L'indépendance belge

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s.n. 1916, 14 July. L'indépendance belge. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/8w3804zk6m/
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87ème année. No 165 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 6 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION : I TUDOR HOIJSE TUDOR ST., LONDON. E.C. TELEPHONE : CITY 3960. BUREAU A PARIS : 11. PLACE DE LA BOURSE. VENDREDI 14 JUILLET 1916. En vente à Londres à 3 h. le jeudi 13 juillet. f 3 MOIS, 9 SHILLINGS. ) ABONNEMENTS : j 6 MOIS, 17 SHILLINGS. 1 CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. ( 1 AN, 32 SHILLINGS. j LA SITUATION. < .-<» Jeudi, midi. Le front britannique entre l'Ancre et la Somme a étc hier l'objet d'attaques répétées de la part des Allemands. Ceux-ci après avoir reçu d'importants renforts, ont livré un assaut général aux principales positions britanniques sur un front de plus de douze kilomètres. L'ennemi réussit à remporter des succès locaux sur deux points de la ligne : dans les Bois de Mametz et des Trônes, mais une contre-attaque britannique le chassa peu après du Bois de Mametz. |/ Deux nouvelles attaques contre .Contal-I maison furent repoussées par l'artillerie I britannique. La lutte, on le voit, est particulière-| ment intense dans le saillant du Bois des Trônes, Sur le front français de la Somme, la journée a été calme. A Verdun, par contre, l'activité a été très grande. Les Allemands ont renouvelé leurs attaques dans le secteur de Fleury et ils sont parvenus à s'installer sur la hauteur de Chapelle-Sainte-Fine, au nord du fort de Souville et à l'intersection des routes de Fleury et de Vaux. Mais ce succès a coûté cher à nos ennemis, qui ont dû lancer six régiments à l'assaut de cette position qui se trouve presque sous les canons du fort de Souville. Au nord-est de Souville les Français ont repris une partie des positions qu'ils avaient perdues la veille à l'est du Bois de Fumin, et le duel d'artillerie se poursuit, très intense,-dans les secteurs adjacents de La Lau-fée, du Chenois et de Souville. Ces succès, purement locaux, ne semblent pas inquiéter outre mesure nos Alliés français, et le semi-officiel de ce matin dit que "le jour viendra où notre menace sur la- Somme deviendra si urgente que l'ennemi devra abandonner Verdun en vue d'utiliser toutes les forces dont il dispose pour résister à notre avance, à moins que le Kronprinz s'obstine à nous attaquer, auquel cas notre avance en Picardie sera d'autant plus rapide." Ces paroles dénotent une confiance qui nous paraît pleinement justifiée. Nos Alliés russes se heurtent à une très vi\re résistance de la part des Allemands sur la rivière Stokhod qui est le dernier obstacle naturel sur la route de Kovel. L'ennemi, faisant rapidement face au nouveau danger qui le menaçait, a fait intervenir ses réserves avec mission de défendre les passages du Stokhod et de refouler les contingents russes qui avaient franchi la. rivière. Il semble avoir partiellement réussi et les prisonniers faits par l'armée du général von Linsingen proviennent vraisemblablement des détachements avancés du général Kaledin qui, lui, a fait, en cinq jours, une vingtaine de mille prisonniers et a pris à l'ennemi 55 canons, 93 mitrailleuses, de nombreux mortiers de tranchées et quantité d'autres trophées. Il est intéressant de noter que pour parer à l'offensive russe du côté de Kovel, les Allemands ont retiré, d'après les " Central News," quatre corps d'armée du front occidental et trois corps de ■la région de Pinsk et de Baranovitchi. De la même source on annonce que c'est le général Mackensen qui commande actuellement dans la région du Stokhod. Sur le Dniester, on signale des engagements d'artillerie et au sud de Dela- tyn, dans les Carpathes, les Autrichiens disent avoir repoussé sept attaques russes. Dans le Caucase, où les Turcs, depuis leur retraite d'Erzeroum et de Trébi-zonde avaient, grâce aux renforts amenés de Constantinople, regagné un peu de terrain, les Russes ont réoccupé les positions de Mamakhatun, sur la route d'Erzinjan, perdues il y a quelques semaines, faisant près de 1,800 prisonniers et capturant des canons, des mortiers et des mitrailleuses. Dans la région du Chorok, la lutte se poursuit sans que la situation soit sensiblement modifiée. Les sous-marins allemands font de nouveau parler d'eux. Le port de Sea-ham, dans le Durham, a reçu, l'avant dernière nuit, la visite d'un sous-marin qui, pendant quelques minutes, a bombardé la ville avec l'unique effet d'occasionner la mort d'une femme et d'endommager quelques maisons. Quand à l'affaire du "Deutschland" elle continue de préoccuper les diplomates. S'il faut en croire un télégramme de Washington au "Times," les officiers navals américains chargés d'inspecter le sous-marin allemand déclarent que c'est un navire marchand, non armé, et incapable d'être transformé en navire de guerre. On dit que les représentants de Grande-Bretagne, de France, d'Italie et du Japon ont protesté officiellement, ou ont l'intention de le faire, contre toute décision de la part des autorités fédérales reconnaissant au "Deutschland" la qualité de'navire marchand. Les Alliés font observer qu'il ne pejit être classé comme tel, vu qu'il est matériellement impossible de le soumettre à la visite. Pour cette raison, les Etats-Unis seraient disposés, dit le correspondant du "Times," à ne pas s'offusquer de la présence, devant la baie de Chesapeake, d'une flotte alliée chargée de surveiller les mouvements du "Deutschland," et si les autorités fédérales consentent à le traiter comme navire marchand, elles seraient d'avis de ne pas lui accorder les privilèges dont bénéficient les navires de commerce non submersibles. Les choses en sont là pour le moment, et on attend avec curiosité la décision de Washington. La situation dans les Balkans prend une tournure plus favorable pour les Alliés. La démobilisation grecque se poursuit normalement et les vénizélistes, imitant leurs adversaires, créent, comme eux, des lignes de réservistes. D'ailleurs, les progrès des Russes modifient rapidement le sentiment public à l'égard des Puissances Centrales. Les Grecs ne sont d'ailleurs pas seuls à se rendre compte du nouvel état de choses créé par l'offensive générale des Alliés. L'étoile austro-allemande pâlit rapidement non seulement en Grèoe, mais aussi en Roumanie, et ce n'est pas sans raison que les Austro-Allemands redoutent des surprises désagréables de ce côté. Le correspondant du " Berliner Tage-blatt" croit cependant qu'il n'y a danger d'intervention, du côté roumain, que lorsque les Russes auront franchi les Carpathes. Dès le mois d'août, après que la Roumanie aura rentré sa récolte, la situation deviendra, selon lui, critique. Il estime que la Roumanie surveille tout particulièrement l'attitude de la Bulgarie, qu'elle ne voudrait pas voir occuper une place prépondérante sur le Danube. La CONFÉRENCE des NATIONALITÉS. La troisième conférence des nationalités s'est tenue à Lausanne le 27 juin. Si elle a réuni un grand nombre de personnes, représentant 23 nationalités, si elle a été l'occasion d'une unanime et chaleureuse ovation en l'honneur de la Belgique, représentée par l'honorable président de la conférence, M. Paul Ot-let, il faut bien dire cependant qu'elle n'a pas êu une bonne presse. Il est évidemment difficile d'endiguer les discussions auxquelles viennent prendre part des personnes inconnues, déléguées ont ne sait trop par qui, et qui très souvent se montrent intransigeantes dans leurs propositions comme violentes dans leurs paroles. De plus, le moment était mal choisi. Il paraît que l'on n'avait jamais vu autant de journalistes austro-allemands il Lausanne, et que les délégations venues d'Allemagne et d'Autriche étaient ar rivées, dit la " Gazette de Lausanne," dans des conditions tout à fait spéciales. Ce qui se conçoit, si l'on songe qu'il y avait là une tribune d'où l'on pouvait attaquer la Russie au nom des Polonais, et la Grande-Bretagne au nom des Egyptiens : excellente occasion donc de brouiller les cartes et de tenter de jeter la zizanie entre Alliés. Les Arméniens ne s'étaient pas fait représenter et il paraît que les Grecs (Vénizélistes) et les Serbes se sont retirés sans prendre part aux discussions ni aux votes. Le "Journal de Genève," do son côté, a attaqué ces " doctrines nouvelles des plus confuses qui voudraient régler le sort de l'humanité et refaire la carte du monde en classant les peuples d'après leur langue, leur race, certaines parentés d'origine ou certaines limites géographiques." Le principe des nationalités. Il faut cependant remarquer et le président de la Conférence a insisté sur ce point très nettement dans son dis.- coui-s .d'ouverture"le principe des nationalités est le droit pour chacun d'elles de disposer d'elle-même comm ello l'entend." En somme, le principe des nationali tés tel que le présentait son plus arden propagandiste, Jean Pelissier, dont 1 nom n'a pas même été prononcé à 1 Conférence, c'étaii. un principe de dé fense de la liberté.'s'il s'agissait non de diviser l'Europe ni même les Balkans, en une multitud de petits Etats indépendants, ce qui au rait abouti à entretenir l'anarchie qu l'on constate depuis des années. Le progrès est non dans la divisio mais dans la concentration. De même que dans l'industrie, c'est 1 trust qui doit l'emporter parce qu'il ré partit mieux les charges sur une plu large (production et arrive à produir ainsi plus et à meilleur marché que 1 producteur isolé, grâce aux perfection nements incessants^que lui permet s puissance commerciale. - Mais de même < ue le mauvais trus commercial abusant de sa force pou s'assurer des prix élevés est la pire de choses, de même pour les peuples il produit des abus d'autorité, des exa( tions, des contraintes, et l'on sait de grands peuples absorbant, dominant e écrasant des petits peuples ayant ceper dant droit à la liberté. Car un peuple petit par le nombr peut avoir donné des preuves de vitalité d'initiative, d'énergie, d'esprit de prc grès justifiant son droit à la vie indéper dante. C'était là ce que devraient déclare et proclamer les conférences des natic nalités et pour être pratiques elles de vraient ne pas trop embrasser, et limite leur programme de discussions et d'ac tion aux seuls problèmes dont l'urgenc est justifiée, oeux Je la Pologne, de 1 Bohême, de la Serbie et de l'Albanie Ce programme suffirait amplement à al sorber l'activité de plusieurs conférence et à préparer la besogne des réunions d la diplomatie de demain. En attendant ■£. les conférences de nationalités entrent dans cette voie nou reproduirons le procès-verbal de la tro: sième conférence tenue à Lausanne. A. DE LAVAUX. * * * Le procès=verb?.! de la conférence. Les 27, 28 et 29 juin 1916 s'est réuni à Lausanne (Suisse) la 3me conférenc des Nationalités à laquelle ont pris par 23 nationalités réclamant une plus gran de liberté. La conférence après avoir entendu le délégations en l'exposé de leur situatio; respective a pris acte de leurs demande consignées pour chacune en un mémoir etérosé. L'assemblée, unanimement d'accor pour reconnaître la solidarité de tou les peuples dans leur lutte pour le dro: et la liberté, et la nécessité de fonde celle-ci sur un régime de justice organi sé, a arrêté ainsi qu'il suit la déclara tion des Droits des Nationalités. 1. Droits des Individus. Nul ne peut être inquiété pour se origines, sa langue ou sa religion, ni su bir de ce chef un traitement intolérant discourtois ou irrespectueux. Tout h-om me, en quelque lieu qu'il soit, a droit l'égalité civile, à la liberté de consoien ce et de culte et au libre usage des lan gues. La bonne entente et le respect de droits s'étendent indifféremment au: Européens (Aryens, Caucasiens, Occi dentaux-blancs et peuples de descendan ce européenne établis actuellement dan les autres parties du monde) et au: Orientaux (toutes les races autres qu les races européennes). 2. Droits des Nationalités Les nationalités,qu'elles soient fondée sur une communauté d'origine, de lan gue, de tradition, ou qu'elles résulten d'une association librement consentie d groupes ethniques différents, ont droit la libre disposition d'elles-mêmes. Elle constituent des personnes du droit in ternational. Le fondement légitime de l'existeiic des Etats doit être la souveraineté ma nifestée par la volonté librement expri niée des populations. Il n'y aura ni annexion, ni transfer de territoire contraire aux intérêts e aux vœux de la population ; il n'y aur, pas non plus d'émigration forcée. Ni L conquête, ni le sang versé pour l'occu pation, ni la possession antérieure dan l'Histoire, ni la pénétration pacifique ni les frontières naturelles, ni l'utilit stratégique, ne constituent des droit sur les populations ou leur territoire. Pour la reconnaissance des droits de nationalités il sera instauré une procé dure tendant à faire établir leur Statu international par la Cour international d'arbitrage de La Haye (ou toute autr s institution internationale qui serait e créée, congrès, parlement international, conseil international permanent de con- - ciliation). Les représentants naturels de t la nationalité (corps organisés ou élites in-e tellectuelles représentant véritablement i les nationalités) introduiront l'instance - devant la Cour, laquelle statuera sur le point de savoir si ces représentants peu- . vent réellement être tenus pour ceux de a la nationalité. La Cour déterminera aus- - si les frontières ethnographiques de la e nationalité selon les bases scientifiques reconnues. Le cas échéant, si les repré-a sentants de la nationalité le demandent, la .cour pourra ordonner sous son e contrôle et en l'entourant des garanties - d'impartialité nécessaires toute enquête s de caractère populaire, tel que plébisci-e te, et ayant pour objet de connaître la e volonté de la nationalité. A tous ces de- - grés, la procédure sera contradictoire et a publique. III. Autonomie. t r A l'intérieur des Etats les groupe-3 ments nationaux possédant un territoi-6 re national ont droit à la même autono-mie que les individus eux-mêmes. Dans s les régions à populations mixtes, qui re-^ présentent de grandes différences de caractère et de mœurs, sera établi le régime du Statut personnel complété par e des institutions nationales collectives ap-; propriées assurant notamment à leur po-pulat-ion des écoles avec leur langue et des églises conformes à leurs traditions religieuses. r IV. Droits complémentaires des nationalités. !" Les nationalités indépendantes, outre r le territoire, ont droit aux conditions essentielles de la vie et au développe-® ment des nations civilisées, notamment : a le droit de commercer avec Jeurs voisins, Html HLM—P11M—H——B—aHPB—PB5UWB——MMU1I le droit aux communications par chemin de fer et par voie terrestre assurant le libre accès à la mer, la liberté d'expansion des colonies (émigration, établissement et commerce). Les fleuves traversant le territoire de plusieurs nationalités sont frappés de servitudes internationales assurant l'usage de leurs eaux à tous les riverains et s'opposant à l'accaparement du transit, des forces hydrauliques ou des irrigations.Les six séances de la conférence,- inaugurées par le représentant de la ville de Lausanne, se sont poursuivies publiquement et la presse a assisté. Malgré l'opposition de tant d'intérêts 'et l'atmosphère passionnée de l'heure présente, le3 séances se sont poursuivies avec une grande dignité. Elles ont donné par l'exemple la preuve que les représentants de tant de peuples,- même belligérants et conduits aujourd'hui à la lutte les uns contre les autres, sont mûrs pour la discussion, autrement fructueuse en résultats permanents que la violence. La conférence s'est clôturée en décidant que ses travaux seraient poursuivi-, par une commission permanente composée des représentants de toutes les délégations, avec le concours de l'Union des nationalités. Cette commission a reçu les mandats de convoquer une nouvelle conférence au moment opportun. La conférence a émis le vœu de circonstance que les gouvernements, quels qu'ils soient, faisant acte de générosité, sursoient pendant la durée de la guerre à toute exécution capitale en suite des condamnations politiques contre leurs propres nationaux. Le secrétaire général, J. GABRYS. Le président, PAUL OTLET. FIDES GERMANICA. —«...» ù s Toute la presse a reproduit les décla-■" rations du député Scheidemann, annonçant en réponse à Emile Vandervelde que le chancelier n'avait nullement exprimé des idées annexionnistes au sujet de la Belgique. e Des discussions qui se produisent dans e la presse allemande il résulte que, mal-t gré la netteté de l'affirmation de Schei-" demann, on n'est, guère plus fixé depuis qu'il a parlé sur les idées du chancelier. s Je n'en veux pour preuve que oes deux 1 extraits du " Berliner Tageblatt " et du s " Vorwaerts." e L'article du "Berliner Tageblatt." 3 Le 24 juin le j'ournal de Berlin écrit : s Le discours de Breslau du député démo-t crate-socialiste et le bref commentaire de la r "Norddeufcsche Allgemeine Zeitung" ont pro-. voqué de vives protestations des milieux de droite. "Cette déclaration officielle," écrit le député conservateur au Landtag Hennig dans la "Kreuzzeitung," "inclut indubitablement la concession que seuls les buts de guerre qui s vont trop loin ne sont pas acceptés, mais que - Se la part du oliancelier il est prévu des rec-, tifications de frontière de même nature,^ en-. core qu'elles ne soient pas aussi étendues." ^ Mais comme les manifestations démocrates- socialistes n'ont pas été l'objet d'une rectification ou d'une protestation et ont été agréées " tacitement de la part des autorités, celles-ci, qui n'ont pas été contredites officiellement, s doivent ère considérées comme les buts du ç chancelier. Ces buts seraient en conséquence: restitution inconditionnelle des contrées ennemies conquises, par suite pas de rectifications de frontière non plus. Cela paraît im-s possible à admettre. 11 faut donc qu'existe i une conception prêtant à malentendus ou 8 mal comprise, qui nécessite d'urgence qu'on l'éclafrcisse." Les "Hamburger Nachrichten" réclament avec violence la publication du mémoire des six associations sur la nécessité d'annexions étendues : "Maintenant que deux fois, par le Bureau t Wolff et par la "Norddeutsclie Allgemeine 9 Zeitung," les buts de guerre de renoncement i de M. Sclieidemann ont été lancés officielle-s ment, que donc à deux reprises le mémoire des associations a été livré à une interprétation fausse, nous comptons que l'on permettra de communiquer le mémoire des associations 5 économiques dans son contenu authentique au - peuple allemand et de le discuter en public. - Le chancelier a promis à l'association de la presse un adoucissement, de la censure. Cet j. adoucissement pourrait débuter dignement en faisant régner l'équité générale. Si M. .Scheidemann, hors du Reiehstag peut parler 1 librement des buts de guerre, si le Bureau l Wolff, le " Berliner Lokal Anzeiger " et la - "Norddeutsclie Allgemeine Zeitung" peuvent, s sans entraves, répandre les buts de guerre de M. Scheilemann et sa critique du mémoire i des associations économiques, il n'est que " juste que la parole soit donnée librement au 3 mémoire, bien fondé, de six de nos plus importantes associations, économiques." g Les revendications formulées ici ne péu-. vent être sujettes à décision que sur la base ^ d'une connaissance complète de la situation politique. Mais' les amis des si\ associations 3 économiques ne disposent guère d'une telle 9 sue d'ensemble." L.-,#- ... u.mm L'article du "Vorwaerts." Le 25, le "Vorwaerts" dit à son tour:' "11 y a quelques jours nous avons reproduit, d'après le "Berliner Lokal Anzeiger," les déclarations faites par Scheidemann à Breslau à propos des buts de guerre du chancelier. D'après une information qui nous parvient, Lsdebour y a répondu ce qui suit: Au début de la guerre, la majorité de la fraction eût à la rigueur pu croire qu'il s'agissait d'une guerre de défense. Le cours ultérieur de la guerre a toutefois démontré que cela n'est pas le cas. Ce n'est^pas un doux secret que le chancelier a fait couler dans l'oreille de Scheidemann. Pour le moins chaque député au Beichstag sait que le chancelier, tout en ne se trouvant pas sur le plan des associations économiques, s'est exprimé de telle sorte qu'il a laissé ouverte la possibilité d'annexions vers l'est et vers l'ouest. Cela a été prouvé suffisamment par les débats relatifs à l'interpellation pacifiste. La pressé bourgeoise fait usage des communications de Scheidemann et de l'explication de la "Norddeutsche" selon laquelle les buts de guerre des six associations économiques "déliassent en partie de beaucoup ce que le chancelier,publiquement,à diverses reprises, a réclamé dans ses discours au Reiehstag" pour réclamer la liberté de discussion des buts de guerre. En même temps, ces commentaires servent h indiquer succinctement les exigences relatives aux buts de guerre du journal lui-même. En l'occurrence, la presse bourgeoise se réclame du fait qu'il ressort clairement du texte des déclarations du chancelier que ses exigences ne diffèrent que dans le degré de celles des associations économiques. C'est ainsi que la "Tàgliche Runds-chau" écrit : "En tout cas, nous constatons volontiers que envers M. Scheidemann la "Norddeutsche" maintient pour le moins expressément Ce que le chancelier a dit au Reiclist'ig à propos des exigences de notre sûreté à l'est et à l'ouest. Il y avait dans cela plusieurs choses qui ne concordent pas avec le rejet pur et simple de toute idée d'acquisitions territoriales, dans l'interprétation et Fintelli-gtmee de personnes autres que M. Scheidemann."L'article de la "Deutsche Tageszeitung." La "Deutsche Tageszeitung," elle aussi, fait remarquer que"' Dans les divers discours du chancelier au Beichstag, on remarquait manifestement une certaine gradation dans ses exigences à l'égard de nos ennemis et que le chancelier a fait la déclaration de principe fort significative que nos exigences devaient croître avec la prolongation de la guerre. Il ne parait toutefois pas tout-à-fait sûr à la "Deutsche Tageszeitung" quo le Chancelier n,'ait pas abandonné ce point de vue tout au moins condition-nellement et elle réclame de nouveaux éclaircissements. A notre avis, les "Berliner Neueste Nachrichten" se .rapprochent de la véritable signification de l'attitude du Chancelier. Elles écrivent : Mais entretemps le chancelier, deux fois, au Beichstag, a parlé de la nécessité d'acquisitions territoriales en vue de la "sûreté." lue fois le député Landsberg en conclut que le discours du chancelier semblait lui sonner raison, lui oui continuait à admettre

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

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