L'indépendance belge

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s.n. 1918, 24 June. L'indépendance belge. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/tt4fn1212j/
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I OA« ^ ^ ^ ^ No 147 L'INDÉPENDANCE CONSERVATION BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO 1 CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE 5 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION: TUDOB HOÙSE. TUDOR ST.. E.C. 4 BUREAU A PARIS: 11, PLACE DE LA BOURSE TBl i .111.R7 a» 0!îfi-7K LUNDI 24 JUIPi 1918 En vente à Londres à 3 h. ie SatTîSdi 22 juin ("3 MOIS. S SHILLINGS ABONNEMENTS j 6 MOIS, 17 SHILLINGS ( 1 AN. 32 SHILLINGS LA SITUATION Sarhedi midi. L'offensive autrichienne est de plus e: plus Compromise et l'on se demande'si désormais, cette formidable bataille, qu fait rage sur un front de 150 kilomètres ne pourrait être appelée l'offensive ita lienne. Dès • le troisième jour de com bat, en effet, nos' alliés avaient repri l'initiative et aujourd'hui encore ils son partout à l'attaque, exerçant une près sion puissante sur les lignes adverses. Dans le secteur des montagnes, et no tamment dans le val Tellina et dans 1, vallée de l'Astico, l'activité de l'artii lerie est redeveYiue plus intense, et di tentatives répétées par l'infanterie en nemiev contreMe mont Corno ont échoué Sur le plateau d'Asiago quelques dé tachements italiens, après avoir travers la crête du Costalunga, sont entrés cj contact avec de puissantes forces enne , mies dans la région du val Bella. Dan le secteur du mont Grappa les duels cl'ar tillerie ont également atteint une grand intensité, mais aucune action d'infan terie n'est signalée. Sur le front principal de bataille, s'é tendant du Mpntello à l'Adriatique, 1; réaction italienne s'est développée et no alliés ont reconquis plus de la moitié di terrain que les Austro-Hongrois étaien parvenus à occuper les premiers jours d leur manœuvre. Jeudi, l'ennemi a tenté une nouvel! avance sur le Montello, mais partout il . été contenu par les troupes italiennes qui exécutèrent de brillantes contre-atta ques. Celles-ci ont conduit à des com oats sanglants, principalement à l'est d< la ligne de Casa Gheller-Bavaria et dan le voisinage de la gare de Nervesa, qui : été réoccupée. Ici nos alliés ont fait 401 prisonniers et pris plusieurs niitrailleti .--es et deux batteries de calibre moyen oui ont été immédiatement retournée contre l'ennemi. Le long dé la Piave la lutte a été limi tée à quelques secteurs, mais elle n'en ; pas été moins âpre pour cela. A l'oues de Candelu une attaque ennemie, a été re poussée. En face de Fagare et de Zen son la contre-offensive italienne a ét poursuivie avec succès, l'ennemi subis sant des pertes énormes et laissant au: mains de nos alliés plusieurs centaine de prisonniers. Dans la région à l'oues de Santa Dona les Austro-Hongrois on tenté une action importante contre Los son. Arrêtés ejp prime abord par le fei de l'infanterie italienne, ils revinren quatre fois à l'assaut, mais, épuisés pa des pertes'effrayantes, ils durent renon eer à leur entreprise. Au nord de Corte lazzo les Bersaglieri et des fusiliers ma rins pénétrèrent dans les lignes enne mies et en ramenèrent 200 prisonniers pendant que d'autres détachements ita liens étendaient une tête de pont établi' entre l'ancienne et la nouvelle Piave D'autre part, on confirme que nos allié: ont reprib Capo Silé le 18 juin dernier où ils ont rétablie une puissante tête di pont. Le bulletin de Vienne ne îeconnait pa: encore d'une façon explicite que les ef forts des armées impériales restent vain: et que partout elles sont en recul, forcée, d'abandonner des gains payés au prb d'un sang précieux. Cependant, il con state que les forces italiennes se batten avec valeur et qu'elles lancent contre attaques sur contre-attaques, s'épuisan en " vains " efforts contre le mur fornu par les braves soldats de l'empire dua liste, qui firent rien que dans la régiot du Montello 3,200 prisonniers nou veaux. Nous savons à quoi nous en tenir ai sujet des affirmations faites par les bu reaux de Vienne, habiles à camoufler le: faits. La réalité est que les troupes aus 1 ro-hongroisés sont exténuées, certaine: d'entre-elles n'ayanfe pas été ravitaillée1 pendant plus de trois jours. D'autri part, cette formidable armée subit de: défections sensibles tous les jours et de bataillons entiers appartenant aux na tionalités opprimées refusent de se bat tl"f> nn nriQ'sPJii il I pnnpmi '■si cimiiff '""r * * à cela les lourde^ pertes subies—120,00' i hommes en cinq jours, suivant la " Cor , rière d'Italia "—on comprendra pour î quoi les fonctionnaires viennois s'effor , cent à cacher la vérité aux population: - Saint Empire des Habsbourg, que 1; - faim pousse déjà aux pires extrémités. , L'inactivité relative des troupes aile t mandes en France se prolonge. Le cou] - tenté contre Reims ayant échoué,. Lu dendorff étudie une nouv elle attaque sur • prise qui ne peut plus tarder longtemp: i à se prononcer. Entretemps, nos .Jl'é - font d'excellente besogne en raj'.iftan s leur front, en amélioraht leurs position: - *^et en sondant paj" des raids multiples le: intentions de l'ennemi. C'est ainsi c,m - hier encore les troupes fran- aises on j étendu leur ligne au nord de Faverolle: i et dans la région 4e Hautevesn^s a; - nord-ouest de Château-Thierry. De km S côté, les troupes britanniques ont exé - t uié des reconnaissances dans le boi: ; d'Aveluy, dans le voisinage d'Hébuterni - et de Boyelles, ainsi que sur les deu? rives de la Scarpe, faisant un certait - nombre de prisonniers, et on t^ report s.-( i des détachements ennemis qui tentaien s de reprendre le terrain gagné la vaille i par nos alliés à l'ouest de Merris. t Le communiqué de Berlin signale qu< 3 les troupes du Kronprinz ont infligé de. pertes sensibles aux Français et au1 ; Américains qui tentèrent des atlaque: i locales au sud-ouest de Noyon et ai ,v nord-ouest de Château-Thierry. I : - même bulletin affirme que les Allemand: - ont fait des prisonniers italiens au sud ? ouest de Reims, et assure que les «via s teurs français ont bombarde par d'euA i fois des hôpitaux visiblement marqué' 3 de la croix de Genève dans la vallée de -.la' V'osle» entre- Breuil -et Monti-gny , Arous nous permettons de mpttre ei s doute que les pilotes français aient atta que sciemment ces établissements sani - taires ; néanmoins, il est permis de s'é i .tonner de voir les Allemands se plaindri t d'un acte dont ils donnèrent trop sou - vent, hélas ! le déplorable exemple. En Russie, les maximalistes ont eta » bli le règne de la terreur dans toute soi . horreur, et ils avouent cyniquement qui v les condamnations sommaires qu'i's i ro s noncent en grand nombre chaque jour t sont nécessaires au maintien de leui t domination. * * * * j 1 Les émeutes de la faim se déclarent ur t peu partout dans les usines de muni - tiôns en Autriche, et l'on signale plus dt - 150,000 chômeurs, rien que dans le: . usines des envirpns de la capitale autri . chienne. Dans Vienne il y a eu de sé . rieux mouvements dans la rue et le: émeuleurs ont parcouru la ville en crian . " A bas l'Allemagne !" Une attaque fu ; même dirigée contre l'ambassade aile . mande'. ï , Cela se conçoit quand on apprend qui le bourgmestre de Vienne a reconnu ou-; vertement que l'Allemagne lâchait l'Autriche ! ; Cette grave situation doit, naturelle- - ment, préoccuper les Allemands, qui on: ; annoncé l'en,yoi de 1,000 wagons de , nourriture. En même temps, la Hongrie : faisait connaître qu'elle allait envoyei . vers Vienne 1,000 wagons de nouvelle: t pommes de terre et 1,000 wagons d< . pois et de haricots.' ; Certes, 30 millions de kilogrammes de • denrées alimentaires ^apparaissent çj'a- - bord comme une quantité considérable t capable de sauver de la famine le peuple . de Vienne. Mais quand on constate que cette quantité de vivres doit être parta ! gée entre 2,250,000 habitants, on doi' . en conclure qu'il y aura, dans cet en-, voi, de quoi nourrir la population pen-. dant une semaine. Et après cela? ,* Il apparaît donc comme impossible ^ que la population autrichienne puisse ; être sustentée jusqu'au moment de lé s récolte des moissons qui mûrissent. Les états-majors s'en rendent hier ■ compte et il est certain que nous son)- - mes entrés dans la période critique qu » ira /•lonrlor r\ r> 1 «-i rr 11 SUR LE FRONT OCCIDENT/ WR LE FRONT BEL< Remise d'un drapeau Le Roi et la Reine, accompagnés général De Ceuninck, ministre de guerre, et du général Giliain, ont re ^ V" V.. . - - nn étendard au 2e chasseurs à cheval qui se distingua' au combat de Reygers vliet. Le Roi a prononcé en français el 3E en flamand une courte harangue. £r voici le texte : " Je remets entre vos mains notre étendu dard national; vous l'avez conquis pai ];i votre courage sur le champ de bataille: Hii3 ces couleurs vous rappelleront toujour: «CMLe a luxures a » i-, ic saumui ■ 4 * A NOS-LECTEURS Nos lecteurs ont été avertis qu'à part» du 24 juin les Vendeurs ne pourraien! j plus retourner le. numéros non vendus. _ Nous les prévenons que bon nombre de vendeurs anglais nous avertissent de réduire considérablement nos envois ou même de les suoffrimer. Si donc nos .ccteurs veulent continue» s recevoir leur journal, Qu'ils sfenten= dent avec les vendeurs, en s'engageani } vis=à=vis d'eux k prendre le journal tous les jours et payant, par exemple, d'à vance pour les siv numéros de chaque semaine. Ou bien, qu'ils s'abonnent er ; nos bureaux : Un mois, 3 shillings. L """ ,mm —iLLii-11!' 11 I 5 l'honneur et le devoir ; cet étendard, vous ' saurez le défendre avec la bravoure dont vous avez donné ^im admirable exemple t au glorieux combat de Reygersvliet." Le Roi mit ensiute pied à terre et pro-î céda à la remise. de décorations aux offi- ■ j'iers et aux solda :.s qui se distingnèrenl - k Reygersvliet. La Reine les félicita et k , régiment défila, étendard déployé, de ; vant le Roi et la Reine. | Raids heureux Le 19 juin, plusieurs raids ont été t exécutés la nuit et'les nôtres ont fait de,; prisonniers. Les patrouilleurs d'un régiment rk ligne ont pris d'assaut le poste de la , ferme du Chien, à Pilken, après une ; courte préparation d'artillerie. Les Aile inands ont résisté à coups de fusil et de grenades. Le soldat Orbon s'est lancé eu ' avant et a lancé des grenades dans l'abri. Nos troupiers ont s.uivi et un terrible corps-à-corps a eu lieu. Au cours de cette lutte à l'arme blanche deux officiers allemands ont été mort-fllement frappés. Le ' soldat Domaye, à lui seul, a tué cinc soldats teutons. Pendant que la pa-5 trouille revenait, r^!nena.n| 14 prison- ■ niersj "î'un der 'cèifx-crïànçà uni"grenade! ' Il fut immédiatement tué avec quatre de " ses compagnons. Les Belges ont également attaqué le 1S ■ la ferme de Crayonne, à l'est de la ferme ; de Brienne, et fait des prisonniers. OPÉRATIONS AERIFNNFS L'activité britannique Le mauvais temps a enrage quelque peu l'activité britannique sur Je front. Néanmoins le 19 juin, 9 appareils ennemis ont été détruits et 2 forcés de descendre. Le 20 un appareil ennemi; ' a été abattu. Un appareil britannique est manquant le 19 et lyi autre le 20. ! Du 17 au 19, l'Amirauté signale: ' Bombes sur les' docks de Bruges et d'Ostende, Zeebrugge, les aérodrome; de St-Deoiis Westrem et Maria Aelter. ' les usines de La' Brugeoise, la jonction de Tiiourout, les voies de St-Pierre Cap-- pelle. On a pu observer des explosions ' sur La Brugeoise, le côté sud-ouest ds la darse .sud, le quai des Paquebots, les : abris de sous-marins au Bassin Est à ' Bruges, sur les docks d'Ostende, et sur ' le1-- abris de sous-marins et hangars près du Bassin de Chasse, et des ateliera de la ■ marine. Des attaques avec bombes et car-; touches ont été exécutées contre des : navires ennemis. Deux touches directes ont été observées, dont l'une sur un des-troyer ennemi. Bel exploit d'aviateur L'aviateur français, Maurice Boyau. . qui récemment attaqua une troupe d'ennemis prêt3 à s'élancer à l'assaut de potions françaises et l'arrêta dans sa tentative, a plus d'un exploit à ion aetii. Un jour, étaVit la chasse du ,'joche, il est forcé de desœndre. Il réussit par une audacieuse manœuvré à se pos'-.r sans accident dans le no man's land, entre les lignes américaines et allemandes. Dès qu'il a pris terre, une mitraiPe nourrie le poursuit, tandis que des obus ' s'abattent sur l'appareil, dont il né reste plus rien en quelques minutes. 800 mètres environ séparent l'avia-1 teur des premières lignes, où les Américains suivent avec angoisse les péripéties 1 dii drame. Boyau prend les jambes à son cou. — J'ai certainement battu le record des 800 mètres, a-t-il dit un peu plus tard. Accueilli avec joie par les U.S., :i apprend que ceux-ci vont déclencsr une attaque sur les lignes- allemandes. Boya î se débarrasse de sa combinaison et de son • bonnet d'a.viateur. Il ejoift'e un casque, il s'empare d'une carabine et de i grenades, et parmi la troupe alliée, il fils s'élance à l'assaut des positions enne - mies, se bat comme un lion et remplit s? nouvelle mission avec l'ardeur qu'on lu connaît. Ce fut chez nos Alliés un véritable dé lire. — J'ai été presque dépouillé, cont-; Boyau. L'un me prit ma belle combi liaison. Souvenir me dit-il. .. Un autri ma montre.. Souvenir! Un autre me: lunettes. Souvenir. Un autres me: gants. Toujours, souvenir... "Il m'est, heureusement, assez resti . pour pouvoir prendre le train et venii chercher un autre "zinc." Pendant ce temps son chef d'esca ( drille, et aussi le lieutenant Decoin, an bien recordman de la natation, se mor 1 fondaient. — Pourvu qu'il ne lui soit riei arrivé, répétaient-ils ! Quelques heures après, ils ét-aien tranquillisés.—Le "Matin." ILES evenememts FJJ RUSSÏS La mobilisation Suivant dess informations reçues d< Russie via Berlin, Trotsky a ordonné ; tous les officiers russes de rejoindre l'ar mée endéans les trois jours. La mobilisa tion russe s'applique à toutes les classes : comprenant des hommes de 60 ans. L'asservissement de la Finlande La décision de la forme à donner ai : gouvernement de la Finlande et l'adop tion d'une* nouvelle Constitution ont éU ajournées jusqu'en 1920. La loi déposée par le gouvernement devant le Landta< , pour la création d'une monarchie n'ob tenant pas la majorité requise, la propo sition sera réservée à la décision di Landtag de la prochaine session parle mentaire après les élections générale! qui auront lieu dans deux ans. En'trëïemps, lés' povnroii.; eU. us gence seront prolongés jusqu'à ce mo ment. Le régent continuera à agir oom me chef du pouvoir exécutif, choisissan: les ministres, qui ne seront responsable: que vis-à-vis de lui, sur les bases de 1; Constitution suédoise de 1772, modifiée par le décret de Gustave en 1789, au mo ment où la Finlande faisait partie inté grale de la Suède. Par ce stratagème le gouvernement espère établir les base d'un système monarchique, flattant 1< sentiment national en paraissant ignore: les 11(^ ans de domination russe. Les Finlandais,^cependant, ne se fon' pas d'illusions et se rendent bien compte qu'ils ne se sont libérés du joug russe que pour tomber sous la loi d'un nou veau maître. Un de leurs orateurs a de claré au cours d'un débat récent ai Landtag: "Ne nous faisons pas d'il 1 lusions. Nous sommes trop faible: pour défendre notre liberté seuls. Si nou: décidons d'être une monarchie ou une république, nous serons toujours com mandés par Berlin. Notre choix sera li mité à savoir si nous serons gouverné: par un prince allemand ou par un mi nistre allemand. Les chancses sont plu: grandes qu'un roi soit plus indépenclani et prenne les intérêts du pays plus l cœur qu'un diplomate instable, agissait par ordre." L'INTERVENTION JAPONAISE Le Comité .russe d'Extrême-Orient établi à Kharbine, a de nouveau demandé une-intervention rapide des Allié; en Sibérie. Son but est clair: il ne de mande "pas une intervention ayant poui objet de prendre la direction des affaire; du pays, mais une intervention . poui aider les Russes à rétablir eux-rnëme l'crd.re et la tranquillité. Us préconiseni la création d'un gouvernement local dont l'influence ne tarderait pas à s'étendre vers l'ouest. L'intervention est spécialement désirée pour étouffer le microbe allemand er Extrême-Orient, pour empêcher que le; immenses ressources en grain de la Sibérie occidentale ne puissent être utilisée; par l'Allemagne et pour réaliser, si. possible, une diversion à la pression allemande sur le front occidental, en menaçant l'Allemagne à l'est. L'adhésion de M. Wilson L' "Homme Libre" dit que M. Pi-c-hon, ministre des affaires étrangères, s déclaré mercredi dans les coûloirs de la Chambre des Députés que le colone' House- l'avait informé de l'adhésion pleine et entière de M. Wilson au principe d'une intervention japonaise en Sibérie. Ce journal fait remarquer que la déclaration de M. Piohon est- un fait nou- V1 AN. 32 SHILLINGS ■ veau, qui permettra de prendre le nom-i breuses décisions. i D'autre part, M. Taft a déclaré dans un discours fait à Yale: "Nous devons lever une armée sur les deux côtés du v globe et convaincre le Japon de nous t aider. Nous devons établir un front - oriental en Russie pour nous permettre î de marcher's.ur Berlin par l'est." 5 DISCOURS DU TRONE E8 ^ • ROUMANIE Un télégramme de Bucarest donne comme suit le texte du discours du trône lu par le roi Ferdinand à l'ouverture du parlement roumain de Jassy: t Sénateurs et députés.—Aujourd'hui, comme toujours, c'est une vive satisfae-; tion pour moi que de me trouver parmi les représentants de la nation. Elus par i la récente élection générale, voirs m'ap-. portez les sentiments réels du pays au • sujet des dures décisions qui sont soumises à notre examen attentif. Réduite à ses propres ressources, notre i pays a sacrifié avec un noble et magna-i nime patriotisme la fleur de ses valeureux - fils, mais la prolongation d'une résia- - tance armée aurait épuisé sa force au , point de la détruire, et la Roumanie a exmclu une paix qui lui a été, imposée ■ comme condition de son existence. Conformément aux prescriptions constitu-1 tionnelles, les termes du traité de paix ! seront immédiatement soumis pour approbation au corps législatif. Ce traité nous impose manifestement des sacrifices '* pénibles, mais le peuple roumain l'examinera avec cette virilité que donne l'exacte compréhension des intérêts de l'Etat en présence de la situation réeile. Entretemps, remercions le ciel de ce que, au moment même ,de nos épreuves, le sentiment d'appartenir à,Ta même race a ramené à la mère-pairie le beau territoire moldave qui avait été arraché au sol de nos pères et a jeté dans ses bras le ■peuple, de Bessarabie afin d'augmenter ' sa foroe de travail et sa foi dans l'avenir. Le bon accueil -que oe. grand événement a rencontré de la part des Puissances avec lesquelles nous avons négocié la. paix a pavé la voie vers le rétablissement de notre amitié,passée. Tout en maint- -( liant de bonnes relations avec d'autres * pays, nous nous efforcerons de reprendre des relations normales avec les nouveaux . Etats en voie de formation. Sénateurs et- députés, le ministre des J finances n'a 'pas encore pu vous soumettre le budget normal, pour lequel le pays consentira assurément à faire les sacri-( fices requis. Il vous soumettra néanmoins une série de mesures pour permettre à la Trésorerie Nationale de réduire le far-' ' deau qui pèse sur elle et satisfaire aux ] besoins extraordinaires auxquels nous avons à faire face. Le cour on nement de vos travaux sera la fixation des points de notre Constitution, qui doit être revisée de telle manière que dans le plus bref délai et avant tout autre changement constitutionnel, ' nous puissions ■ exécuter la réforme. agraire et éveiller les classes les moins élevées de la nation à la vie politique réelle. AUTOUR DE LA GUERRE GRANDE-BRETAGNE — Le prix du charbon sera augmenté de 2s. Çd. à la tonne à partir de lundi. — Un souper parlementaire a eu lieu hier dans la galerie royale de la Charfibre des Lords en l'honneur des ministres des Dominions qui sont venus assister aux séance^ du Cabinet Impérial de Guerre, ' ainsi -que d'autres membres des parlements d'outre-mer. Plusieurs discours ont été prononcés. Au cours de celui prononcé par M. Lloyd George, le Premier Ministre a dit que la Grande-Bretagne avait levé pour la guerre une armée de près de six millions d'hommes sur terre et sur mer, que les Dominions' avaient, de leur côté, foufni un million d'hommes et l'Inde un million d'hommes cerx-ci tous volontaires. _ r DERNIÈRE HEURE Le communiqué britannique Samedi, 10 h. 5, matin. Nous avons capturé quelques prison-, niers la nuit dernière et avons infligé des pertes à l'ennemi au cours de raids et de rencontres de patrouilles dans le secteur de Villers-Bretonneux. Il n'y a rien d'autre à signaler.

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

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