L'indépendance belge

934 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1918, 29 March. L'indépendance belge. Seen on 10 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/j09w08xd9b/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

L' INDEPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO CONTINENT. . 15 CENT MES .HOLLANDE ...... 5 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS: VENDREDI ©t SAMED9 29 et 30 MARS 1918 ARn_p„NTJ^® « f TtIDOlt HOUSE, TUDOR ST., E.C. 4. 11, PLACE DE LA BOURSE. „ f , , , , , . , . 0Q ,.,0 ABONNEMENTS -j 6 MOIS. 17 SHILLINGS TELEPHONE; C!TY 3360 TEL.: 311-57 et 238-75 Vôïlte a LondrQS â h. lô jGSUIGiiS 28 ( 1 AN, 32 SHILLINGS LA SITUATION ». Jeudi, midi. Ainsi que nous le prévoyions hier, 1: situation générale s'est sensiblement amé liorée en faveur des Alliés sur presqui l'entièreté du front de bataille. Cela tien à divers facteurs. Le principal est dû ai fait que l'ennemi, opérant h quelque dis tance de ses têtes de ligne, éprouve d' réelles difficultés à faire avancer ses divi tions de réserve à travers un champ d> bataille surabondamment congestionn et labouré par les obus. Pour peu que 1 temps, qui favorise singulièrement l'ad versaire en restant sec, se mette à 1; pluie, les obstacles à surmonter seraien encore plus considérables. D'autre part nos alliés ont eu le temps d'amener su leurs nouvelles lignes de défense de quantités d'unités qui, renforcée d'heure en heure, leur ont permis d résister plus résolument, s'il est possible aux avalanches teutonnes. 11 sembla bien qu'au nord de la Somm l'ennemi soit définitivement tenu ei échec, mais de nouvelles attaques éfeaien menaçantes dans les environs d'Albert qui s» trouve aux mains 'des Allemands A la suite des attaques ennemies d mardi après-midi et dans la soirée d: même jour, les troupes britanniques com battant des deux cités de la Somme on été forcées de se replier sur une court distance dans le voisinage de Bray. Un violente attaque livrée au début de 1 nuit contre la nouvelle ligne britanniqu au sud de la Somme, a été repoussée aprè une "lutte sévère. A un point dans le voi sinaçre immédiat du fleuve l'ennemi, qu s'était introduit dans les positions de no amis, en a été rejeté par une contre-atta que décisive. D'autres entreprises locale ont été tentées par les Allemands au non et àu nord-est d'Albert, mais sur cett-partie du front la situation resta in " châHf|ée. Plus au sud du fleuve, de nouvelles at taques étaient également attendues dan le voisinage de Roye et de Noyon. Toute fois, de ce côté, les réserves française augmentent sans cesse et le bulletin d Paris de mercredi après-midi assurai que mardi soir et la nuit suivante l'en nemi avait été oontenu partout, et qu'ai faibli par l'abondance de ses pertes i avait été oontraint de limiter ses efforts Le; troupes françaises tenaient à oe me ment la ligne de Lechelle à l'Oise (riv gauche), en passant par Saint-Aurin Beauvraignes, le nord de Lassigny et le approches méridionales de Noyon. Mercredi matin, la bataille s'est re "* nouvelée avec une grande violence a, nord et au sud de la Somme, et d'âpre combats ont eu lieu pendant la journée du sud de Rosières au nord d'Ablainze ville, au nord-est de Bucquoy. Les tenta tives infructueuses des hordes teutonne pour chasser nos alliés britanniques d leur ligne au sud de la Somme ont ét suivies, dans la matinée, d'inné série d'as sauts furieux dans le voisinage de Rc sières et au nord de cette locaiité. A Rc sicres, la ruée allemande t'est constam ment brisée contre 1 admirable défens des troupes de sir D. Haig, qui ontinflig des pertes énormes aux assaillants. Plu au nord, la ligne britannique a égale ment été tenue intacte au début de la bu teille, malgré la pression ftrmidable d l'erremi. Plus tard, de nouvelles atte oucï livrées par des divisions fraîches on forcé les Britons à reculer su: une'court distance vers l'ouest, mais une réactio' ne' tarda pas à être déclanchcc et no amis parvinrent à restaurer leur ligne Cependant, dans l'après-midi, une nou velle et puissante attaque permit à l'en nemi de prendre pied dans Ablainzeville Les Allemands ont encore livré un série d'attaques "déterminées contre le positions britanniques entre la Somme e l'Ancre, ainsi qu'au nord et au su d'Albert et parvinrent à progresser 1 long de la vallée de l'Ancre, atteignan un point situé à 19 kilomètres d'Amiens Ils gagnèrent de même une bonne parti de terrain dans la vallée de la Somme Toutefois, nos amis lancèrent ici auss plusieurs contre-attaques qui leur rendi rent une partie du terrain perdu. U; saillant formé dans l'angle entre l'An'cr et la Somme fut réduit et les villages d Morlancourt- et de Chipilly furent reca.p turés de vive force. Les Teutons furen également rejetés de Proyart, au sud d la Somme. • Dans le secteur défendu par les trou pes françaises, l'ennemi, lançant dans 1 batailla de puissantes troupes fraîches, attaqué mercredi avec une violence re doublée à l'est de Montdidier. Nos allié I j ont arrête plusieurs fois, avec une admi-t rable ténacité, les assauts de l'adver- ( . saire, qui ne parvint à faire des progrès ] 3 que grâce à sa supériorité ^numérique , & marquée. Dans les régions de Lassigny , et de Noyon, des attaques non moins puissantes subirefit un échec complet et i se brisèrent devant la résistance héroïque . des régiments français. On ne saurait assez magnifier la part 3 brillante prise pat les aviateurs, tant î français que britannique^, à toutes les . opérations de la défense. Lundi et mardi i encore, les pilotes britanniques ont lancé b 54 tonnes de bombes et ont vidé des milliers de cartouches sur les ♦troupes, les r batteries et les transports ennemis. De s plus, ils ont détruit 22 aéroplanes alle-g mands, ne perdant eux-mêmes que 12 ap-3 pareils. De leur côté, les aviateurs fran-, çais ont. jeté 15,000 kilogrammes d'explosifs et ont tiré des milliers de balles sur 5 les Allemands, descendant parfois jus-, qu'au niveau du sol. Ils ont mis ainsi le f l feu à de très importants parcs de muni- c tions et forcé des trains en marché à s'ar- 1 rêter. Eux aussi ont abattu un grand 1 nombre d'appareils ennemis, déconcer- < j tant les pilotes allemands par la rapidité 1 de leurs contre-attaques. ^ En somme, les Allemands continuent g leur offensive avec le maximum de leuçs 1 3 forces disponibles : 100 divisions combat-^ tant.contre les Alliés pour obtenir une e décision. qui, ôependant, semble loin s d'être atteinte. Comme nous le constations plus haut, l'avance ennemie a été 1 ralentie et l'on peut prévoir à présent s le moment où les Allemands auront at- ! teint un point d'arrêt, causé d'une part ' s par l'inévitable épuisement qui suit une ] j course trop rapide, et d'autre part par 1 2 la nécessité d'attendre le transport de ! son artillerie lourde sur les positions nou- ' • v«Hemenf coirqnisès. j?our autant qu'on puisse juger, lé J s mouvement actuel de l'ennemi converge ' principalement sur Amiens. Les colonnes s allemandes, sous les ordres des généraux s von Below et von der Marwitz, marchent k dans la direction de cette ville par la , route d'Albert à Bapaume et par la val-. lée de la Somme. Le général Hesaeker, j qui a traversé le fleuve immédiatement 1 au nord de Péronne en faoe de La Mai- ' sonnette, avance via Biaches vers le même [ e but. L'armée du géu. Hutier, près dé 1 Chaulnes et de Noyon, s'efforce de passer s à travers la vallée de l'Oise, sur la rive gauche de laquelle les troupes françaises, 1 établies sur .les hauteur:; surplombant Noyon, sont puissamment retranchées. 3 U est certain qu'un combat d'une telle envergure est sujet à de nombreuses fluctuations suivant l'entrée eu lice de ré- . serves fraîches plus ou moins impor-b tantes. Mais, alors que les réserves alle-e mandes sont amenées hâtivement et sans i répit pour être lancées dans la fournaise, où elles fondent rapidement, les réserves ' alliées, au contraire, ne font qu'arriver, _ et leur intervention ne commence qu'à . se faire sentir. Comme le dit 1' "Echo de 1 e Paris," "chaque heure qui passe sans ' g une nouvelle avance allemande sur 1 s Amiens est une heure gagnée pour les : Alliés." La nouvelle bataille qui s'an- : nonce'se d 'veloppora, c'est notre convic-e tion, favorablement pour les armées alliées, et il ne serait pas surprenant de t voir sur la Somme se renouveler la'ba-g taille de la Marne. Et c'est pourquoi, 1 dans certains milieux militaires, loin de s redouter l'avance de l'ennemi, on semble le désirer, quelle que soit la perte de terrain qu'elle coûte, afin qu'une bonne fois les armées en présence puissent se mesurer en pleine campagne, comme au u temps où la guerre se faisait à découvert, s noblement, et qu'une décision inter-k vienne, définitive, en faveur des plus va--j leureux. e Mais n'anticipons pas; il est encore fc des heures graves à vivre avant le moment où le dernier combat sera livré pour e la paix du monde. La fermeture des frontières allemandes i annoncée hier nous signale de nouveaux - mouvements do troupes ennemies. Sui-î vant un télégramme de Dvinsk, un e grand conseil de guerre aurait été tenu e par les généraux allemands et présidé par - le maréchal von Hindenburg, au cours t' duquel il aurait été décidé de réduire les s opérations en Ukraine à un strict mini- mum; afin de pouvoir jeter contre le - front franco-britannique toute l'artille-i rie actuellement employée sur le front i oriental. U faut croire que cette décision - a déjà reçu un commencement d'exécu-3 tion, puisqu'un télégramme de Moscou annonçait hier 'a prise de Nicolaïeff et qu'aujourd'hui on nous apprend de même source qu les troupes fnaxima-listes ont remporté des succès contre les al" Allemands et qu-.' le port et la ville d'O-3f" dessa ont été rée-«upes par les maxima-e:' listes russes. LA GUERRE MONDIALE ue » ♦ » » irt SUR LE FRGNT OCCIDENTAL les SUR LE FRONT BELGE -di l?e Bombardement de nos lignes j " Le communiqué du G,Q.G. belge du 27 mars dit: Au ours de ces deux der-je niers jours- l'ennemi nous a violemment eanonné, à l'aide de son "artillerie à Ion- m - f ( n- £ue portée. Nous lui avons répondu effi-j0_ cacement et nous avons bombardé ses cantonnements. Sous le couvert d'un feu d'artillerie local intense, l'ennemi a [e tenté quelques r;jids contre nos postes d'observation dar s les régions cle Nieu-port et de Merckem. Dans ces opéra-1Kj tions les Allemands furent arrêtés sur le sr_ champ ou rejeté; de nos positions pat [^,5 une contre-attaque immédiate. Nous avons fait quelques prisonniers. .nk Un aéroplane ei. nemi a été,abattu dans lrg nos lignes à la suiie d'un combat. rl-t" ~ SUR LE FRCfr MERIDIONAL >111 t>cL~ îjg Vives action? d'avant=garde snt, Le communiqué, de Rome dit que le-at_ avant-postes itahïns dans la Yallarsa lrt ont repoussé des détachements ennemi; ne par un feu nourri d'infanterie; des ren-)ar contres de patrou'Iles ont eu lieu le long de de la Piave jusqu'à lest de Montello. )u. Sur le reste du i'font, des actions d'ar-■i-Aèlleris» inteïMiM$#4é8 soafc -signalées, étant plus intenses par intervalles, dans ,„e la région côtière. les « SUR LE FRONT MACEDONIEN >nt la > j_ Double échec bulgare er Entre les lacs' Prespa et Ochrida, l'en- int nemi, après une violente préparation a[_ d'artillerie, a attaqué un saillant des po- me sitions françaises. Il a été complètement repoussé et un grand nombre de cada- ser vres ori'> été abandonnés sur le terrain par l'ennemi. Une attaque-surprise ten- tée au même moment contre un avant- mt Poste français à trois kilomètres plus à l'ouest a également échoué complète- >Ue ment" EN PALESTINE or- m L'avance britannique se Les troupes du général Allenby, qu: ç ont traversé le Jourdain et marchent ver; er l'est, ont pris Es Sait dans la soirée de lundi, atteignant ainsi un point à mi-jp chemin entre le fleuve et la voie ferrét: ms d'Hedjaz. Les troupes montées britan ,ur niques approchent de la dite vefie ferrée, les ^ Àinman. Quelques prisonniers turcs cl in_ allemands ont été capturés. f OPÉRATIONS NAVALES de 3a" Les pertes sur mer ^ Arrivées et départs de navires mar- kj chauds de toute nationalité et de plus d< er_ 100 tonnes (non compris les bateaus 0js locaux et de pêche), dans les ports di: ne_ Royaume-Uni pour la semaine finissanl au le 23 mars 1918 à minuit : rt, Arrivées, 2471; départs, 2,488, contn cr- 2,098 et 2,317 Ja semaine précédente, v-a- Navires marchands britanniques cou lés par sous-marins ou pap mines : d< Dre plus de 1,600 tonnes, 16; de moins de no- 1,600 tonnes, 12, contre 11 et 6 la se- )ur maine précédente. Navires marchands britanniques atta des qués'sans succès : 19 contre 11 la semaine ,ux précédente. ui- Un bateau de pêche britannique a été un coulé, contre deux la semaine précédente nu * « » >ar jj-g Les statistiques des ports français poui jes la semaine finissant le 23'mars 1913 don nj_ neut 925 entrées et 961 sorties, contir ]e 975 et 920 la semaine précédente. Ile- Un navire marchand français de plu: jut de 1,600 tonnes et cinq de moins de 1,60( ion tonnes ont été coulés, contre deux ei eu- deux la semaine précédente. X)u Deux navires marchands français on; été attaqués sans succès, contre aucun h semaine précédente. Aucun bateau de pêche français n': été coulé. * • » La statistique hebdomadaire ita:ienn< renseigne pour la semaine finissant 1< 23 mars 1918, à minuit, 443 entrées e 412 sorties, contre 467 et 422 la semaine précédente. Trois navires marchands italiens d< plus de 1,500 tonnes ont été coulés, con tre un la semaine précédente. Un navire marchand italien a été atta qué sans succès. Deux bateaux à voiles italiens de plu de 100 tonnes et trois de moins de 10( tonnes ont été coulés, contre deux et ui la semaine précédente. LES EMPRUNTS RUSSES Le gouvernement britannique avai fourni les fonds permettant le paiemen jusqu'au 31 mars 1918 des coupons payables à Londres, de la Dette di l'Etat russe et des obligations ayant 1: garantie de cet Etat. En présence de 1; situation actuelle de la Russie, le'gou vernement britannique n'assumera pa au-delà du 31 mars le paiement de ce coupons. Le gouvernement publie en mênn temps la note suivante, sur laquelle 1; Grande-Bretagne et la France se son mises d'accord, et qui sera publiée égale ment par le gouvernement français ; Paris, Le gouvernement impérial russe, ai moment où il contracta des obligations était, sans nul doute, le représentant di la Russie, et il engageait ce pays d'uni manière formelle; ces engagements n< peuvent être répudiés' par les autorité quelles qu'elles soient, qui détiennent oi peuvent détenir le pouvoir en Russie " sans que ïfes- fondaiiov- mêmes du rifm international ne soit ébranlées. Sinon, i n'y aurait plus jamais de sécurité dan les relations entre Etats et il deviendrai impossible de contracter aucune obliga tion à longierme, si cette obligation pou vait un jour être mise en doute. Cel; entraînerait la ruine du crédit des Etats politiquement aussi bien que financière ment. Un pays ne pourrait plus jamai emprunter à des conditions normales s les prêteurs devaient trouver leur unique garantie dans le maintien de la Constitu tion, en' vertu de laquelle le gouverne ment emprunteur, comme représentai! du pays, aurait fait la demande de crédit Aucun principe n'est mieux établi qui celui par lequel une nation est respon sable des actes de son gouvernement e aucun changement dans le gouvernemen ne peut affecter les obligations anté rieurement contractées. L#s obligation de la Russie continuent, elles lient et con tinueront à lier le nouvel Etat, ou group' j'Etats, par lesquels la Russie est, oi sera représentée. PACIFISTES^ ËN~ PANNE MM. C. Huysmahs, Longuet e SUwart Bunning devaient partir mard matin pour l'Amérique, en délégatio1 pacifiste. Us devaient prendre à Liver pool le navire "New-York," mais l'équi page refusa de partir s'ils venaient , bord. Les travailleurs des docks refusé rent même de coopérer à la mise à bon de ces trois passagers, tandis que les cui > siniers et les stewards du navire ont de eddé qu'ils feraient grève s'ils mettaien les pieds sur le navire. Les dirigeants d ; l'Union des Marins à Liverpool monten la garde jour et nuit ; on dit que que : que soit le navire sur lequel les délégué tentent de partir, l'équipage fera grèv et p-aamera la terre. ' LES MEMOIRES DU PRiMfiË LON0WSKY ( Certains journaux allemands parvenu à Londres contiennent la plus grand ; partie des mémoires du prince Lich nô'wsky, ancien ambassadeur d'Aile magne à Londres. On sait que tandi que le prince Lichnowsky poursuivait d " bonne foi à Londres une politique d conciliation, on lui cachait les vraie i intentions de l'Allemagne : celle-ci pour suivait d'autre part des buts entièremen i opposés. I Le prince n'a pas le moindre dout ; quant à la responsabilité de l'Allemagn pour la guerre actuelle. Les militariste , allemands furent '^inexorables." Ils n i permirent pas au comte Berchtold, ministre des affaires étrangères d'Au-i triche, de céder. Lorsque celui-ci au dernier moment hésita à déchaîner la guerre, ils lui forcèrent la main. Us en-, voyèrent un ultimatum à la Russie et, le > jour suivant,ils lui déclarèrent la guerre, bien que le Tsar eût donné sa parole . ■ qu'aussi longtemps que les négociations continueraient pas un homme ne marche-, rait. "Nous avons délibérément détruit ,r toute possibilité d'une solution pacifique," déclare l'ancien ambassadeur. Le premier avertissement qui vint troubler la quiétude de celui-ci semble ; avoir été le refus de Bethmann-Hollweg ) de partager son optimisme lorsqu'il ( visita la Wilhelmstras.se a a début de juillet 1914. Le chancelier se plaignit . des armements russes, et Herr Zimmer-man, sous-secrétaire d'état aux affaires étrangères, déclara que la Russie était partout sur le chemin de l'Allemag/e. t Le prince apprit en même temps que von t Tschirschky, ambassadeur d'Allemagne , à Vienne, avait été blâmé pour avoir ; conseillé la. modération vis-à-vis de la i Serbie. Mais ce n'est que plus tard qu'il i entendit parler de' "la conversation dé- - cisive à Potsdam du 5 juillet 1914" et du ; "consentement absolu" que "tous les ; personnages autorisés" donnèrent en ré- * i ponse à la demande de l'Autriche; qu'il ; apprit que le général von Môltke, chef i de l'état-rnajor général, "insistait pour t la guerre" et qu'il fut informé de la dé-. clarâtion faite dans le protocole de la ré- 1 union de Potsdam, envoyé au comte ■Mensdorff (ambassadeur d'Autriche à j Londres), disant que les "personnages" en question étaient d'avis "qu'il n'y ap-« rait pas de mal si une guerre avec la . Russie devait en résulter." . Le ministre des affaires étrangères, 3 von Jagow, en réponse à l'avis que lui j donnait le prince au sujet de la mauvaise impression que causerait en Angleterre , «ne politique aomwivft. déclara rm^ j Russie n'était pas prête, et quë 5 magne "devait courir ce risque." Cette j. croyance dans le manque de préparation ■ de la Russie "nous amena à pousser le comte Berchtold à la plus grande énergie t p>ossible." Entretemps la Grande-Bretagne res-' tait absolument pacifique. Bien qu'on „ y comprit que l'ultimatum de l'Autriche j à la Serbie visait à la guerre, sir E. Grey ne désespéra pas et le prince Lichnowsky reconnaît que sir Grey fit jusqu'au dernier moment tous ses efforts pour éviter une guerre dont les Allemands ont essayé de lui endosser la responsabilité. Le | prince déclare "qu'il aurait été facile de trouver une solution acceptable" et que ^ "tout aurait pu être réglé en une ou deux séances" de la commission proposée par sir E. Grey. "Un simple signe de Berlin" aurait amené le comte Berch-5 told à se contentir d'un sùce^s diplomatique. Mais "ce signe ne. fut pas 2 donné." Au contraire, nous insistâmes 1 pour la'guerre." Sir Edward Grey demanda à l'Allemagne de faire une proposition. "Nous insistâmes pour la guerre." Le ministre des affaires étrangères de Russie fit des t appels urgents et des déclarations nettes i et plus tard le Tsar envoya des "télé-i grammes réellement humbles." En vain. - "Berlin continua à insister pour que la - Serbie soit massacrée." Finalement i Berchtold lui-même hésita. U "avait - jusqu'alors joué l'homme fort sur des 1 instructions die Berlin." U "décida de - changer d'attitude." Alors l'Allemagne - elle-même coupa court à tout espoir de t paix en déclarant elle-même la guerre. s Et le prince Lichnowsky parle de la t "perfidie" de la politique qu'il fut em-1 ployé à dissimuler. s La''Germania" annonoe qu'il va être 3 puui&uivi. ■ ■■1 IWIIBII I mi I "3TV- JI-'«IP'»IM DERNIÈRE HEURE Le communiqué britannique Jeudi, 10 h. 52. s Des combats sévères ont repris de ' e nouveau hier soir et au cours de la nuit - des deux côtés de la Somme et au Nord, - d'Albert à Poyeiles. Des attaques répë-s tées ont été faites par l'ennemi le long e de la vallée de la Somme et dans le voi-& sinage de Beaumont Hamel, Puisieuii, s Moyenneville, elles ont été repoussées. - Nous avons capturé un certain nombre: t de prisonniers et de mitrailleuses. La lutte continue avec violence sur les deux e rives de la Somme. Ce matin l'ennemi a b commencé un bombardement intense sur s nos défenses à l'est d'Arras et une atta- , e que se développe dans ce secteur. 89e année

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods