L'indépendance belge

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s.n. 1917, 20 July. L'indépendance belge. Seen on 04 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/kw57d2rd2k/
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| SSètne année. No 170 L' INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT: 15 CENTÏEVIES (HOLLANDE: 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION : 5, DANE STR., 1IIGII HOLBORN, W.C.l. TELEPHONE : HOUBORN 1773-4 BUREAU A F A RIS : U, PLACE DE LA BOURSE. ( 3 1 1 -5 7 et i ELEPH.: | 238-7 5. VENDREDI 20 JUILLET 1917. Eîi vente à Londres à 3 h. le jeisdi 19 juillet. ( 3 MOIS, 9 SHILLINGS. "I , ABONNEMENTS:] (j MOIS. 17 SHILLINGS.'(-CONSERVATION PAR LE PROGRES l 1 AN. 32 SHILLINGS. J LA SITUATION J?u<E mi<li. Les troupes du général Korniloft, dç-jmis leur retraite de Kalusz, maintiennent sôiidenlent leurs positions sur 1. ,rive droite de la Lomnica. Elles ont mêin3 amélioré leur situation dans k secteur de NoVica, où elles avaient d'a-bcrd été refoulées d'une hauteur située à environ huit kilomètres au sud de Kalusz, mais une contre-attaque déclan-Jiée à propos permit à nos alliés de reconquérir le terrain perdu. Au nord du Dniester, dans le secteur de Brzezany, l'artillerie ennemie fait preuve d'une grande activité qui pourrait bien n'être que le prélude d'un retour offensif austro-allemand dans cette région. L'ennemi ne peut qu'être encourage dans ses desseins d'offensive par les événements politique* dont Pétrograd continue d'être le théâtre. La crise ministérielle qui a éclate! d'une façon si inopportune et qui a provoqué le retour précipité de M. Kc-rensky a été stigmatisée par lui comme constituant un coup do poignard dans le dos de la Révolution, et le Conseil des délégués ouvriers et soldats, dans une résolution adoptée conjointement avec le Comité exécutif du Conseil des délégués paysans, proteste avec véhémence coritr* la tentative faite par les éléments anarchistes de peser, par des démonstrations .armées, sur la solution de la crise minis-•térielle.La foule armée qui assiégeait le Palais de Tauride lundi avait invité les membres des deux comités à prendre en ) mains le pouvoir. c'est-à-dire à se substituer au Gouvernement Provisoire, et il est réconfortant do constater que les membres des deux comités qui constituent les deux organismes les plus influents de la Russie actuelle aient non ,seulement refusé d'écouter cet appel au poup d'Etat, mais qu'ils repoussent avec indignation, comme ils le disent dans leur résolution dont le texte a été affiché dans les rues, toute tentative d'influer sur leurs décisions. C'est un nouvel chec des léninistes (anarchistes), qui sont un peu plus discrédités qu'avant et dont les excès leur aliènent tous les jours plus de sympathies. Le camp des extrémistes s'est scindé et beaucoup parmi les socialistes minoritaires se désolidarisent d'avec les lé-linistes, qui ne rêvent que d'un chambardement général, ou plutôt mondial, seul moyen selon eux de régénérer la société actuelle. Mais si les léninistes ne constituent .qu'une minorité (aux élections de Pétrograd ils obtinrent 17 p.c. des voix), ils sont extrêmement actifs et l'impunité de leurs actes incite les éléments turbulents des autres centres à les imiter. Aux dernières informations, il semble que les extrémistes se préparent à frapper un grand coup. Plusieurs milliers de soldats, de matelots, d'ouvriers et d'ouvrières, venant de Kronstadt, citadelle de l'anarchie, sont arrivés dans la capitale. arborant des bannières portant des inscriptions telles que "A bas l'autorité ! Vive la Commune I" Comme il fallait s'y attendre, les agents provocateurs ont été à l'œuvre; des poups ^e feu isolés ont été tirés dans les rues de la capitale, suivis de feux de peloton et de salves de mitrailleuses, qui provoquèrent une panique compréhensible en vil!** A la suite de ces incidents, le général Polovtsoff, gouverneur militaire de Pétrograd, a publié un ordre du jour rappelant la défense de porter des armes et faisant appel aux citoyens paisibles de ne pas sj montrer dans la rue sans nécessité, et d'empêcher des inconnus de pénétrer dans leurs demeures, '"la troupe ayant reçu pour instruction de rétablir l'ordre immédiatement." La situation est, on le voit, sérieuse. Les bâtiments du quartier-général et le square du Palais d'Hiver ont été choisis comme quartier-général des troupes gouvernementales qui y bivouaquent. Des pièces d'artillerie ont été mises en bat-■ terie et tout est prêt pour une action vigoureuse si celle-ci devenait nécessaire. Jusqu'à présent rien n'indique que le mouvement anarchiste ait gagné d'autres régions. A Moscou, le Conseil des délégués ouvriers et soldats a décida par 442 voix contre 242, d'interdire toutes manifestations en ville, et les délégués extrémistes qui voulaient orga-. niser des manifestations armées, quittèrent la séance en protestant. Ces incidents, spasmes de la grande crise qui a secoué la Russie, n'auraient, en temps normal, qu'une importance locale, mais dans la situation actuelle, au moment même où le <4n '■ r il Brou>si!o'ï vient- de déclancher une offensive couronnée de succès, des événements comme ceux de Pétrograd peuvent produire des répercussions sérieuses. L'arrêt de l'offensive russe en Galicie n'est probablement pas complètement étranger à ces événements et les anarchiste s de Pétrograd ont droit, une fois de plus, a la gratitude au roi eu.- Prusw, dont ils sont, consciemment ou incon-I ... i . sciemment, les auxiliaires precieux. Puisqu'ils s'attellent au char impérialiste, ils ne peuvent pas se plaindre s'ils sont confondus avec les ennemis de la démocratie.La situation sur les fronts d'occident est inchangée. Sur la rive gauche de la Meuse, les Français ont repoussé toutes les contre-attaques allemandes le long de la route d'Esnes à MalancoUrt, -infligeant des pertes considérables à l'ennemi. Aux dernières informations, les troupes du Kronprinz ne réagissaient plus qu'au moyen de l'artillerie. Le général sir D. Haig signale de légers progrès à Moncliy-le-Preux (sud-est d'Arras), des raids heureux du côté de Fresnoy, d'Oosttaverne et de Boesinghe, ainsi que la mise hors de combat de quinze aéroplanes allemands, dont huit abattus (contre quatre appareils britan-j niques). Berlin signale une recrudescence du duel d'artillerie en Flandre, depuis la côte jusqu'à la Lys. Du front italien on signale quelques raids, des combats d'artillerie ainsi qu'une grande activité des aviateurs. Les pertes britanniques pour la se-I maine écoulée, dues aux mines et aux sons-marins allemands, sont de quatorze navires jaugeant plus de 1,600 tonnes et j de quatre de moins de 1,G00 tonnes. Huit bateaux de pêche ont été coulés et douze 1 navires ont été attaqués sans succès, j Comparés à ceux des semaines précédentes, ces chiffres semblent indiquer une diminution, mais tant que le tonnage des navires coulés ne sera pas connu, il est impossible de se prononcer sur l'impor-itnnce réelle, des nertes OPERATIONS NAVALES Les pertes en mer Arrivées'et départs des navires mar cliands de toutes nationalités et dépas sant 100 tonnes dans les ports du Ro yaume-Uni (non compris les bateaux ch pêclïe locaux) pour la semaine finissan lo 15 juillet, à 3 h. de l'après-midi : Arrivées, 2,828; départs, 2,920; con tre 2,898 et 2,798 la semaine précé dente. • Navires marchands britannique coulés par mines ou sous-marins de plu: de 1,600 tonnes, 14; de moins de 1,60( tonnes, 4, contre 14 et 3 la semaine pré cédente. Navires marchands britannique atta qués sans succès par sous-marins, 12 contre 17 la semaine précédente. Bateaux de pêche britanniques coulés 8, contre 7 la semaine précédente. * • * La statistique hebdomadaire italienne " renseigne 558 entrées et 499 départ contre 527 et 435 la semaine précédente Un seul steamer et quatre petits ba ; teaux à voiles ont été coulés, contre 3 e L 11 la semaine précédente. Dans ia marine marchande française Un décret d'une importance excep tionnelle a paru au "Journal Officiel,' 3 plaçant tous les bateaux français de plu 3 de 100 tonnes sous le contrôle du sous ) secrétaire d'Etat de la marine mar - chande. Aux termes- de ce décret, aucui navire n'est plus autorisé à partir san - un permis du gouvernement français, e , sans que ses papiers de bord et de s. cargaison n'aient été vérifiés. Si 1 gouvernement juge le fret sans utilité il lui est loisible de refuser le permis e de réquisitionner le bateau. OPERATIONS AERIENNES LA DEFENSE DE LONDRES Avertissement par nuages colorés 11 est officiellement annoncé, que le essais faits à l'aide de ~ sirènes, mard dernier, n'ayant pas dojané des résul tats satisfaisants, le secrétaire du dé partement de l'intérieur a décidé d faire de nouveaux essais de signau célestes, à l'aide de nuages de fumé colorée. Les essais auront lieu au jour d'hui jeudi, vers 4 h. .50, à Londres. L public est informé que ces essais n.'on qu'un but purement < xpérimental e qu'il n'y a pas lieu pour lui d'avoir 1 moindre inquiétude. LA BA TAILLE DE L'AISNE SE SUE L'OS voir DERRIERI LA FALAISE De Georges Prade, dans le 'Journal' Camp d'Aviation sur l'Aisne, 15 juillet Je viens de faire un véritable ton dans les lignes allemandes. !N"e vou étonnez point. Je n'ai pas bougé de ligues françaises et je ne me suis pa même approché aujourd'hui de ce fa rouclie plateau de l'Aisne, où les deu: infanteries s'entre-dév.orent. Mais, ai centre d'aviation de l'armée, je viens d feuilleter la collection des photographie prises par nos aviateurs sur le rever allemand de la falaise. Et Jeur préei si on; I£?ït iiêttetê' sont telit-e qu'il sembl que cette falaise derrière laquelle s'a brite l'ennemi, sur la contre-pente, et o\ il accumule les abris, les tranchées, le travaux, soit devenue soudain de verre Nulle promenade ne donnerait une vi sion aussi claire et ainsi détaillée à 1; fois. Ali ! nous sommes loin de l'espioi d'autrefois, apportant, de loin en loin quand il revenait, un vague croquis exact ou faux. Le petit avion qui p'ass là-haut, matin et soir, avec son objecti: à grand foyer apporte lui, journelle ment, son irrécusable témoignage. L voici : Le revers allemand, l'autre côté de 1; falaise, est là, détaillé 6ous nos yeux ^ oici un coin fameux, d'où partit une at taque ennemie. Trois sections biei nettes: le plateau, qui a l'aspect d'ur gâteau de miel, crevassé, boursouflé jusqu'à son rebord où se dessine, à pei près intacte, déjà protégée de notre ar tillerie par le léger dos d'âne du som met, la première ligne allemande. C'es une série de créneaux, carrés et ronds reliés par des boyaux obliques à une se conde ligne droite, creusée à vingt oi trente mètres plus bas, celle-là intacte e défilée. Plus bas encore, des abris don on distingue les "toits et les poutres ver ticales. Je les compte à la loupe. Voie des entrées de carrières, espèces de sou piraux, carrés noirs, s'ouvrant comm< des boîtes aux lettres gigantesques, mi-hauteur du mur, soixante mètres dr sol, soixante mètres du sommet. De^ escaliers dont on distingue toutes le: marches. Un éboulement, plus même un écroulement, véritable amoncelle ment de poutres brisées. Nos obus on touché là. C'est un point moiiife biei défilé qu'on a pu atteindre latéralement Mais, à gauche et à droite, il j a cl grands hangars intacts, collés à la hauti paroi presque perpendiculaire. Tout i gauche, uen sorte de caverne gigantes que à cinq baies. Des fantômes d'arbres effeuillés par leur sommet, que toucbi en passant la trombe de nos projectiles Toute l'histoire, passée, présente e future de la bataille de l'Aisne est écriti là, dans c'es photographies admirable qu'on dirait prises par l'ennemi lui même pour se rendre compte de l'éta journalier de sa propre organisation On n'enlèvera cette zone abritée, eneor organisée, qu'en la coupant par un bar rage gigantesque de l'arrière qui l'ali mente et la ravitaille, et en la fouillan par des-feux de mitrailleuses de la crêt qui la domine, feux de haut en bas e feux latéraux, d'éperons en éperons "Mais, pour pouvoir s'installer au bon même du plateau, battu par l'artilleri , lourde allemande, il faut le contre-battr t et le faire taire. Problème difficile. On se "demande, d'ailleurs, ce que se rait aujourd'hui une offensive sans et espoir sublime, l'avion ? Vous figure; vous une attaque partant à l'aveugle contre une organisation semblable, san en connaître absolument tout le détail? Et quand on songe qu.ç, grâce à leui photographies aériennes, les Boches s ■ promènent exactement par la pensé dans nos lignes comme nous nous pre menons dans lt>s leurs, l'idée vient ans e sitôt qu'il faudrait, par un développe ment 'sans précédent, sans limites, d e l'aviation de chasse leur ôter, dans 1 mesuré du possible, cet inestimabl auxiliaire. C'est en crevant les veux g . , • * i j. l'adversaire que l'un des belligérant commencera par s'assurer l'avantag définitif, i > LES MARTYRS BELGES Encore sept exécutions capitales ■ On apprend de la frontière belge qu le tribunal de campagne allemand sié géant à Bruxelles a encore cohdamm sept Belges à la peine capitale. Le : sept nouveaux martyrs ont déjà été exé . cutés. 1 La famine à Gand Un correspondant de l'"Echo Belge' dit que la vie devient absolument inipos 5 sible à Gand. Les mères n'ont plus di pain à donner à leurs enfants et ceux qu c vont se coucher avec failli sont légion 1 Dans les hôpitaux la situation est égale - ment désespérée, et il y a de nombreu: 5 cas de mort par suite de manque di s nourriture. Dans les écoles la situatioi - est la même, les enfants tombent d'in - anition, et l'administration eommunali - est forcée chaque matin de distribue: i des tablettes de chocolat aux élèves. AUTOUR de [a GUERRE i • ALLEMAGNE 1 — Cinq membres du Reichstag appar ' tenant au parti socialiste indépenelan ' (minorité socialiste) ont prévenu qu'il : feraient l'interpellation suivante ai chancelier impérial: "Le chancelier im ~ périal sait-il qu'une série d'analyses faites dans diverses parties du pays, on révélé la composition suivante du paii 1 qui est actuellement livré au peuple d ' l'Allemagne? Le pain est fait comm suit : 24 p.c. de farine, 21 p.c. de lupin 17 p.c. de marrons, 14.p.c. de glands 12 p.c. d'écorces d'arbre, G p-c. d j sciure de bois et 4 p.c. de pelures d pommes de terre. Les 2 p.c. restant sont un mélange d'ingrédients indéfinis . sables." — La "Germaiïia," principal orgàn du centre catholique, relève ce passag' 1 d'un des grands journaux luthérien 1 allemands: ''Et maintenant, que tous le - moyens de Scheidemann et Bethmann ; Hollweg et d'autres ont échoué, on n 1 peut plus compter que sur la puissant organisation des forces catholiques." Presque en même temps, au Landta; ' de Bavière, le comte Hertling s'est serv | à peu près des mêmes ternies en faisan ' allusion à 1' éventualité et à l'efficaciti certaine d'une suprême intervention qui ferait sortir de sa réserve la plu haute autorité morale qui soit ai ( monde." Ces paroles ont de l'importanc parce que le comte Hertling est en rela tions suivies avec le Vatican.—La Press< ~ Associée. i AUTRICHE-HONGRIE — Le "Xepaszova" de Budapest pu , blie un discours sensationnel prononei 1 à la Chambre autrichienne par le eléputi • tchèque et ancien ministre, M. Proschek t qui demande une rupture complète en î tre l'Autriche et l'Allemagne. Parlai! * au milieu du plus grand désordre, il ; - déclaré: "Plusieurs députés tchèque t sont actuellement en prison comme traî . très, parce qu'ils ont demandé des al î liances avec la France et la Russie. S'il - sont traîtres, nous le sommes tous. Com - ment l'Autriche peut-elle obtenir la pai ; si elle est liée à l'Allemagne? Le mond' 3 entier hait l'Allemagne et non l'Autri t elle. Devons-nous continuer à sacrifie . nos intérêts dans le but de contribuer ; 1 l'expansion de l'Allemagne? Devons 3! nous appuyer le militarisme allemam e qui nous a menés à la guerre? Non.' Notre pays doit se détacher de l'Alle- - magne.iî ' CHINE — Tuan-Chi-Jui a repris les fonctions s ele premier-ministre et de ministre de la guerre. Wang-Ta-Hsieh a été no.nmé s ministre des affaires étrangères, et Liu-c Kuan-Hsung ministre de la marine. Li-e Yuan-Hung a annoncé son intention de ne pas reprendre la présidence; il est actuellement en traitement à l'hôpital français. eESPAGNE 1 —Le ministre de l'intérieur a an-f noncé l'arrestation du secretaire privé d de Senor Lerroux, le républicain bien s connu. D'autres arrestations ont été ef-3 fectuées. Les communications téléphoniques avec la province ont été suspendues jusqu'à nouvel ordre. — Un grand nombre de députés républicains et réformistes sont partis pour Barcelone ou doit avoir lieu, aujour-^ d'hui 19, une réunion que le gouvernement a décidé de ne pas tolérer. FRANCE 3 — Le "Matin" annonce que le procès du prince Eitel, deuxième fils du Kaiser, a été commencé mercredi devant la Cour du département de l'Oise... en ' l'absence du prince. De nombreux té- - moins ont prêté serment. Le "Matin" ? ajoute: "Les habitants, encore terrori-i sés par l'esclavage auquel ils ont été . soumis, diront à la Cour quelle fut l'at- - titude du prince voleur. Ils décriront : les dépradations et les ravages commis ? dans les districts aujourd'hui libérés, i Les témoins révéleront les ignominies - journalières du -prince Eitel et de ses ' bandes de sycophantes. Ce joli spécimen des Hohenzollern sera jugé par défaut." . GRANDE-BRETAGNE > -— Une des conséquences de la renon-ir dation de la famille royale à ses titres allemands et de l'adoption du nom de Windsor, est qu'à la troisième génération, les descendants du roi ne porteront plus que le titre de lord, comme fils de ducs, et à la quatrième génération ils 3 s'appelleront tout . simplement M. 1 Windsor. — Lo gouvernehient a fait connaître t hier à la Chambre des Communes et à la j Chambre des Lords qu'il renonçait à la 3 nomination d'une Cour d'enquête au su-,, jet ele la campagne de Mésopotamie. En ce qui concerne les officiers, ils seront jugés par le Conseil de l'Armée suivant les 3 règles ordinaires. La démission de lord a Hardinge, offerte pour la troisième fois, a été refusée par le gouvernement, qui estime que les affaires étrangères ont besoin de ses services. La Chambre des Communes, par 17G voix contre 81, a ; partagé l'avis du gouvernement à ce 2 sujet. s — La résolution présentée par le premier ministre sir Robert Borden de a prolonger d'un an encore la vie du par-5 lement canadien a été adoptée à la majorité de 20 voix. Cette majorité 11e se-r ra pas considérée comme suffisante par j le premier ministre et l'opposition des j 1 ibéraux semble rendre des élections gé-i nérales inévitables. La majorité des libéraux est hostile à la conscription, que ^ le gouvernement désire introduire. • PAYS-BAS — Le "Telegraaf" publie un important article sur la question de la fron- ? tière hollando-allemande à Emus, et dit qu'une solution de cette question s'impose lors de la revision de la carte de l'Europe. Les Allemands, se basant sur , un texte falsifié d'un traité de 1454, ont ; dessiné à leur guise, sur des cartes récemment publiées, la frontière à l'embouchure de l'Ems; ces cartes diffèrent ~ non seulement des cartes hollandaises de la région, mais aussi des cartes alle-1 mandes de 1903. C'est un nouveau pro-s cédé d'annexion : l'annexion par carte "j géographique. "iPORTUGAL ■— Une agitation ouvrière accompa-t gnée ele troubles ayant eu lieu au Por-; tugal il y a quelques jours, le gouverne- - ment s'est vu obligé de décréter la loi r| martiale. E11 guise de protestation, il est i probable qu'une grève générale de vingt- quatre heures va être déclarée. Divers 1 corps de métiers sont déjà en grève.

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

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