L'indépendance belge

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18 October 1915
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s.n. 1915, 18 October. L'indépendance belge. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/mp4vh5dg91/
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L'INDÉPENDANCE BELGE. ROYAUME-UN! « ONE PENNY1 CONTINENT : 15 CENTIMES, (HOLLANDE : 5 CENTS,) ADMINISTRATION ET REDACTION: .. WFt^oÎTTîCiV ' ,, Mmf! , cmT r TNOS , ttmor house tudor st london, b.c. "'(fpwi 31 ï-57 et LONDRES, LUNDI 18 OCTOBRE 1915. abonnements: 6 mots! 17 shIllÎngs: Conservation par le Progrès. IfcLtPHONE. CITY 39611, TELEPH.. J23S-75. 11 AN. 32 SHILLINGS. » " " ' l "V , ■ S O M MAIRE. LA SITUATION : Succès français dens les Vosges, en Artois et en Lorraine.—Les Allemands se retranchent sur le front oriental.— L'intervention de l'Italie.—Les Alliés aux prises avec les Bulgares.— Nombreux navires allemands coulés ou capturés. Le raisonnement grec.—A. de Lavaux. Lettre de Suède.—J. H. Petites indiscrétions contemporaines.—Timon. Billet Parisien.—Jean-Bernard. L'héroïque Serbie. Faits menus, menus propos.—Bob. Nos soldats réformés. Lettre de Hollande.—Or Terwagne. En Bel-gique. Notre service militaire postal à Calais. Les premiers jours de la guerre à Liège.—L. H. Echos, etc. LA SITUATION. Lundi, midi. Sur le front occidental la cannonade se poursuit avec acharnement. En fait d'actions d'infanterie les derniers communiqués de Paris signalent la reprise, par les. Français, des positions sur le Hartmansweilerkopf, perdues vendredi, et l'occupation, au sud-est de Neuville, d'une forte "barricade" allemande. Les Français ont également fortifié leurs positions dans les Bois de Givenchy, et étendu leurs gains du côté de Rjeillon, en Lorraine. A titre de représailles pour l'attaque de Londres et de Nancy par les Zeppelins, une escadrille d'aviateurs français a lancé trente bombes sur Trêves. Su.r le front oriental c'est dans la région de Dvinsk-Riga que la lutte continue d'être particulièrement acharnée. Toutes les attaques allemandes sur La route d'Illakst et au sud du lac Meduni visant Dvinsk, ont échoué. Au sud de Riga, près de Gross Eckau, les Russes ont dû céder un peu de terrain., et le communiqué allemand qui fait allusion à cet engagement, parle de nombreux Russes faits prisonniers. Mais ce ne sont là que des engagements isolés. Le caractère de la lutte sur le front oriental a complètement changé depuis quelques semaines. Les armées austro-allemandes ne parviennent plus qu'à grand'peine à endiguer le flot montant des Russes, et nous ne sommes nullement étonné d'apprendre que l'ennemi, se rendant compte de la nécessité d'hiverner sur place, fait construire par une armée de civils de vastes retranchements dans lesquels il compte, avec un minimum d'hommes, faire une campagne d'hiver analogue à celle qui caractérisa il-y a un an, les opérations sur. le front occidental. Ces retranchements s'étendent, au nord, depuis Mitau jusqu'à Kovno sur le Niémen et dans le sud, depuis les marais du Pripet jusqu'en Ga-licie-Orientale. Rien que dans le nord, 30,000 ouvriers, enrôlés de force, divisés en sept groupes, travaillent d'arrache-pied à achever les tranchées avant l'arrivée des fortes gelées, qui rendent le sol ausi dur que du granit. Des travaux particulièrement laborieux ont été exécutés à Kovel, en vue de protéger les cinq lignes de chemin de fer qui y aboutissent (un chemin de fer militaire reliant Kovel à Lemberg vient d'être construit paj- les Allemands). Tout cela indique que nos ennemis, loin de songer à aller jusqu'à Pétrograd ou Moscou, comptent rester sur la défensive en Russie, pendant que leurs dernières réserves sont engagées sur le front serbe. La force des armées austro-allemandes n'y serait, d'après le "Petit Parisien," que de 180,000 hommes, et il semble que les Puissances Centrales comptent surtout sur l'efficacité de l'intervention des troupes bulgares, qui doivent, à en croire le " Corriere délia Sera, " être renforcées par 120 à 150,000 Turcs, chiffre qui parait évidemment exagéré. Les Bulgares sont, maintenant, passés à l'offensive tout le long de la fron tière serbe. Le général Boyadjeff, à en h croire le communiqué allemand, a passi le Timok Inférieur, prenant d'assaut le: hauteurs de Glogovitza, à l'est de Knia shevatz, où huit canons furent captu rés. Dans le sud, de violents combats son engagés dans la région de Strumnitza où les Bulgares visent la ligne de Salo nique à Nish. Mais dans cette région no vaillants Alliés ne sont plus seuls à lut ter contre les Bulgares. Une dépêche d'Athènes annonce, e effet, que les premières divisions fran çaîses, à peine arrivées en Macédoine ont reçu le baptême du feu, ayant ét attaquées par 40,000 Bulgares. Sur le front danubien, les Allemand disent avoir occupé toutes les hauteur au sud de Belgrade, ainsi que celles s tuées au nord-ouest de Semendria. Les dernières nouvelles venues d Rome semblent indiquer que l'Itali pourrait bien jouer un rôle plus acti par rapport à la campagne balkaniqu< qu'on ne l'avait fait présager. "Exce sior" parle d'un corps expéditionnaii italien de 150,000 hommes, mais il e: plus probable que l'Italie cherchera, p: une violente offensive du côté de Triesti à attirer dans cette région quelques cei taines de mille Autrichiens, diminuar ainsi la pression des armées ennemie sur les autres fronts. i De foutes façons, l'accord entre le Cabinets de Paris, Londres, Pétrogra et Rome au sujet des opérations mil taires nécessaires pour battre l'ennen commun est complet et le " Giorna d'Italia," dont la note dubitative c l'autre jour avait été fort remarquée, d aujourd'hui qu'il n'est pas impossib que l'Italie participe à la campagn balkanique sous une autre forme qu par l'envoi de troupes en Macédoine. La flotte britannique qui déploie, de puis quelques jours, une si grande act vité dans la Baltique et dans la Mer d Nord, a fait plusieurs nouvelles caj tures. Dans la Mer du Nord vingt-et-u chalutiers de pêche ont été capturés e amenés à Grimsby. Deux cents homme d'équipage ont été retenus comme pr sonniers. Dans la Baltique les sous-marins br tanniques ont coulé cinq nouveaux v; peurs allemands et en ont obligé u sixième à s'échouer. Parmi les victime se trouvent de grands steamers tels qi le " Gutrune," jaugeant 5,000 tonne et le " Babylon," déplaçant 4,0C tonnes. A la suite de la fréquence de ces a tentats, les Allemands ont décidé c faire convoyer leurs bateaux, de con merce par des navires de guerre. Les signatures ratifiant le grand en prunt franco-britannique émis au Etats-Unis ont été échangées, samedi, New-York. Soixante-et-un chefs de bar ques représentant les 800 firmes qi constituent le syndicat de garantie, or apposé leurs signatures. Fait signifie: tif et que la presse germanophile enn gistre avec rage ; plusieurs banquiei allemands participent à cet emprunt qi équivaut pour les Alliés à une batail gagnée. c LE RAISONNEMENT GREC. J'ai rencontré hier mon ami le Grec Pactavos, que je n'avais plus vu depuis deux ans. Erudifc, sympathique, très bien apparenté, il est toujours renseigné et abondamment documenté, aussi ses conversations m'étaient toujours agréables et je prenais plaisir à discuter avec lui politique, sciences sociales et de omnibus rébus et quibusdam aliis. Inutile de vous dire que les Grecs avaient, en général, toutes mes sympathies. Etait-ce d'instinct ou suite de l'influence des études classiques? peu importe. Cette fois, j'étais furieux et j'abordai mon ami avec un visage sûrement hostile. S'il s'en aperçut, il ne le fit point paraître et m'atta-ftua brusquement ainsi;, "Eh bien, que dites-vous de vos amis les Bulgares?" Vous les vantiez si fort, vous^prôniez tous leurs actes, vous les considériez et les présentie;; comme un peuple modèle ayant toutes les vertus. Aujourd'hui, vous voyez clair, hein ! Même votre ami Georges Lorand, leur panégyriste enthousiaste, a reconnu, enfin, que l'attaque-brusquée de 1913 était "un crime, une sottise, un coup de folie." Vos yeux se sont-ils ouverts, comment appréciez-vous maintenant les Bulgares ? "Mais agissant comme des traîtres, dis-je. Je reconnais que le Tsar Ferdinand, s'est montré passé maître en fourberie, et c'est une profonde désillusion pour moi, une réelle douleur que de voir ce peuple bulgare renier le passé et faire preuve d'une telle ingratitude. Mais, dites-moi donc, et vous, les Greejs, est-ce qu'il ne faut pas vous mettre sur la même ligne ? N'oubliez-vous pas tout ce que la France et l'Angleterre ont fait pour vous ? Ne considérez-vous pas le traité conclu par vous avec la Serbie comme u nsimple " scrap of paper"? Je dus m'interrompre, car mon ami semblait avoir reçu un soufflet. Ses colères doivent être épouvantables, et je le voyais faisant les plus grands efforts pour se maintenir. — Mais vous insultez mon pays, fit-il violemment. — Pardon, j© constate des faits. — Quels faits? Voyons, raisonnons. Dans quelle situation géographique sommes-nous? Nous sommes entourés dp r ln 'a T a ...j ie la ra comprend les quatre grandes provinces n d'Hernôsund, d'Ostersund, de Wester-botten et de Norbotten. Les villes, d'à- li bord assez resserrées les unes contre lés a autres, s'espacent à mesure| que l'on g approche de la ligne arctique et que la d végétation devient plus rare. Une irrji- 'r mense ligne de chemin de fer, dont les a têtes extrêmes sont Stockholm et Nar- cl vik, en Norvège, relie les plus impor- g tantes d'entr'elles.. L'été, il y circule v des trains express ayant tout le confort moderne, d'où toutefois le faux luxe g est exclu. En cette fin de saison et l'hi- ù ver, lés communications directes à Ion- >n gue distance cessent avec les voyages s; d'agrément, sans que l'intensité du trafic 3i en diminue beaucoup. A vrai dire, c'est n le moment où, en temps ordinaire, la n- ligne révèle le Miieux sa r~:-on d'être: 1 • le transpor* J< 1 -/a» d<<$ impenses mines .>.• la ' !gi»n de .llt'i <"/•' à ,i Rirui c Actuellement., cette voie fer: e décèle (j à l'obsen teut 'vu rôde plus h?>p ; ,'ssiojn- u tefois nous demandions des compensations.— Que l'on vous a accordées. — Accordées ? non pas. Promises sans doute, mais garanties nullement. On nous faisait entrevoir la promesse de Smyrne et d'un territoire étendu en Asie-Mineure.— Donc, vous étiez satisfaits ? — Nous l'aurions été si nous avions eu la certitiude absolue d'entrer en possession. Mais nous ne l'avons pas eue. Et nous nous souvenions de Rhodes. Nous nous souvenions de nos écoles grecques supprimées, de nos prêtres grecs chassés, de nos églises grecques fermées par les Italiens. — Mais les Italiens vont coopérer à l'action de défense des Serbes ? — Nous Grecs, nous en doutons, et c'est une raison de plus de notre inaction. Croyez bien que nous n'oublions rien de ce que nous devons à la France et à l'Angleterre; soyez persuadé que toutes nos sympathies vont aux Alliés; ne doutez pas un instant que si nous avions la certitude que les Alliés sont fermement décidés à donner un effort suffisant, non pour une démonstration, mais pour arrêter nettement le flot austro-bulgaro-germain, c'est avec enthousiasme que nos troupes iraient se joindre à celles des Alliés. Nous savons très bien le danger du militarisme prussien, nous comprenons très bien ce que nous réserve la Bulgarie triomphante. Mais nous savons aussi que si nous nous lançions dans la mêlée sans appui suffisant, nous verrions disparaître la Grèce, et voilà qui doit vous expliquer que nous regardons l'abstention comme notre seule planche de salut. Aux Alliés donc à nous décider; du nombre de leurs soldats dépend notre attitude. Avons-nous complètement tort?" Je ne savais trop que répliquer. Cependant, j'aurais pu dire que la Belgique a su remplir son devoir alors qu'elle savait ce qui l'attendait. A. de LAVAUX. DE SUÈDE. Madame Horta. ii. nant, car, outre son service régulier et le va-et-vient des eîhoses militaires, elle . sert au transport des blessés russes et , allemands, dont l'échange se fait à la . frontière de la Finlande sous le couvert de la Croix-Rouge de Genève. Mon premier arrêt se fit à Umea sur . 'e Golfe de Bothnie. On y avait mis à ma disposition la salle des conférences • de l'Ecole Supérieure; je dis à ma dis-. position par manière de parler, car ici, . comme partout où je passerai, il me ; faudra payer la location du local ainsi que la taxe imposée par l'Etat sur les conférences (assimilées aux concerts, . fêtes, etc.) faites par des étrangers. Dans l'espèce j'étais donc étrangère. La taxe est assez élevée, mais il est : avec le ciel des accommodements en faveur de certaines œuvres charitables. Il en résultait parfois quelqu'offre empressée ou lorsque ma bourse eut le dessous, mon argumentation ébranlait des convictions qui paraissaient d'acier. Les Pro=germains. N'en concluez pas que lesopinions sont plus faciles à retourner ici qu'ailleurs, point du tout, mais il a été relativement aisé de les déformer au début de la guerre parce que les " vraies " nouvelles n'arrivaient que d'Allemagne et qu'en outre des raisons déjà données, la contrée n'a été battue que par des émissaires allemands, Suédois bien souvent à leur solde ou à leur dévotion, dont certains furent décorés de la Croix de Fer pour services rendus ou soi-disant. Ayant, à leur tête Sven Hedin, dont le livre récent écrit au quartier-général allemand a eu ici un succès réel, ils organisent des lectures, des conférences, des réunions, se partageant le pays pour intensifier leur propagande et répandant à profusion des pamphlets et des brochures où les origines et les suites de la guerre sont expliquées au seul point de vue germanique. De plus il y a ici un "parti de la guerre" auquel on n'accorde qu'une très faible importance, parce que le gouvernement et la masse du peuple dans leur sagesse très réelle a facilement neutralisé son effort, mais qui ne se tient nullement pour battuIl comprend la grande majorité de ce qui a quelque grade dans 1 niée et de ce qui y touche par un lien famille ou d'amitié. Il s'ensuit que si e rti n'a pas l'oreille de toute la cl a ><■ supérieure de la société suédoise (je par' de la région parcourue), celle-ci i ..ti'ea • îsidère pas moins comme étant du plus grand "chic" d'être Tyskauer, c'est-à-diire, pro-germain. Jusqu'où ce "chic" pourrait-il mener le pays? Je ne puis le dire, mais j'affirme qu'il n'est pais loin des grands centres, aussi superficiel qu'une mode ordinaire. Je ne parle moi, c'est entendu, qu'en faveur des pauvres.Dans certaines villes ma conférence devait être soumise d'avance pour savoir si elle ne œn tenait aucune allusion politique, l'approbation fut donnée; elle est donc bien "neutre" dans le sens indiqué. Eh ! bien dans certaines de ces villes il est si mal vu d'être en faveur des Alliés (lisez des Anglais) que le "beau monde" n'osait se montrer dans la salle où je parlais. Parmi ce public sélect je comptais des amies d'enfance qui, perdues là-bas dans l'extrême-nord, s'abstenaient par crainte de la critique des " Tyskauers. " Cependant, quelques-uns d'entre eux plus d'un soir affrontaient... le " danger" avec l'espoir d'y trouver matière à critiquer. Il ne m'était pas malaisé de les reconnaître, leur air vainqueur me les annonçait de loin. Bientôt cependant leur sourire s'évanouissait, leur attention se fixait, forcée par l'écran et le silence religieux de la salle que seul devait rompre le bruit des mouchoirs ; c'étaient ceux-là qui, vers moi, les premiers venaient ensuite me tendre la main en m'avouant leur défaite, je veux dire leur conversion. Ainsi donc par pure opposition politique la haute société s'abstenait de oa-raître à l'exposé de nos malheurs. Il est vrai de dire que la région est surtout celle des chefs d'industrie ou des grands commerçants, régnant sur un peuple d'ouvriers, bien organisé lui-même socialement et politiquement, surtout dans la région des mines, où l'on trouve des agglomérations—non des villes, à vrai dire—de plus de 15,000 ouvriers.L'intérêt que portaient ceux-ci à nos malheurs est tel qu'à mon retour de Narvik, je dus m'arrêter une seconde fois à Kurina pour parler devant une salle archi-comble. J. H. (Nous publierons la fin de cette correspondance si intéressante dans l'un de nos prochains numéros.) PETITES INDISCRÉTIONS CONTEMPORAINES. Les causes de !a démission de M. Delcassé. La démission de M. Delcassé est un événement assez grave pour que nous essayons d'en connaître les causes. Nous avons pu en savoir les motifs et les détails et nous les donnons avec certitude sans crainte de démenti possible. Tout d'abord, il est certain que l'ancien ministre des Affaires Etrangères avait éprouvé, ces temps derniers, une véritable dépression nerveuse et les médecins lui avaient ordonné un repos absolu de quelques jours. A ce moment, il avait offert sa démission à M. Viviani qui, très amicalement, avait insisté pour qu'il prit quelques jours de repos, refusant sa démission et lui promettant d'assurer le service avec le concours des collaborateurs habituels de M. Delcassé. Le ministre se rendit à ces instances et garda la chambre, ne s'occupant aucunement de son département. Quand il fallut envisager la possibilité d'envoyer des contingents en Serbie, c'est son chef de cabinet, M. Piccioni, qui se rendit au quartier-général, eut un long entretien avec le général Joffre, et apporta la réponse à M. Delcassé à qui cet avis autorisé s'imposa sans aucune discussion possible. Sur ces entrefaites arriva la nouvelle de la trahison du roi Ferdinand, qui exécutait les clauses du contrat qu'on con-. naissait au Quay d'Orsay et qui liait la Bulgarie à l'Allemagne depuis le milieu d'août. Presque coup sur coup on apprit la deuxième défection du roi Constantin et la deuxième retraite de M. Vé-nizélos, qui privaient la Quadruple-Entente des 300,000 Grecs mobilisés et qui devaient, suivant des engagements formels, marcher au secours de la Serbie au premier appel. La situation en Orient se trouvait modifiée, bouleversée, pourrait-on dire. Tous ces événements demandaient une activité dont M. Delcassé, toujours souffrant,ne se croyait pas capable. Il fit écrire par soin chef de cabinet une lettre die démission adressée à M. Viviani, lettre qu'il signa et dans laquelle il répétait que sa santé lui commandait cette décision. C'était le vendredi 9 octobre. MM. Millerand et Ribot vinrent aussitôt au 11 de l'Avenue de Clichy, domicile personnel du ministre, et, au nom du gouvernement, le prièrent de con- C6ème année. No. 246

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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