Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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11 January 1917
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s.n. 1917, 11 January. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/319s17th2f/
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3e Année N° 136 5 cents Jeudi II Janv. 1917 Les Nouvelles ABONNEMENTS HOLLANDE: 1 florin par mois 2.50 fis, par 3 mois FRANCE: 3.50 frs. ) [ par mois ANGLETERRE : 3 sh. ) Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 par un groupe de journalistes liégeois ANNONCES PETITES ANNONCES 3 lignes: 30 C9nts La ligne en plus: 15 — RECLAMES La ligne: 25 - Réclames permanentes à forfait F^gdaction et Administration: Place S4 Amor, 16, Maestricht Téléoh. interc. n° 417 Simples Réflexions On est un peu presié de tirer à soi la couverture... du siège deja future conférence de la paix. On discute déjà Suisse et Hollande, Berne ou La Haye. Si un simple Belge peut donner son avis à des neutres, je propose Bruxelles. Après tout,notre pays était bien plus neutre que la Hollande et la Suisse... et il l'est môme resté. Il est à supposer que s'il y a honneur et intérêt à héberger les diplomates de la paix, la Belgique y a bien quelque droit et il me parait même que si neutre que l'on puisse être, on devrait ressentir quelque honte à disputer cet hon - neur et ce profit à notre noble Belgique. * * * M. Wilson doit être heureux. 11 est félicité, congratulé, remercié, adulé, bouchonné, frictionûé, caressé et tout ce que vous voulez, par la crème des hauts politiciens. Jugez-en pour ce qui regarde le pays qui nous procure l'hospitalité. Qui a donné son appui à Wilson ? L'Antioor-logsraad, avec toutes ses sections d'éle-v.eurs de chèvres et d'antigenévelistea, le parti socialiste officiel hollandais dont nous n'avons pas vu la protestation officielle contre les déportations, ia réunion de l'Union (!) des travailleurs de M. C. Huysmans sur la proposition de celui-ci, le journal hebdomadaire flamingant de M. Van Cauwelaert, député catholique d'Anvers et de M. J'ulius Hoste, fils d'un vieux libéral. Qu'est-ce que vous dites de cette soupe? C'est une vraie Julienne ! * * * « Même nous eussions préféré que le « gouvernement belge eût mieux fait res-« sortir la différence et tout en marchant « en même temps avec l'Entente, qu'il « eût présenté sa noté-réponse séparé-c ment. » Qui est- ce qui écrit cela ? M. Franz Van Cauwelaert dans son hebdomadaire du 5 janvier. Qu'est-ce que cela signifie ? Un simple homme de bon sens, qui a passé quelques bonnes années à Gand (ô doux souvenir !) et qui a conservé un peu de cette bonne franchise du pays de Na-mur et de Gembloux, va se permettre de dire à M. le député ce qu'il pense de cette simple phrase. L'auteur a eu en vue d'isoler la Belgique, de 1a séparer (si peu que ce soit) des Alliés. Pourquoi ? Dans son intérêt ? La Belgique serait-elle plus forte dans l'isolement ? Non. Il ne faut pas être un grand liseur de pensées pour comprendre que la proposition de M. Van Caulewaert ne peut donner d'autre résultat que de faciliter, et pour le moment et pour l'avenir, le rappi-ochement entre notre pays et l'Allemagne.Mais que diable, que M. le député le dise franchement ! A moins qu'il ne se soit pas aperçu de l'œuvre néfaste de division à laquelle il se prêtait, il est établi qu'un mandataire de la nation, alors que nous sommes en guerre et qu'une certaine discipline s'impose aux députés comme aux autres citoyens, préconise après coup une tactique gouvernementale contraire aux engagements solennellement pris par les Alliés, et de nature à jeter le discrédit sur notre pays. Ce n'est pas pour cela sans nul doute que le gouvernement a chargé M. le député du secrétariat du Comité officiel. Bans le rang ! Tous dans le racg ! Tous derrière le Roi, le gouvernement et l'armée ! Pas de cavalier seul ! Ce n'est pas le moment. Pas de fantaisies politiques, journalistiques ou autres ! De l'union partout!. 1. Les esprits qui sa pentent tellemeLt supérieurs qu'ils ressentent le besoin de se distinguer en ce moment, n'ont qu'à savoir qu'ils ne parviendront qu'à se faire exécrer. Pierre de Namur. La Garde - civique de St-Trond (SUITE) Tous Ses gardes prisonniers ! Malheureusement, les St. Tronnaires avaient compté sur la loyauté de soldats qui n'avaient donné encore que des preuves insignes de leur mauvaise foi. Avant même que, les gardes désarmés ne fussent arrivés chez les Boches, ils «étaient cernés par des hussards de la mort, revolver au poing, qui les constituaient prisonniers ! Et on les avertissait charitablement, qu'au moindre geste, à la première tentative de fuite, le récalcitrant W"t fusillé sur place. Un :eul garde put rejoindre St. Trond et ce fut — à, la surprise générale — le fils Quintens, le seul aussi qui avait été fait régulièrement prisonnier! Il put, muni d'un sauf conduit, rentrer avec son père et éviter ainsi la déportation en Allemagne. Tous les autres gardes, grinçant des dents, écumant de rage, mais totalement impuissants, durent se résigner au triste rôle de victimes d'un odieux guet-apens. La plupart de ces* braves étaient à peine vêtus et sans argent; ils avaient abandonné le matin, sans même penser à leur faire des adieux, leurs femmes, leurs enfants, leurs vieux parents, et voilà qu'on les expédiait à coups de crosse, entre deux rangées de soldats, à pied, par les chaussées interminables vers les bagnes allemands !... Il fallait bien marcher pourtant. Quelques-uns qui y mirent de la mauvaise volonté, furent odieusement maltraités. Les coups pleuvaient mêlés aux imprécations sauvages et aux plus grossières insultes. Le Calvaire Le premier repos eut lieu â Tongres', au milieu de la grand'place, après une marche de 20 kilomètres au grand soleil d'août. Là, un garde, René C., parvint à fuir en allant satisfaire un besoin dans un café et en s'esquivant par une porte d'arrière. Ge fut le seul aussi qui se permit une telle fugue, d'ailleurs très1 réussie.De Tongres, les gardes furent emmenés, par les routes de la vallée du Geer, jusque Roelenge, où ils prirent encore quelques minutes de repos. Il était alors vers 3 ou 4 h. après-midi et la châieur était étouffante. Le population, étonnée à, la vue de ces Belges, les premiers qu'on emmenait ainsi, fut prise d'une grande pitié et s'approcha, les yeux pleins de larmes, pour distribuer aux gardes, qui paraissaient fondre sous leurs chaudes capottes, des rafraîchissements et des Vivres. Les soldats allemands repoussèrent avec brutalité ces secours et interdirent tout contact, toute conversation même, avec leurs prisonniers. Cependant comme beaucoup, mal chaussés, souffraient atrocément des pieds, ils réquisitionnèrent un cheval et un tombereau sur lequel furent chargés les éclopés. Puis le pitoyable cortège se remit en marche vers Lixhe, où l'on allait passer la nuit. Arrivé à destination, on fit halte en effet dans les champs en-deça de la Meuse, car le village avait été incendié. Les gardes, dont la plupart n'avaient rien mangé depuis le matin, souffraient surtout de la soif. Ils se virent obligés de boire l'eau de la M-rise, où flottaient des cadavres allemands. Et les gardes burent volontiers, paraît-il, regrettant seulement que les cadavres ne fussent pas plus nombreux et écoutant résonner dans leurs cœurs les canons des forts de Liège qui battaient adégrement le rappel des énergies de la na ion. On fit ensuite le devé des présences à l'aide des listes res.ases aux Allemands à St. Trond. On s'ape 'çut ainsi que René C. manquait à. l'appel La fureur du soudard qui commandait ie détachement fut telle, qu'il parlait de fusiller tous les gardes, en bloc. Mens .-es sans suite d'ailleurs et uniquement émises sans doute pour tenter de terroriser le troupeau. Les prisonniers passèrent la Meuse dans la nuit, sur le pont de bateaux jeté par l'armée ennemie, aux lueurs des incendies non encore éteints de Mouland et de Berneau. On les obligea ensuite, chose à peine croyable, à coups de crosse et de baïonnette, à passer •' plusieurs reprises, sur une fosse mal fermée où se trouvaient, disaient les soldats allemands, les cadavres de 25 „fra ic-tireurs" Visétois. Les pieds s'enfonçaient dans les chairs molles, des os craquaient, une horreur inexprimable montait de ce charnier...(1) Après cette scène terrible, les gardes purent enfin se coucher sur le sol, dans une prairie, à proximité d'un château blanc et d'un couven>, où ils passèrent le restant de la nuit. L'obscurité était telle qu'il fut impossible, même à ceux qui connaissaient la région, de discerner exactement où ils étaient. 5ïï«i rauSfc ver,* Aix-la-Chapelle Le lendemain IL août aux premières heures du matin, la caravane se remit en route dans le même ordre que la veille. Pourtant le premier jour, elle avait été précédée, entourée et suivie par des hussards à cheval. Le second jour, ce furent des uhlans, partie à cheval, partie à pied, qui reprirent le convoiement. Le tombereau aux invalides suivait, suivi lui-même par un auto qu'occupaient deux officiers, revolver au poing. A chaque croisement de routes, deux uhlans à cheval venaient occuper les embranchements de gauche et de droite pour empêcher toute fuite. On s'en fut ainsi le long de la frontière hollandaise en faisant d'innombrables détours, de façon — on le comprit plus tard — à n'arriver à Aix qu'à une certaine heure, qui avait été probablement annoncée à la population. Une partie des pii-sonniers — pas tous — reçurent en cours de route un morceau de pain fort mauvais : c'était ia première nourriture qu'on leur offrait depuis leur départ de Saint-Trond.Le cortège arriva en vue d'Aix vers 5 heures du soir. Les prisonniers étaient exténués et la plupart dans un état lamentable. Pourtant comme l'arrêt en vue de la ville se prolongeait, beaucoup eurent la coqueteiie encore de faire un bout de toilette, c'est-à-dire de s'épousseter et de remettre plus ou moins d'ordre dans leurs vêtements, pour avoir une certaine tenue devant les curieux qui allaient accourir, sans doute, pour les voir. li'arrivée à âix> — Honteuse conduite de la population.Ils furent reçus en effet à leur entrée en ville par une foule énorme, invraisemblable et tout de suite menaçante. Des huées formidables s'élevaient, accompagnées de jurons intraduisibles. Les gardes-civiques dans leur singulier accoutrement (2), excitaient la risée des curieux, qui croyaient y voir des soldats des troupes coloniales françaises ou anglaises. Ils avançaient entre des rangées de plus' en plus denses d'Aixois et surtout d'Aixoises en furie, qui se mirent (1) Il s'agit ici sans aucun doute de la fosse où avaient été enfouis les 26 martyrs de Visé dont nous avons narré l'abominable supplice. (2) On sait notamment que le couvre-chef des gardes-civiques belges est composé d'un chapeau- „boule" en feutre avec une cocarde tricolore sur le coté. Nouvelles du Pays Pour se fatre de l'argent sont d'abord approuvés, puis le bourgmes- Les Allemands viennent de condamner tre fait 1 éloge du receveur communal dé- MM. les chevaliers Ludovic et Joseph funt pour sa bonne gestion. Schaetzen, de Tongres, à trois mois de . Conseil adopte ensuite les conclu- prison et 20,000 francs d'amende chacun. *10ns 'du raPPort P^ente par M 1 echevin Motif: les Boches « soupçonnent» leurs des finances ™sUJf <U ProJetd?Q em" fils d'avoir passé la frontière ! Pru^ ^ un million de francs a contracter avec le Crédit Communal. A BRUXELLES ^e deruier article de l'ordre du jour comporte l'élection d'un échevin en rem- Un lot de 500.000 frs. 11011 réclamé placement de M. Labarres échevin des C'est le 2 janvier que la Ville de Bru- travaux publics. M. le bourgmestre an - xelles devait payer les 500,000 frs. consti- nonce que le conseil a décidé de retirer tuant le gros lot de l'emprunt de 1905, l'ordre du jour de l'élection et déclare dont le tirage a lieu chaque année. Per installé d'office M. Bleyckaerts en qualité sonne ne s'est présenté pour toucher le d'échevin des travaux publics. fameux demi million. — Le Collège échevinal vient de prendre Les fonctionnaires communaux atten- k d-cisiou c,° ès . den toujours qu on leur présente le titre Vu Augmentation continuelle des sur lequel le no. 9, serie 1342, donne ; t t dî|culté. la majeure tie* droit a la légitimé propriété du magot. ^ Ja population deFse poumi^ en vilandej A la Chambre de Commerce légumes et autres comestibles ; A la suite du poil auquel il a été procé- ^ u 'a ^ d®s ao^;i 1 e* *a ^01 dé entre les membres du comité central communale, le Collège arrête : de la Chambre de commerce de Bruxel- Aiticle premier. — il est delendu c e les, représentant les 105 chambres syndi- ^air.e des achats ou des ventes en gros de cales et sections affiliées, le bureau de la comestibles tels que : viande, fiuits, legu- Chambre sera constitué comme suit pour mes> Pommcs de terre, beurre, oeufs pois- l'année 1917 • sons, etc., sur les marches dlxeiles. Président, M. Emile Delannoy, séna- Art- 2.— Il est défendu de vendre ou teur ; vice-présidents, MM. J. Kyziger et d exposer en vente partout ailleurs les co- A. De Bal ; secrétaires, MM. G. Michelet mestibles destines a etre vendus sur les et G Piei-e • tr^sorfe M r Fon^n • marches. Il est également interdit de de- trésorier-adjoint,"m. J. Legrand ; bibiio- Poser ces marchandises dans des maisons thécaire, M. Ch. Maurice ; assesseurs, particulières. MM. A. De Bremaecker, F. de Bruycker, Artlcle »■ -,11 est deffu<]u d aller a la Eug. Jonniaux, E. Keym, F. Lambeau, rencontre dans les rues des marchands de H. Pommier & J .-F. Puttaert. comestibles pour acheter ou marchander L'assemblée générale annuelle de la leurs denrées. Chambre de commerce aura lieu dans le Art. 4. Les charrettes destmees a ap- courant de janvier, le bureau y donnera provisionner les marches ne pourront cir- connaissance de son rapport sur l'activité culer la nuit avant 3 heures du matin peu- générale pendant l'exerace écoulé. dant les mois d'avril, mai juin, juillet, b r août, septembre, et avant 4 heures pen- ^ JXELLES daût ^es mo*s îaûVier) février, mars, octobre, novembre et décembre. Le conseil communal s est réuni ven- Art 5. — Les infractions aux disposi- dredi à 3 heures, sous la présidence de M. tions ci-dessus seront punies des peines de Emile Duray, bourgmestre. police. Les comptes de 1915 du bureau de bienfaisances et des hospices civils DANS LE HAINAUT —— — A la Cour d'Assises bientôt à leur cracher au visage, à, leur La Cour d'assises du llainaut a rendu lancer à la tète des excréments et un tas gon vercjict dans l'affaire de banditisme de matières innomables, en vomissant d'Anderlues. sur eux les. injures les plus baveuses et Etaient accusés : Alphonse Desmecht, les plus malsonnantes. Malgré la protec- charcutier, domicilié à Anderlues ; Jean- tion, d'ailleurs de pure forme, des sen- j3aptiste Hautier, domicilié à Haine-St- tinelles, les gardes qui se trouvaient aux paul Emi[e Valeutin, machiniste, domi- deux extrémités des rangs formes, reçu- cilié à La Louvière ; Henri Collard, domi- rent force horions; coups-de poing et cilié à Haine-St-Paul. coups de pied pleuvaient sur ces mallieu- La uuit du ler au 2 février 1916, vers reux. Tous subirent les pires avanies 2 heures ^u matin, Georges Pourbaix, en cachant leurs souffrances, en refou- marchand de bestiaux à Anderlues, fut lant leurs larmes, dans un sentiment de réveilié eD sursaut. Ayant entendu des stoïcisme collectif qui ne les abandonna malfaiteurs qui s'apprêtaient à pénétrer jamais. On eut encore la cruauté, de leur ()ans ga chambre, u s'arma d'un couteau faire faire ainsi deux fois le tour corn- et le(£ Unt léte à tous les quatre pendant plet de la ville, visiblement poui les don- un moment, mais il succomba bientôt sous ner en pâture à la populace et exciter et dut ieur remettre son porte- ses bas instincts de chauvinisme- et de feum • contenait 1,000 francs, malsaine exaltation. Puis on les condui- Les accusés furent arrêtés et firent des sit enfin dans les sous-sols de la caserne aveux comp]ets no. 2, où ils trouvèrent un peu de paille LaCouri condamné Desmecht et Col- pour se coucher et, pour toute nourriture, lard à aQg de travaux forcés Hautier une gorgée d eau que des boy-scouts vin- gt yaleQtin5 à 8 aas de travaux forcés. rent leur distribuer. ^ accusés étaient défendus par Me SLa preinière£i»ourrïture Sinzot, Francart, ReumontetLemonnier. Ce fut le lendemain à 2 li. après-midi Incendie criminel à Quaregnon seulement qu'on servit aux prisonniers Comparaît en ce moment, devant la une assiette de soupe aux lentilles, qui Cour d>agsises du Hainaut, le nommé leur parut excellente pmsqu il y avait F oig Dufrasne, de Quaregnon, qui est près de deux jours qu il n avait plus rien d,avo le 5 murg 101 ti) mis le feu mangé de pareil. Ils purent acheter au - ^ édifkes gt deg ma ing formant Ja si, a une femme qui vint les leurs offrir Mencerie L'Abeille", avec la circons- dans leurs caves, des saucisses et du aggravante que le forfait a été com- miel. Ils apprirent de cette femme qu ils M t. ,t étaient le premier trophée guerrier ra- mis pendant la nuit. mené dans la ville et que leur arrivée y wçtt'R ^ avait été annoncée plusieurs heures à A AJNViiXt» l'avance et avait suscité le plus vif en- ,je 300,000 francs thousiasime. M. le juge Vanden Kelder instruit une François OLYFF affaire particulièrement grave. Il s'agit A suivre d'un vo^ considérable perpétré au préjudice de M. M..., grand négociant.

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