Numéro 32 CIMQ etîiit. 1© Numéro >2 Mat 1917 IjqgMB—nTU- (Mens sana in corpore sano bummihnwtnmmb—bttufftbuntobmbflsmy Edition de Guerre LES SPORTS XjjTJ33TJ* t3> | mo •PA.TOTA I Paraissant !e Samedi Organe des Sportsmen Belges aux Armées La Correspondance concernant le journal doit être adressée à : M. F. HALBART, A. 302, Armée Belge LES SPORTS, POUR LA SANTÉ, POUR L.A RACE, POUR LA PATRIE " ] ABONNEMENTS FIN JUIN 1917 I Militaires .-, 1 fr. minimum) A adresser par mandat-poste I Civils 2 fr. — i à M. F. Hensmans, A. C. C., Calais I LES CKAMPÎONNATS DE L'ARMEE LENDEMAIN DE VICTOIRE Les inspiras te FeoîM! Nous croyons intéressant de donner quelques notes biographiques sur les joueurs composant l'équipe championne de Belgique (19i'7), celle du 15" régiment de ligne. Capitaine Gomdt. Dabin: (goal-keeper) capitaine etr entraîneur de l'équipe. Occupa jadis la place de gardien de but ■dans l'équipe I du P.C. Brugeois. Sneyers Henri, M. classe 14, (Baek droit) membre du G.S. Torigres, joueur de 111° division. Breugelmans Alexandre, M. classe 14, (back-gauche), débuta au F.G. Malinois et joua comme back en 11° division. Hcirielsers Alphon&t, M. classe 14 (half-back droit), membre du Pootball-Club Malinois, joueur de III" division. Van Goethem làominaire, M. classe 14 (center-half), membre du Liersche Sport-kring. Débute à oe club dans l'équipe scolaire (1905), joue ensuite en 111° division et puis en 11° comme half-gauche. Son équipe arrive en tête du classement pour la Pr. Anvers et 3° en finale. Tabary Willy, M. classe 16 (half-back gauche) membre du V.G. Ostende, joueur scolaire en 11-12 et 12-13. En 13, son équipe est en tête du classement provincial. Dès lors, abandonne quelque peu le ballon rond et s'adonne particulièrement au rowing. Van de Ptas Joseph V.O.G. classe :1 (extérieur droit) a joué au P.C. La Rho-dienne (club affilié à la Féd. post-sco-laire de Bruxelles). Peeraer Ssislore M. classe 14 (Inside droit) membre du F.G. Lyra. Débute en junior (1910) joue ensuite en IIP division. Fait partie de l'équipe gagnante du tour finale de 11° division, Joue half-droit en promotion en gagne avec son e-quipe le tournoi de Berchem-Sport. Jansasns J6an, M. classe 14. (center-fnpyr.n-rl) mnmhre du R.C. Malmes. Débute en scolaire, gagne le champ, de Belgique scolaire 11-12, joue ensuite -mi XI division et se classe en demi-finale. Occupe en 13-14 la place de center-half en promotion. Butteners, M. classe 16 (inside-gau-che) membre du Standard F.G. de Liège. Débute en tout petits. Joue ensuite dans l'équipe scolaire. Deman Georges, M. classe 14 (extrême-gauche) Membre du R.G. Matines. Débute en scolaire. Gagne le champ, de Belgique en 11-12. Joue ensuite en U° division. * * Ceci n'est-il pas un enseignement pour ceux qui s'occupent de football à l'armée. Tout l'honneur du résultat obtenu revient au capitaine Dabin qui a sû entraîner et mettre au point, malgré les difficultés du moment, une équipe de joueurs (le plus âgé a 26 ans), composée, ,non pas d'« étoiles du football » du temps de paix, — en effet, seul Janssens est un joueur de promotion — mais de débutants presque avec lesquels il est parvenu à former, grâce a lin entraînement méthodique, un team qui eut Honneur de battre .. comprenant des individualités du football officiel, des Wertz, des Daufresne, des Varillon, des Sylverans, et les fameux grenadiers D. Baes « Fil-ly » (Godseelâ), Gailly, Decou.' ! Bravo capitaine Dabin ! Voilà de ia vraie propagande sportive, et le triomphe du principe, « tous pour un, un pour tous », la preuve irréfutable que l'on arrive à meilleur résultat avec une équipe, composée de joueurs de classe moyenne mais qui a de la cohésion, de l'entraînement, qu'avec une équipe de joueurs réputés. XXXV Bruges-Anvers Le match Bruges-Anvers à l'organisation duquel travaillent nos dévoués camarades H. Goetinck et J. van Opstal, aura lieu aujourd hui, à 3 heures, au terrain de Loo. . Cette rencontre promet d'être très intéressante.Le Comdt. Flamand, délégué aes sports de la... D.A. qui a accepté 'e patro nage de cotte belle partie, a offert un ballon de match et des maillots pour l'équipe brugeoise. C'est là line belle inarque d'encouragement. Voici quelle sera la composition de l'équipe brugeoise : Desinedl (F.Cj Brugeois) — Baes (C. S li.) et C. Noliet (C.S.B.) — Hebb (F. C B. , Balyu (K.C.B.) et Masyn (G.S.B.) - Goetinck (F.C.B.), Alleyn (C.S.B.) ',o-vryck (C.S.B.) Van de Voorde (F.C.B.) et Lahousse (C.S.B.) Le team anversois sera le suivant : C. Vander :ioot — Gillis et Vander-gracht — Gieleri, Freedman et Fierens — Carremans, Wertz, Van Opstal, Vers-traeten, Van Meenen. Réserves : Van Dinghem, Verbeeck et Wymans. Notre collaborateur Ch. Calmeyn tiendra le sifflet. I— imwi i i Réclamez aux vendeurs militaires shacjue samedi matin « Les Sports ». Les CMii» lii Cross-Coaniry La vaillante équipe des chasseurs qui r mporta si brillamment la coupe de S.M. le Roi, le 29 avril dernier, a connu, grâce au très sportif chef de corps, le colonel les joies du triom phe lé plus complet. Réunis par leur infatiguable entraîneur, l'adjudant Noël, les 12 coureurs furent conduits, musique en tête et suivis par presque tout le régiment, près do 1 ia maison communale du petit village de B. Là, les attendaient, entouré de tous ses officiers, le distingué colonel, qui, très ému, reçut la magnifique coupe des mains de l'adjudant Noël. Celui-ci, très modeste, reporta sur la vaillance des équipiers, leur esprit de corps et la sollicitude des chefs tout le mérite de la victoire — unique dans les annales sportives militaires. — Le chef de corps, après avoir adressé les plus vives félicitations et ses remerciements aux vainqueurs, offrit le vin d'honneur, geste généreux qui fut d'autant plus apprécié que l'on connaît la vie Spartiate-du chef. Le colonel s'entretint ensuite avec chaque coureur et pris plaisir à 'es écouter raconter leurs exploits. Les braves « Jasses » mis à l'aise par tant de cordialité eurent des remarques, critiques, etc.... bien pittoresques. Ils sortirent de cette réception charmés, enthousiasmés, et très fiers, s'empressèrent d'en raconter tous les incidents à leurs nombreux camarades. Un concert suivi d'un bal populaire clôtura joyeusement la journée. D'où venaient ces vaillants coureurs ? J'ai voulu le savoir, et, avec joie, j'ai appris que si les uns appartenaient à la robuste et tenace race des Flandres, les autres étaient les ardents fils de la Wallonie. Certains avaient trente ans, d'autres, à peine vingt. Leur nom mérite d'être inscrit au tableau d'honneur de uns p.iim«r^s ■ pui -! tifs et je crois répondre au désir de tous en les publian' dès aujourd'hui avec leur commune d'origine : Aspeslaghs Charles, Ostende, 10 octobre 1889, Ciaeser Marcel, Schaerbeek, 23.2.1889 Vcin Moyen Léon, Herent Louvain, 4 octobre 1887. Racq-doz César, Lille, 5 juin 1892. De Preyser, Lendelede, 16 février 1892. Simons Guillaume, Liège, ^6 décembre 1896. ûé£ Cru Camille, Ostende, 17 février 1396. Masure Robert, Leuze, 12 novembre 1892 Van Hove Honoré, Desselghem, 4 décembre 1887. Lorpicsi«r Liévin, Ichteghem, 16 novembre 1888. Lecomto Henri, Alosi 2 avril 1S96. Glerbout Vital, Breendonch 4.4.1893 Le cross comme le football a conquis son droit de cité chez nous. Voici le beau temps revenu, les sports athlétiques vont pouvoir se donner libre cours. Certes nous ne pouvons espérer une nouvelle manifestation sportive aussi grandiose que celle du dimanche 29 a-vril, mais, dans chaque unité, des concours peuvent s'organiser. Les régiments au repos peuvent réunir leurs équipes, . des concours de lancement de grenades, des courses de relais, des sauts en longueur, hauteur, largeur, des tractions à la corde peuvent et doivent se faire. Notre organe qui est celui de tous — aussi bien du simple soldat acheteur au numéro que du grand chef généreux souscripteur — sera heureux de publier le compte-rendu de la .plus modeste réunion.C1 L. T. Nos glorieux Morts ROBERT GOUROUB1.E i Membre du Racing Club de Bruxelles (lawn-tennis) de l'Anglo-Belge (hoc-- key) — Center-half de l'équipe i atio-nale de hockey. — Milicien de 1912 au 9° > de ligne. Fait toute la campagne ; est > nommé adjudant. En avril 1915, peu Je i jours après sa nomination, commandait f une grand-garde qui fut attaquée. Iïéus-! sit, grâce à son courage et à son énergie, à repousser l'attaçjue. Se tint pen- * dant tout le combat à découvert, debout su*- la route que barrait la grand-garde, . criant des ordres à ses hommes. Put al-. teint de plusieurs balles et mourut pen-) dant qu'on le transportait. Chevalier de l'Ordre de Léopold. Le lenden.ai.., Paul Renkin, qui fut l'ami, le compagnon de sports comme, ' le frère d'armes de Courouble, nommé " adjudant en même temps que lui, trou-3 vait la mort à ce même poste. Honneur aux braves I î « Les Sports » csi en vente : A La Panne : Chez M. Deddobeleere, ' 3, boulevard de Dunkerque. SPORT GAI A QUI LE GANT ? _ Mes hommes; étaient bien tristes.... Je venais de leur communiquer la défense d'utiliser la prairie do la ferme pour'leurs jeux (football, pelote, barres, ] etc...) Impossible de leur i'aire comprendre l'intérêt supérieur que sauvegardait * cette défense d'autant qu'un rossard Je 1 Liégeois me disait : « Pourtant, le pay- ; san veut bien nous laisser jouer à cou- ' d tion d'être indemnisé ». Les ordres sont 'es ordres. Obéissons.. 1 Que faire Le facteur vint. Parmi les 1 plis administratifs, une lettre du « Brr- ' tish Cifts for Belgian Soldiers ». On demandait d'accuser réception d'un bal- ! Ion. Un mot très aimable du.dévoué 1 secrétaire M. G. Vandermeeren me disait ! qu il était tout disposé à m'errvoyer tout cadeau utile à mes hommes. Luréka ! m'écriai-je ! Je vais écrire à ' 1 Apôtre (c'est ainsi que nous appelions 1 avant la guerre le distingué avocat brux- 1 eilois, M. Vandermeeren et lui deman- ' des gants do boxe, puisque les pieds de ' mes hommes doivent rester tranquilles, 1 faisons mouvoir les bras. Huit jours après l'avais deux magni- J fiques paires de gants. Quand ils me vi- ' rent arriver avec ces grosses choses, mes -braves mitrailleurs qui à Bœsinghe en 1 ' avaient pourtant vu d'autres, eurent ' peur... Non, pas do ça, laissez aux bo- ' ches le soin de nous démolir la figure.. ' Que faire ? Comment les convaincre ' que ces gros gants étaient inoffensifs ? Je pris deux Liégeois, deux camarades, et [ dans la grange à l'écart des autres, je les leur mis. G est bien pour vous faire plaisir, mû dit l'un tandis que l'autre murmurait : ' « Jean si tu frappes trop fort, j'y t'don-ne un coup d'tiesse. » Quelques conseils, quelques coups légers. Partez. Pendant 2 minutes, les deux copains se cognèrent 1 copieusement en riant. Le round (sic) terminé, aucun n'avait 1 eu mal. L'expérience était concluante. 1 Restait à convaincre les autres. Escorté de mes deux gaillards, j'arrive dans le grand cercle formé par mes hommes qui jouaient au mouchoir. «A qui le tour, dis-je, mais- personne 1 ne bougea. Malgré, l'affirmation de mes ' deux Liégeois, aucun ne voulait expé- ' rimenter le sport nouveau, F.t j™-»; i e=couipcan, tant des gants !.... J en nus un à la main droite d'un des anciens, ' et approchant ma figure ;e lui dis : ; « Frappe » Il n'osait. Je réitère mon ordre, il frappe, mais bien doucement ; plus fort dis-je, et, vlan, je reçois un bon coup dans la joue gauene. Le bougre a-vait frappé dur. Je dis : « Tu n'as pas frappé fort ». Oh si, mon commandant, bien fort. Trop fort peut-être. » — « Mais non, puisquo je n'ai rien senti. » Il prenait confiance. A mon tour, je lui administre quelques coups, et le voilà riant, disant : « Ça ne fait pas mal : Je veux bien boxer" Vin Chales, dit-il à un copain, nous allons faiie comme les,nègres à la foire lu boulevard d'Avroy. » Ce fut le premier match officiel de ma compagnie. Il dura deux fois une minute, pour la grande joie de tous. Puis, Louis le Mon-tois rencontre Adolphe le plafonneur. Ce fut épique, un petit bouton ce la pommette de Louis creva, premier sang! mais victoire de Louis. Troisième match. Le lion de Flandre ' et le sanglier des Ardennes. Une vieille de'nt cariée sauta. Exempt de dentiste s'écria un loustic. Quatrième match. Le goumier et le pe- | tit boche. Un abicès creva. Exempt rie i visite. I Cette rencontre termina la séance, tous nous avions ri pendant plus d'une heure à voir les combattants comme de petits coqs, sautant à droite, à gauche, esquivant : s coups, frappant dans le vide, etc... Je me proposais d'organiser une nouvelle séance le lendemain quand, à mon arrivée, le clairon me dit : « On a boxé dans la grange jusqu'à l'appel du soir. Tout le monde a voulu .essayer, même l'adjudant ! C'était vrai. Il y avait bien quelques yeux pochés, quelques joues enflées, mais tout le monde riait sous cape. Depuis, je ne me suis plus occupé des boxeurs, je sais que les gants ont fait des petits, qu'il n'y a pas de jours où il n y a pas un match sensationnel près duquel une rencontre Joe-Jcannete-Car-pentier n'est rien. Enjeu : la ration des patates I A ceux qui me lisent de faire de même. Augmentons la combativité de nos hommes. Notre inaction forcée est peu faite pour maintenir leur ardeur. Go-gnons no.us, pour mieux cogner les autres bientôt. Comdt. Tasniei-, TABLEAU D HONNEUR Citai ions Meriens Robert (Union Sp. Anversoi-i se) brigadier chauffeur, cité aux 0.3.A. i et décoré de la Croix de Guerre : « Etant ! caporal au 8° de ligne, a fait preuve de : beaucoup de sang-froid pendant la ma."-• die d'une patrouille. A été grièvement ! blessé au cours de sa mission. » Ac-j tueiiement au C. 274, 1° G.A.M.I. I Calemaert Antoine (S.C. Gourtraisien) : adjudant, blessé à Dixmude, le 2.5.l(ï, I décoré de l'Ordre do Léopold il et ' i de la Croix de Guerre. Actuellement au i G. 99, 5 Cie. Boxe NOS CHAMPIONS ARTHUR WYMS Le magnifique essor pris par le sport de la boxe de combat, à la suite de l'ouverture de plusieurs salles à Bruxelles et a Anve:.:, fut fortement compromis pdr une décision supérieure prise en 1912, tendant à réglementer les combats eu Belgique. Néanmoins, notre petit pays, fournit dans ce domaine comme dalles autres sports, un lot d'athlètes capables d'êtrë opposés honorablement au.-; représentants des autres pays. Parmi ceux qui sont les mieux qualifies pour représenter notre sport, Arthur Wyns, bien qu'âgé do 24 ans à peine, mérite de figurer au premier rang. Venu jeune au sport, la boxe le captiva immédiatement et lui permit de faire valoir de brillantes qualités de fightev. Dès ces débuts qui datent de 1911, année où il participa à Bruxelles à quelques rencontres de novices, il s'affirma de » classe ». Ses plus beaux succès datent de son passage dans le team de l'excellent entraîneur anversois Joseph Broos. Wyns fut successivement opposé aux Français Lepreux, Grassi, Max A-dolphe, aux Anglais Joe Wilson, Foresi, iVti Brooks, ainsi qu'à Milner, ex-cham-piDri amateur d'Angleterre poids légers, avec qui il fit match nul après une rencontre pleine de science et de vitesse qui fut palpitante jusqu'au bout. Ayant conquis rapidement les titres do champion de Belgique de poids ban-aims, plumes et légers ; record qui sera assurément difficilement égalé, Arthur V. yns eut l'honneur d'être opposé, en 1012, au champion français Ledoux pour le titre cle champion d'Europe, poids bantams. Malheureusement, une préparation hâtive et incomplète, ne lui permit pas do monter sur le ring en possession de tous ses moyens et il ne put que résister honorablement à son terrible adversaire, qui était, en ce moment le concurrent le plus qualifié pour le titre de champion du monde. Malgré les exigences du service militaire, Wyns, engagé volontaire, n'a pas abandonné son sport favori et continue a suivre un entraînement sévère. Ses dernières rencontres prouvent qu'il est fcU îjïhr.g ]o tnrrlil\îû.„/.r.«rvr - vous eu maintes lois 1 occasion d ap-plaudir. C'est ainsi qu'il battit successivement par knockout Smith Heaton (au 4° round) Williams (au 5e round) Joe Rose (au 4° round), Stanley Roberts, (au 4 lound). Le boxeur anglais Saunders fut le seul adversaire opposé à Wyns, au cours de la guerre, qui ne fut pas mis knockout. Il fut cependant battu aux points malgré les handicap qu'il recevait. Le dernier match disputé par notre champion, date du 17 avril dernier, où, devant un public de 3.000 personnes, composé presque exclusivement de soldats anglais et belges, il mit knockout au 2° r, par une superbe série de trois undercuts du droit, le sergent Smiths de l'armée anglaise. Go dernier succès valut au valeureux petit champion bruxellois, le titre de champion militaire de Calais. Wyns a déjà, comme en peut en juger, | un brillant passé sportif, et, magnifiquement aoué comme il l'est, il peut pré-j tendre aux plus belles espérances. Il est i à souhaiter qu'il continuera à perséve-îer dans les bonnes intentions dont il est actuellement animé, car sa carrière s'annonce comme devant être longue en-| core c-t fructueuse en succès retentis-! sants. Trvoel Fcucsrt ■— UNE TETE A LA PANNE La fête de boxe que le B.A.B.C. organise le dimanche 20 mai, à 3 heures, à l'hôtel de la Poste, à La Panne, nous promet du beau sport. Dans la première partie figureront cinq exhibions de 3 rounds entre Peiers et Berlc te ; Vv'agc-mans et Sniots ; Bruyndonekx et Peters Desme:dt et Olivier ; Tcmm .rman et Dutellier. La seconde partie comprendra cinq mal elles avec décision entre Pain (champ, de Belgique Paper-Weight) et Lagneati. Libihoulle contre Rivière (champion du Nord Poids Plurr.e) Le-maire (amateur) contre Cauvez. Dussaussoit' (vainqueur du champ, des novices Liège 1911 Poids légers) contre Masson (amateur) ; Bens contre Van de Vyver. Avec un tel programme, nous ne doutons pas que cette fête organisée au profit de « L'œuvre des Mutilés d: Guerre » obtienne un ; ios succès. Des cartes sont mises en venté à l'hôtel de la Poste où l'on peut faire numéroter sa place sans augmentation di' prix. CYCLISME Succès Belges Deriivu.. iinue la'série de ses sue-' cès, le 28 avril d mier, au vélodrome ' d'hiver, il remporte devant Walthour, : )'(lissier et Berthet, une course d'une heure avec entraîneurs humains cou-^ i vrant 47 km 625. * fr * > Après Deiuyter, Tliys ... ) j Dimanche dernier, Philippe Thys ! remp; ..e une jolie victoire dans Paris t I Tours ; 248 km. en 7 h. 14, devant Go i } diviei, Christophe, Mantelet, Juseret Vandenhove. Noël. Ali Neffati, etc. HYGIENE = GRAND AIR ET EAU FROIDE LA VERITÈ EST EN MARCHE Je crois bien que la guerre actuelle va nous amener, violemment ou peu à peu, à réformer toute notre conception traditionnelle de la vie. Sans dépasser le point d'équilibre que nous devons rechercher entre la culture intellectuelle et la culture physique, je crois, de toutes mes forces, qu'il faudra ouvrir à nos jeunes gens des perspectives que nous-même n'avons pas connues nous qui a-vons vécu courbés sur des livres, entassés en des salles d'étude malsaines, travaillant coude à coude dans des classes telles que c'est miracle si nous n'en sommes pas sortis aveugles ou bossus. » Ces paroles définitives ont été prononcées, à l'Université des Anna'es de Paris, devant un brillant auditoire qui les a accueillies par de longues et vibrantes acclamations, par l'un des hommes politiques les plus « agissants » de notre époque : nous avons nommé M. le Sénateur du Rhône, Edouard Herriot, Maire de Lyon. C'est la première fois, croyons-nous, que dans la classique et sévère salle des conférences des Annales, une lance ait été brisée d'une main aussi vigoureuse en faveur de la réforme totale de l'éducation physique do la jeunesse. Mieux : de la réforme do toute notre conception traditionnelle de la Vie. Car, ce n'est pas seulement un entraînement rationnel des enfants aux exercices athlétiques que réclame d'une voix puissante, qui sera et qui doit être entendue, la haute autorité qu'est M. Herriot, c'est aussi le bouleversement radical de toutes nos traditions empiriques, stupides, criminelles, qui maintiennent encore nos « gosses » dans des écoles mal aérées, tristes, insalubres, trop petites, et nos recrues dans des casernes noires, malsaines, mal désinfectées et puant le moisi à plein nez I Il faut ouvrir à nos jeunes gens des perspectives que nous-mêmes n'avons pas connues, proclame M. Herriot. Et ISSrMPA ofScieîIeme'nt au program-— . riac friiirq. au lycée, comme à 1 armée ; pour la jeune fille comme pour le jeune homme ; — et j'entends par Sport, non cette ymnastique, idiote, aux engins, importée d'Allemagne, mais la sport au grand air, .le football, la natation, le lawn-tennis, la marche I — ; la caserne, qui ne soit pas l'ancienne caserne, foyer de tuberculose, de syphilis, d'alcoolisme, comme l'a hurlé déses- l i pérément et longtemps sans être com-, ' pris Urbain Gohier, l'ardent polémiste - . français, mais la caserne familiale, édu-> cative, saine ; l'école claire, nette, gaie, ■ attrayante, le pensionnat enfiy, avec toutes les commodités des installations hygiéniques modernes : salles de bains, douches, , chauffage central, électricité. Voilà quelques-unes des « perspectives » qu'il faut ouvrir à nos jeunes gens: Et il y en a bien d'autres encore •. créer de nombreuses plaines de jeux aux environs immédiats des grands cen-. très populeux ; installer dans les plus potites villes, des piscines de natation, ouvertes l'été comme l'hiver ; élever des stades athlétiques dédiés à la jeunesse, ; afin qu'elle soit plus heureuse et plus : forte que nos pères et nous-mêmes l'a-. vous été! ! Pour atteindre ces résultats, pour réussir cette révolution, il faut se mettre à la besogne dès maintenant, sans perdre une minute, et le seul fait de tra-, vailler malgré tout, dans les mauvais i jours de guerre, à cette œuvre de vie, S nous donnera plus de courage pour lutter contre les œuvres de mort. Je disais plus haut que M. Herriot : est une des forces agissantes de notro i époque. Je le prouve : le maire de Lyon ne se contente pas, lorsqu'il poursuit une idée, de la développer éloquemmenfc au cours de conférences applaudies : il sait aussi la réaliser pratiquement. L'o-I rateur se double du bâtisseur. Partisan , convaincu de l'influence heureuse des I sports sur l'éducation de la jeunesse, au | retour d'un voyage d'études en Suède, il j ordonna immédiatement la construction | à Lyon, d'un Stade identique à celui qu'il avait admiré à Stockholm, e' qui pourra contenir 30.000 spectateurs. Il faudra qu'après la guerre, Bruxelles, Anvers et Liège aient également leur Stade permanent ! Nous trouverons bien, en Belgique, un M. Herriot pour les faire eonstruire^car.nçus Ksv'lî.wt *qu'anu elle se fait la servante loyale de l'intelligence.L'orage sévit et le bois tremble, mais rien n'éteindra la lumière qui veille au sommet de la tour I affirmait M. Herriot, et nous ajouterons, reprenant une phrase célèbre : la Vérité est °n marche t et rien ne l'arrêtera. Victor SOIN. Adjudant-Aviateur. FOOTBALL Pour les facilités du service, prière d'adresser les comptes-rendus dos matcîtes et communications diverses relatives au fH'îfralî à M. Ch. Calmeyn, C. 131,lrc Cte Le Tournoi de S Yser Nous prions instamment nos corres-pontîarits habituels d'adresser les résultai'.; et petits comptes-rendus des marches ainsi fj^e le classement des équipes (Tournoi tîe l'Yser) c!e façon à ce qu'ils parviennent régulièrement à notre collaborateur Ch. Cnimeyn, C. 131, 1' Oie. le mardi au matin. Au G 131 , j Huit compagnies du C 131 participe ■ ; ront au Tournoi de l'Yser. Ce sont : ' 1 ■' Cie : délégué : Adjt. Th. De Boulle. " 2° » » Caporal Loomans. ; : 5° » » Caporal Cuypers. ' | G" » » Soldat Crickx. 1 i 7° » » Serg.-maj. Baert. ! : 8° » » Caporal Linglez. ' i 9° » » Sergt. Décru. '11° » » Adjt. Kerremans. Le comité sportif, composé des délé- ■ gués ci-d-essus, est placé sous la prési-: | d:enee du Cdt. A. Flamand, le délégué 1 i sportif de l'armée,, aidé par Ch. Calmeyn.Les matches commenceront dans le courant du mois. * : i ! i Notre confrère le « Belgische btan-, : daard » a mis un beau ballon de match ' à la disposition du très aimable et très i sportif aumônier, le Révérend Père De Bock du C. 131. de dernier a décidé de la donner au vainqueur du tournoi inter-compagnie; j du premier bataillon du C. 131. Les matches commenceront sous peu ! Bravo I M. l'aumônier, et merci ai. nom des fervents du ballon rond, s: ■ nombreux au régiment. Au G. 77 3 Le championnat du régiment se dis pute en co moment au C. 77. Les 1™ e I 5° Cie ont fait match nul, aucune de: I deux équipes n'étant parvenue à mar quer. A signaler que, dès le début di s , la partie, l'équipe des « vert et blanc i (5° Cie) a été privée des services d'ui I. I de ses équipiers. La musique du régi ! ment prêtait son concours à cette rej ' I nion. Au G 79 La 2° Cie du C 79, dont ci-dessous la composition, serait heureuse de j pouvoir rencontrer d'autres équipes. Ecrire au Caporal Baudelet, C 79, 2e Cie. Grysalle — Vandermaelen et Vantilt - Van den Abeele, Destruycker et Hel-dernaert — Vercauteren, Schepens, Baudelet, Van Laer et Neyt. Tout dernièrement, la première équi- - pe de la 2° Cie. a battu la 12" Cie du 17S . Jsar 4 à 0 et la 2° équipe a fait match ■ nul, 1 à 1, contre la 2° équipe du C 178. ; AU C. 15 , Voici la liste des équipes actuellement inscrites pour le Tournoi de l'Yser au C. 15. 2° Cie — délégué : s.-lient. Michel. 3" Cie — délégué : adj. Vandaele. 4° Cie — délégué sergt. four. Roelens. 5" Cie — délégué : :sergt. Janssens 7° Cie — délégué : lient. Proot. Les autres équipes du régiment qui désirent s'inscrire sont priées d'adresser leur adhésion sans retard à l'un des délégués cités plus haut. AU G. 81 3° Gie bat G Cie — 2-0 Au début du jeu, la 6" Cie attaque «i parvient à dominer son adversaire. î?ev: à pou, le jeu s'équilibre, sans pourtant ; donner beaucoup d'espoir à la 3" qui ô joue avec le soleil dans les yeux et eon-" tre le vent. L'intérieur gauche de la 6° fait lin bel essai qui rate de peu la 6 barre, puis le center forward de la même équipe se trouvant devant le goal vide manque une superbe occasion. Le [. time arrive laissant les équipes 0-0. u A la reprise, la 3° prend nettement iS l'avantage et après quelques jolies com-u binaisons marque le 1° point. Chaque équipe concède ensuite un corner. A-u près 32 minutes de jeu l'inside droit iS de la 3°, file vers 'e but adverse, dribble le keeper et marque le n°2. i, A la fin du match la G" se remet à ù l'ouvrage mais plus rien n'est marqué. - i Un score 2-1 aurait mieux rendu la phy sionomie du match. AU G. 136 La 6e Cie du C. 131, capitaine d'équi-s- pe Verhoeven, désire prendre part au et tournoi régimentaire du G. 136. 3S AU G. 138 r- le Une nouvelle équipe, celle de la -i* » Cie s'est inscrite pour le tournoi regain mentaire du C. 138. Prière aux autres ri- teams du régiment d'adresser au plus u- tôt leur adhésion au sergent Turc M., 8" Cie, membre du P.C. Bressoux.

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