L'indépendance belge

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08 January 1917
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s.n. 1917, 08 January. L'indépendance belge. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/v69862cm5x/
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SSème année No 7 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI Ï ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 16 CENTIMES (HOLLANDE: ® CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION : .. BUREAU A PARIS : TUDOE HOUSE. TUDOR ST.. LONDON. E.C. I!< PLACE DE LA BOURSE TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH : 1 «1»"5Z et LUNDI 8 JANVIER 1917. En vente à Londres à 3 h. le samedi 6 janv. ABONNEMENTS H J ||TLLINGS.} CONSERVATION PAR LE PROGRÈS, Il AN, 32 SHILLINGS. J LA SITUATION. Samedi, midi. Braïla, l'important port danubien, est tombé aux mains des Germano-Bulgares. Voilà ce que nous apprend le dernier communiqué de Berlin, qui annonce également des succès de moindre importance de nos adversaires sur plusieurs autres points du front russo-rou-main. La capture de Braïla, il y a trois eemaines, eût été, au point de vue économique, d'une très grande importance pour nos ennemis, qui y auraient trouvé, à ce moment, des quantités énormes de céréales, ainsi que des approvisionnements de toute espèce. Mais la résistance offerte -par les Busses a frustré les-Germano-Bulgares du bénéfice de leur succès tardif. Ils sont maîtres d'une ville de 66,000 habitants, qua-■ trième de la Roumanie par ordre d'importance, mais ses greniers et ses entrepôts sont vides. La chute de- la ville était ' inévitable après l'abandon par les Russes de la tète de pont de Macin, en face de Braïla (rive droite du Danube), mais elle a été précipitée par la vigoureuse offensive déclanchée par l'ennemi à l'ouest de la ville, au sud du point ou le Buzeu rejoint le Sereth. Cette offensive, appuyée par trente batteries d'artillerie, a contraint les Alliés à battre en retraite. Les positions de Gurgueti et de Romanul ont dû être évacuées et, selon le communiqué de Berlin, 1,400 Russes auraient été faits prisonniers au cours de cette opération. Ls communiqué allemand signale également la prise d'assaut de Gurgueti et de Rotesti, au sud-ouest de Foesani, ©tà quelques kilomètres seulement du cours du Sereth, ainsi que des progrès nouveaux dans la région d'Odobesti, à l'ouest de Foesani. Dans cette dernière région, d'où l'ennemi essaye de déborder Foesani, c'est le général von ,Gero]; qui s'est distingué, lors des récentes ope-rations en Galicie qui commande. En résumé, l'ennemi attaque nos alliés russo-roumains snr toute l'étendue tic. >7a ligne du Sereth, et il a fait des progrès appréciables' sur les deux flancs, ainsi que dans le centre. Sur plusieurs points les forces ennemies se trouvent à très peu de distance du Sereth, et les Russes sont par conséquent dans la position désavantageuse de devoir combattre avec une rivière dans le dos. Mais avec des troupes aguerries comme 4e sont celles de noi alliés, cette situation n'offre pas de dan-gèrs exagérés. C'est en prévision de cette retraite nécessaire que le gros de l'armée roumaine a été ramené au-delà du Sereth, où, sans aucun doute, elle a eu le temps de préparer les nouvelles lignes de défense, sur lesquelles nos Alliés vont'pouvoir se retirer. Sur les autres fronts, c'est le calme qui prévaut; calme relatif, naturellement, qui n'exclut ni des bombardements, comme ce fut le cas sur le front de la Woevre, ni des raids de tranchées, comme en signalent les communiqués britanniques et allemands dans la région de Loos. On apprendra sans surprise que MM. Lloyd George et Briand, accompagnés de conseillers et de collaborateurs é minent?, sont arrivés à Rome, en vue de participer à un " échange de vues au sujet de la situation générale." C'est dans ces termes que le déplacement des deux chefs de gouvernement est annoncé dans le communiqué officiel dont nous respectons le laconisme voulu. Sans être dans le secret des dieux, il est permis de supposer que parmi les questions qui fixe- — rout l'attention des chefs responsables des trois gouvernements alliés, celles concernant la paix et la situation en Grèce figureront en tout premier lieu. Il est évident que les différentes manœuvres pacifiques auxquelles la Note' allemande a donné le branle rendent nécessaire une "consultation interalliée," et c'est certainement le désir de ne pas perdre de temps qui explique ét justifie l'absence des représentants autorisés des autres Alliés. En ce qui concerne la "manoeuvre de la paix," il devient de plus en plus évident que nos adversaires, les Autrichiens, notamment, sont pressés, non pas pour des raisons sentimentales, mais pour des raisons purement matérielles, de voir la paix mettre fin à leurs souffrances.Le langage des socialistes autrichiens trahit également oe désir, et les changements dans le haut personnel du ministère des affaires étrangères d'Autriche indique le désir de l'empereur Charles, partisan, lui aussi, de la paix — pour des raisons dynastiques — de s'affranchir de là tutelle des hommes d'Etat de Berlin, aux mains de qui certains ministres austro-hongrois n'étaient ni plus ni moins que des marionnettes. La conférence que le tsar Ferdinand vient d'avoir avec son complice l'empereur Guillaume, au quartier général de ce dernier, et qui s'est prolongée pendant plusieurs heures, semblerait indiquer que du côté bulgare également certaines difficultés ont dû être soulevées sur le caractère desquelles nous serons, tôt ou tard, fixés. La visite du prince Adalbert, un des fils de l'Empereur, à Sofia et à Constantinople, n'est pas étrangère certainement à ces difficultés. S'il s'agit de se mettre d'accord sur -les concessions auxquelles ils Vont devoir sa résigner pour obtenir la paix, nous nous imaginons volontiers "les conflits qui vont naître entre les larrons, et il serait intéressant de pouvoir assister aux explications orageuses auxquelles la question des -conditions de paix donnera inévitablement lieu. Le roi Constantin, qui, un peu plus chaque jour, sent son trône chanceler, semble résolu à risquer ea dernière chance contre les Alliés et à céder aux éléments pangermanistes qui ont juré de conduire la Grèce à sa perte. Le langage provocateur de la presse royaliste a produit les résultats espérés. L'hostilité contre les Alliés et les Véni-zélistes augmente et les ligues de réservistes dont la dissolution avait été promise jadis aux Alliés, tiennent le haut du pavé à Athènes et dans toute la vieille Grèce. Les correspondants à Athènes et au Pirée du " Morning Post " et du "Times" nous apprennent que les réservistes prétendûment licenciés sont secrètement réengagés et avisés de se tenir prêts pour rejoindre leurs régiments à toute heure. La destruction du pont du chemin de fer au sud de Larissa est, personne n'en doute, l'œuvre de ces mêmes réservistes qui ont voulu, par ce moyen, empêcher le transfert de troupes grecques dans le Péloponèse. D'autre part, on s'attend à un massacre général des Vénizélistes, et beaucoup croient qu'à la suite des déclarations des ex-Premiers Ministres (consultés par le Roi), jugeant les conditions des Alliés inacceptables, le gouvernement répondra négativement à la note des Alliés ! Le PROBLÈME de la PAIX. III. Le geste théâtral de l'Allemagne, offrant en termes volontairement vagues et ambigus une paix dont elle se garde bien de préciser les conditions, suivi de la remise aux belligérants de la Note du président Wilson, à laquelle le Gou-\ ernement suisse et les Etats Scandinaves ont donné leur adhésion, place au premier plan de l'actualité le problème de la paix dont nous nous sommes occupés dans deux articles précédents. La démarche des Etats-Unis, au caractère spontané de laquelle il y a tout lieu de croire, est dictée par un double sentiment: la crainte de voir l'Amérique entraînée dans un conflit dont le brasier .s'étend de proche en proche, et le souci humanitaire de mettre un terme aux sanglants sacrifices de vies humaines qui se succèdent depuis deux ans et demi. Le président Wilson croit hâter l'heure de la paix en demandant aux belligérants de préciser leurs buts de guerre: "Abattez votre jeu, leur dit-il; ^ouez cartes siu* table çt nous verrous s'il n'y a pas moyen de. finir la partie ; par un arrangement acceptable ou, au pis-aller, par un coup nul." On trouvera peut-être qu'il y a une . sorte d'ironie amère à questionner sur ses buts de guerre un pays comme la Belgique qui subit un martyre ininterrompu depuis le début des hostilité:». Quand la victime, en état de .légitime défense, se débat pantelante sous l'étreinte 1 de son agresseur, lui demande-t-on quel but elle poursuit en se défendant? J'en- -tends bien que l'invite s'adresse spécialement aux grandes Puissances en- • gagées dans la lutte et, tout bien considéré, je ne vois guère qu'un groupe ■ d'Etats que la question doive visiblement embarrasser : c'est l'Allemagne et ses partenaires dont, malgré tous les artifices et les réticences, la volonté de conquête sera fatalement démasquée aux yeux des neutres. Je n'en veux pour preuve que la réponse dilatoire que le bloc central vient de faire aux suggestions du président Wilson : c'est, à pro-crcment parler, une fin de non recevoir. Car ni l'Allemagne, ni l'Autriche ne soufflent mot—et pour cause—des conditions auxquelles elles entendent subordonner le rétablissement de la paix ; elles laissent ce point capital prudemment dans l'ombre et espèrent éluder la question à la faveur d'une équivoque. Mais qui ne voit qu'en se dérobant aux précisions qu'on leur demande, elles veulent dissimuler leurs appétits de conquête et en font par là même implicitement l'aveu? Si îa réponse des Puissances centrales à 1a Xote américaine apparaît ' comme une simple échappatoire, j'imagine, par contre, que celle des nations de l'Entente sera aisée à formuler en termes aussi clairs que péremptoires ; car les buts de guerre des Alliés ne tiennent-ils pas tout entiers dans ces trois mots qui résument les déclarations réitérées faites par leurs hommes d'Etat : restitutions — réparatioi s — garanties ? Restitution des territoires envahis, c'est-à-dire évacuation, préalable aux pourparlers de paix, de la Belgique, de la Serbie et des parties occupées de la France, de la Russie et de la Roumanie. Réparations sous forme d'indemnités couvrant tous les dommages matériels causés par l'ennemi durant la guerre, avec attribution au profit des pays envahis de créances privilégiées à raison de l'enlèvement du matériel, de l'outillage, des approvisionnements de toute nature et des stocks de matières premières, à défaut de leur représentation en nature. Garanties, enfin, dont les .modalités peuvent prêter à discussion, mais qui doivent en principe tendre à établir en Europe et dans le monde un équilibre po'itique stable et à organiser une société des mations basée sur le respect des nationalités et le droit à l'existence des petits Etats. Il est à peine besoin de dire que ce n est pas par les voies ©stucicuses- d'une paix allemand^ que ces buis oew-oi^n* être atteints: seule nous y acheminera ' une paix européenne qui tiendra compte des aspirations légitimes de tous les peuples. Mais cette paix réparatrice et durable, a-t-on fait jusqu'ici tout l'effort , nécessaire pour en préparer l'avènement? Unité de front, unité de direction, ce sont là des mots prometteurs, auxquels nous avons tous applaudi, .mais qui ne sont pas encore sortis du domaine de la phraséologie pour entrer dans celui des réalisations fécondes. Nous ne nous dissimulons pas les difficultés de tous genres, d'ordre matériel et moral, auxquelles se heurtent la coordination et la liaison des multiples services du haut commandement allié. C'est Mackensen, je crois, qui a déclaré au cours d'une interview, en faisant allusion à l'insuffisante corrélation existant entre les manœuvres stratégiques combinées des armées de l'Entente : "Tandis qu'ils délibèrent, j'agis; tandis qu'ils se concertent, je commande." C'est à ce manque de cohésion qu'il faut à tout prix porter recède, ' en substituant aux volontés débiles des volontés agissantes, aux méthodes routinières des procédés inventifs,'aux efforts dispersés une action concertée et soli- ; daire; alors seulement nous verrons les ténèbres de la guerre se dissoudre dans l'aube rayonnante de la paix. Mais ce < n'est pas encore maintenant qu'elle peut ' s'envoler de l'arche, la douce colombe, : messagère de concorde, tenant dans son bec le rameau d'olivier symbolique : la pauvrette tomberait aussitôt dans les • serres de l'aigle bicéphale qui guette < jalousement sa proie... ; Il n'en reste pas moins que l'initiative • du président Wilson, de quelque façon qu'on l'apprécie et quelles qu'en puissent être les répercussions lointaines, a la valeur d'un coup de sonde qui remue : l'opinion européenne et marque, pour les ' belligérants, l'heure imminente des solu- ' - lions décisives* 1 JULES COUCKE. 1 CE QUE LA FRANCE A FAIT POUR SES ALLIÉS. POUR L'ITALIE, i (De noire oivoyc spécial.) II. Le concours accordé par la France à l'Italie a porté principalement sur trois points : matières premières, armement et transports. I. — L'Italie, comme on sait, n'a pas de charbon. Depuis la déclaration de guerre et jusqu'à ces derniers temps, le combustible dont elle a besoin pour ses usines et pour ses chemins de fer lui était fourni presque exclusivement par l'Angleterre. La hausse des frets ayant rendu cette fourniture très onéreuse pour l'Italie, la France a mis à sa disposition le charbon qu'elle extrait de ses mines du Centre, permettant ainsi à son alliée de réaliser une notable économie sur les frais de transport. La France fournit également à l'Italie certains aciers spéciaux et des tournures d'acier destinées à.être refondues. Une mission d'ingénieurs français spé-;ialistes a été envoyée en Italie pour y mettre au point la fabrication de certains aciers. II. — En ce qui concerne l'armement, il convient de .rappeler que le canon de ;ampagne italien est l'œuvre d'un artilleur français, le colonel Déport. Depuis que l'Italie est entrée en guerre, la France lui a cédé un important matériel l'artillerie lourde, dont l'armée italienne n'était pas suffisamment pourvue et qui lui a rendu les meilleurs services dans le Trentin et sur le Carso. Chaque pièce livrée comporte une première dotation en: projectiles et un ravitaillement le plusieurs centaines de coups par jour. Outre les obus d'artillerie lourde, la^France fournit à l'artillerie de cam-jaene italienne on nombre considérable d'obus de "75" chargés et un abonnement de plusieurs milliers d'obus vides par jour. Pius de cent .mortiers ou ;ano.ns de tranchée, plus de six cent mille grenades, plus de cinq cent mille :asques et de quarante mille boucliers :1e tranchée, des centaines de tonnes d'aluminium et de produits chimiques sont sortis des usines françaises à destination de l'Italie. C'est encore la France qui fournit à l'Italie une grande partie de son matériel d'aviation et c'est une escadrille française de chasse qui défend Venise contre les avions autrichiens. III. Les nombreux transports nécessités par d'aussi importantes cessions dp matériel eussent pu devenir pour l'Italie une cause de graves difficultés. Un accord est Intervenu cotre les chemins de < 1er de l'Etat italien et la compagnie fran- < çaisc de P. L. M.,en vue d'assurer sur 1 les deux réseaux une meilleure réparti- ( tion du matériel, et les difficultés ont été < écartées. j •L'Italie s'est empressée de recon- , naître l'aide que la France lui apporte ; sous tant de formes différentes en main- i tenant en sursis d'appel les ouvriers ] italiens employés dans les usines fran- < çaises de guerre, et en subvenant elle- i même dans une certaine mesure à quel- j ques besoins français par la fourniture j de voitures automobiles, de produits ali- , mentaires et de quelques textiles. , POUR LA SERBIE. ■ On ne citera ici que pour mémoire un . ravitaillement journalier de 2,000 car- j touches de 75 de campagne assuré régu- . fièrement par la France à la Serbie de- ■ puis la fin de 1914 jusqu'à l'évacuation de son territoire. Cette fourniture, comme le concours apporté à la Belgique dès les premiers mois de la guerre, n'est ' intéressante qu'en ce qu'elle témoigne ! de l'effort accompli en un temps où les besoins de la France étaient impérieux et ses moyens industriels peu abondants. Le concours apporté depuis lors par la France à la Serbie peut se résumer en deux mots : transport et reconstitution ' de l'armée serbe. 1 Le 18 janvier 1916, les débris de ' l'armés serbe commençaient à débarquer ' à Corfou. Le 1er avril, les premiers élé- ' ments de l'armée, serbe reconstituée ire- : partaient pour Salonique. Les trans- ; ports, étaient achevés au début 'du mois 1 de juin. Le 12 septembre, les armées ' françaises et serbes réunies battaient les : Bulgares et les troupes serbes se retrou- 1 vaient sur leur territoire national. C'est ! à l'effort français qu'est due cette resur- ' rection d'une année nationale. Epuisée par quatre ans de guerre, 1 décimée par les derniers combats, les j épidémies, le froid et la faim, l'armée serbe, à son arrivée sur les côtes d'Al- ( baire, était à bout de forces. La France, ' pour la recueillir, prépara les installa- 1 tions nécessaires à Corfoui et prévit les ' transports maritimes pour l'évacuation ' de près do 150,000 hommes et 10,000 animaux. Grâce aux marins français, les embarquements se firent dans un ordre parfait et les transports furent ' réalisés sans perdre un homme, malgré • les sous-marins. La mission médicale. L'armée serbe arrivait à Corfou, épui- < sée à tel point aue le uuart de l'effectif levait être successivement hospitalisé, tant dans l'île même qu'à Bizerte. L'installation et le fonctionnement des hôpitaux nécessaires constituent un effort l'improvisation sans précédent. Ce résultat magnifique est dû au dévouement lu personnel sanitaire. Déjà, pendant la retraite d'Albanie, la mission médicale française de Serbie, qui avait combattu , , ivec succès l'épidémie de typhus de | 1915, avait redoublé de dévouement. A ['arrivée à Corfou, elle trouvait immédiatement le précieux concours' des mé-lecins et infirmiers de l'armée navale pour accueillir les soldats serbes et leur donner les premiers soins. En même temps, arrivai^ à Corfou un nombreux :ontingent de médecins, infirmières et infirmiers, envoyé par le souS-secrétaire d'Etat du Service de santé pour les hôpitaux. à créer à Corfou. L'AchiMéion, Vido, Le Lazaret, Bornéo, Fustapidima et Moraitika étaiciu transformés en formations sanitaires. Enfin, la charité privée apportait un XMioours précieux à l'œuvre commune Il faut rendre un hommage particulier m dévouement sans bornes dont firent meuve les infirmières françaises en soignant les malades serbes, sans aucun souci de la contagion. Le premier soin de la Mission était de lourrir, de loger, de vêtir et d'hospita-iser 'es troupes serbes. Les camps s'organisent rapidement dans l'île, les baraquements s'élèvent et Ces routes se reparent, le téléphone est installé. Des .-êtements chauds, une nourriture aban- _ lante, les précautions.d'hygiène nécessaires remettent rapidement sur pied les .roupes serbes. La mission militaire. Sans perdre de temps, la mission dis général de Moiidésir, dirigée plus tard jar le colonel Douchy, prête son con-rours au haut commandement serbe jour -reconstituer les"unités et reprendre ''instruction. Les a'rt'!,îfeu"s serbes se jerfectionncnt auprès de leurs cama-■ades français dans"là manoeuvre des jièces de montagne. Des officiers* d'état-najor et d'artillerie sont envoyés en France pour visiter le frént et recueillir es pius récents enseignements de la guerre, en même temps que des cours de lerfectionncment s'organisaient dans 'île pour lés cadres. Une fois l'.ârmée serbe regroupée en >r<lré à.Corfou, il restait à l'organiser :t à l'armer en vue de son transport sur e théâtre des opérations en Macédoine. Des deux opérations ont- été préparées ■,t réalisées par l'état-major général rançais. Le 14 mars, une conférence, •éunissant au grand quartier-général les •eprésentants des états-majors généraux rançais et serbe, réalisait l'accord sur e projet préparé pour la réorganisation le l'armée serbe. L'armement et les nunitions étaient fournis exclusivement iar la France avec un matériel identique i celui des divisions françaises. Le este du matériel et des approvisionne-nents était fourni par la France et 'Angleterre. Au début de juin, moins de trois mois iprès, l'armée serbe, rassemblée touten-ière en Chalcidique, trouvait son xnaté-■iel à pied d'œuvre et aurait pu entrer immédiatement en campagne. Les opérations de transport. Les opérations de transport avaient •té réglées au ministère de la guerre par 'étât-major de l'armée avec la plus grande méthode et le soin le plus rninu-;ieux. Trois centres de groupement organisés en France à Orange, Lunel et Vlo.ntauban, et trois ports d'embarquement, Cette, Marseille et Toulon, rece-,-aient des services de la guerre le maté-iel destiné à l'armée serbe. Chaque dément prévu dans le plan de réorganisation portait un numéro d'ordre apposé également sur le matériel et les inimaux qui lui étaient affectés de telle sorte que toute unité en arrivant à Salo-ûque touchait en une fois et sans erreur jossible tout le lot de matériel qui lui revenait.' Ces mesures simples et pratiquées ave'c le plus grand ordre ont per-nis d'éviter les encombrements et les erreurs de direction. Le transport de l'armée serbe ei'le-nême de Corfou en Chalcidique com-nença le 12 avril. Il était terminé dans es premiers jours de juin, malgré des lifficuités considérables. Ce transport a >u être réalisé grâce au concours de la narine française — 650 milles marins à parcourir, dont une partie aux voisinages immédiats de bases par fonds inférieurs à 150 mètres, propices au mouil-age des mines ennemies et exigeant .'organisation de chenaux de sécurité rontinuellemeint balayés par les dragueurs. Une traversée de 47 à 55 heures suivant la vitesse des transports à proximité du Péloponèse, ou des îles, où l'cn-Temi avait ménagé à ses sous-marins les points d'appui nombreux. 11 fanait trauscortoi' de Corfou. &&

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

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