Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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26 October 1918
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s.n. 1918, 26 October. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/gq6qz23s59/
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HédactSen fc Administration Tu ri mark! 31 & 31a La Haye—Téléph. 216 Bureau à Maestricht : Hotei Suisse,Vrijthof,Téléph.159 à Flessingue : Slijkstraat. 6, FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 5 cents le numéro ABONNEMENTS : ,, „ . 1 florin par mois Hoilande:_ _ 2.50 fl. par3mois Etranger : port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 46 page Réclames permanentes à forfait Les Exigences de M. Wilson o y Le Guillotiné pan Persuation _J«_ In cauda venenum. Le long mémoire adressé par M. Wilson à l'Allemagne en réponse à la dernière note allemande s'éclaire brusquement au mot de la fin. M. Wilson, un peu diffus à son habitude, comme un peu gêné aussi par ce qu'il avait à dire, et il l'avoue même en termes exprès, après de longues hésitations et de prudentes réticences, déclare d'une haleine qu'il ne veut pas traiter avec "les autorités militaires, le monarque et les autocrates actuels de l'Allemagne. „ En d'autres termes, il refuse de traiter avec Guillaume II. Et voilà le grand mot lâché. Pourquoi M. Wilson a-t-il mis tant de façons à dire une chose qui apparaît à beaucoup si claire, si évidente ? Parce qu'en droit pur, l'exigence de M. Wilson allait directement à l'encontre des principes généraux dont il s'inspire et qui consistent à laisser les peuples maîtres de leurs destinées. Les questions dynastiques, sous un certain point de vue, sont des questions de politique intérieure. Dans l'espèce, les Allemands sont les premiers intéressés au maintien ou à la déchéance des Hohenzollern. Qu'ils les gardent si cela leur plaît ; sinon qu'ils les renvoient. Ce raisonnement est, en soi, inattaquable. Mais il n'y a pas que le droit du peuple allemand à choisir son maître comme il l'entend. Il y a aussi le droit des autres peuples à la sécurité, leur droit de n'être plus exposés à des agressions comme celle de 1914, à se soustraire aux dangereux caprices d'un autocrate dans le genre de Guillaume II qui a couvert le monde de ruines et de deuils à seule fin de montrer, comme il l'avait dit jadis à ses familiers, qu'il n'était pas un mannequin. En droit civil, le droit de propriété est un droit absolu et charbonnier est maître chez soi. Cependant pour garder dans sa cave un baril d'explosifs, tout particulier est tenu de demander une autorisation. Instruit par l'expérience, le monde peut refuser à l'Allemagne la faculté de garder chez elle la fameuse poudre sèche dont Guillaume aimait tant à parler dans ses discours, une métaphore par laquelle nous pouvons désigner Guillaume II lui-même. L'Histoire connaît des précédents, des précédents posés par la Prusse et par l'Autriche. En 1914, ces pays, conjointement avec la Grandi Bretagne et la Russie, ont exigé l'abdication de Napoléon et la déchéance des Bonaparte. Une question de politique intérieure française,évidemment,mais également au point de vue des puissances alliées une question de sécurité européenne. Napoléon, se sentant abandonné d'une grande partie du peuple français, bien qu'il eût certainement trouvé dans la fertilité de son génie le moyen de prolonger encore une lutte inégal®, prit le parti de renoncer à la couronne en faveur de son fils. La solution ne parut pas suffisante à ses ennemis, et le petit roi de Rome ne trouva même pas grâce aux yeux de son grand-père l'empereur d'Autriche. On sait la suite. Sans doute il ne faut pas oublier que les gouvernements associés d'alors poursuivaient une politique légitimiste et qu'ils en agirent ainsi parce que, pour eux, Napoléon n'était toujours que " ie parvenu corse. „ Qu'un Bourbon, par exemple un Louis XIV, eut émis la prétention de régenter l'Europe, et l'Europe monarchique de 1814 n'eût pas songé à réclamer la déchéance des princes de^ sa maison. Ceci, pourtant, loin d'infirmer notre exemple, le confirme. Nous n'en sommes plus à la conception des rois du droit divin. Les démocraties de 1918 n'ont pas à tenir compte du fait qu'une maison régnante, réputée nuisible pour le maintien d'une paix durable, fonde ses droits sur une tradition plus ou moins longue. Depuis Frédéric-Guillaume, le fameux roi sergent, la Prusse a toujours constitué un danger pour ses voisins. Le grand Frédéric vola des provinces à la Pologne et à (l'Autriche. La guerre, cette industrie nationale de la Prusse et des Hohenzol-lern, ne rendit pas, bien au contraire, au début du siècle dernier. C'était alors le tour de Napoléon. Elle refleurit de plus belle aussitôt après. Le Danemark l'éprouve à ses dépens en 1864, l'Autriche en 1866, la France en 1870. Dès ce moment l'Allemagne impériale hérita de cette industrie de la guerre qui avait fait la fortune de la Prusse. Elle allait l'étendre et la pratiquer en grand avec l'aide des usines Krupp dont les Hohenzollern sont les principaux actionnaires, et la complicité d'un peuple complètement gagné à l'impérialisme. La gigantesque opération soigneusement préparée de 1871 à 1914, p0ursuivie depuis 1914 jusque maintenant, 3 mal réussi. L'industrie nationale alle-mande a fait faillite et l'Allemagne avec el]Si II est à la fois logique et juste que le chef détesté de cette industrie détestable s'en aille. Pratiquement, l'exigence de M. Wilson va-t_elle hâter ou retarder la conclusion de ia paix? On peut croire que les Allemands ne tiennent pas essentiellement à garder les Hohenzollern le jour où il apparaît™ qu'ils sont un obstacle à leur btnheur. Tout récemment Maximilien Harden> dans une conférence très applaudie à Berlin, a déclaré tout net : " Des sacrifices doivent être faits, même par l'empereur. „ Sans doute, il est impossible d'inférer du contexte que Maximilien Har-den envisage déjà le sacrifice suprême que demande M. Wilson. Mais il est sur la voie, uni voie ou le peuple allemand qui réclame tout haut i aodica-tion de Guillaume à la barbe de la police, l'a précédé depuis longtemps. En somme, le président Wilson ne fait que le pousser un peu à formuler plus éner-giquement ses exigences, en meme temps qu'il pousse Guillaume à s'y soumettre. Mai^ Guillaume ne semble pas encore prêt à jouer les Jean Hiroux, vous savez bien, Jean Hiroux qui disait au bourreau . " Croyez-vous, M. le bourreau, que ce soit absolument nécessaire ? „ Jean Hiroux, autrement dit : le guillotiné par persuasion. * * * ' ■■■assc- — NOS ECHOS Aux morts pour la Patrie La municipalité d'Enghien-les-Bains (Seine-| et-Oise) a eu la touchante pensée de faire : placer, sur les maisons où demeuraient des ; soldats tombés au champ d'honneur, une ! plaque de marbre portant ces mots, à côté s d'un drapeau tricolore : « Ville a'Enghien. — , Aux morts pour la Patrie. — Dans cette mai-f son habitait (grade et nom du militaire) mort pour la France. » Nos communes pourraient, croyons - nous, eon sacrer à cet exemple, le souvenir de nos soldats, morts pour la Belgique. Le " Beffroi „ Le numéro 3 de cet excellent bulletin des Internés et de la colonie belge en Suisse, publie, avec une lettre et un portrait du ; Roi, une photo du drapeau du lie de ligne, des informations et des échos intéressants, des articles sur les écoles et ateliers belges en Suisse et sur l'œuvre colonisatrice de la Belgique au Congo. La partie flamande — « Het Belfort > — ne le aède en rien à la partie française (27, avenue d« Floréal, à Lausanne). CS Sur le Front Italien Les Italiens ont capturé plus de 2,800 prisonniers ROME, 25. — Stefani officiel : Hier matin des combats acharnés ont eu lieu dans la région du Monte Grappa. Nos détachements ont effectué des attaques vigoureuses, en dépit de la pluie continue, sur quelques parties de la ligne ennemie puissamment fortifiée. Nous avons réussi à nous emparer de points d'appui importants et à nous y maintenir à l'O. et au S. de Massiccio, et à nous établir sur la rive N. de l'Ornica. Dans le ravin d'Anano, l'ennemi qui résistait opiniâtrement a subi de lourdes pertes. Sur la Piave nous avons occupé quelques îles près de Papadopoli, et fait prisonniers les garnisons autrichiennes. Nous avons détruit des avant-postes ennemis dans les secteurs de l'Ozina et de l'Astico. Sur le plateau d'Asiago, nos patrouilles et celles des alliés ont effectué des coups de main réussis. Le chiffre des prisonniers capturés les 23 et 24 est de 84 officiers et 2,791 hommes. Le mauvais temps a contrarié les opérations aériennes. Les Français sur le Danube L'agence Vaz Dias apprend que les ports bulgares du Danube : Vidin, Lom Palanka et Routjouk sont déjà occupés par les troupes franco-anglaises. L'avance serbe LONDRES, 25. — Reuter offic. serbe: Nous avons battu l'ennemi dans uné vigoureuse attaque dans la vallée de la Grande-Morava, et nous l'avons forcé de se retirer en désordre vers l'E. Nous avons pris Paratsin, Varvarin et Belousjits et fait plus de 200 prisonniers. Vers le i N. nous avançons avec succès. 4 Nouvelles Victoires en Flandre et en France Les Français font 2,@00 prisonniers sur la Lys et 3,500 entre l'Oise et la Meuse Les Anglais occupent le chemin de fer de Valenciennes à Metz et totalisent 9,000 prisonniers et 150 canons LES ITALIENS S'EMPARENT DES MONTS SOLAROLA ET PERTICA ET FONT PRÈS DE 3,000 PRISONNIERS AU JOUR LE JOUR " Wiîson va tout gâter l „ — Wilson va tout gâter ! C'est ce que disaient complaintes^* samment MM. les stratèges en chambre et MM. les stratèges cle ^ l'5rrière - arrière, et ils maudissaient l'ex-professeur qui habite actuellement la Maison Blanche, l'accusant de se mêler de ce qui ne le regardait pas, et dp vouloir faire la paix comme s'il s'agissait d'une affaire purement américaine. Peut-être quelques-uns de ces échauffés d'estaminet se sont-ils secrètement demandé si, après tout, M. le président Wilson n'était pas vendu aux Boehes, lui aussi, comme tout le monde ! En tous cas, ils ont trouvé à redire à ses premières notes et, dans leur sagesse, vu venir le momont où par sa faute, les Alliés seraient volés de leur victoire dès le moment où cette victoire devenait une réalité. Des gens qui pensaient ainsi sont assurément plug bêtes que méchants, ce qui n'est pas peu dire. Mais ils reconnaissent aujourd'hui que tout de même ce Wilson n'est pas un imbécile, et même qu'il peut passer pour un homme àe quelque valeur. En somme il n'a rien gâté. Et non, il n'a rien gâté, et malgré la difficulté inouïe du rôle que les Allemands ont voulu lui faire jouer, il a « tenu » comme un simple ptûlu. Il s'est montré à la hautes d'une tâche comme aucun homme d'état n'en a jamais remplie. Il, pouvait envoyer promener les Allemands dès leur première interrogation. Agissant ainsi, il eut commis une lourde erreur. Il eut agi j comme un simple neutre, prudent, méfiant et s qui ne veut pas se compromettre. Ce rôle, il ne convenait pas à M. le président Wilson, qui, n'étant pas plus sanguinaire que vous et moi, préfère la paix à la guerre, et ne lais-; sera passer aucune occasion de ramener la , paix et de faire cesser la guerre. C'est pour-l quoi bien des gens, dès le début de la par-, lotte Berlin-Washington, criaient : « Nous som-, mes trahis, Wilson cause. » Oui, Wilson a 3 causé. Mais nous ne sommes pas trahis. Bien 3 mieux. Nous sommes renseignés. Nous som-3 mes armés. Les Boches peuvent venir, i Comme il est évident que la paix et les i préparatifs de la paix doivent fatalement nous rapprocher de nos ennemis, il était excellent que le président Wilson, sollicité par les Allemands, ne les envoyât pas coucher. Bien mieux : il leur a dit avec une grande et simple honnêteté : « Nous aussi, nous voulons la paix. Mais nous avons gagné la guerre. Voulez-vous payer la casse ? Nous promettez-vous d'être sages à l'avenir. Et à côté de vos promesses, dont vous avez tou-t jours été très prodigues, quelles garanties me donnez-vous de votre sincérité. » Cela est absolument irréprochable. Et dans les pays alliés, on a fini, après quelques hésitations compréhensibles, par l'admettre et par approuver. La dernière réponse du président Wilson — elle est d'hier — porte enfin 1» question sur le terrain qui est son essence véritable, le terrain militaire. Et lors qu'il parle à l'Allemagne somme il vient de le faire, on peut être certain que toute l'Entente e»t avec lui, derrière lui, et parle par sa bouche. « Que l'Allemagne devienne constitutionnelle, et alors nous pourrons causer. Ou qu'elle demeure absolutiste, et alors nous exigerons sa capitulation. » C'est net, c'est fort, et c'est surtout honnête et logique. Que fera l'Allemagne ? Tentera-t-elle de résister ? A quoi ' bon ? Elle sent fort bien qu'au bout de sa ^ vaine résistance, la défaite n'en sera pas moini certaine. Forcera-t-elle le kaiser à ab-> diquer ? C'est possible mais ce n'est pas cer-5 tain. Nous serons fixés dans peu de jours, et d'ici là, Poch aura fixé le* conditions de l'ar-. mistice. Tiendra-t-il compte des « exigences [ de l'honneur allemand »? C'est peu probable. Et puis, où est, à l'heure actuelle, l'honneur allemand ? Est-il à Berlin, à Spa, ou sous les ruines de Cambrai détruite par ces scélérats ? — B. E. SUR LE FRONT DES FLANDRES LE HAVRE, 25. — Officiel belge : Actions d'artillerie assez vives sur le front belge. Activité de patrouilles. Les Anglais ont avancé de 9 km. sur un front de 39 vers Mons LONDRES, 25. — Reuter officiel : Les 3e et 4e armées britanniques continuent à se frayer un chemin vers la frontière belge par la trouée pratiquée entre l'Escaut et la Sainbre et qui conduit vers Maubeuge et Mons. La progression en deux jours e s t de 6 milles (9 km.) au moins sur un front d'aumoins 20mil-les (32 km). C'était hier la seconde journée de cette grande bataille qui nous a valu déjà plus de 7,000 prisonniers et de 100 canons. Les Allemands ont amené de fortes troupes poiir arrêter notre marche, mais sans succès. Leur résistance a été brisée «t de lourdes pertes leur ont été infligées. Au S. du champ de bataille, nous approchons de L a n d r e c i e s et de la forêt de Mormal. Au centre, nos troupes occupent sur un mille la voie ferrée Val en ci en n es-Metz, ligne de communication principale entre les ailes allemandes. Nous avons réalisé là depuis mercredi matin une avance de 8 milles (13 km.). Au N. où nous nous sommes fait un chemin vers le terrain découvert au S. de Val en ci en ne s, la résistance ennemie a été particulièrement energique. Des combats locaux ont eu lieu sur le front Valencinnes-Tournai où nous avons progressé et fait des prisonniers. Les Français ont fait plus de 2000 prisonniers sur le front de la Lys. En ces dernières semaines, la pression sur les Allemands a été si forte qu'ils n'ont pu maintenir plus de 3 ou 4 divisions en réserve. L'activité aérienne a été très vive mercredi. 30 avions ennemis ont été abattus et 4 descendus décemparés. 10 des nôtres manquent. Les Anglais sur la vole ferrée Le Quesnoy-Valenciennes LONDRES, 23. — Reuter offic. matin Hier dans l'après-midi nos troupes ont attaqué et capturé Vendegies-sur-Escaillon et ont fait des progrès sur le plateau à l'E. de ce village. Une contre-attaque allemande dans cette région a été repoussée avec succès. Le combat a recommencé dans ce secteur ce matin de bonne heure. Dans les violents combats d'hier, la résistance de l'ennemi près de Main g a été brisée et le village est resté entre nos mains. Snr le reste du front de bataille nos troupes avancées ont progressé en différents points. LONDRES, 25. — Reuter officiel soir : Nous avons pris Sepmeries etQue-renaing, Reschau et une partie de la voie ferrée Le Quesnoy-Vaianciennes au N. O. du Quesnoy jusqu'à l'E. de Maing. Les 23 et 24 nous avons fait 9000 prisonniers et pris 150 canons. Nos aviateurs ont lancé 12 1/2 toanes de bombes. Ils ont bombardé avec violence le noeud de chemin de fer de Hir-son où les projectiles ont causé de grands dégâts aux voies et au matériel roulant. i Opération réussie à l'E. de Rethel PARIS, 26. — Havas officiel 2 h. : Au cours de la nuit sur le front de l'Oise, nos troupes ont repoussé deux tentatives allemandes dirigées contre nos lignes à l'E. du canal entre Longchamp et Noyai. i Sur le front de la Serre, et de la Souche, activité de l'artillerie et de mitrail-• leuses. Ce matin nos troupesontrecom-mencé à presser l'ennemi. A l'E. de Si son ne, les Allemands ont tenté deux coup de main entre 7 a Selve et Nisy-le-Comte, sans obtenir de résultats. A l'E. de Rethel, une opération bien conduite nous a permis d'enlever le village d ' Am b 1 y-F leury, entre le canal de l'Oise et l'Aisne, malgré la defense opiniâtre des Allemands. Nous avons capturé une centaine de prisonniers dont p lu s i e ur s . off i-ciers et de nombreuses mitrailleuses.Nos patrouilles opérant am N. d'01 i-z y, ont ramené une vingtaine de prisonniers.De l'Oise à la Champagne, les Français attaquent avec succès PARIS, 25. — Havas offic. 11 h. soir : Entre Oise et Serre, nous avons continué d'attaquer avec succès. Nous avons développé notre avance au N. de Villers-le-Sec et pris la ferme de Ferriè-res. Entre ces deux points, nous avons pris des points d'appui très puissants, en dépit de la résistance de l'ennemi qui a tenté plusieurs contre-attaques inutiles. Jusqu'ici nous avons fait 800 prisonniers.Sur le front de la Serre nous avons réussi à franchir la rivière entre Crécy et Mortiers et nous nous sommes établis sur une largeur de plus de 1 km. sur la rive N. A l'E. de la Souche, nous avons remporté d'importants avantages dans de vifs combats. N®us avons avancé notre ligne jusque près de la ferme Caumont, à l'E. de Vesle-et-Ca um ont et de Pierrepont. Ces deux villages sont en nos mains. Nous avons fait plus de 250 prisonniers. La bataille a été extraordinairement acharnée tout le jour entre Sis sonne etChâteau-Porcien. Ce matin nos troupes ont attaqué, après une forte préparation d'artillerie, avec l'appui des chars d'assaut, les puissants travaux défensifs de l'ennemi en cette région. A gauche nous avons avancé dans les bois près de la route de Sissonne à Le Selve. A l'E. nous avons pris dans un dur combat St-Quentin-le-Petit et atteint la route qui relie ce village à Banogne et Re-couvrance. Les lisières S. de ces villages sont en nos mains. Sur l'aile droite, nos troupes sont entrées dans les positions ennemies le long de la route de Condé-les-Herpy et près de la hauteur 145. Nous avons pris pied dans le moulin d'Herpy. La résistance de l'ennemi a été particulièrement opiniâtre dans toute cette région. Noua avons fait plus de 2,000 prisonniers, pris 9 canons etde nombreuses mitrailleuses.A l'E. de Rethel nous avons achevé nos succès dans le secteur d'Amb!y-Fleu-ry, en faisant ce matin 500 prisonniers dont 6 officiers parmi lesquels un commandant de bataillon. Sur la Meuse les Américains repoussent de violentes contre-attaquesPARIS, 25. — Officiel américain : Sur le front de Verdun, la bataille s'est poursuivie à l'E. de la M;use avec une extrême violence. Hier dans la soirée, nos troupes ont développé leurs gains importants au S. de la route Consenvoye-Danvillers et ont occupé complètement le bois d'Ormont. Aujourd'hui l'ennemi a effectué plusieurs contre-attaques furieuses sur le front du bois d'Ormont jusqu'au bois d'Etrayes. Bien que puissamment soutenu par son artillerie et ses mitrailleuses il a été répoussé avec d'énormes pertes. Dans le bois de Belleu seulement, il a réussi à repousser un peu notre ligne. En ce point la 4e contre-attaque nous a forcés d'abandonner la partie est du bois. Des forces ennemies qui tentaient de pénétrer dans nos positions au N.-O. du bois de Belleu, ont été repousées dans un dur combat qui a duré tout le jour. A l'O. de la Meuse, nous avons avancé malgré la ferme résistance de l'ennemi sur les pentes au N.-O. de Grandpré et nous sommes entrés dans la partie S. du bois de Bourgogne. 5e Année — N" 65-66 Dimanche 27 et Lundi 28 set. 1918

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