L'indépendance belge

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19 January 1916
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Sîèia© année. No, ÏS L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE î 5 CENTS.) ADMINISTRATION ET REDACTION: ï'JDOS HOIJSE, t'UDOR ST.. LONDON, E.C. TELEPHONE: CITY 3960, «UKB1AU A -fA-tUS: 11, PLACE DE LA BOURSE. TE.EPH, LONDRES, MERCREDI 19 JANVIER 1916. , 3 MOIS, <> SHILLINGS. ) ABONNEMENTS: -! 6 MOIS, 17 SHILLINGS, f CONSERVATION PAR LE PROGRES. 11 AN, 32 SHILLINGS. ' SOMMAIRE. LA SITUATION : La capitulation du Monténégro.—L'impression à Rome. — Motifs dynastiques. — Les conditions de la reddition. — Situation inchangée sur les fronts. — Importantes déclarations du mi= nistre britannique à Pétrograd. — La question du blocus. Les sophistes de la "Ivuïtur." — Jules Coucke. Billet Parisien.— Jean-Bernard. Au Danemark. Lettre de Hollande!. — Dr Terwagne. Le moratorium. La lettre patriotique de l'épiscopat belge aux évêques d'Allemagne et d'Autriche-Hongrie. En Belgique. Echos. Les specta* des. Les sports. Nécrologie. Etc. LA SITUATION. iVLEECREDJ, nu Cil. La capitulation du Moiiténégro est aujourd'hui officielle. Le roi Nicolas a adressé une proclamation à son peuple pour lui annoncer que la reddition était nécessaire "afin de sauver le pays de la ruiné complète." Le drapeau blanc a été hiàé à Grahova et le vieux roi a remis son épée au général Herlees. A en croire les informations de Vienne, Je désarmement de l'armée a commencé lundi après-midi et les Autrichiens arrêtèrent les hostilités après avoir occupé 'Virpazar et Rycka. La '''Nouvelle Presse Libre" affirme què ia population tout entière sera désarmée ; même les armes de famille, auxquelles les Monténégrins tiennent comme à des reliques, devront être remises: toute la population mâle du pays sera concentrée et envoyée dans un district qui n'est pas encore désigné ; tout le pays sera battu afin de rendre impossible la reconstitution de bandes qui pourraient continuer une guerre de guérillas; quant aux femmes, dont beaucoup, selon l'organe viennois, ont fait le coup de feu au cours de cette campagne, "il en sera laissé dans certains villages." En d'autres termes, le;- Monténégrins seront. comme dans l'antiquité, -emmenés en esclavage par Je vainqueur, qui pourra ainsi leur inculquer les bienfaits de la '"Kultur." Comparé à ce triste sort, combien plus belle est la destinée de la vaillante Belgique e-t de l'héroïque Serbie, qui préfèrent à la honte de la. vassalité toutes les misères, toutes les ruines, toutes les amertumes, certaines comme elles le sont que leurs misères actuelles ne sont, que passagères et qu'un jour viendra où le droit et la justice triompheront. A Rome, la nouvelle n'a pas autre ment surpris les cercles informés, qui, depuis deux mois, nous dit-on, ne se faisaient aucune illusion sur la situation réelle au Monténégro. On y parle même d'un accord entre l'Autriche et le petit royaume, en vertu duquel le mont Lov-tchen serait cédé à l'Autriche en échange d'un port dans l'Adriatique et le respect de l'indépendance du Monténégro. Mais ce sont là des on-dit dont l'avenir seul pourra prouver le degré de véracité. Le correspondait du "Morning Post" à Rome croit, lui, devoir attribuer a des intrigues de cour le dénouement inat-lendu de la tragédie monténégrine, qui serait motivée par des raisons dynastiques plutôt que nationales. On cite, à l'appui de cette thè^, le fait que la reddition n'est pas approuvée par le haut commandement monténégrin, et on signale, entre autres, le général Martinovitek qui, non seulement, aurait protesté contre Ja capitulation, mais aurait manifesté l'intention de former un bataillon de Monténégrins qui se battraient aux côtés de leurs frères serbes. Ce serait là le commencement de la fusion qui, dans ! esprit cies patriotes seroo-monrenegrms devait avoir lieu après le décès du vieux roi Nicolas. C'est probablement l'existence de ces dessous politiques et dynastiques qui inspirés à M. Stephen Pic-lion l'article qu'il consacre dans le "Petit Journal" au Monténégro et dans lequel il signale certaines coïncidences, qui sembleraient indiquer en effet que la capitulation du Monténégro pourrait bien avoir d'autres motifs que ceux dictés par la situation militaire. Les nouvelles des différents fronts sont satisfaisantes. Les Italiens ont fini par expulser l'ennemi de la dernière section de tranchée qu'il occupait encore sur les hauteurs au nord-ouest de Gorizia, et les Autrichiens reconnaissent qu'ils ne purent s'y maintenir plus longtemps. Sur le front russe les Allemands admettent un succès russe au sud-est de Riga et un autre au sud de Dvinsk où. grâce à l'obscurité et à une tempête de neige, les Russes "bousculèrent quelques postes avancés!" Sur le front occidental, les combats de mines se poursuivent activement. Les sapeurs britanniques ont complètement démoli les ouvrages ennemi* aux environs cfe Fricourt, tandis qu'entre l'Oise et l'Aisne, en Champagne et dans les Vosges, les artilleurs français ont exécuté ^les tirs d'une grande efficacité. Le communiqué de Berlin parle de l'amélioration du temps, du bombardement renouvelé de Lens et de nouveaux succès aériens. L'ambassadeur britannique à Pétro-grad a prononcé un important discours, dans lequel il a démenti catégoriquement les bruits répandus par des agents allemands, d'après lesquels la Grande-Bretagne aurait "menacé" la Russie d'un traité secret anglo-japonais "avec des conséquenoes déplaisantes pour la Russie en Mandohourie et eii Serbie pour le cas où la Russie songerait à conclure une paix séparée avec l'Allemagne ! Le ministre a pu, au contraire, déclarer que les souffrances de la guerre "ont posé les fondations d'un alliance durable entre la Grande-Bretagne et la Russie," et il a insisté sur "l'intérêt qu'il y avait pour les deux pays d'ériger une barrière contre la pénétration pacifique et contre les empiétements du commerce allemands."La question du blocus maritime de l'Allemagne continue de faire l'objet de très viveS discussions. L'efficacité du blocus est vivement mise en doute par une partie de la presse britannique, et notamment le "Morning Post," qui, shiffres à l'appui, démontre qu'il a simplement eu pour résultat de faite "dévier" les marchandises destinées à l'Allemagne, lesquelles pénètrent chez nos ennemis par les Pays-Bas et les pays îçandinaves en quantités aussi impor tantes qu'avant la guerre. LES SOPHISTES DE LA "KULTUR." Tout en n'ayant pas l'envergure et le relief d'un Mommsen, H. \on Sybel, qui appartient à la même génération et fut le successeur de Dahîmann à l'Université de Bonn, joua un rôle militant dans la campagne nationaliste menée par les historiens d'outre-Rhin. Jusqu'à présent, en se faisant les champions de l'unité allemande, en voulant grouper en un faisceau solide les petits Etats malingres et débiles de la Confédération germanique, les écrivains et 'es savants s'étaient bornés à être les interprètes fidèles les aspirations nationales. Ils traduisaient avec plus ou moins de force et d'éloquence le sentiment unanime du pays; ils obéissaient au courant de l'opinion publique, iLs ne le commandaient pas. Tout au contraire, les historiens de la nouvelle école vont devenir les chefs fie file d'une politique expansionniste qui, par ses \ isées, ses tendances, ses principes et ses méthodes, déborde de toutes parts le cadre primitf de l'unité germanique désormais réalisée; et nous allons les voir contribuer à la formation d'une mentalité nouvelle, chauvine, agressive et belliqueuse qui, en partant de l'élite intellectuel, va gagner de proche en proche toutes les couches de la société. Sybel se rattache à ce groupe combatif de professeurs de Reaipolitik et de Weltpolitik. Son enseignement est animé d'une inspiration purement prussienne, et l'un de ses ouvrages: "La Fondation de l'Empire allemand" (1889-1894) n'est qu'un long dithyrambe en l'honneur de Bismarck, Sybel est un polémiste de premier ordre, un pamphlétaire brûlant qiii apporte dans la défense des intérêts germaniques le zèle enflammé d'un prosélytisme ardent; mais c'est justement là ce que fait aussi la faiblesse de soi? oeuvre, que déforme le parti-pris, et si son "Histoire de la Révolution Française " vaut par l'abondante documentation qu'elle renferme au point de vue économique, elle n'est cependant au fond qu'un panégyrique sans mesure de a monarchie prussienne et un réquisitoire haineux contre ia l'rance, qui lui enlève toute valeur critique. La théorie de ht lorce supérieure au droit, déjà esquissée par certains historiens précédents, prend relief, consistance et forme définitive chez Treitsch-ke, qui va l'incorporer dans sa doctrine organique de l'Etat. Celui-ci, quelque aversion que l'on éprouve pour ses idées, est incontestablement un grand nom de la " Kultur " à laquelle il fournit l'appoint d'un talent vigoureux, passionné et singulièrement tranchant. Il professa à l'Université de Berlin après 1870, alors que l'Allemagne ferait achevé son unité politique et, après avoir vaincu successivement le Danemark, l'Autriche et la France, se trouvait en pleine période d'organisation de ses conquêtes. Aussi le "leitmotiv" de Treitschke n'est-il plus seulement, comme chez Mommsen et Sybel, la nécessité d'une Allemagne forte, unifiée sous l'hégémonie de la Prusse ; Treitschke songe à de nouveaux accroissements de territoire, à des conquêtes ultérieures, et pour y parvenir il juge indispensable de poser les termes du problème de l'organisation allemande. A ses yeux; l'Allemagne est plus qu'une confédération et un empire, c'est un Etat ayant en cette qualité des droits supérieurs et des prérogatives illimitées. L'Etat réalise le bien suprême, selon Treitschke, et la véritable mission de l'historien consiste à en inculquer la notion au peuple ; là seule science même, qui prévaut sur toutes les autres, est celle qui s'applique à l'étude de l'Etat considéré comir organisme s<*v*1 et comme unité politique. Sa structure et ses organes, loin d'être uniquement appropriées à certaines fonctions spéciales, répondent, au contraire, aux fins les plus variées. Dès lors, toutes les formes d'activité individuelle ou collective doivent avoir pour but de fortifier l'Etat auquel il est naturel qu'elles se subordonnent comme des rouages engrenés dans un puissant mécanisme dont ils reçoivent directement l'impulsion. L'Etat doit mettre en œuvre des projets et poursuivre des desseins dont l'envergure dépasse de beaucoup les capacités et les vues individuelles : il ne le peut que s'il est puissant. Et voici l'une des pierres angulaires du système : " der Staat ist Macht." La fin et le but suprême de l'Etat est d'acquérir cette puissance qui lui est indispensable, fût-ce contre le gré de ses sujets-, et il n'est pas de moyen qu'il puisse négliger pour l'atteindre. Tous ses soucis se confondent dans le soin de sa sécurité, de sa conservation et de son développement; c'est son plus haut idéal, et pour en assurer la réalisation il est délié de toute loi morale, peut exiger le concours absolu de tous les membres de la communauté nationale, et ne doit consentir ni sacrifices ni concessions aux pays étrangers. Les citoyens se doivent donc tout entiers à l'Etat, et comme c'est à leur capacité de dévouement que se mesurent leurs vertus civiques, il faut exciter en eux lç sentiment du devoir et de la responsabilité, en même temps que les animer du désir de~ s'intéresser activemnt à la gestion des affaires publiques. Treitschke, qui fut un des chefs du parti réactionnaire allemand, prêche à la fois le chauvinisme le plus outràncièr et l'absolutisme politique. Il préconise le pouvoir fort et personnel qui est le meilleur moyen de réaliser sa conception éta-tistë, il revendique pour l'Exécutif mie indépendance absolue vis-à-vis de l'opinion publique qu'il doit être toujours en mesure de dominer ; et à tous égards une monarchie héréditaire comme la Prusse, encadrée d'une aristocratie privilégiée et puissante offre. . d'après lui, les . conditions les plus favorables à l'épanouissement de la force nationale. On peut dès à présent juger du caractère absolu de cette doctrine qui ne laisse aucun jeu aux libres initiatives* et soumet les individus, les associations et les grandes personnes morales composant une nation au despotisme unitaire d'un pouvoir central sans contrepoids. Mais c'est surtout, comme nous le verrons, dans ses applications au Droit des Gens que la théorie de Treitschke revêt un caractère cyniquement audacieux et immoral, et apparaît dans les variétés de la flore sociologique comme un champignon monstrueux d'une espèôe particulièrement \ énéneuse. JULES COUCKE. (A suivre.) BILLET PARISIEN. Depuis la bataille de l'Ourcq qui rendit possible celle de la Marne — et ce n'est pas la même chose, ne l'oublions pas—depuis le 12 septembre 1914, je suis optimiste obstinément. Du moment où les Allemands ont dû reculer à cette époque, ils ne pourront plus avancer jusqu'à Paris. Comme l'a dit avec esprit M. Clemenceau : " Us som à Noyon !" Sans doute, ils y sont depuis quatorze mois, mais ils y restent. Ils ont essayé souvent de reprendre du terrain, mais ils n'y sont pas parvenus. Ce matin; pour essayer d'avoir des avis contraires à nos propres sentiments, je suis allé causer avec une personnalité en vue — plusieurs fois ministre — et qui joue au parlement un, rôle considérable comme, président de ' .commissions importantes. Quand je l'avais rencontre le mois dernier, je l'avais trouvé très embrume, très préoccupé et très sombre. 11 ne désespérait pas, certes, mais il avait cette confiance fatiguée qui amortit le-espoirs lej plus décidés. Aujourd'hui, au contraire, je l'ai trouvé plein de résolution et d'ardeur. — Enfin, a-t-il dit, la partie se dessine. On a lait la part du feu. La Serbie a été, non pas abandonnée par nous, mais dominée par des iorces que nous n'avons pas pu arrêter. Le Monténégro si vaillant est maintenant à la merci des Austro-Allemands. Cela ne saurait en aucune façon nous donner des craintes pour 1 issue de la guerre et pour n:itre victoire qui est certaine. Il eût mieux valu, à tous les points de \ ue, que nous arrivions à temps pour laisser à la Serbie la liberté de ses mouvements, que nous maintenions le Monténégro dans sa force de combat. Cela n'a pas été fait ; nous pouvons en faire notre mea-culpa; les Anglais, les Italiens surtout ont leur grande part de responsabilité. Xous W ■ " -— paierons tous la rançon de la grave erreur balkanique où nous a\ ons été desservis—pour ne pas dire dn\ antage—par la diplomatie, et non seulement par la di* plomatie française, mais par celle des •autres pays.-Aucun n'a de icproches a adresser aux voisins. La faute fut commise et elle fut lourde. Ceci, c'est le mauvais côté de la mé-| daille, mon pessimiste .se complaît, pour , ainsi dire, à le contemple; avec une so>-! te de satisfaction attristée. 11 est vrai que. : ces fautes, il les avait signalées en son ! temps ; nous les avait indiquées au fut i et à mesure des événements! Aurait-on pû les éviter? 11 le croit et c'est à pe i : près certain. Pourquoi ne l'a-t-on pas | fait ? ! Ceci sort du domaine des ob'ser\ ations ; courantes. Nous aurons le temps d'y revenir à loisir quand l'heure du règlement des comptes sera arrivée. En face de ees mécomptes, dûs aux fautes répétées et 'persistantes Je la Quadruple-Entente, nous avons d'autres sujets de nature à nous fortifier et c'est mon interlocuteur qui me les résume en quelques mots : — "A l'heure actuelle, nous avons toutes les raisons pour espérer. L'Vser est plus soiide que jamais ; ils ne passeront pas ; les tranchées de la Mer du Nord à Verdun sont infranchissables, f Vous l'avez vu par les événements de Champagne. Nous avons toutes les munitions nécessaires, et même davantage. Quand à Salonique nous sommes tranquilles. Nous avons. même d'autres raisons 'd'être confiants ; nous en parlerons un peu plus tard. Restons avec le cœur solide. C'était un pessimistedu Parlement d'il y a six mois. Celui-là sait, a vu et connaît les choses. Ses chaudes paroles m'ont ragaillardi. JEAN-BERNARD. AU DAN EMARK. Pour les nôtres. L'œuvre organisée par le distingué ministre de Belgique au Danemark en faveur des prisonniers belges en Allemagne prend de jour en jour une plus grande extension. Ce Comité Centra! Belge pour les Pays Scandinaves d'Assistance aux Prisonniers vient d'être 'rattaché au Comité du Havre. Il a été chargé tout spécialement de s'occuper des prisonniers nécessiteux du camp de Navelberg (Saxe) tout en conservant les infortunés qu'il ravitaillait déjà et qui sont disséminés dans les camps de l'Allemagne du Nord. La proximité du Danemark de ces camps permet au comité d'envoyer ses vivres ; avec toutes garanties pour leur état de conservation. Dans les petites.caisses qui partent, le pain, a large part, étant con sidéré comme la plus grande des douceurs par les jnternés. 11 existe aussi à Copenhague une autre Œuvre, celle defe timbres de charité en faveur des enfants belges. Elle a envoyé au Havre, à l'occasion de la fête de Noël, près de 40,000 francs-. Si l'on tient compte que cette somme a été atteinte avec des dons minimums variant de 5 à 25 ôre, c'est-à-3ire de 0.07 à 0.30 centimes, on comprendra le magnifique élan de générosité que s'est manifesté dans les cercles danois en faveur de nos petits compatriotes. La Norvège a aussi participé à cette souscription bien que d'une façon plus modeste. Elle témoigne dans tous les cas des vives sympathies du peuple danois -et norvégien pour notre cause, ce qui est toujours agréable à constater. LETTRE DE HOLLANDE. A propos d'une récente visite. La présence du ministre d'Etat de Belgique Emile Vandervelde en Hollande a donné l'occasion à plusieurs journalistes de l'interviewer. Le "Volk" produit, le 5, les déclarations principales, en ayant soin de faire remarquer que ce fut une conversation de socialiste à socialiste, et non un entretien avec un "ministre officiel" ou avec le président du bureau socialiste: " Les Français et les Belges ont pour premier devoir le défendre leur pays. Je m'élève absolument contre toute politique d'annexion Comment parier de propagande pour ia paix quand le pays est occupé par l'ennemi?" Tel est le résumé succinct de la conversation. Et pourtant, le journaliste hollandais fait remarquer que c'est de la paix et des moyens à employer pour y parvenir qu'il s'agit lorsque deux socialistes se trouvent réunis. Il prétend ensuite que la grande difficulté, pour ne pas dire la plus grande, en vue de la paix est la question de I'Alsace-Lorraine, et que M. Emile Vandervelde en est aussi convaincu, et il pose la question s'il ne serait pas plus crâne de la part des Français de reconnaître que les Alsaciens doivent avoir un mot à dire au sujet de leurs destinées. Le ministre de Belgique déclare qu'il lui est totalement impossible de répondre à ce sujet, et le journaliste lui fait dire "que la seule chose qu'il peut aiou-i, ter est qu'il qe faut gas s'attendre de 'a part des Français à une intransigeance absolue de formules." Cette dernière déclaration aurait pu donner lieu à une interprétation inexacte de la pensée exprimée par E. Vandervelde. Elle fut rectifiée dans l'interview publiée par Je "Telegraaf," le 7, à la suite d'une demande d'explication du rédacteur de ce journal. Voici les paroles telles qu'elles avaient été prononcées : "Je line borne à constater que l'intransigeance des formules n'est pas du côté des Français." Emile Vandervelde est resté deux jours en Hollande, le temps d'assister aux réunions du comité exécutif de l'Internationale et de visiter un camp d'internés. Inutile de cère que ses camarades ont eu grand plaisir à revoir sa figure amie. Le dépit des pro=germains. Les grands journaux ont suivi avec intérêt les discussions au sujet du service obligatoire en Angleterre en s'abstenant de toute appréciation. On s'est borné à reproduire les comptes-rendus des débats et quelques articles de la presse britannique.Il en est autrement dans la presse provinciale, où les extravagants ont la bride sur le cou. Pour cacher le dépit de- Allemands, le "L'mbùrger Koerier" imprime : " En Allemagne, on ne parait pas mécontent au sujet du service militaire au Royaume-Uni. Si l'Angleterre, dit-on, eût eu le sers ice militaire, elle ne se se-

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

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