19e annet^ No 20 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ^—1—■ administration et rédaction! tudor house, tudor st., E.C. 4. TELEPHONE: CITY 3960 Al— - BUREAU A PARIS: U. PLACE DE LA BOURSE. TELE.i 311-57 et 233-75 MERCREDI 23 JANVIER 1918 En vente à Londres à 3 h. le mardi 22 janvier 3 MOIS, 9 SHILLINGS. ^CNEM.NTS, js CONSEBVAÏION PAR LE PEOSEES. LA SITUATION » Mardi, midi. Le mouvement gréviste qui a éclat* eu Autriche a pri^ des proportions énor mes. Il englobe au-delà de 1,200,00C chômeurs et sa signification politique est incontestable. En premier lieu c'est une manifestation nationale autrichienne contre l'attitude du délégué militaire allemand, le général Hoffmann, à Brest-Litovsk, et, en second lieu, une indication du prolétariat que celui-ci, après l'exposé des programmes de MM. Wilson et Lloyd George, ne voit plus aucune raison, pour les Puissances Centrales, de .continuer la guerre. Le fait que le gouvernement de Vienne n a pas empêché cette manifestation publique de se produire et qu'il met une certaine complaisance à lui donner toute la publicité désirable, justifie le soupçon que les hommes d'Etat de Vienne sont enchantés de ce mouvement qui leur permet de faire ressortir, avec vigueur, le danger de la politique annexionniste préconisée par les militaristes et les pan-germanistes d'Allemagne. La, note du "Fremdenblatt," inspiré par le ministère des affaires étrangères complète cette impression, car elle traduit elle aussi, un sentiment nettement hostile a la politique des Ludendorff, von Tirpitz et de Biïlow, qu'on voudrait imposer à l'Autriche-Hongrie. ("est, en somme,- toute une intrigue" qai nous est ainsi révélée et qui au fond, ne doit pas déplaire à M 'von ' Kuhlmann, qui se trouve, lui aussi, gène par les demandes irréalisables des j militaristes. • ^ ^ ^ ^ ( triche, l''"Arbeiter Zeitung" de Vienne ' déclare "qu'après quarante mois de pri- ^ vations dues à la-guerre, une lueur de paix apparut, lorsque, de Brest-Litovsk, vint la nouvelle d'un discours accompagné d'un bruit de sabre, du général Hoffmann." "Ce discours nous fait craindre l'échec des négociations et le silence du comte Czernin a fait naître l'impression, parmi les masses laborieuses, que la paix sera décidée exclusivement par Berlin, sous l'influence des chefs militaires allemands." "L'effet sur l'es rqasses est, dès lors, conœvable, et la tranquillité ne renaîtra, n'est possible, que sous certaines conditions, dont la principale est que le gouvernement donne l'assurance que les négociations de Brest-Litovsk ne seront pas frustrées du fait de demandes territoriales."Le manifeste demande également "que des représentants des classes laborieuses soient tenus au courant de l'état des négociations et soient mis en mesure d exercer une influence adequate au cours des négociations." C'est sur ces entrefaites que le chef du cabinet, M. Seidler, consentit à recevoir, samedi d'ernier, une délégation ouvrière à laquelle il affirma que le gouvernement avait tout fait jusqu à ce jour, et continuait de faire tout son possible pour arriver, le plus tôt possible, à la conclusion d'une paix générale." Le ministre ajouta que le gouvernement avait déclaré'à différentes reprises qu' "il ne visait aucunement une acquisition territoriale aux dépens de la Russie et que, par conséquent, les négociations de paix ne pourraient échouer de ce fait. En ce qui concerne la Pologne, le Premier affirma "que le gouvernement la considérait comme un Etat autonome et qu'il n'était pas question, par conséquent, de lui dicter ses rapports avec l'Autriche." Quant à l'Ukraine, le Dr Seidler dit "avoir des raisons de nourrir l'espoir d'un arrangement rapideetsatisfaisant. Le Premier s'étendit ensuite sur des +,p.ri p.nr. «fi 11 d rotes ta notamment contre l'accusation portée oontre le gouvernement, de vouloir restreindre les pouvoirs des Délégations et des corps législatifs de la double monarchie en ce qui conoerne les affaires extérieures."Après lui, les ministres du ravitaillement (Hofer), de l'intérieur (comte Toc-genburg) et de la défense nationale (général Czapp), qui assistaient à la séance, prirent successivement la parole. Le ministre^ de l'intérieur informa les délégués "que le gouvernement avait décidé d introduire des réformes électorales démocratiques (représentation proportionnelle et suffrage féminin)," et le général Czapp fit entrevoir des réformes "susceptibles de faire disparaître les plaintes re- . latives à la militarisation de la main- '' d'oeuvre." 1 On se sépara, paraît-il, en complet ac- | cord et les représentants ouvriers, après avoir entendu le rapport de la délégation, , prirent acte, avec satisfaction, des décla- " rations du gouvernement et invitèrênt les grévistes à reprendre immédiatement le travail. Ce conseil semble avoir été suivi et >n comprend d'autant moins les raisons 3e la crise ministérielle qui vient d'écla- p ■er à Vienne, où le Dr Seidler, démission- r< laire, serait déjà remplacé par le comte v: toggenburg, qui aurait été chargé de vi onstituer un nouveau cabinet. - g Peut-être les récents incidents parle- p; dentaires y sont-ils pour quelque chose -est ainsi que, d'après la "Gazette de rancfort," le Dr Adler, chef socialiste, a riant à la commission du budget de la hambre des Députés autrichienne, a été .resV-^rVÀ"Sut«'.a . ous a été impossible," a déclaré le ei >àder socialiste, "de suivre en silence av ne couple de messieurs poursuivre sans ca oute la politique de quelqu'un d'autre t compromettre ainsi le sort des négo- j iations de paix." "Nous demandons -une L{ iaix générale, et nous la demandons sans P' onditions"Nous ne nous battons pas >our l'annexion d'un royaume et, pour e îotre part, nous préférons voir Cracovie la Galicie) annexée par Varsovie que 31 Varsovie (Pologne russe) par Cracovie.'' tl( Ajoutons qu'à la Diète'de Hongrie le Premier Ministre, Dr Wekerlé, questionné, a répondu que le gouvernement hongrois adhérait toujours au principe le la paix sans annexions et sans indemnités, et que ce point de vue était partagé ^ par tous les organes de la monarchie et, e. oar-dessus tout, par le Roi." ' tl Voilà des paroles claires qui tinteront 4 désagréablement dans les oreilles des an- i( nexionnistes allemands, mais qui vont s sans doute faciliter la mission de M. Trotsky. Celui-ci est retourné à Pétro- 1 grad, où l'anarchie bat son plein et où v F'assassinat est plus que jamais à l'ordre j, du jour. Ceux qui gênent le régime extrémiste sont purement et simplement assassinés (les deux ex-ministres du cabinet Kerensky: Shingarieff et Kokoshin) et les Bolshévistes suppriment tous les journaux qui critiquent le "nouveau régime." Les Bolshévistes sont très montés con- I tre l'Ukraine, qui est, dit-on, sur le point de signer une paix séparée, et on 1 affirme que M. Trotsky a été mis en de- c meure, à Brest-Litovsk, de donner une 1 réponse définitive pour le 29 courant, "à ( défaut de quoi les Puissances Centrales j rompraient les négociations." ^ ^ ; C'est sous l'impression de tous ces évé- ; nements que se réunit ce soir, à Notting- 1 ham, le Congrès ouvrier anglais, auquel t assistent plusieurs délégués étrangers de , marque. ; Rien de particulier n'est signalé' des différents fronts, sauf des détails sur l'engagement naval à l'entrée des Dar- . danelles, au sujet duquel on trouvera des détails plus loin. LA GUERRE MONDIALE SUR LE FROHT OCCIDENTAL Coup de main français en Argonne En Argonne, des détachements français ont exécuté un coup de main dans les lignes ennemies au Four de Paris, et en ont ramené 15 prisonniers ainsi que trois mitrailleuses. Il y a. eu de part et d'autre une activité d'artillerie sur la r rive droite de la Meuse et dans la ré- I gion du Dudel et de l'Hartmannsweiler- f kopf, en Alsace. 1 1 * * r * * Les communiqués britanniques n'annoncent rien de saillant en dehors d'une J activité de l'artillerie ennemie à l'ouest j de Lens et de la capture de quelques , prisonniers dans des rencontres de pa- ; trouilles. _ ( i ' SUR LE FRONT MERIDIONAI Actions d'artillerie Le bulletin de Rome signale que l'a tivité d artillerie a été plus marquée, c manche, entre la Brenta et la Piave', < les batteries italiennes ont exécuté d salves et des tirs concentrés sur les lign ennemies, alors que l'ennemi dirigea son feu contre les positions italiennes £ suçj de Col Caprile. A l'ouest d'Oster 1! Lepre, quelques prisonniers ont éi captures au cours d'une petite actioi surprise. Des patrouilles austro-all( mandes ont été dispersées au nord-e; du mont Asolone et dans la vallée d Poqte délia Priula. Le commandement suprême austro-allemandOn mande du quartier général italiei 1 la date du 21 janvier que le commande neiit suprême des armées ennemies com nnées sur le froilt italien a été retiré ; 'archiduc Eugène pour être confié ai rencral Boroevitch, qui commandait 1< •e corps d'armée sur le front Julien. EN PALESTINE Activité au nord de Jaffa Le général A]l,\-nby signale que des risonniers ont été faits au cours d'heu-;uses actions de patrouilles, le 19 jan-ter, dans la région côtière. Le 20 jan-ier, les camps et dépôts turcs près de amaria ont de nouveau été bombardés ïr les aviateurs britanniques. EN ARABIE Les Arabes caj-t roupes du roi dès" De nouvelle- Y1 lï qué les communications turques ec Médine sont actuellement très pre-ires. La voie ferrée a été œupée à îelques endroits au nord et ait sud de aan et est continuellement» menacée. ;s troupes arabes ont occupé les princi-iux postes turcs sur la route entre aan et la Mer Morte, protégeant ainsi s communications britanniques entre Egypte et la Palestine. Elles ont fait )0 prisonniers ai| cours de ces opéra-ons.EN AFRIQUE ORIENTALE Avance britannique en Mozambique La colonne Dritihnique amenée par la 1er à Port Anjélia en Mozambique est ntrée en conUct avec une partie de> roupes du colonel von Lettow-Vorbeck, 96 kilomètre/ de la côte. Une autre co-)nne britannique, partie du Forte John-ton, à l'extrénité méridionale du lac Jyasa, ét mrchant au nof"d-est de Ja -ugenda, a forcé l'ennèmi à se retirer ers la fronti|re septentrionale de la co-jnie portugijse. OPERATIONS NAVALES L'ACTION NAVALE DANS LES D RDANELLES " Goeben ' et le Breslau " minés De nouveks informations reçues sur e combat rival de dimanche au large ies Dardanèes, signalent que le "Bres-au" et le " <oeben," sortant du détroit, iimanche iftin de bonne heure, naviguaient vea le nord d'Imbros, lorsque irrivés à ei/iron 12 milles de cette île, ,1s attaquent les unités britanniques se trouvant àiet jndroit, et coulèrent les monitors 'Raglan ' et "M 28" ; ils se dirigèrent jnsute vers le sud d'Imbros, poursuivistoar es unités britanniques. Ic; le "Brslai" fut forcé de pénétrer dans un cîimpde mines britanniques et coula. L< "Geben" se dirigea alors .1 toute vapeir v<s sa base ; comme il approchait ce l'tijrée des Dardanelles il heurta unj minet fut sérieusement avarié. Il lutta rânmoins pour remonter le détroit ma, arrivé dans le défilé, près Nagira, iî'échoua; depuis ce moment a ité c«tinuellement bombardé par les a\iateu britanniques. On ne conni, pas encore le nom des survivants desleux monitors britanniques coalés, «s l'Amirauté a appris hier soir que '2 hommes avaient été sauvés ;usqu'£>résent, sur un total de 310. D'autreart, on signale que 172 henunes du "islau" ont été sauvés. OPERATIONS AERIENNES VICTOIRES BELGES c- Trois appareils allemands détruits Samedi, trois avions allemands, de )u df- chasse et un de bombardement, c été abattus ; deux aviateurs ont été ti ;s et quatre faits prisonniers, 't L'après-midi les avions ennemis cri a saient au-dessus de nos tranchées ava 'a cées de No Man's Land. Notre art e lerie spéciale envoya des shrapnells. 1 13 heures 15 un projectile atteignit 1 plein un appareil, lui arrachant une ail ■t au-dessus de la route de Woumen u Steenstraat. La chute fut vertigineus Le corps du pilote vint tomber dans ne fils barbelés, d'où son cadavre fut reti dans la soirée. Vingt minutes plus tai 1 le deuxième avion de chasse fut descenc . dans la même région et vint se fracàsst _ sur le sol à Clercken. Vers le soir ne 1 artilleurs abattirent le troisième app; j reil, celui-ci faisant partie d'une esc? , drille de bombardement. Atteint dan ses deux moteurs, il s'emprefesa de lar cer ses bombes au hasard, espérant pot voir échapper. Touché dans ses œuv res vives il vint atterrir dans les ligne belges aux environs de Wulveringhem où nos soldats firent prisonniers l'officié et les trois sous-officiers qui consti tuaient l'équipage. Huit avions allemands au tableau Dimanche trois aéroplanes allemand: ont été abattus, deux par le feu des ca nons antiaériens, le troisième par les'pi-lotes français De plus, quatre appareils ennemis sont tombés dans leurs lignes à la suite de combats avec'des pi- jeetifs variés. -Un appareil ennemi a êt<: adtruit. Tous les appareils britanniques sont rentrés. Exercices de projections lumineuses La communication suivante a été faite hier au public londonnien : " Bien que les exercices de projections lumineuses se font habituellement une demi-heure immédiatement après le coucher du soleil, il est souvent nécessaire pour des raisons multiples dç faire ces exercices à d'autres moments. Le public ne doit pas croire qu'un raid a lieu parce que les projections lumineuses «e font à des heures inaccoutumées. Il faut que le public se fie aux avertissements de la police lorsqu'un danger le menace et qu'il ne s'alarme pas sans raison suffisante. " Voilà nos lecteurs prévenus; qu'ils ne croient pas que les "Gothas" approchent si l'un de ces soirs des faisceaux lumineux balayent le ciel de Londres. LES EVENEMENTS EN RUSSIE L'assassinat des chefs cadets MM. Shingareff et Kokoshkin, les chefs cadets qui avaient été enfermés à la forteresse de Saints-Pierre et Paul, étaient malades depuis quelques temps et attendaient leur transfert dans un hôpital. Dans la nuit de samedi à dimanche ils furent conduits hors de la forteresse et assassinés par des gardes rouges. Ils avaient été arrêtés sans raison et tenus en prison pendant un mois. On affirme qu'au moment où ils furent autorisés à se rendre à l'hôpital ils congédièrent leqrs gardes. L'autocratie maximaliste La dissolution de l'Assemblée constituante détruit tous les espoirs qui avaient-été mis dans cette assemblée. La situation est considérée à Pétrograd comme étant très sérieuse. L'autocratie maximaliste reste suprême, et comme l'a déclaré un orateur marin devant l'Assemblée, elle peut compter sur les baïonnettes nécessaires. Le décret de dissolution rejette tout compromis avec les classes bourgeoises ou " avec cette forme décevante de la bourgeoisie, le parlementarisme démocratique " ; les socialistes modérés et révolutionnaires sont accusés de mener une campagne contre le plein pouvoir demandé par les commissaires du peuple et d'empêcher ainsi la réalisation du pro-giamme de ces derniers pour le bien-être de la classe ouvrière. L'Ukraine ferait une paix séparée Les délégués de l'Ukraine à Brest-i Litovsk ont accepté, après des négocia tions privées avec les représentants I uissances Centrales, les principes s \ ants d une paix séparée, qui sont si , mis aux gouvernements respectifs p< ratification : >nt L'^at de guerre sera déclaré ter m in. ■ résolution des deux partis de vn s dorénavant en paix sera ratifiées. L troupes des deux partis seront retirée: ^ la conclusion de la paix. Les deux par acceptent que des arrangements soit intioduits dans le traité de paix pour n reprise immediate de légitimes relatio - économiques. Les relations diploma ' ques et consulaires seront reprises aui e rapidement que possible. -é LA CAMPAÛftE AKTIVISTE d u Une députation en Allemagne n Un télégramme de Bruxelles aux jou >s naux allemands signale la réception fai 1- à une délégation du soi-disant "Conse l- des Flandres" par le Herr von Wallra s secrétaire d'Etat pour l'intérieur c - Prusse. Le professeur Tack, en exposant 1< - vues de la députation, a déclaré que 1 s Flandre attendait avec confiance de l'A. , lemagne la reconnaissance et la protectio r du droit du péuple flamand de décide - de sa propre destinée. Dans sa réponse le sieur von Wallraf a rappelé la décla ration sympathique du Dr von Bet.h . man-Hollweg en ce qui concerne les but d'autonomie des Flandres, et il a termim _ son discours en exprimant ses meilleur vœux pour le développement ultérieur d< ces buts. Suivant une autre dépêche de Bru xelles, les membres du .y -'O:— •— et q'u ils se soumettront, à une élection dans le foui de -donner au peuple flamand l'occasion d'exprimer ses volontés en ce qui concerne l'entière indépendance d« la Flandre. Cependant, ils ne disent pas — et pour cause— sur quelles bases ces élections seront faites. AUTOUR delà GUERRE GRANDE-BRETAGNE — Répondant à une question lui posée à la Chambre des Communes, M. Bal-four a déclaré que les Etats-Unis et la France continuaient à avoir des représentants diplomatiques à Pétrograd. mais que ceux-ci n'étaient pas en rapports diplomatiques avec le gouvernement actuel de la Russie. Répondant à une autre question, M. Balfour a dit que, d'après les traités, la Russie continuait à être un Etat alliée, au point de vue de la guerre. Il a ajouté que, pour autant qu'il le sache, la position prise par la Russie envers le Pacte de Londres (par lequel les Alliés s'engageaient à ne pas faire de paix séparée) n'affectait pas la validité des traités. -—Sir Edward Carson a donné sa démission du Cabinet de guerre. Cette démission est due uniquement au fait que sir E. Carson craignait que la continaa-tion de sa présence en sein du Cabinet puisse gêner ses collègues au moment ou la convention irlandaise va terminer se;-travaux. On sait qu'avant la guerre s-ir E. Carson avait pris une part très active à la politique en Irlande. On ignore encore s'il sera remplacé au War Cabinet. PAYS-BAS -— Le "Telegraaf" croit savoir que l'exportation en Allemagne de 8,000 chevaux hollandais âgés de 8 à 12 ans commencera lundi prochain. Les chevaux, dit notre confrère d'Amsterdam, sont exportés aux termes d'un accord dont les conditions allemandes — non spécifiées — ont déjà été exécutées. DERNIERE HEURE Communiqué officiel beige Pendant la nuit du 19 au 20 janvier nous avons repoussé, par notre feu, une patrouille ennemie qui s'avançait en ra-déau vers un de nos postes avancés de la région de Ramscapelle. La journée du 20 a été marquée par les actions habituelles d'artillerie. Au cours de la nuit du 20 au 21 rencontres de patrouilles dans la région à l'ouest de la forêt d'Houthulst. Aujourd'hui 21 quelques ; tirs peu importants sur tout le front.

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