L'indépendance belge

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s.n. 1915, 30 March. L'indépendance belge. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/2n4zg6gx1f/
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L'INDEPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY, BELGE. CONTINENT s 15 CENTIMES Administration i.t Rédaction, Tudor House, Tudor Street, e.c. lONDRfs MARDI 30 MARS 1915 cregistered as a „ c TELEPHONE: CITY 3960. lAJI\L>Kiib, MAKU1 OU MAKo îyiO. N&WSPAPER.3 CONSERVATION PAR LE PROGRES. SOMMAIRE. LA SITUATION : Nouvelles victimes des pirates allemands.— Trois navires coulés. — Echec de l'offensive allemande sur le Niémen. — Progrès russes dans les Carpathes et en Galicie. — L'attitude de la Grèce. — Déclarations de M. Venizeîos. L'heure approche. — Roland de Mares. Un sermon dangereux. — Camille Roussel. ' Lettre d'Italie. — Silvio. Dans la province de Liège. Pour la constitution de corps belges volontaires d'entraine* ment en Angleterre. — Henry Segaert. Billet parisien Jean-Bernard. La Chambre de Commerce Belge de Londres. — Z. Z. Faits menus, menus propos. —Bob. A Manchester. Echos. Lettre d'un soldat allemand à sa Gretchen. Bibliographie. Naissances. Partie financière. LA SITUATION. Mardi, midi. Les pirates teutons viennent de don- 1 ! ner la mesure de leur lâcheté et de leur ' inhumanité. Un de leurs sous-marins les plus modernes, et par conséquent les plus ra-| pides, a arrêté dans le canal Saint-Georges le vapeur britannique " Falaba," et, [ sans donner le temps nécessaire aux pas-l sagers et à l'équipage de prendre place *»■»« W l'a coulé. La ni';r [ feant fort agitée, plusieurs embarcations chavirèrent et le résultat fut que cent personnes périrent. Or, pendant que les malheureuses victimes se débattaient dans l'eau glaciale, tendant les mains pour qu'on leur jetât une bouée de sauvetage, l'équipage du sous-marin, non seulement leur refusa tout secours, mais ricana à la vue de leur détresse. Fort heureusement un bateau de pêche qui avait assisté de loin à la i scène, put approcher et reccuillir les j survivants qui furent débarqués à Mil-ford H aven. Cet inqualifiable attentat provoquera, nous n'en doutons pas, la plus vive indignation dans le monde entier. D'autre part, on signale la perte de [ deux autres vapeurs, 1' "Aguila," coulé par un sous-marin, et le steamer hollandais "Amstel," qui entra en contact avec une mine à hauteur de Flambo-rough. L'équipage de 1' "Amstel " à été sauvé, quant à celui de 1' "Aguila," vingt-trois hommes manquent à l'appel, ainsi que trois passagers. Le bombardement des forts du Bosphore par la flotte russe de la Mer Noire a produit d'excellents effets, et les torpilleurs turcs qui essayèrent d'effectuer une attaque furent repoussés, et un quatre mâts ennemi qui tenta de pénétrer dans le détroit fut coulé. En Russie, la participation active de la flot*e aux opérations des Alliés a provoqué un grand enthousiasme et les journaux constatent avec une vive satis faction que les premiers coups de canon entendus à Constantinople étaient ceux de la marine russe. Les opérations militaires en France se sont bornées à un violent combat autour des Eparges où les Allemands ont réussi à réoccuper une partie des tranchées perdues le 27. Les Français non seulement se maintiennent dans les autres, mais ont pu faire des progrès sur d'autres points. En CJiarrjpaççr et ej} ^goonj '■ a eu que des duels d'artillerie. Le front belge est mentionné aussi dans les derniers bulletins issus à Paris. Nieuport-Ville et Nieuport-Bains ont, été, une fois de plus, bombardés par les Teutons qui veulent sans doute y empêcher toute concentration de troupes en vue d'un mouvement offensif. Au cours d° ce bombardement de légers dégâts ont été occasionnés au pont jeté sur l'Yser. Plus au sud, du côté d'Ypres, un poste d'observation des Allemands a été démoli par notre artillerie. Sur le front oriental, la situation n'a subi aucun changement essentiel. L'offensive allemande sur le Niémen est arrêtée. Le feu des batteries de siège allemandes établies à Ossowiec n'est plus que très irrégulier. Sur la Szkwa les Allemands, après un violent engagement, perdirent le village de Wach et durent laisser aux mains des Russes de nombreuses mitrailleuses. La bataille des Carpathes fait toujours rage. Les Autrichiens, attaqués par des forces supérieures, se défendent avec acharnement du côtédes passesd'Uszok, ainsi qu'à l'ouest de Banyarolgy, mais sans parvenir à arrêter l'avance méthodique de leurs adversaires. En Galicie, les Russes enregistrent également des progrès marqués. Dans le Caucase la région de Chorok est toujours l'objet de violents engagements. Les Turcs ont mis le feu à Art-vin, qu'ils furent obligés d'évacuer. On signale des actions assez importantes dans la direction de Soganluk et dans la vallée d'Alashkert. L'HEURE APPROCHE. Paris, 26 mars. Que les Russes avancent ou reculent en Prusse-Orientale, cela n'a qu'une importance toute locale et très relative. J'ai déjà exposé aux lecteurs de " l'In-j dépendance" que je né crois pas à la portée pratique d'une poussée russe à travers ces régions de l'extrême nord-"-st prussien. Au point où nous sommes j arrivés dans l'ensemble de la guerre eu-I r»péenne, j'y crois moins que jamais. Regardez attentivement la carte et vous i comprendrez que les Russes ne peuvent opérer en Prusse-Orientale que par simple manœuvre, pour "décongestionner" a une heure déterminée tout autre point du front. Il y a quelques mois, la brus-Rue poussée moscovite vers Thorn obli-| gea les Allemands à dégarnir leurs lignes devant Varsovie; aujourd'hui, le e°up d'audace sur Mçmel oblige les Al lemands à envoyer une armée dans le Nord et à modifier totalement le..r front de combat. Le plan de Hindenburg se trouve bouleversé par cette tactique et, pendant ce temps, les Russes s'assurent la pleine liberté de leurs mouvements là où ils éprouvaient quelque difficulté à se mouvoir devant les masses allemandes. C'est admirablement joué, et cette tactique, qui consiste à menacer soudainement l'ennemi sur les points où il s'y attend le moins, est celle qui convient à une Puissance disposant d'énormes réserves et pouvant assigner à des armées entières un rôle purement local sans affaiblir le moins du monde l'ensemble de son front principal. Ce n'est pas dans la Prusse-Orientale proprement dite qu'est le rôle vraiment efficace de la Russie. Ce n'est pas là que, les légions innombrables du Tzar peu-' vent frapper au cœur les Puissances au-tro-aHemandes. Dès le début, le plan russe s'est dessiné très nettement : contenir la contre-offensive allemande en Pologne pendant que les armées du Sud matxhaient méthodiquement à la conquête de la Galicie et dn la Bukovine. L'occupation des régions déshéritées de la Prusse-Orientale ne peut mener a aucune solution politique du conflit européen, tandis que l'occupation de la Galicie est grosse de conséquences à longue portée. Maintenant que Przemysl est tombée et qu'une puissante armée russe devient libre de ce fait, nos Alliés peuvent, à leur choix, conquérir la Bukovine, envahir la Hongrie ou, renforçant leur marche au sud de Cracovie, envahir les riches provinces allemandes de la Si-lésie et de la Posnanie. C'est par le sud que les Russes atteindront le plus sûrement les Allemands ; c'est par la ruée sur Posen et sur Breslau qu'ils abattront le colosse. Il ne faut pas se dissimuler que la capitulation de Przemysl constitue l'évê-, nement le plus considérable de la guerre européenne depuis la victoire française de 'a Marne. Abstraction faite des 120,000 hommes capturés avec plus de 2,000 canons qui ne cracheront plus d'obus, la chute de Przemysl a une importa tance purement politique telle qu'elle t pourrait fort bien changer à bref délai la face des choses. L'Autriche-Hongrie a e joué ses derniers atouts, et elle a perdu - la partie. Elle est à bout de forces, à t bout de sacrifices, à bout d'expédients, i- Le " fidèle second " de l'Allemagne est n terrassé. Incapable de reprendre l'offen-i- sive contre les Serbes, il est impuissant à r endiguer le flot moscovite qui va déferler dans la plaine hongroise. Ta y H fgnp. q«:i '-a faire . fct.r ; d<- la campagne, cherchera probablement à conclure une paix séparée, qui l'affranchira du même coup de toute tutelle autrichienne; l'Autriche se trouvera acculée à toutes les abdications : elle se résignera à voir les Serbes s'établir en Bosnie-Herzégovine, les Russes en Galicie, les Roumains en Transylvanie et les Italiens dans le Trentin. Przemysl est ainsi le commencement de la fiu, — comme Constantinople, avant peu, sera la fin dernière. Alors, l'Allemagne, ses deux alliées, la Turquie et l'Autriche-Hongrie,. étant hors de combat, se trouvera seule à devoir se défendre contre les nations qu'elle a imprudemment provoquées. Elle sait qu'on ne transigera pas avec elle, qu'elle n'a aucune coupable complaisance à attendre de qui que ce soit, qu'on la. réduira à l'impuissance, qu'on ne déposera les armes que lorsque des garanties seront prises contre tout nouveau risque de la politique pangermaniste. On commence ainsi à distinguer le développement logique et inéluctable de la grande tragédie. On se rend compte que cette campagne d'hiver a définitivement "mûri" la situation et que l'usure, l'usure de chaque jour, de chaque heure, par la guerre de tranchées, a fait son œuvre. L'heure décisive approche, et si des "neutres" estiment que la carte de l'Europe ne peut être remaniée sans qu'on leur permette de faire valoir leurs revendications nationa'es et leurs droits historiques, qu'ils se hâtent de prendre leur part des responsabilités et leur part des sacrifices, car demain, peut-être, il serait trop tard et la libération de l'Europe de ''hégémonie prussienne se trouverait accomplie sans eux et en dehors d'eux. ROLAND DE MARES. UN SERMON DANGEREUX. Mardi. — Malgré toutes les bonnes c volontés, les questions d^ordre politique j se révèlent... même en Angleterre. Certes, ceci ne concerne pas les Belges, et ° nul d'entre nous ne songe à intervenir t dans ces questions qui intéressent parti- f culièrement nos amis... Mais au point de vue objectif, les Bel- £ ges peuvent évidemment prendre leçon 1 ici... ( Les journaux anglais s'occupent beau- < coup d'un sermon prononcé à Eton Col- t lege Chapel dimanche dernier par le Dr t Lyttleton. t — Un sermon? — Eh, oui ! f Les lettres pleuvent dans les rédac- f tions... et sont publiées. j Le sermon en question procède du ( " sermon de la pitié." La pitié est en fa- j veur des... Allemands. D'autre part, le ( Dr Lyttleton parle — et ceci est impor- < tant — de l'utilité de l'unité " en toutes matières pour les peuples et aussi en ma- i tière religieuse. l Et, malheureusement, il se place à un 1 point de vue qui a vivement froissé les < auteurs des lettres de protestation, et i qui indique la vitalité de la pensée dans : ce pays. Il a dit, notamment : i Le« mois qui Tiennent de s'écouler nous ont ( montré l'importance qu'il y a à être unis, importance dont nous ne nou3 faisions pas idée. Si le pay3 est appelé à être sauvé du péril actuel, ce sera à son unité qu'il en sera redevable. Si notre ennemi est formidable, c'est à cause aussi de son unité : et je veux établir un parallèle entre ce sujet et celui qui nous a assemblés, en ce jour et en cette semaine, la Semaine-Sainte, pour mon- : trer l'unité, en ce qui concerne l'Eglise Chré- v tienne; ou, en d'autres termes, nos divisions sont causées en partie par les différentes conceptions de la Doctrine Chrétienne, en ce qui regarde la Passion de Christ. Si ces conceptions sont profondes, et je n'en doute pas, elles causeront des divisions, mais ces divisions ne proviennent toujours, et, comme toutes les divisions, que du fait que nous n'appro-f cm dissons pas suffisamment. Ces idées sur " l'unité" sont, en Angleterre, anachroniques, en matière religieuse. Ce qui fait la puissance de l'idée morale, c'est précisément la division. En effet, la division empêche l'autocratie d'une secte, et permet la liberté... Autre chose est l'unité dans la question militaire. En Belgiqiie, ce qui produit une des J faiblesses de la religion (nous parlons de faiblesse parce que la religion n'atteint ! pas la majorité de la classe intellectuelle) < c'est qu'elle est autocratique : elle n'est ' pas suffisamment divisée, et, à ce 'point ' de vue, l'exemple de l'Angleterre est ' édifiant. Les Anglais sont bien heureux 1 1 En ce qui concerne la partie du "ser- ' mon dangereux" du Dr Lyttleton, re- 1 lative à la pitié pour les Allemands, un lecteur rappelle des vers d'Edward Lear qui caractérisent la situation : les Allemands, sentant qu'ils ne peuvent plus arriver à la conquête du monde, ne commettent plus aujourd'hui autant d'atrocités.Il était un vieil homme qui disait: " Comment Vais-je fuir loin de cette terrible vache? ' Si je m'assieds sur cette barrière, Et si je continue à sourire, ( J'adoucirai le cœur do la vache." Les Allemands essaient de sourire au- , jourd'hui 1 CAMILLE ROUSSEL. LETTRE D'ITALIE. L1 Situation obscure.'—Silence du gouvernement. — Symptômes1;! contrad ctoires.—Les neutralistes et M. de Bulow.—Resis. t< tances autrichiennes—L'Italie et le b oc balkanique. Rome, 23 mars 1915. La situation est toujours incertaine, et je ne saurais concevoir la possibilité de rencontrer un homme capable de dire avec précision où nous en sommes. La Chambre a pris hier soir des vacances sans que le gouvernement, en la congédiant, ait éprouvé le besoin de jeter quelque clarté sur ses intentions et sur ce que peut valoir, à l'heure qu'il est, la neutralité italienne. Nous sommes ainsi < dans un état d'esprit qui nous permet 1 de former toute espèce de conjectures et : de concevoir tous les espoirs et toutes les craintes. Le silence du gouvernement peut paraître inquiétant, mais, d'autre part, on sait que les autorités compétentes pour- : suivent, avec une activité fébrile, la pré- ; paration militaire et prennent les me- ' Pâques, 1915. LES SERVICES des :: MOTOR-BUS :: vers les CENTRES D'EXCURSIONS COMMENCERONT le Vendredi-saint, ET FONCTIONNERONT LE dimanche de Pâques, le lundi de Pâques, ET LES dimanches suivants. CONSULTEZ LES AFFICHES ET HORAIRES The LMidon General Omnibus Ce., LM,t Electric Railway House, Broadway, Westminster, S.W. 94 * * v sures et les précautions qu'on ne prend qu'au dernier moment, c'est-à-dire, à la veille de la guerre. Je sais à ce sujet des détails très significatifs. En de certains coins, on se dit mtme dans le tuyau de l'oreille qu'après Pâques, les derniers liens de la neutralité seront brisés et l'on cite même la date du 7 avril comme celle du jour où sera proclamée la grande décision et où seront comblés les vœux de ceux qui sont convaincus que sans la participation à la guerre, l'Itahe restera avec les mains vides et verra sa situation dans l'Adriatique empirer. Mais, d'un autre côté, les neutralistes font à mauvais jeu beau visage et gardent un silence qu'ils voudraient rendre sibyllin. Ils ne se gênent même pas, quand ils consentent à rompre ce silence, pour dire que M. de Bulow a encore plus d'une corde à son arc et que les négociations pour forcer l'Autriche à céder et pour ménager une entente entre celle-ci et l'Italie, sont en bonne voie. Vous savez que ces négociations ont pour objet de décider le gouvernement de Vienne à satisfaire bénévolement en tout ou en partie les aspirations italiennes et à consentir à opérer une automutilation pour éviter les ennuis d'une agression italienne. Il s'agit, il est vrai, de savoir si, même dans le cas où la diplomatie des Habsbourg se résignerait à faire les sacrifices qu'on lui demande, l'opinion italienne se déclarerait satisfaite, surtout si ces sacrifices ne comprenaient pas tous les territoires que l'Italie réclame. Il y a ici des gens qui pensent avec raison que les territoires acquis par ce moyen courraient fatalement le risque de ■ retomber, après la guerre, sous la domi- ■ nation autrichienne et qu'au demeurant > le fait d'avoir recueilli ces bénéfices en 86ème année. No. 76 a

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