Le correspondant ajoute que dès leur •e- entrée en ligne, et malgré la résistance ;s désespérée de l'ennemi, nos soldats ont dé gag°é du terrain. Un fait remarquable est la coordina-de tion parfaite des o, érations anglaises et je. françaises. Des troupes de toutes armes et ont pris part au combat. Des troupes montées ont combattu à cheval et sont restées continuellement en contact avec l'ennemi. , La prise de Cierges ir- WASHINGTON, 1. - Reuter : On mande du quartier général américain qu'on s'est battu avec une extrême n : violence jeudi midi au front américain, ;rs près du village détruit de Cierges, à deux ■es milles au S.-O. de Sergy. Ce village était N. depuis deux jours un obstacle à l'avance. Il -est sis dans un ravin profond où l'her-ir : be est très haute. C'est réellement un E, village de cadavres. Les Allemands se >n- sont défendus avec adresse dans leurs nids de mitrailleuses, surtout à la ferme

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Add to collection

Location

Periods