L'indépendance belge

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s.n. 1917, 17 August. L'indépendance belge. Seen on 09 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/t72794207h/
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L'INDEPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE: 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: PLACE DE LA^BOORSE VENDREDI 17 AOUT 1917. 3 MOIS, 9 SHILLINGS. ) S. DANE STR., HIGH HOLBORN, W.C.l. DU LA BOURSE. ïl ABONNEMENTS;, a MOIS, 17 SHILLINGS. [CONSERVATION PAR LE PROGUÈS. TELEPHONE : HOLBORN 1773-4 TELEPH.: j 238-75. U 8 Londres a 3 h. le jeudi 16 août. i an, 32 SHILLINGS. J l » ' • LA SITUATION t—-M Jeudi, midi. Le centre d'activité sur le front occidental a été momentanément transféré à Lens, où les troupes canadiennes ont, hier matin, avancé sur un front de près de quatre kilomètres, occupant les tranchées de première ligne sur une profondeur. variant entre 500 et 1,500 mètres. L'attaque fut déclanchée un peu avant Sa levée du jour, mais s'il faut en croire les déclarations des prisonniers (près de 300), elle ne constitua nullement une surprise pour l'ennemi, qui l'attendait et avait tout préparé pour la repousser. Cela n'empêcha pas nos alliés d'atteindre les objectifs qu'ils avaient en vue, o'est-à-dire le dégagement de Lens par le nord, en vue de son débordement com-plet.Ayant conquis la première ligne du système défensif allemand, les Canadiens avancèrent jusqu'aux abords de la Cité Saint-Auguste, distante de 1,500 mètres de leur point de départ. La fameuse Côte 70, qui a déjà oojâté tant de vies, est tombée aux mains de nos alliés, qui se sont rendus maîtres égailement des villages-faubourgs Sainte-Elisabeth, Saint-Emile et Saint-Laurent, ainsi que du Bois Rose et de la partie occidentale du Bois Hugo. Tous ces gains ont été maintenus malgré les furieuses contre-attaques livrées par l'ennemi pour reprendre les positions perdues. Dans le courant de la journée, cinq contre-attaques avaient été repoussées ou brisées, dont une exécutée par des unités appartenant à une division de la Garde prussienne, qui passe, comme on sait, pour une unité d'élite. C'est surtout au cours de ces contre-attaques que l'ennemi subit de lourdes pertes et qu'il perdit des prisonniers, dont le compte total n'est pas encore fait. Le point capital est naturellement la capture de la Côte 70, où l'ennemi avait construit un réseau quasi inextricable de tranchées et de fortins. Iil semble que l'état-major allemand se soit trop fié sur la valeur de ces ouvrages, dont il a cru pouvoir confier la défense à de très jeunes troupes, qui n'ont pas su résister à l'impétuosité des assaillants. La tactique ennemie, apparemment, consiste à ne laisser que de faibles contingents dans les positions soumises au feu de l'artillerie et de réserver le meilleur de ses forces pour les contre-attaques. Le communiqué allemand ne souffle mot de ce nouveau succès britannique, et le bulletin du soir ne parle que d' "engagements d'infanterie en progrès au nord de Lens." v Comme nous l'avons dit déjà, ces réticences allemandes répondent à un but bien défini. Il faut ménager les nerfs de la nation allemande, qui sait que des choses graves se passent et que le sort de l'Allemagne est dans la balance. Nos ennemis sont dans des transes mortelles, et la "frousse" est telle, Outre-Rhin, que des journaux comme le "Lokal Anzei-ger," le "Berliner Tageblatt" et la "Vossische Zeitung" se voient obligés d'inviter la population à faire preuve de "résolution et de courage, quels que soient les événements." Le mot d'ordre donné à la presse est d'amoindrir l'importance des succès alliés et de leur contester toute influence décisive. Pour faire taire les critiques au sujet de la protection insuffisante de l'infanterie par l'artillerie, le communiqué de Berlin se livre à un battage en règle au bénéfice des batteries allemandes, dont l'intensité et l'efficacité de tir, dans les Flandres, ont, dit-il, "contraint l'ennemi à ralentir le feu destructif dirigé contre nos positions." Ce n'est que le soir, ajoute le communiqué, que le duel a repris avec une nouvelle intensité. Des deux côtés, tant britannique qu'allemand, on signale des raids locaux. Berlin mentionne pour la première fois le passage du Steenbeek par les Anglais, mais laisse entendre — ce qui n'est pas vrai — quelles détachements britanniques ont été refoulés au delà de ce petit cours d'eau. Il parle également d'attaques britanniques repoussées au sucl de Frezenberg et des deux côtés de Hooge. Le général sir D. Haig signale un raid ennemi à l'est de Klein-Zillebeke (au sud^ est d'Ypres) au cours duquel 14 Allemands furent faits prisonniers; et une attaque locale de l'adversaire, restée infructueuse, près de la route de Pilkem à Langemarck. Les Français, dans le secteur de Bix-schoote, sont à même de signaler des progrès sensibles à l'ouest de la route de Dixmude. Les communiqués des derniers jours font allusion à la grande combativité déployée par les aviateurs qui, dans les deux camps, se font de plus en plus les auxiliaires de l'infanterie en mitraillant les tranchées de l'adversaire. Quant aux combats aériens, ils n'ont pas diminué. No? alliés ont mis quatorze appareils allemands hors de combat et en ont perdu sept (dont deux accidentellement).Bc-rlin parle de vingt avions ou ballons ennemis descendus. Au nord de l'Aisne, en Champagne, sur la'Meuse ainsi qu'en Haute-Alsace, le duel d'artillerie est toujours très vif. Les nouvelles du front roumain sont satisfaisantes. La ligne du Sereth est toujours intacte et le roi de Roumanie est toujours à Jassy, bien qurun train soit toujours tenu sous pression pour le conduire en Russie si son départ devenait nécessaireC Les troupes du général Mackensen ne progressent qu'avec une extrême lenteur sur la rive occidentale du Sereth, et le communiqué allemand explique la résistance des troupes russo-roumaines par la nécessité pour l'ennemi de couvrir la retraite de la seconde armée roumaine et de la quatrième armée russe. Le seul succès que Mackensen ait à 'enregistrer est l'occupation de la tête de pont de Baltaretu (rive occidentale du Sereth). L'ennemi affirme avoir capturé plus de 3,000 prisonniers, plusieurs canons de gros calibre et des mitrailleuses. Pétrograd signale plusieurs attaques allemandes repoussées. Rien à signalér sur les autres fronts. Le nombre des victimes des sous-ma-rins allemands est en diminution sensible sur celui de la semaine précédente: 14 (contre 21)'ba!eaux de plus de 1,600 tonnes et deux de moins de 1,600 tonnes (contre deux précédemment). Les pertes françaises et italiennes se maintiennent, elles aussi, dans cles proportions qui prouvent que les moyens de défense contre les submersibles : vitesse et armement, commencent à porter leurs fruits. Le texte complet des propositions de paix du Pape est maintenant connu. Il ne modifie en rien l'appréciation que nous en avons donnée, et le détail des propositions confirme leur analogie avec les desiderata de nos ennemis. La liberté des mers, le dédommagement "mutuel" pour les dégâts de guerre, l'indépendance complète aux points de vue militaire, politique et économique ainsi que la restitution des colonies allemandes sont des points qui feraient d'une paix, oonolue sur ces bases, une victoire allemande et un encouragement du criminel. raasMmumumum ■■ OFERâîiONSJlAïALEI Les pertes en mer Arrivées et départs de navires marchands de toute nationalité et dépassant 100 tonnes (non oompris les bateaux de pêche et locaux) dans les ports du Royaume-Uni pour la semaine finissant k lî août J917 : Arrivées: 2,776; départs, 2,666, contre 2^673 et 2,796 la semaine précédente, Navire^ marchands britanniques coulés par mines ou sous-marins : de plus de 1,600 tonnes, 14; de moins de-1,600 tonnes, 2, contre 21 et 2 la semaine précédente.Navires marchands britanniques attaqués sans succès par sous-marins, 13, contre le même nombre la semaine précédente.Bateaux de pêche coulés, 3, contre 0 la semaine précédente. * • • Los statistiques des ports français pour la semaine finissant lé 12 âOÎfli, h mi nuit, donnent 1,010 arrivées et 1,028 départs, contre 948 arrivées et 934 départs la semaine précédente. Un navire marchand français de plus de 1,600 tonnes et 3 de moins de 1,600 tonnes ont été coulés, contre 4 et 2 la semaine précédente. Cinq navires marchands français ont été attaqués sans succès, contre 6 la semaine précédente. * ■» »" * La statistique hebdomadaire italienne renseigne 550 arrivées et 509 départs, contre 487 et 442 la.semaine précédente. 'Six steamers et 5* voiliers ont été ootilés, dont un seulement dépassant 100 tonnes, contre 2 et 1 la semaine précédente. ET LA BELOiaOE ? Sous ce titre le "Temps" a publié le 14 août le suggestif article suivant qui montre une fois de plus les beautés de la casuistique allemande. Le parlement britannique va discuter une fois de plus la question de la guerre et de la paix. Qu'on nous permette de rappeler où en est restée la discussion précédente. Le 26 juillet, le député Ramsay MacDonald proposait que la Chambre des Communes prît acte de la "résolution de paix" votée par le Reichstag. Mais M. Asquith., dont les Allemands eux-mêmes ne peuvent contester ni la haute autorité, ni le sincère libéralisme," demandait à connaître d'abord l'opinion du chancelier Michaelis, et il lui posait publiquement une question : l'Allemagne veut-elle restituer à la Belgique "une indépendance complète, libérée et absolue"? Ses paroles n'ont pas été ignorées en Allemagne. Dès le 28 juillet, la "Gazette de Francfort" écrivait: "M. Asquith a posé à l'Allemagne une question relative à la Belgique. Il ne pourra pas s'attendre à recevoir une réponse publique." Effectivement, le chancelier Michaelis n'a pas dit un mot de la Belgique depuis lors, quoiqu'il -en ait eu l'occasion plus d'une fois. Voilà où en est resté le débat : d'un côté, une interrogation loyale ; de l'autre, un silence voulu. Devant ce silence du gouvernement impérial, nous avons le droit et le devoir d'écouter les autres voix qui viennent d'Allemagne, et d'y chercher la pensée de l'ennemi. Une brochure intitulée "le Sort de la Belgique au moment de la paix" a récemment paru à Munich et à Leipzig. L'auteur, M. Ernst Zitel-rnann, a entrepris naguère avec M. Nie-meyer la publication des "Soirc s du droit international privé," et ! a posé plusieurs autres ouvrr ;e i > \ i ris-prudence. Il est profer--, - •• '.i l'crTiver sité de Bonn depuis 1883. ; t- il a reçu du gouvernement le titre envié de "conseiller intime." Il explique .eue sa brochure, d'abord confidentielle, est maintenant mise en vente avec l'agrément des autorités. Consultons-la. M. Zitelmann ne se présente nullement comme un pangermaniste. Il argumente au nom du droit, et il repousse catégoriquement l'idée d'annexer la gique ou de l'incorporer, sous quelque forme que ce soit, à l'empire allemand. Il repousse cette idée pour des raisons historiques: l'ancien empire d'Allemagne n'avait aucun titre sérieux à faire valoir sur le territoire belge. Il la repousse pour des raisons morales: ce serait "un acte de contrainte si dur" ! Il la repousse pour des raisons d'intérêt: l'Allemagne s'attirerait "les plus graves inconvénients." Aussi, le projet de traité que M. Zitelmann a élaboré, pour régler les rap-a ports de l'Allemagne et de la Belgique, commence-t-il ainsi: "Le royaume de Belgique conserve pleinement son existence propre et son indépendance sur les bases de sa Constitution..." Ce début comblerait d'aise toute la conférence de Stockholm. Il n'en est que plus intéressant d'analyser le reste du projet. Voici cette analyse, faite d'après le texte allemand que nous avons sous les yeux. Relations extérieures.—La Belgique n'en doit plus avoir que par l'intermédiaire de l'empire allemand : Art. 3.—La Belgique renonce à se faire représenter par des ministres, sauf auprès de l'empire allemand. Elle renonce à en recevoir, sauf le ministre de l'empire allemand auprès d'autres Etats sont en même temps les ministres de Belgique. Le projet s'exprime de même à propos des consuls : les intérêts belges doivent < être confiés aux consuls d'Allemagne, et : la Belgique ne peut-plus avoir de consuls que dans l'empire allemand. Quant ! aux traités, aux accords et aux déclarations qui pourront être signés au .nom ' de la Belgique, ils se divisent en deux classes. Tous ceux qui "touchent aux ! droits de l'empire allemand vis-à-vis de la Belgique ou aux intérêts militaires de i l'empire allemand" sont .conclus directement par l'Allemagne, qui n'a besoin de l'assentiment belge que "si l'on a stipulé pour la Belgique une chose qui ne s'applique pas également à l'empire allemand." Les autres traités ou déclarations—qui d'ailleurs n'auront pu être préparés que par l'intermédiaire de la diplomatie allemande —• ne seront valables que si l'empereur allemand y consent. Armée.— Deux régimes sont prévus : l'un provisoire, l'autre définitif. Sous le régime provisoire, la Belgique ne peut posséder aucune force armée, sauf une garde royale et une police. L'empire allemand, en revanche, a le droit de maintenir des garnisons en Belgique, d'y organiser des manœuvres, d'y exécuter tous les travaux de fortifications, de communications, de ports, etc... qu'il jugera bon. En cas de mobilisation générale" en Allemagne, l'empereur incorpore dans l'armée allemande tous les Belges astreints au service. Ils doivent prêter serment de fidélité à l'empereur.Tel est le régime provisoire. Quand il conviendra à l'empereur et au Conseil fédéral allemand, on instituera un régime définitif. La Belgique sera alors obligée d'entretenir, même en temps de paix, une armée recrutée et organisée conformément aux règles allemandes. Le commandement s'exercera en langue allemande. L'empereur allemand aura le droit d'inspection, tant sur les troupes que sur les fortifications et établissements militaires de toute sorte. En cas de guerre, il commandera directement l'armée belge, qui devra lui prêter serment de fidélité. Marine. — La Belgique n'aura pas d'autre marine de guerre que celle de Pempire allemand. C'est dans celle-ci que serviront les matelots et mécaniciens belges. Finances. -— La Belgique devra contribuer, proportionnellement à sa population, au - budgets allemands de la guerre, de la marine et des affaires étrangères. Elle devra payer en outre la moitié des travaux exécutés en territoire belge pour l'usage militaire de l'Allemagne. Douanes. — La Belgique entrera dans l'union douanière allemande. Toutefois, des droits pourront être perçus à la frontière germano-belge. Il semble, d'après les commentaires de l'auteur, que ces droits soient surtout destinés à protéger l'industrie allemande contre la concurrence belge. Voies de communication. — L'empire allemand a le droit de prescrire ou d'interdire la construction de voies ferrées 2t de canaux en Belgique. Il a aussi le droit, "si l'empereur allemand le juge nécessaire dans, l'intérêt militaire," d'exploiter lui-même les chemins de fer et canaux existants. Législation. — Les relations entre l'armée allemande d'occupation et la population belge seront réglées par le Code militaire allemand.' La Belgique devra adopter des lois allemandes "qui servent à protéger les établissements ou les intérêts militaires," Elle ne devra opposer aucun obstacle à ceux dé ses citoyens qui voudraient s'enrôler dans l'ar- ' mée allemande. Elle devra réprimer 1 toute entreprise dirigée contre l'empire allemand. Les paroles prononcées contre l'Allemagne devant les Chambres belges ne seront pas couvertes par l'immunité parlementaire. Les sujets aile- t mands auront en Belgique les, mêmes droits que les Belges ; en outre, des arrangements spéciaux seront faits poulies protéger. Arbitrage.—L'auteur du projet de traité, soucieux d'observer jusqu'au bout la fiction de l'"indépendance" belge, ne manque pas de terminer en ( instituant une procédure d'arbitrage entre l'Allemagne et la Belgique. Dans le cas où "les deux gouvernements ne s'entendraient pas sur l'interprétation les traités conclus entre eux ils s'en re-nettraient à un tribunal composé de inq arbitres : deux magistrats alle-nands, deux magistrats belges, ej, pour irésident, l'un des princes régnant de 'empire allemand, désigné par les quatre tutres arbitres. Si les quatre magis-rats ne parvenaient pas à se mettre l'accord sur le choix du prince, c'e^t 'empereur lui-même qui le nommerait. Jn arbitrage ainsi organisé ne saurait videmment réserver à l'Allemagne que les surprises agréables. Tel est le projet qu'un juriste alle-nand fort estimé, qui a soiii de se déclarer hostile à l'annexion de la Belgi-lUe, met actuellement sous les yeux de ies compatriotes avec l'approbation des tutorités impériales. Ce projet est par-aitement conciliable avec la formule l'une paix sans annexions "telle que je a comprends," comme disait au Reichstag le chancelier Michaelis. Et le chancelier, sommé de s'expliquer le 26 juillet, se tait toujours. Et es Ramsay MacDonald parlent toujours l'aller à Stockholm. AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE — La "Vossische Zeitung" annonce jue les semaines sans viande, qui ont 5té décidées en Saxe, vont être étendues i tout l'empire. On commencer» en eep-;embre par deux semaines sans viande îhaque mois. ESPAGNE — Plusieurs membres du comité réyo-utionnaire ont été arrêtés à Madrid. On i saisi en même temps des proclamations ixcitant le peuple à la révolte et engageant les hommes à permettre aux fem-nes et aux enfants de prendre part aux roubles," à cause de leur goût sauvage jour la destruction." A Madrid la plus 3art des journaux ont paru; les trains circulent normalement, et il semble que e mouvement gréviste échouera. A Barcelone des collisions ont eu lieu mtre les grévistes et la,police; cinq personnes ont été tuées et neuf blessées. ETATS-UNIS — On annonce de New-York qu'il résulte de statistiques que de grandes quantités de coton d'Amérique, atteignant actuellement l'Allemagne. L'Italie les re-joit et les expédie en Suisse. Mais d'après le nombre de métiers que celle-ci ' possède il est impossible que celle-ci les manufacture et elles passent certainement en Allemagne. * SEANSEfBRETAGNÊ — On a discuté hier à la Chambre des Jommunes un projet permettant aux sol-lats au front de voter par procuration m cas d'élection générales. Le fondé de pouvoirs devra être un autre électeur de a même circonscription ou 'bien la emme ou un proche parent du maniant. Le principe seiAble après discussion avoir été admis. — Les autorités ont saisi et conti-îuent à saisir, en vertu d'une ordon-îance prise en vertu du "Defence of the ilealm Régulations," les armes et mupi-ions qui se trouvent en diverses parties le l'Irlande. — Un projet de loi a été déposé à la Chambre des Communes en vue de re-■herches à faife dans le pays au sujet le gisements de pétrole et d'argile et de eur exploitation éventuelle. — De temps immémorial une grille existait à la Chambre des Communes lans la Tribune des Dames, séparant, ilutôt théoriquement, celles-ci de la aile. La Chambre vient de décider que ette grille sera désormais supprimée; .8 membres seulement ont voté "ccrti-re."— Un ordre du Home Secretary inter-lit l'usage de sifflets et la production le bruits quelconques pour' l'appel de axis et autres véhicules dans le comté le Londres. — Une réunion organisée pour samedi Drochain à Birmingham par un conseil l'ouvriers et soldats a été interdite. — Une association de mécaniciens et hauffeurs de locomotives menace de aire grève pour l'obtention de la jour- Suite a la quatrième page SSèrae a«tée. No 193

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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