L'indépendance belge

1963 0
11 November 1914
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1914, 11 November. L'indépendance belge. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/c53dz04248/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

^Sème-année. No. 304. L'INDÉPENDANCE ANGLETERRE: ONE PENNY. BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES. Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. LONDRES, MERCREDI, 11 NOVEMBRE, 191.4. Conservation par le Progrès. ILaFÊTEduROI ALBER1 LE TELEGRAMME. Les signatures pour k Telegramme patriotique s adresser au Roi Albert, s l'occasion de sa Fete, affluent. . . . Nos lecteurs savent que nos bureaux sont ouverts aujourd'hui mercredi et jeudi pour la reception de ces signatures, lisiblemenl I ecrites, sous enveloppe— et accompagnées de DEUX pence. Nous recevons egalemenl les souscriptions poui l'envoi des fleurs a la Reine POLEMIQUE. Et puis ? Nous terminerons aujourd'hui par h ■ publication des opinions ci-dessous 1; ■ polémique qu'a suscitée l'article de M. 1< ■ sénateur La Fontaine... Ces opinions serviront à étayer 1< ■ jugement définitif qui sera porté lorqui ■5'heure aura sonné — c'est-à-dire aprè: ■ la victoire. Notre éminent collaborateur, M. li ■ Sénateur La Fontaine, écrit à " l'Indé ■ pendance Monsieur le Directeur : Vous ne m'en voudrez pas, je pense Bile vous imposer quelques lignes en ré Bjponse aux trois contradicteurs que m'î ■ Suscités mon article sur le rôle concilia ■ teur que je me suis permis d'entrevoii ■ pour la Belgique rendue à ses destinées A mes deux premiers contradicteur: ■ masqués je me contenterai de dire qu< ■ la politique des représailles, dont il: ■ semblent sinon désirer tout au moin: ■•prévoir l'application, est une misérabli ■ politique. C'est elle qui est à la basi ■ des armements sans fin, et je supposi ■ qu'ils souhaitent, avec l'immense ma ■jorité des hommes, que la guerre actuel! ■ soit la dernière des guerres. Il suffi I pour cela que l'Allemagne soit vaincue ■jil ne faut pas qu'elle soit torturée. I ■semble du reste difficile de supprimer ui ■ peuple composé de quatre-vingt million ■ d'individus. Personne n'a proposé en »core de les passer tous au fil de l'épée. Il faudra donc subir leur présence e ■ se rappeler que, malgré l'antipathi ■qu'ils pourront inspirer, ils constitueron ■ une force économique avec laquelle oi ■ devra compter malgré tout. Mon troisième contradicteur se rang ■ à mon avis au point de vue de la pein ■ du talion et est, sans doute, persuad ■ Comme moi qu'il serait pitoyable de sui ■;vre l'avis donné par M. Maurice Maeter ■ Hnck de détruire une ville allemand ■ pour chaque ville belge anéantie. Il ei ■ désigne même plusieurs, et parmi elle ■ 'Munich et Nuremberg. Qui ne déplore ■ rait la disparition de ces deux cités près ■ que cosmopolites? M. Cammaerts doute que l'Allemagn ■ se ressaisisse, et il ne croit pas que 1 ■ Kaiser vienne, en chemise et la cord I ,au cou, confesser son crime. Je n'ai pa I parlé de celui-ci, et je le crois incapabl ■ en effet de comprendre ce forfait qu'i ■ a commis. Mais, quant à l'Allemagne ■ je me permets de reprendre le mot pa ■ lequel- M. Cammaerts terminait sa let ■ tre: quand même ! Je suis convaincu qu K l'Allemagne saura faire le geste que 1 ■ France a fait après l'affaire Dreyfus, e ■ que la Grande Bretagne a fait après 1 K guerre des boers. Les peuples, s'ils veu I lent vivre—et pour vivre il leur faut l'es ■ time du monde—les peuples sont obligé ■ de s'incliner devant la justice. Et pou ■ prouver que je ne suis pas seul à pense ■ ainsi j'emprunte à une lettre ouverte d I M. Ruyssen, l'un des plus ardents défen K seurs d'une entente franco-allemande, 1 I passage caractéristique suivant, qui ré I pond à l'affirmation des savants et de I artistes allemands que l'Allemagne in I tellectuelle doit, pour s'imposer, fair ■ appel à la force: "Je veux faire cet ef I fort d'être pour l'Allemagne plus équi I table que l'Allemagne même. Quelqu I jour, je veux l'espérer, ce grand pays s ■ ressaisira; il s'apercevra qu'il se tromp , et qu'on le trompe ; il désavouera les mauvais bergers que le conduisent aux abîmes. A cette Allemagne repentie nous ne pouvons pas tenir rigueur, car nous nous souviendrons qu'un homme est venu il y a deux mille ans apprendre aux ' autres hommes qu'ils doivent pardonner L à leurs ennemis, et qu'à tout péché il L faut miséricorde. L'Allemagne se repentira d'avoir oublié le temps où elle avait pour la guider la haute conception d'un Kant qui fut • le premier à dégager, avec une lumineu-! se prévision, les conditions d'une paix ; stable et définitive. Elle se rappellera que , Beethoven, dans une grandiose sym-. phonie,qui fut comme son testament musical, a chanté en des accents inégalés la , joie d'une humanité réconciliée ! A cette Allemagne repentie, à cette Allemagne régénérée, libérée du, joug du ; militarisme, redevenue humaine à force , d'avoir été inhumaine, nous pardonnerons, je dis plus, ce sera notre devoir de ' pardonner, pour assurer le salut du monde. H. LA FONTAINE. P.S.—Au moment de clore ma lettre je lis le bel article de M. Camille Roussel , qui m'apporte le reconfort de son adhé-t sion et exprime précisément et éloquem-. ment ce que j'aurais voulu dire, si la crainte d'envahir vos colonnes .ne m'a-, vait retenu. ' Un autre de nos distingués collaborateurs, M. Emile Cammaerts, nous écrit : ; A Bruxelles ou à Berlin? Une dernière remarque en ce qui concerne la polémique qui s'est engagée ici au sujet de l'article de M. La Fontaine. Il peut être intéressant de discuter, au ' point de vue académique, la question de savoir jusqu'à quel point la nation alle- 1 mande est responsable de la dé'Cisîon prise par ses maîtres et de savoir si le pacifisme résistera à l'épreuve que nous traversons. Mais ce n'est pas là le nœud de l'affaire. : M. La Fontaine se demande quelle at-' titude les Belges doivent observer vis-à-' vis des Allemands et, suivant lui, "le triomphe du conquérant est dans les pos-! sibilites de demain." S'il n'avait ajouté cette phrase malencontreuse, le flot de correspondance auxquel son article a 2 donné lieu aurait été bientôt endigué. ' Nous ne demanderons pas mieux, pour ' notre part, que de nous souvenir que l'Allemagne a produit de grands poètes 1 et de grands musiciens lorsque le roi 5 Albert aura'fait son entrée triomphale à Berlin, en compagnie des Alliés. D'ici là, nous nous refusons à toute transac-1 tion, à tout compromis. Ce n'est pas : quand la maison brûle qu'on discute de * quelle hauteur sera la tour qu'on édifiera 1 à son sommet, lorsqu'on l'aura restaurée. Eteignons d'abord l'incendie, nous 2 verrons après. Au-delà du Rhin, frater-~ nité. En-deça, haine implacable. N'oublions pas non plus que nous ne " sommes plus chez nous, et que tout ce qui se dit ici peut être lu par nos amis E anglais. En admettant que les hostilités 1 se prolongent, ce qui est vraisemblable, s notre existence nationale dépendra sur-" tout de l'état de l'opinion publique en An-" gleterre. Ce n'est pàs seulement en Belgique qu'il y a des pacifistes... Encorc 2 une fois, ne vaudrait-il pas mieux re-s parler de tout cela à l'heure de la déli-2 vrance? EMILE CAMMAERTS. s Un de nos lecteurs écrit, de son côté 1 " Les Goethe, Wagner, Kant, Strauss sont " les Allemands " que les intellec- p tuels connaissent, ceux qui font de: livres, ou qui passent leur temps à er e lire... Mais pour " les petites gens " de a notre chère Belgique "les Allemands,' t ce sont ceux qui sont venus nous tuer a ruiner, piller sans raison aucune. Alors quoi? Et puis? Et puis?... plus tare quand nous aurons du temps, au lieu de s penser aux savantes philosophies des r "grands Kant, etc.... d'écouter les sa vantes et profondes harmonies de Wag-gner, Strauss, nous nous rappellerons qu'en Belgique, il y a des philosophes, des musiciens; qu'on peut être heureus _ sans connaître ceux d'Allemagne... El puis? nous penserons à nos morts, ï ceux qui reposent de leur dernier som-meil le long des routes, au milieu de; _ campagnes ; à ceux qui blessés sur le champs de bataille, entourés de morts, c de mourants, pleuraient de se voir si loir 2 * L'un de mes contradicteur; a contesté qui „ Beethoven fût Allemand. 11 est né à Bonn. Cer - tains croient au'il eut un aïeul flammaed. de leur épouse, de leur mère ; à ceux qu grièvement blessés, mouraient dans l train qui les transportait vers l'hôpi tal (comme je les ai vus), et en pensant ; ces choses, soyez assuré que dans notn esprit il n'y aura place, ni pour le nio Allemagne, ni Allemands. Nous réflé chirons que jamais nous n'aurions fai le mal qu'ils nous ont fait. Le faire? qui dis-je ! Jamais nous n'.y avons pensé. J. A. F." D'autres Belges nous "font savoir ci qu'ils éprouvent en ce qui concerne le; actes atroces desAllemands. Lesuns sou haitent que l'on n'écrive plus jamais le: mots Allemagne, Kaiser, Kronprinz etc., avec une majuscule... On voit qui les choses les plus graves dégénèren parfois en choses puériles... D'autres lec teurs encore expriment leur indignatioi à l'égard des Germains. Un correspondant distingué, mais qu ne signe pas son article, montre éloquem ment ce que la culture germanique a fai du droit des gens. Cet article mériti d'être retenu, pour une publication ul térieure, et en dehors de la polémique " Et puis? " Enfin, voici une brève et dernier opinion : Les dirigeants allemands, les dévasta teurs odieux et conscients, ceux qui son les directeurs de la masse, méritent li châtiment infligé aux pires criminels.. Quant à savoir ce qu'il y aura à accom plir à l'égard- de la race germanique— c'est là une question que l'intelligence e l'élévation de pensée des peuples peuven seuls résoudre. Or, la plupart des peuple ne pourront imposer leurs volonté réelles que le jour où les organisation sociales seront vraiment démocratiques c'est à quoi ils devront songer lorsqui la paix sèra revenue... Et c'est là le problème important—ca c'est de sa solution que doivent resuite l'impossibilité de produire des guerre nouvelles et la destruction définitive di militarisme. CAMILLE ROUSSEL. NOTES DU JOUR. 5 novembre 1914. Que l'on aperçoive dans les rues d Bordeaux Mlle Cécile Sorel pilotée pa de jeunes et forts militaires dans le confortables automobiles officielles, c'es certain, et M. Clemenceau a consacré : ces promenades un article intitul " Célimène " qui a déplu. Qu'on y ren contre des secrétaires d'Etat-Major vi goureux et bien apparentés,c'est certain le ministre de la guerre s'en est aperçi puisqu'il vient de lancer une nouvell circulaire pour envoyer en ligne, ce centaines de jeunes gens. D'ailleurs, qu vaut exactement une circulaire dans ui pays où chaque ministre en signe ci moyenne deux ou trois par jour? Nou le verrons bien. Que ne voit-on pas d'ailleurs dans le rues de Bordeaux ? Des ministres qui s'en vont à pied e auxquels personne ne fait attention ; 1 gloire de certains hommes politiques n dépassent pas les fortifications. Tout l'heure, j'ai croisé, allées de Tourny : deux ambassadeurs en veston ; et le • passants ne se doutaient pas que ce deux bourgeois, à l'air préoccupé, qi sortaient du cabinet de M. Delcassc venaient de traiter les intérêts les plu graves au point de vue de l'avenir d pays. La foule est surtout amusée pa une troupe de nègres et de négresse du Sénégal qui déambulent à travers le | rues, s'arrêtant dans les bazars pour , acheter des objets qui semblent ne de voir guère servir dans leur pays Pourquoi un de ces nègres était-il si fie j de se promerter cours de l'intendanc avec un grand parapluie sous le bras puisque dans son pays il ne pleut jamais Ce sont les nègres qu'on a exhibés l'Exposition de Lyon, et qui, à l'ap proche de l'hiver, regagnent leurs vi! ' lages ; ils partiront demain pour Dakai Comédiennes en subsistance, minis très en promenade, embusqués à leu dernier jour de bonheur, ambassadeur en tenue de matin, nègres en costume sommaires, sont des visions brève auxquelles les Bordelais et les Parisien qui attendent le retour à Paris n'atta chent qu'une mince attention. On atten 1 le retour de M. Poincaré, qui est ail : passer une dizaine de jours sur le fron des troupes; quand le Président de 1 i République sera de retour, on examinera 3 avec attention la question de savoir à - quelle date nous rentrerons à Paris. Les i avis sont partagés dans le Gouverne-; ment. Les impatients se prononcent pour t le.20 novembre, d'autres accepteraient le - 5 décembre, et quelques ministres vou-L draient attendre que les Allemands aient ; été délogés de Noyon. Ce sont les sages ; ils ne seront pas écoutés et on rentrera sûrement un peu tôt. Dès à présent, des fonctionnaires qui " gravitent autour des ministères ont donné congé de leurs appartements . meublés et ne louent plus qu'à la semaine. Quand le 3 septembre nous avons ' quitté Paris, à la suite du Gouvernement, ^ il y avait à coup sûr des raisons sérieuses de'départ. On ne les a pas toutes dites, 1 et le moment n'est pas encorc venu de les exposer en entier. Souvenez-vous j seulement que M. Hcnnion, le préfet de police, qui se portait comme un charme t le 2 septembre, s'est trouvé subitement , si malade le 3 au matin, qu'on a dû le remplacer au pied levé par M. Laurent, . son secrétaire général. Ce n'est pas qu'un incident, mais les , plus graves événements sont faits parfois de menus faits. Au surplus tout ce que je ne veux et ne peux écrire ici, dans t ces notes au jour le jour, je le raconterai avec minutie et preuves dans " l'Histoire Anecdotiquê de la Guerre de 1914 " que j'écris pour la faire paraître, en livraisons illustrées, le jour même de la signature de la paix. D'ici là, sachons attendre et montrons-nous discrets, puisqu'aussi bien la censure nous y oblige et que nous ne pou-5 vons faire autrement. JEAN-BERNARD. LETTRE DE RUSSIE. _ ' (De notre correspondant spécial.) * Petrograd, le 18-31 octobre 1914. L'ennemi commun a créé entre les nations alliées une communauté d'intérêts toute naturelle. Toutes, elles sont également intéressées, — et absolument résolues,—à exterminer l'Allemagne militariste, ennemie du genre humain. Les nations luttant contre les Teutons ont 0 pour elles un allié puissant — le temps. La r puissance redoutable du temps donne des , forces nouvelles aux armées de l'Angleterre, t à celles de la France et de la Russie, et af-^ faiblit continuellement les troupes de I'Alle- 1 magne. Le temps est pour les Alliés, il est . contre Guillaume. Tout ce que l'Allema-. gne et l'Autriche (déjà vaincue) avaient pu ; fournir au Kaiser, elles le lui ont fourni. Les 1 Allemands et les Autrichiens n'ont plus de réserves pour remplacer les pertes efProva-~ bles que leur infligent journellement les Al-n liés. Guillaume n'avait et n'a qu'un espoir, — celui de voir la guerre finir au plus vite... 1 Nous autres, Russes, nous ne sommes 1 point pressés. Nous n'avons aucun intérêt à s accélérer notre action, puisqu'une telle accélération serait avantageuse au Kaiser, s Grâce à Dieu, la Russie peut ne pas se hâter, elle peut attendre. Dans la confiance ( tranquille de sa force invincible, — jusqu'ici j à peine entamée, tant elle est immense, —la p Russie n'éprouve pas le besoin de se. ruer , dans la bataille : c'est pour les Prussiens,— d point pour elle, — que les délais et les re-' tards sont mortels... s Hérissée de forêts de lances cosaques et de s millions de baïonnettes tant redoutées des i Allemands, la Russie se dresse en colosse , formidable devant l'ennemi. Cette avalanche s irrésistible fondra sur lui et l'écrasera à j l'heure qui sera choisie non par Guillaume, mais bien par le généralissime commandant en chef des armées russes. Guillaume devra prendre patience : la bataille décisive ser-i s infailliblement livrée ; mais cette bataille V finale sera livrée par la Russie au Kaiser - et non point par lui à cette dernière... La i. confiance la plus absolue en la victoire finale r des armées russes, — la certitude du succès, e —ne sont-elles pas la garantie du triomphe: Nous sommes dix millions de soldats,— p plus peut-être,—qui le sait au juste, tant ^ est immense l'empire russe,—nous possédons une mine inépuisable d'hommes, d< chevaux, de pain, de bétail, de vivres et de ressources de toute espèce, nous sommes '• certains de là victoire et, — en plus, — nous i- avons pour nous le temps, ce conquérant ir-r résistiblc. Envisagez de ce point de vue l'ac-S tion de la Russie et jugez s'il n'est pas à s plaindre l'insensé, — ou le forcené,—-qui s court se briser contre le colosse inébranla-ble russe, aussi peu pressé de vaincre qu'il est peu pressé de vivre ! Attendez, vous ver-" rez toute l'énormité de la catastrophe pré-, parée par la Russie au Kaiser. Elle arrive c lentement, mais sûrement ! t Salut et gloire à l'héroïque Belgique! a.1 N. DE MOERDER. fe. À to Spécial H. M. Appoint- the ment Queen. lïïgè NOS VISITEURS FRANÇAIS ET BELGES. Nous avons l'honneur de vous Inviter a faire une visite a nos magasins sans obligation aux achats. Nos magasins sont les plus complets du monde. Nous vendons ABSOLUMENT TOUT ce que peuvent desirer les dames, les messieurs, les enfants et les domestiques, aussi bien pour l'ameublement que pour les consommations de toutes] espèces. Un personnel d'interpretes se tient continuellement a la disposition des visiteurs. L'ETAGE DES OCCASIONS SPECIALES est le rendez - vous favori des dames belges et françaises £ elles se sentent entièrement chez elles dans un milieu des plus agreables. Paletot élégant vffÉiËÉsFS Cloth," commo 'SgSpSjw 1 modèle, avec manches raglan. Couleurs; Gris, Jm ■. : vert et bruns di- ff VA vers. Longueurs: JPI \\ 1 Y \ lm 35, lm 40, et Jfp( \\ il v \ P'"'x Spécial: I Â y t|l \\XS shillings. Paletot en zibe- |j | > f line, comme modèle, |1 | 101 avec manches rag- ji | ,1 lan, demi-ceinture. i| { ; Couleurs : Beige, [ î brun, vert, gris, J• Longueurs : lm 30, 1 lm 36, lm 40, et 1 Prix Spécial : , >'i,''rf 20 shillings. ^ÈÊÊi^ r BRÛMPT0M R0AD, L0ND0N, S.W. (R. BDRBIDGE, Managing Director.) D'un accès facile de toutes les parties de Londres, par omnibus et chemins de fer souterrains.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods