Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 31 August. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Seen on 03 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/tb0xp6wh2z/
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5e Année ■ N° 7 Rédaction & Administration Turfmarkt 31 & 31 a La Haye—Téléph.216 Bureau à Maastricht : Hôtel Suisse,Vrijthof,Téléph.159 à Flessingue : Slijkstraat, 6 FRANÇOIS OLYFF Directeur ■ Fondateur Les Nouvelles Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 ♦ Samedi 31 Août 1918 5 cents le numéro ABONNEMENTS : ., . 1 florin par mois Hoilande: _ _ 2.50 fl. par3mois Etranger : port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 48 page Réclames psrmanentss à forfait LA MANOEUVRE DE FOCH L'unité de commandement continue à donner des fruits superbes. Le maréchal Focli prouve chaque jour davantage comme a été bien placée la confiance que tous les chefs alliés, spontanément et d'un commun accord, ont mise en lui. Car toutes ces victoires alliées qui se succèdent ! presque sans interruption depuis le 15 juillet sur le front occidental, il n'est personne qui ne doute qu'elles ont pour cause principale la nomination d'un généralissime unique, digne de ces périlleuses et suprêmes fonctions et groupant dans une seule main toutes les forces alliées. Le 18 juillet l'offensive Mangin déclan-chée à l'endroit et au moment précis où il fallait qu'elle fût déclanchée, constituait l'entrée en matière indispensable. C'était déjà un coup d'adresse rare. Mais où se révèle le génie, c'est dans ces coups successifs, dans cette progression d'offensives qui n'arrêtent plus et qui, en cinq semaines de temps, ont étendu le champ de bataille à un front de plus de 150 km. allant de l'Artois, sinon des Flandres même, jusqu'aux régions où la Champagne se perd dans les forêts de l'Argonne. Les Allemands jusqu'ici nous avaient appris à connaître les larges offensives éclatant tout à coup snr une étendue de plus de 100 km. pour se résoudre bientôt à la poussée en profondeur, mais en pointe de plus en plus effilée. Tels- furent encore leurs derniers mouvements en Picardie vers Amiens et au Chemin des Dames vers la Marne. La méthode a le grave inconvénient de manger d'un seul coup des effectifs énormes et de formidables amas de munitions. Elle provoque une usure si rapide que l'affaiblissement est fatal et en quelque sorte mathématique quelle que soit d'ailleurs l'importance des réserves accumulées. Pour réussir, pour amener un résultat décisif, il faudrait qu'elle surprenne l'adversaire dans un état de désorganisation et de démoralisation tel que ses armées se laissent cerner et se rendent en masses. Mais des forces i résolues à la lutte ne meurent pas de pareilles épreuves. Il leur suffit.de reculer avec lenteur en combattant pour arriver sûrement à vider l'assaillant de ses forces et à l'avoir bientôt devant soi exsangue et à bout de 'souffle, mûr à rendre possibles les belles réactions. Foch a réagi. La nouveauté est que sa contre-offensive a débuté fort modestement, entre Château-Thierry et Soissons, sur un front d'une vingtaine de km. seulement. Mais elle a mordu tout de suite rageusement, tenacement, dans les flancs de l'ennemi imprudemment offerts à ses coups. Il a fallu à ce moment au général von Boehm toute son adresse pour éviter une catastrophe : son passage de la Marne le 15 juillet et sa retraite de la Marne à l'Ourcq, puis à la Vesle, ont été habilement conduits. Il a dû son salut à la densité des effectifs dont il disposait, mais il s'est vu forcé d'abandonner sur place un matériel très considérable, perte d'autant plus grave pour lui que les matières premières se font rares en Allemagne. Foch aussitôt a mordu ailleurs, de droite et de gauche, avec une science merveilleuse des possibilités de l'heure, et ses calculs se sont révélés excellents partout, puisque partout les coups ont porté, la manœuvre a réussi. C'est que chaque fois, le généralissime a eu le temps d'amener ses troupes, ses canons, ses munitions à l'endroit voulu et ses poussées successives, au lieu d'épuiser son effort et de l'annihiler, sont venues au'contraire le développer, le multiplier, le féconder remarquablement. En cinq semaines, il a ramassé quelque 120,000 prisonniers et plus de 2,000 canons et il a réalisé un gain de terrain qui est près déjà d'équivaloir celui que les Allemands avaient mis cinq mois à obtenir. Et tandis qu'après ses cinq mois, l'offensive allemande était morte, la nôtre au contraire apparaît à tous les yeux riche de promesses, plus belle encore dans le futur où elle se prolonge indéfiniment, que dans le passé dont elle est si promptement issue. La charnière de l'Oise a cédé, comme celles de l'Avre, de l'Ancre et de la Somme. Noyon est tombé. Bapaume, comme Péronne, et La Fère et Laon même, sont sérieusement menacées, avec la forêt de Coucy et le massif de St-Qobain et les positions que l'ennemi tient encore au S. sur la Vesle et sur l'Aisne! Tous ces résultats sont les conséquences naturelles et logiques de la manœuvre obéissant à une idée directrice. On a pu voir se dessiner et se réaliser à mesure une vaste conception générale qui s'est développée progressivement à la volonté du commandement et suivant un rythme sratégique régulier et méthodique. C'est la bonne poussée comme nous le disions naguère, la grande poussée pourrions-nous presque ajouter aujourd'hui. Ainsi, grâce aux réserves américaines, qui ne cessent d'arriver à flots pressés, d'autant plus impatientes de participer à la lutte gigantesque qu'elles en sentent l'issue plus proche, la guerre est entrée aujourd'hui dans une phase décisive. Ce qu'il y a de plus troublant encore pour nos ennemis, c'est qu'ils ne savent où Foch s'arrêtera, ni quel nouvel effort il prépare chaque jour. Ludendorf sans doute — à défaut de Hindenburg que l'on ne paraît avoir ressuscité que pour lui endosser la responsabilité des calamités présentes — Ludendorf voudrait riposter, prononcer une grosse offensive quelque part, à un autre endroit du front, pour obliger notre généralissime à renoncer à ses plans et lui arracher cette initiative dont il use si brillamment. Mais les réserves commencent à lui manquer et ce qui lui en reste, il faut qu'il en garde la disposition pour les jeter au plus vite là où son front fléchit et menace de crever. Voilà la septième ou la huitième offensive que Foch lui administre depuis le 18 juillet. G'est beaucoup pour un seul Allemand, s'appelât-il Ludendorff, favori du Kaiser et du Kronprinz. Il ferait volontiers donner la garde, comme Napoléon à Waterloo. Mais si celle-ci tombait sur un "bec de gaz,, comme celui que l'armée de ce manchot de Gouraud planta devant les hordes du Kronprinz le 16 juillet, puis si Foch déclanchait une neuvième, une dizième offensive ? Pauvres boches! La retraite à pas de loup, la bonne retraite " élastique et stratégique „ ne leur réussit plus cette fois. S'ils se replient, c'est avec aussitôt nos poilus dans les talons. Si bien qu'ils ne savent plus s'il vaut mieux, pour éviter la catastrophe finale, de s'accrocher .sur place ou de filer comme des lièvres. Cruelle énigme ! Les Allemands en connaîtront d'autres pourtant. Car leurs peines ne sont pas finies. Quelque terribles qu'elles soient < ia. :es ne font même que commencer! François OLYFF. La Bonne Parole "\ 11 est dans nos centres d'Internés belles des organes qui ne cessent de semer la bonne parole et qui rendent ainsi à la Patrie d'inappréciables services. Nous avons eu l'occasion déjà de citer le Courrier du Camp de Zeist et le journal Amon nos Autes, animés tous deux d'un excel^ lent esprit, d'une vaillance imperturbable. C'est dans Amon nos Alites, du 25 août que nous cueillons encore en première page les excellentes réflexions que voici : " Il semble qu'en ce moment plus que jamais, le boche travaille ici en Hollande à exciter les discussions linguistiques au moyen d'agents excitateurs pour tenter de réparer l'échec qu'il a subi en Belgique occupée. Que nos organisations wallonnes se mettent en garde contre les manœuvres de ces gens. Ils rôdent a l'affût des amours-propres blessés, des rancœurs amassées à la suite de questions personnelles pour s'en servir auprès de ceux qui sont touchés et les exciter à la lutte. En ce moment quelles que soient les raisons que l'on puisse invoquer, la question personnelle disparaît devant l'intérêt général : plus de Wallons, plus de Flamands, tous Belges et rien que Belges! Nous avons acquis l'estime du monde en tant que Belges et non en tant que Wallons ou Flamands ; c'est en tant que Belges que nous devons désormais nous montrer dignes de cette estime dans la grande œuvre de réédification qui nous attend. " Les camarades d'Angleterre, de France sont en train de s'organiser partout dans le but de faire connaître aux étrangers les beautés de notre Wallonie èt leur apprendre qu'il est en Belgique une vie wallonne distincte dj la vie menée par nos frères des Flandres, mais partout nos organismes wallons marchent dans l'accord le plus complet avec les clubs flamands qui se sont créés à côté d'eux. Ce n'est pas assez encore. Il faut qu'ouvertement l'étranger puisse voir dans nos cercles ce qu'ils sont réellement : des organismes frères travaillant parallèlement au relèvement moral et à la défense des intérêts belges. " Il était vrai hier, que des dissensions existaient entre Wallons et Flamands ; ce sera une erreur demain au moment de la victoire. A la rentrée au pays on s'expliquera loyalement et simplement, entre Belges conscients de leurs droits et de leurs devoirs, et la solution viendra dans l'union complète de tous les efforts que va réclamer la misère et les plaies de AU JOUR'LE JOUR Parlons de propagande, voulez-.JTvous ? Le mot est à la mode, et TiJ@> la chose aussi. Et ce sont encore yrjjA/ nos excellente ennemis boclies qui 11 nous en rabattent les oreilles. Leurs journaux sont remplis d'articles, et leurs revues de sermons sur la propagande, et ils sont enfin d'accord que, cette arme-là, les Allemands ne savent pas s'en servir. On nous avait dit le contraire, pourtant, et notamment que le service de la propagande allemande engouffrait annuellement des millions fabuleux et donnait de magnifiques résultats. Les Allemands toutefois ne se déclarent pas satisfaits. Ils se sont mis le monde entier sur les bras, ils ont accumulé sur leur pays des haines qui ne s'éteindront peut-être jamais, leurs hommes ont « travaillé » les pays neutres et leurs espions les pays en guerre. Bref, leur propagande a donné avec entrain, avec joie, avec férocité, et aujourd'hui ils sont convaincus qu'elle n'a abouti à rien, et qu'il faut changer tout cela. Un distinguo, d'abord, si vous permettez. La propagands allemande, sans aucun doute, est très active, et fes Hollandais en savent quelque chose. Ce fut il. de Kuhlmann qui l'organisa ici et depuis son départ elle s'est bien développée. Si la cause qu'elle est chargée de populariser dans les Pays-Bas était de moitié »ussi bonne que son organisation même, sans doute eût-elle retourné quelques indécis, et aurait-elle acquis à la cause allemande quelques recrues utiles. Mais que diable vou-lez-vous faire, même avec de la bonne propagande, lorsqu'il s'agit de faire aimer et si possible de faire défendra un système, un régime, et des procédés qui ont toirjours répugné' aux peuples libres qui veulent rester libres ? Toute l'histoire des Pays-Bas atteste avec quelle passion, avec quelle violence parfois ce pays a aimé' et défendu sa liberté. ! Peut-on s'étonner alors qu'il ait eu, même dès le commencement, peu de goût pour la manière allemande de faire la guerre comme il semble avoir peu d'amitié pour la manière allemande de faire la paix. Dans ce pays, la propagande allemande, sournoise à la fois et brutale, avec ses épaisse» finesses et ses subtilités gigantesques, ne pouvait rien donner de tangible. Les Allemands le -reconnaissent. Et il en est de môme dans les autres pays neutres. L'Allemagne y dépense en pure perte des millions qu'elle aurait mieux fait de consacrer à l'entrât'de ses mutilés, pu-exemple, qu'elle laisou un dénûment af freux. Mais non. Elle insiste. Elle veut qu'on l'aime ; elle le veut à la force du poignet et de l'épée, et modifiant à peine un texte célèbre d'opéra, elle dit : « Et si tu ne m'aimes ' pas, prends garde à toi ! » Et puis il faut dire que les personnes chargées de faire la propagande de l'Allemagne s'y prennent, passez-moi le mot, comme des pieds. Ils sont d'une maladresse insigne. Ils sont d'une mauvaise foi presqu'enfantine. Ils truquent les textes, tronquent les citations, et travestissent les intentions et la pensée de chacun avec une candeur, une opiniâtreté stu-pide, un sans-gêne ! En voulez-vcw> un exemple, entre cent, entre mille ? Tenez, l'éditeur Payot vient de faire paraître à ce sujet une broehure que j'ai sous les yeux et qui s'appelle « l'Imposture par l'image ». Lisez-la. On y prend les Allemands la main dans le sac, en flagrant-délit de faux et d'usage de faux. Encore si ces faux étaient adroitement présentés, habilement fabriqués, on dirait : « Eh eh, ils ne sont pas si bêtes, les Boehes ! »'. Mais vraiment, ces faux-ci sont navrants. Par exemple, le service de propagande allemande croit intelligent de falsifier des gravures prises dans les journaux illustrés alliés et la _ brochure de Payot nous en donne d'excellents exemples. Deux revues allemandes, 1' « Illus-trierte Zeitung » de Leipzig et la publication « Zur guten Stunde » ont publié l'une et l'autre un dessin de l'incendie de Louvain paru dans le « Illustrated London News », mais en faussant les légendes et en retouchant les clichés. Ce qui était dans la jrablication anglaise une scène de pillage devant l'hôtel de ville de Louvain, devient dans les illustrés boche^ la « preuve » que les Allemands respectent les monuments en pays conquis. Il a suffi de faire sauter la partie du cliché représentant le délire des soudards allemands ! Mieux que celà. Les « Kriegsbilder » ont falsifié —■ et si bêtement ! — un émouvant dessin paru dans « l'Illustration » intitulé « Le Eilleul » où l'on voit une fillette française verser & un poilu, qu'ont accueilli ses parents, un verre de vin. Dans les Kriegsbilder, ce poilu est devenu un soldat allemand, le dessin s'intitule : le « Billet de Logement » et doit montrer aux leeteurs d'Allemagne avec quelle faveur les bourgeois de France accueillent dans leur intérieur les soldats prussiens ! Je pourrais citer d'autres exemples, mais à quoi bon ? Voilà donc à quoi s'amusent ces messieurs de la propagande allemande. Ah, messieurs, çà n'est pas fort, et vous gagnez mal votre^ argent. On conçoit qu'après quatre ans de procédés de ce genre, le peuple allemand, battu, déçu, affamé, demande des comptes et désire réformer ses services d'officiel bourrage de crânes. Mais il s'y prend trop tard. La cause de l'Allemagne est jugée et comme dit l'autre, les carottes sont cuites ! — R. F. notre patrie. Flamands et Wallons nous avons donné notre sang et nos souffrances pour la sauver, que les boches sachent, une fois pour toute, que ce n'est pas pour la ruiner plus tard à leur profit dans des luttes intestines. Et les luttes linguistiques, vérité d'hier seront sûrement erreur de demain.,, SUR LES AILES DE LA VICTOIRE LES FRANÇAIS PRENNENT NOYON LES ANGLAIS ONT PRIS BAPAUME Les Français passent l'Ailette Les Anglais atteignent la Somme au S. de Péronne Depuis le 8 août, les Anglais ont capturé : 47,000 prisonniers et 500 canons Depuis le 18 juillet, les Alliés ont capturé: plus de 100,000 prisonniers et 2,000 canons Nuit caltne PARIS, 29. — Havas officiel 2 h. : La nuit, violent bombardement sur le front de la Somme. Plusieurs attaques allemandes ont échoué en Loraine. Nos troupes ont effectué deux attaques dans les lignes ennemies en Champagne et ramené 15 prisonniers. Nuit calme partout ailleurs. Les Français prennent Noyon après un violent combat et passent l'Ailette PARIS, 29. — Havas officiel 11 h. soir : Pendant le jour nous avons continué notre avance dans la région du canal du N. que nous avons occupée entièrement, hors Catigny et Sermaize. Nous tenons le bois de Quenoy au N. E. d'Ecuvilly, ainsi que Beaurains. Plus au S. la bataille a pris un caractère plus acharné. Nous avons pris Noyon après un violent combat et nous avons avancé jusqu'à lisière S. d'Applincourt. A l'E. de Noyon, nous avons pris pied sur les deux pentes du mont St.-Siméon et nous avons pris Landrimont et Morlincourt. Nous avons fait quelques centaines de prisonniers. Entre l'Oise et l'Aisne, nous avons réussi à passer l'Ailette en plusieurs endroits au N. et au S. de Champs, malgré la résistance de l'ennemi G u n y et Pont S t.-M a r d sont en nos mains. Rien d'antre à signaler. La poussée anglaise LONDRES, 29. — Reuter offic. matin : Au S. de la Somme, nos troupes continuent à exercer leur poussée sur la retraite ennemie et avancent au N. de la Somme jusque dans la région de Fon-laine-'es-Croisilles. La nuit a été très calme sur ce front. Dans le secteur des deux côtés de la Scarpe, les Allemands ont exécuté hier soir et cette nuit de violentes contre-attaques à l'E. et au S. E. de Vis-en-Ar-tois, à l'E. de Boiry et aux environs de Gavrelle. Elle ont été repoussées après de durs combats où nous avons infligé de lourdes pertes à l'ennemi. La nuit, par suite d'attaques réitérées nous avons retiré à quelque distance nos postes avancés à l'O. d'Oppy. Depuis le matin du 21, nous avons capturé environ 26,000 prisonniers et plus de 100 canons. Les tanks ont participé efficacement aux derniers combats au N. et au S. de la Somme. Les Anglais ont pris Bapaume Lesboeufs, Morva!, Ginchy, Guilîemont, etc. LONDRES, 29. — Reuler offic. soir : Rien à signaler au N. de Bapame. Nous avons pris Bapaume. Au S. de la ville nous avançons vers le village de Beaulencourt. Nous avons atteint le plateau au N.-E. Gueudecourt et sommes près de Le Transloy. Plus au S. encore nos patrouilles sont entrées dans Lesboeufs et Morval. On annonce que nos troupes se sont emparées également de Ginchy, de Guilîemont et qu'elles ont atteint les faubourgs extérieurs ouest de Maurepas. Entre Péronne et Happlincourt, nous avons atteint la Somme. A partir de là notre ligne suit le canal de la Somme vers le S. jusqu'à la hauteur de Rory-le-Grand au N.-E. de Nesle, puis suit le canal Somme-Oise vers Cachy, à l'E. de Roye et puis à l'E. d'Ecuvilly vers Noyon. Depuis le 8 nos troupes ont fait plus de 47.000 prisonniers et pris de 500 à 600 canons. Le total des prisonniers faits par les alliés dépasse de beaucoup les 100.000 et celui des canons pris est d'environ 2000. s* Les Américains avancent au N. de Soissons et font 200 prisonniers PARIS, 28. — Reuter officiel améric. : Au N. de l'Aisne les troupes américaines avec le concours des Français ont atteint la ligne de chemin de fer à l'O. de Juvigny et fait 200 prisonniers. Des attaques locales allemandes sur la Vesle ont forcé nos détachements de Bazoches et de Fismette à se retirer. Sur le Front Belge LE HAVRE, 29. — Officiel belge : Faibles actions d'artillerie sur le front belge. Une tentative faite par l'ennemi pour s'emparer d'un de ses postes perdus dans le combat du 27 août vers Langemarck a été mise en échec. Ils ne sont plus à Noyon ! BERLIN, 29. — Wolff officiel : Sur le champ de bataille au S.-E. d'Arras, une attaque anglaise s'est brisée sous notre feu de grand matin, tout près et au S. de la Scarpe. Vers midi l'ennemi a repris avec une nouvelle vigueur ses tentatives de percée. Entre la Scarpe et la Sensée l'ennemi a répété ses assauts par cinq fois. Des régiments de Pomé-ranie et de Prusse occidentale ont rompu une fois de plus son élan. Soutenus par les feux de flanc de leur artillerie, ils ont chaque fois repoussé l'ennemi. Boiry-Notre-Dame a été le tkéâtre d'un combat acharné. Trois fois ses ruines ont été arrachées à i'ennemi. L'ennemi l'a repris définitivement dans une nouvelle attaque le soir. Le choc principal de l'attaque anglaise a porté sur les régiments wurtembergeois des deux côlés de la route Arras-Cam-brai. Sept fois l'ennemi s'est élancé inutilement. Les chars d'assaut revenaient toujours sur la route et à côté. L'infanterie suivait en formation profonde. Elle a succombé sous les feu de notre infanterie et de l'artillerie avancée jusqu'aux premières lignes. Là où l'ennemi a pénétré dans nos lignes, notre contre-attaque l'en a rejeté. Au S. de Croisilles et au S.-E. de Mory des attaques anglaises ont été repoussées. Au S.-O. de Bapaume, pas d'action d'infanterie. La ville est bombardée par les Anglais. Au N. de la Somme l'ennemi a renouvelé ses attaques, de grand matin entre Fiers et Curlu. Près de Hardecourt il est entré dans nos lignes ; il en a été rejeté par une contre-attaque. Entre Somme et Oise, nos troupes avancées sont restées en contact, devant nos nouvelles positions, avec l'ennemi, qui n'avait suivi qu'avec hésitation le 27, et qui a suivi hier de plus près par Dom-pierre, Belloy, .Nesle, Beaulieu, Suzoy. Elles l'ont obligé plusieurs fois à des attaques coûteuses et ont évité alors le combat. Au S.-O. de Noyon, l'ennemi a attaqué après une violente préparation d'artillerie nos anciennes lignes ; elles étaient évacuées. Noyon a été bombardé par les Français ; la ville se trouve devant notre front de combat. Au N. de l'Aisne, les Français ont recommencé leurs attaques avec le concours des Américains. Ils ont été repoussés avec cle lourdes pertes. Sur la crête de Pasly, nous avons repoussé a plusieurs reprises des assauts français. BERLIN, 29. — Wolff officiel soir : Au S.-E. d'Arras de nouveaux combats se sont développés hier dans l'après-midi sur le terrain qui s'étend devant notre nouvelle ligne : E. de Bapaume-Péronne-E. de Noyon. Combats d'infanterie sur l'Ailette et l'Aisne des attaques particulièrement puissantes des Français et des Américains ont échoué avec de lourdes pertes pour eux. On annonce que nos troupes ont détruit jusqu'ici 50 tanks.

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