L'indépendance belge

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s.n. 1917, 02 August. L'indépendance belge. Seen on 20 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/b853f4mq48/
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«filme année- No 181 L' INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE; 5 CENTS) I ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS: cTT? iTTp n nrannw W ri P^ACE DE LA BOURSE. JEUDI 2 AOUT 1917. 3 MOIS, 9 SHILLINGS. T 5. 1JANL SIR., IIIGII HOLBOU. , .0. . . , ; . , ABONNEMENTS:, 6 MOIS, 17 SHILLINGS. (-CONSERVATION PAR LE PROGRÈS tïupmone : holbo«hi 1773-4 teleph.: | ^3^.75. En vente a Londres a 3 h. le mercredi 1 août. 1 1 an. 32 shillings. J LA SITUATION Mercredi, midi. L'offensive attendue sur le front de Flandres, préparéepar un bombardgnien de huit- jours, a été déclanchée njard matin à la pointe du jour. Elle s'est dé veloppée sur un front de vingt-cinq kilo mètres au nord et au 'sud d'Ypres, et le résultats' de la première journée fon bien augurer de l'avenir. Les troupes franco-britanniques, opé rant ensemble, ont occupé les premier et seconde lignes allemandes entre Basse Tille (au sud de Warneton) et Lizem (au nord de Boesinghe). En certain points elles ont avancé de plus de quatr kilomètres (les correspondants disen jusqu'à huit kilomètres) dans les posi lions ennemies, capturant dix villages e faisant, pour autant que le compte a pi être établi, plus de 3,C00 prisonniers! Tous les objectifs visés par le hau commandement franco-britannique 011 été atteints, dit le général sir D. Haij dans son bulletin de victoire et les con tre-attaques de l'adversaire ont été re poussées partout. Les Alliés ont repris les villages d< Stecnstraete, Bixschoote, Pilkem, Saint Julien, Frezenberg, Westhoek, Hoog< ainsi que plusieurs fermes et village: fortifiés par l'ennemi. Toutes les armes participèrent à l'at taque: artillerie, infanterie, cavalerie aviateurs, tanks, etc., et toutes rivali sèrent de zèle et de courage. Certaine unités britanniques, voyant l'ennem s'enfuir de ses tranchées, préférèren traverser leur propre feu de barragi I plutôt que de laisser leur proie s'échap !per ! Sur le canal de l'Yser, point d'in "fersecticn des forces franco-britanni ques, poilus et tommies s'étonnèrent mu 1 tuelJement par l'élan magnifique avec le quel ils coururent sus à l'ennemi, et le correspondants britanniques mention nent les exploits des troupes française: qui, sous le feu de l'ennemi, jetèreni 28 ponts au-dessus du canal de l'Yser ei entrèrent sur près de quatre kilomètre! de profondeur dans les lignes de l'ad wsaire, dépassant le but qui leur avai été assigné, faisant un grand nombrt de prisonniers (non encore compté) el capturant un important matériel. Sur certains points l'ennemi a offert une résistance opiniâtre, mais_les troupes saxonnes et prussiennes (Garde impériale) ne purent retarder l'avalanche qui déferlait sur elles. Les mitrailleurs allemands, disposés un peu partout dans les trous d'obus, firent preuve de beaucoup de courage, et un fortin boche ne fut pris qu'après que tous les hommes 'de la garnison eurent été blessés ou tués, ies positions ennemies étaient défendues par quinze divisions, mais beaucoup d'unités allemandes comprennent une forte proportion de recrues de la classe 1918, ce qui semblerait indiquer que lé manque d'hommes commence à se faire sérieusement sentir. Il est à remarquer que les Allemands ont retiré à temps leur artillerie de campagne, mais si l'avance devait se poursuivre, comme nous l'espérons, il est [douteux si l'ennemi parviendra à mettre Ira sécurité, aussi facilement, sa grosse artillerie, dont le déménagement, surtout par temps pluvieux, n'est pas chose aisée. Les pertes britanniques sont, paraît-il, plus légères qu'on ne l'avait escompté, le feu de barrage de l'ennemi, à cause sans doute de sa hâte de sauver l'artillerie de campagne, n'ayant été ni assez rapide ni assez soutenu, alors que l'artillerie britannique de campàgne était déjà en action dans les lignes avancées trois heures à peine après l'avance. Le communiqué français parle de per-t«s insignifiantes, mais dit que le champ 'le bataille est couvert de cadavres d'Allemands, preuve de l'importance des pertes ennemies. Le communiqué allemand est grotes s que. "Le premier assaut de l'armée bri t tannique," dit-il, "livré dans les Flan i dres sur un front de 25 kilomètres, a ét - repoussé et l'ennemi, chargeant sur uir - profondeur de plusieurs rangs, avec de s forces numériquement supérieures, a dj t se contenter de l'occupation d'une posi tion de cratères à l'intérieur de notr< - zone défensive !" 3 L'état-major allemand redoute san - doute l'effet que produira sur les massé î affamées et démoralisées des Empire s Centraux la nouvelle de l'échec des trou 3 pes impériales, et il préfère nourrir L t peuple d'illusions. Mais les réticence: - mêmes de nos ennemis .constituent un< t preuve de sa réelle faiblesse et expli 1 quent leur avidité à voir la paix conclut avant l'effondrement inévitable de lèu) t puissance militaire. t Ils comptent encore toujours sur lei ' événements en Russie, tant militaire! " que politiques, pour écarter la catastro " plie qui les guette. Les machinations di Dr Michaelis, dont M. Ribot a fait jus ; tice-hier à la Chambre française, viseni " toujours à détacher la Russie du groupe ■ des Alliés, mais le nouveau régime inau 3 guré par M. Kerensky rend ce projet plus illusoire que jamais. L'amélioration de la situation mili taire chez nos alliés orientaux est évi dente, et il n'est plus question de défec tions et de désertions. La retraite russe, il est vrai, n'est pas arrêtée, mais la résistance de nos alliés, notamment sur l£ frontière de Galicie, se fait plus vive, Le communiqué russe affirme, contrairement aux bulletins ennemis, que les tentatives allemandes de passer le Zbruc; ont été repoussées (Berlin 'dit- que la rivière a été franchie sur un front d< près de 50 kilomètres), mais il est possible que le communiqué russe soit en retard sur l'allemand. Berlin et Pétrograd sont d'accord , pourtant en ce qui concerne la situatior au sud du Dniester, où les troupes du . général Kornilofi, battant en retraitc: , ont abandonné Zaleczyki et Sniatyn. Les ' troupes turques participent activement aux opérations du général Boehm-Er-naolli et font l'objet d'une citation spéciale dans le communiqué allemand. Berlin annonce qu'après avoir défait l'arrière-garde russe à Wiznitz nos alliés ont dû abandonner la ligne de Czeremos et que- les avant-gardes allemandes ne sont plus qu'à trente kilomètres de Czer-novitz.Dans les Carpathes roumaines nos alliés, en revanche, continuent de progresser (vallée 'de la Putna) et depuis qu'ils ont pris l'offensive dajis cette région (du 24 au 28 juillet) ils ont capturé 98 canons et 4,500 prisonniers, rompant le front ennemi sur une longueur de GO kilomètres et une profondeur de 17 à 20 kilomètres ! En somme, la situation générale sur le front oriental s'est sensiblement améliorée, et si nos ennemis avancent encore ils 11e le font qu'au prix de pertes sérieuses.Sur le front de l'Aisne, les pertes allemandes sont également très sévères, et à voir l'acharnement que mettent nos ennemis 011 dirait qu'ils sont occupés à jouer leur dernière carte. A l'est de Cerny, les troupes du Kron-prinz attaquèrent avec trois régiments sur un front de 1,500 mètres, mais ils furent repoussés et les Français progressèrent sur tout le front, faisant plus de 200 prisonniers. Berlin prétend, par contre, que dans cette affaire 1,500 Français auraient été faits prisonniers. Rien de particulier des autres fronts. Le Havre annonce le bombardement des cantonnements belges au moyen de oanoîns à longue portée, et Rome signale une avance italienne en Albanie. L'OFFENSIVE EN FLANDRE Avance de l'Yser à la Lys — Nombrei villages pris d'assaut — 3,500 prisonniers Mardi, 11 h. du matin.—En conjon Jon avec les troupes françaises opéra ,Ul' notre gauche, nous avons attaou ce matin, à 3 h. 30, sur un large front, au nord de la Lys. Les troupes alliées ont capturé leurs premiers objectifs sur tout le front attaqué, et on signale des progrès satisfaisants sur tous les points. Un nombre considérable de prisonniers c- a déjà été fait. ut Mardi, 10 h. 23 du soir.—Les opéra-é, tions des troupes alliées, commencées ce j PRE en DEUXIEME MGE J^a Vie de Paris 3 L'affaire d'espionnage (ieriacL X - I ' à I matin dans le voisinage d'Ypres, ont été s continuées avec succès dans la journée, 3 malgré un temps défavorable. 5 Les positions ennemies ont été péné-' trées, et notrë ligne avancée sur un 3 front de plus de vingt-quatre kilomètres 5 de La Basse-Ville sur la Lys, jusqu'à ; Stëenstraete, sur l'Yser. Ces deux vil-- lages sont actuellement aux mains des ; Alliés. Sur l'extrême gauche, 'es troupes françaises en coopération intime et proté-; géant le flanc gauche des troupes britan-; niques, ont capturé le village de Steens-. traete et ont pénétré rapidement dans , les défenses allemandes jusqu'à une pro-. fondeur de près de trois kilomètres. Ayant atteint leurs objectifs pour la » journée de bonne heure, elles ont conti-. nué leur attaque avec la plus grande bravoure au delà de leurs objectifs originaux et ont capturé Bixschoote et les . positions ennemies au sud et à l'ouest . de ce village sur un front de près de . quatre kilomètres, y compris le cabaret de Kortekeér. Dans l'après-midi, une . contre-attaque ennemie a été victorieu-, sement repoussée. Dans le centre et le centre gauche, des divisions britanniques ont pénétré dans les positions ennemie jusqu'à une ; profondeur de trois kilomètres et se sont assurés les passages de la rivière : Steenbeek, qui constituaient leurs objectifs finaux. Au cours de leur attaque, nos troupes ont emporté deux puissants systèmes défensifs et ont pris d'assaut les villages de Verlorenhoek, de Frezenberg, de St-Julien et de Pilken, ainsi que de nombreuses fermes, bois et points solidement défendus. Plus au sud, dans le centre droit de notre attaque, après avoir atteint l'en-tièreté de leurs premiers objectifs, les: quels comprenaient le village de Hooge et le Bois du Sanctuaire, nos troupes se sont frayé un chemin en avant, surmontant la résistance obstinée de l'ennemi dans une région accidentée, dans le voisinage de la route d'Ypres à Me-nin, et emportant le village de West-hoek. Dans ces parages, où a eu lieu pendant toute la journée un violent combat qui continue toujours, nous avons pénétré dans les défenses ennemies jusqu'à une profondeur de près de 1,600 mètres. Un certain nombre de contre-attaques puissantes ont été victorieusement repoussées. Sur l'extrême droite, au sud de la route de Ziilebeke à Zanvoorde, nos troupes ont atteint rapidement tous leurs objectifs, capturant les villages de La Basse-Ville et Hollebeke. Outre les nombreuses pertes infligées à l'ennemi, plus de 3,500 prisonniers ont déjà été amenés, mais aucune estimation précise de nos captures ne peut encore êtro faite. LE COMMUNIQUE FRANÇAIS Paris, 23 h.—Après avoir effectué le passage du cannai de l'Yser, nos troupes ont attaqué, ce matin à 4 h., en conjonction, à leur droite, avee les troupes britanniques. La formidable préparation d'artillerie avait complètement nivelé les organisations allemandes et infligé de lourdes pertes à leurs défenseurs. A la fin de la matinée nos troupes avaient enlevé les deux positions ennemies, et dans leur élan, avaient spontanément devancé les objectifs qui leur étaient assignés. Elles ont fait des progrès sur la route de Lizerne à Dixmude, capturant le village de Bixschoote et le Cabaret de Kortekeer. Nos pertes sont insignifiantes. Nous avons capturé une grande quantité de matériel et fait des prisonniers, dont l'évaluation n'a pas encore pu être faite. Le champ de bataille est couvert de cadavres allemands, fait qui montre l'importance des pertes subies par l'ennemi. OPERATIONS MAVALES Exploits de pirates Des sous-marins allemands ont coulé ces jours-ci plusieurs bateaux de pêche hollandais qui se trouvaient cependant dans la zone de sûreté. Un commandant de sous-marin a répondu à un pêcheur qui lui. en faisait la remarque: "Ca n'a pas d'importance que vous soyez ou non dans la zone de sûreté ; si nous ne vous ! coulons pas, les Anglais le feront ou bien ils prendront vos bateaux ! " Il paraît que les Hollandais ne sont pas très contents. FIN DE LA CRISE MiaiSTERlELLE Un comité de guerre Notre correspondant du Havre nctrs télégraphie : Le conseil des ministres s'est réuni deux fois lundi, le matin et l'après-midi à 5 heures. Cette seconde réunion s'est prolongée très avant dans la soirée. On affirme que les ministres se sont mis d'accord pour proposer au Roi la nomination de M. de Broqueville aux Affaires Etrangères en remplacement de M. le baron Beyens. Le portefeuille de la guerre sera confié à un général, qui n'est pas encore désigné de façon définitive. Un comité de guerre serait constitué au sein du cabinet. Il se composerait des ministres 'de la Guerre, des Affaires Etrangères, des Finances, des Colonies et de MM. Paul Hymans et Emile Van-dervelde. LES ATROCITES ALLEMANDES Un quadruple meurtre à Liège On télégraphie d'Amsterdam : Les autorités allemandes de Liège ont arrêté, torturé, et condamné à mort, après un procès de trois jours, un commerçant influent de Liège, M. Groneret, sa femme et ses deux filles, âgées l'une de 20, l'autre de 14 ans; sous l'accusation de s'être livrés à l'espionnage. Le père et la mère ont été exécutés les premiers, et les deux jeunes filles contraintes d'assister à l'exécution. Après que les parents eurent été assassinés l'officier qui commandait le peloton invita leurs filles, sous la promesse d'être sauvées, de révéler les complices de leur famille. Les héroïques Liégeoises refusèrent et l'ainée déclara : "Si nous parlions cela pourrait amener la mort de 50 personnes ; nous aimons mieux mourir la conscience tranquille." La jeune fille aînée fut immédiatement fusillée et son corps jeté sur les cadavres de ses parents. Il restait la cadette ; on lui proposa son pardon ; on lui fit même les plus brillantes promesses si elle livrait ses amis, mais elle ne voulut pas parler et, après avoir été torturée et outragé^ à.son tour, elle fut mise à mort. Ce quadruple meurtre perpétré, dans des circonstances aussi atroces, a produit une profonde indignation dans toute la province de Liège. Il crie vengeance contre les Allemands toujours aussi féroces qu'aux premiers jours de la guerre ! Malgré les détails précis de ces scènes horribles de meurtre on hésite à croire à de tels sauvages sentiments, à une si cruelle barbarie. On se demande si l'on a affaire à des hommes ou à des bêtes féroces. La mansuetude du régime allemand en Belgique occupée L'autorité allemande en Belgique occupée a fait exécuter le 25 juin dernier les citoyens belges dont les noms suivent : Kuge, employé aux chemins de fer; Descamps, Jules, voyageur de commerce; Descamps, Lucien, voyageur de commerce; Verboven, ouvrier agricole; Wattken, ouvrier agricole. On été grâciés : Van Mersch, voyageur de commerce ; Deblois, voyageur de commerce ; Deboux, garde-champêtre riKntois. D'après des informations dont il est difficile de douter, le système de la déportation de civils belges continue de sévir dans des conditions odieuses particulièrement à Mons et dans les environs de cette ville. Les hommes qui ont été déportés le 17 avril se trouvent en France où ils s^ht occupés à des travaux souvent à dix kilomètres du front allemand. Depuis une quinzaine de jour.1 avant la date des informations ci-dessus les déportations sont effectuées sur urn simple convocation, faite souvent li nuit, ayee départ fixé le lendemain. U COHERENCE DE8 ALLIES t PARIS D après ce qui a été communiqué,.{ la presse par M. Lloj'd George, uni chose est sûre et certaine: c'est que li décision de la conférence a été prise t 1 unanimité des Alliés, d'où la presst a conclue avec juste raison que l'accord 1 harmonie et 1 unité ont été parfait* entre tous les Alliés. Que signifie, ei effet, l'unanimité? . Est-ce l'unanimité des voix délibératives seulement? Celtes, non. Parce que alors on n'auraii pas dit "l'unanimité," mais la "majorité des* Alliés." Or, à la suite de la communication de M. Lloyd George, il a bien été reconnu que la décision a été prise à l'unanimité des Alliés sans aucune distinctioi: entre eux; d'où il faut conclure que tous les Alliés sans distinction ont pris pari au vote, ou bien,- ce qui est encore plus certain, c'est que la décision a été prise sans même aucun vote, mais de l'avis unanime de tous ceux qui avaient pris part à la conférence. La conférence n'a donc pas commis l'erreur, qui s'était glissée dans la presse, de partager ses membres en deux catégories: les privilégiés, avec voix délibérative, et les subordonnés, avec voix consultative seulement. Non, tous les Alliés ont pris leurs décisions en an bloc indivisible. C'est ce qui devait être. C'est la reconnaissance de la justice entière pour tous les Alliés, grands ei petits sans distinction, c'est la solidarité, nécessaire pour le bonheur du monde entier, qui a été ainsi reconnue par l'unanimité signalée par M. Lloyd George. Cela fait honneur aux pays civilisés, grands et petits, qui ont pris part à la conférence; cela fait honneur aux personnages distingués, dignes représentants de ces pays ; cela rehausse les cœurs et donne le courage et l'énergie nécessaires au triomphe de la cause commune contre la tyrannie et la criminalité allemandes. Cette solidarité internationale assurera dans l'avenir, par ses conséquences, la vraie paix du monde civilisé. AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE — Dans quinze jours aura lieu dans toute l'Allemagne, dit un télégramme Exchange, la réquisition générale de tout l'or appartenant aux particuliers. Tous les bijoux, à l'exception de ceux de famille ayant un caractère historique ou prive, devront être remis aux banquiers en échange de papier-monnaie ou de bons de 1 emprunt. Cette réquisition est considérée comme le premier pas fait vers le lancement-du septième emprunt de guerre, qui doit avoir lieu en septembre prochain. BELGIQUE Le "Telegraaf" apprend qu'il est question de placer une partie de la marine marchande hollandaise à la disposition du Belgian Relief. Les Alliés ne désireraient plus consacrer à ce service une partie de leur tonnage ; il en est de même des armements norvégiens, la Norvège ayant besoin de tout son tonnage, pour son propre ravitaillement. Les navires belges sont employés actuellement Ai ravitaillement de l'armée belge. Dans ces conditions 011 a prié la Hollande de se charger de« transports du Belgian Relief. Aucune difficulté n'a été rencontrée à ce sujet auprès des armateurs de Rotterdam. Nombre d'entretiens ont déjà eu lieu, au cours desquels des mesures provisoires ont été prises. Le pourcentàge mis à la disposition du "Belgian Relief" n'est pas encore fixé, mais il sera très important. On peut s'attendre à ce que ce pourcentage soit fixé à bref délai.

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

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