L'indépendance belge

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s.n. 1918, 15 June. L'indépendance belge. Seen on 02 October 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/833mw29c8v/
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83e armés No 140 L'INDEPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE [ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO CONTINENT. . 15 CENTIMES . HOLLANDE. 5 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION: TUDOR HOUSE. TUDOR ST.. E.C. 4 TÉLÉPHONE: CITY 3908 BUREAU A PARIS: 11. PLACE DE LA BQURSE TÉL.: 311-57 et 235^75 SAMEDI 15 JUIN 1913 En vente à Londres à 3 h. le vendredi 14 juin (S'MOIS. 9 SHILLINGS ABONNEMENTS- 6 MOIS. 37 SHILLINGS 1 AN. 32 SHILLINGS LA SITUATION Vendredi midi. La bataille de l'Oise, commencée d manche matin, et dans laquelle les AIL niands ont lancé plus de 300,000 hon mes, est virtuellement terminée. Se objectif le plus immédiat était Con piègne, qui, suivant des documen: trouvés sur des prisonniers, devait êti atteint par la cavalerie teutonne dans i soirée de dimanche. Malgré les sacr iices inouïs auxquels le général \ro Hutier n'a pas craint d'avoir recours, < après quatre jours de combats acha; nés, c'est à peine si les hordes barbare ont couvert la moitié du chemin qui di vait les mener dans ce bastion avanc de la défense de Paris. Certes—le fa que cette place soit menacée en est u indice—l'avance ennemie sur la capital ïst d'une importance qu'on ne .pei nier Mai comme le disait M. Poincaré dans so Message au Président Wilson, si le Alliés, qui en ce moment doivent teni 2ii échec des forces considérablement ac crues par la capitulation russe, vivent le heures les plus difficiles de la guerre, 1 rapide formation des unités américaine :t l'augmentation incessante des tran; sorts maritimes, nous rapprochent sûr< nent du moment où l'équilibie du non bre sera l'établi. Dès lors, le sort de armes tournera logiquement en favei des armées alliées, qui, fraternellcmer unies, prendront une revanche décisive Il faut avoir foi dans nos admirable soldats, dont l'abnégation et le courag ne se sont pas démentis un seul instar iu cours de cés quatre années de guerr =ans précédent dans l'histoire, tant pou a. cruauté des nie^yerjg . employés pa l'ennemi que pour son devéloppetneii lactique, transformant des hommes 1 bres en termites embourbés. Cependant, après des revers dont il sont les premiers à éprouver l'impoi lance, leur confiance reste entière e leur combativité n'a jamais été plus ai dente qu'aujourd'hui. S'il fallait aj: payer cette constatation d'un exemple nous le trouverions dans la lutte cji s'est, livrée ces derniers jours entr Montdidier et Noyon, au cours de h quelle ces admirables soldats de Franc ont élevé un nouveau mur d'acier cor tre la ruée germanique. Sur ce front, les Allemands, en effe n'ont plus progressé depuis quarante huit heures, et ont dû rétrograder su leur gauche, où les Français, dans un réaction énergique", ont réoccupé le vi lage de Mélicocq et la hauteur de 1 Croix Ricard, sur la rive septentrional de la Malz, tout en capturant une cer taine de prisonniers, ainsi que des m trailleuses. Dans la journée de jeue l'ennemi a lancé une puissante contre attaque entre Courcelles et un point a nord de Méry. Prises sous le feu de batteries françaises, les troupes d'assai furent incapables d'approcher des pos lions convoitées par elles et se raba tirent sur leur point de départ, apri avoir subi des pertes très lourdes. Parn le matériel capturé par nos alliés dar leurs attaques, commencées dans cet1 région mardi dernier, se trouvent dix c; nons, dont 2 de gros calibre, et un non bre considérable de mitrailleuses. A l'est de l'Oise et au nord de l'Aisr l'ennemi n'a pas poursuivi son effort < la journée d'hier a été relativemei calme. N'ayant pas réussi à s'app're cher de Compiègne par le nord, les A lemands tentent à présent de marche sur cette localité de l'est à l'oues Cette nouvelle manœuvre, dans laquel cinq divisions furent versées au débu n'a obtenu que de très minces résultat ;'près deux jours de combats obstiné Repoussé sur la plupart des points de i poussée, l'ennemi est parvenu, au'pr: de sacrifices énormes, à prendre pie dans les villages de Laversine, de Cœi \res et de Saint-Pierre l'Aigle, progre sant ici d'environ trois kilomètres. Toi tes ses tentatives de déboucher de Cœi vres et de s'approcher de la ferme d-e Verte Feuille, sur la route de Soissons Paris, ont complètement échoué. Dai l'après-midi de jeudi les Allemands,* q s'étaient glissés à un moment dont dans les lignes françaises au nord e Corcy, sur la lisière orientale de la fi rêt de Villers-Cotterets, en furent rej tés à la suite d'une contre-attaque, ■ nos alliés restaurèrent entièrement leui positions» , Le bulletin allemand, qui affirm - qu'au cours de l'offensive ij. l'ouest d - l'Oise, le gén. von Hutier a fait 15,00 - prisonniers et pris plus de 150 canon; i assure que les troupes du général Frit - von Below ont fait jusqu'à présent 1,50 s prisonniers au sud de l'Aisne. Comm e d'habitude, nous donnons ces chiffre sous bénéfice d'inventaire. Il y a eu un duel d'artillerie assez v n dans la région de l'Ourcq, et l'ennemi :t livré une violente attaque sur le front d Bouresches-Bois de Belleau. Les troi pes américaines dispersèrent sur 1 ï- champ les colonnes d'assaut teutonne! :é leur infligèrent des pertes sévères, e it maintinrent intacts l'ensemble de leur n gains dans cette région. e Sur le front de la Marne et entre cett it rivière et Reims, il n'y a rien à signale en dehors d'actions d'artillerie plus o moins intenses dans la direction d s Champlat, au sud-est de Ville en Tardi à nois et du fort de la Pompelle, à l'est d s Reims. r Sur les autres fronts de l'offensive al > lemande il y a eu plusieurs opération s locales, dues à l'initiative de nos alliés a Les troupes américaines, dont les batte s ries furent également actives en Vœu - vre, ont fait plusieurs prisonniers a' cours de patrouilles effectuées dans 1 i- secteur de Oantigny. Les troupes bri s tanniques ont exécuté plusieurs raid r fructueux, notamment au sud-est d'Aï it ras et au sud-ouest de Merris, captu : rant 40 prisonniers, ainsi que six mi ï trailleuses et un mortier de tranchée 0 pendant que les Français, à la suit t d'une entreprise secondaire, am-élio e raient leurs positions à l'est du lar d r Drckebusch et faisaient une trentaine d r, -pri&flfl&ierg.Pc i-".- côté, Leij t rouge t 'Bélcp* ont rare une hèaroîîL» ,._>«a»iiïiàis - sance dans la région de Nieuport', ai cours de laquelle plusieurs captifs son s restés entre leurs mains. En Italie, le mauvais temps a entrav :t les entreprises de patrouilles et a limit - les actions d'artillerie, qui ont néan i- moins été vives par intervalles dans 1; '. région du Tonale, dans les secteurs de 1: li Posina et de l'Astico, ainsi qu'entre 1. e Brenta et la Piave. t- En Albanie, les Français ont encor e accru Jeurs succès dans la région de i- monts Kamia et Lenia. Sur leur droite leurs éléments avancés ont progrès» :, sur le sommet du Koratrop et sur 1 > mont Kukri'. Dar^ le centre ils ont oé r nétré dans Sinaprenti, où ils se sont em e parés d'une grande quantité de vivres e !- de munitions. Sur leur gauche ils on a occupé Copes. L'avance réalisée ici pa e nos alliés s'étend à plus de quinze kilo i- mètres, sur un front de dix-huit kilo i- mètres. Onze villages ont été conqui li et le nombre de leurs prisonniers s'élèv à 310 officiers et soldats. u Les événements en Russie pourraien :s bien subir de profondes modification it avant peu. Jusqu'à présent la politiqu i- de Washington était assez indécise a t- sujet d'une intervention dans les affaire :s russes.. L'accueil fait par la presse ame ii ricaine à l'appel des cadets, indiqu is qu'une modification sérieuse s'est pre ;e duite aux Etats-Unis, et il semble bie i- que le cri d'alarme des démocrates rus i- ses non contaminés par l'or alleman soit enfin entendu et qu'une action cou ie certée des Puissances de l'Entente n ;t tardera plus à être amorcée pour libère it la Russie de l'emprise germanique, auss )- bien que de l'anarcjiie. 1- La réorganisation de l'armée et de 1 :r flotte japonaises, les facilités financière t. consenties par les banques américaines le la Chine, sont également des indication t, du mouvement libérateur qui logique s, ment doit avoir son point de départ e s. Extrême Orient. a • Entretemps, les commissaires du pei x pie de Moscou rappellent les unités de I d flotte russe, leur intimant l'ordre de re i- joindre Sébastopol pour les livrer -iu s- Allemands ! Ce marché serait le résulu j- d'un chantage, les Boches n'ayant de j- clanché leur offensive sur la frontièr la russo-ukranienne que pour avoir un ai à gument de force et contraindre Mo; îs cou-à livrer ce qui reste de la marine d □i guerre moscovite. t ié Berlin affirme bien que ces navire; le qui seront rendus après la guerre, n > seront pas utilisés ; dans ce cas, il y ai u- rait peu de raisén qu'elle s'appropri ;t ces unités. Mais les Lenine, Trotsky e -s consorts ne sont pas des naïfs ; i n'ignorent pas que l'Allemagne n'a os A NOS LECTEURS A partir du 24 juin prochain le gou> vernement anglais interdira la reprise des e numéros invendus, et les marchands de e journaux devront limiter leurs achats aux 0 seules demandes de leurs clients régu» , liers. /. Nous prions donc nos lecteurs de faire 0 retenir leur numéro chez ie même e marchand. LA SITUATION —Suite r 1 de parole et que les navires russes ne a tarderont pas à faire leur apparition e dans les mers où ils pourrait être utiles aux Germains, qui, s'ils attendent ce e moment, profiteront du moindre pré-'■ texte pour justifier cette nouvelle ;t félqnie. Les Alliés trouveront là une nouvelle raison à une intervention militaire en e Orient. ; SUIS LE FRONT OCCIDENTAL ; L'OFFENSIVE ALLEMANDE Les Américains à Bouresches L'attaque livrée siïr Bouresches, au s nord-ouest de Château-Thierry, dans la nuit de mercredi, a été si violente qu'on pouvait s'attendre aux plus graves événements, et un rapport reçu au quartier j général signalait que ce village était oc-cupé par lés Allemands. Un major se [ rendit aux renseignements pour s'assurer de la réalitf dt,i fait et rencontra un officier qui av-iit'participé à la défense du village. "— Le- àlienjands sont-ils à Bouresches? questionna le major. ' —Oui. monsieur," répondit l'officier. Il y eut un 'moment de lourd silence, puis l'offiehr d'él-at-major demanda si ~ l'ordre de ne pas permettre aux Allemands do ) cla.'i - Bouresches n'avait - --v* - -rrrr " tive,* re ma jni- s" èxciâma : J "— Pourque>i donc les avez-vous lais-t sés là. alors?" Et l'officier répondit avec un flegme " îm pertu rbable : "— Le' détachement d'enterrement * n'est pas encore arrivé, Monsieur!" i ; OPERATIONS NAVALES Dreadnoughts autrichiens torpillés s Un télégramme de Vienne dit qu'il est officiellement admis que le eaiirassé i autrichien "Svent Istvan" 'a été perdu , au cours d'un voyage nocturne dans [ l'Adriatique. Plusieurs officiers et 80 hommes d'équipage sont manquants. t C'est l'un des deux cuirassés du type t "Viribus Unitus" attaqués avec tant d'audace le 10 juin par deux petits torpilleurs italiens. L'autre cuirassé avait également été atteint par une torpille. Le "Svent Istvan" avait un déplaoe-S ment de 20.000 tonnes et possédait une e vitesse de 20 nœuds. t Steamer armé britannique coulé s L'Amirauté britannique annonce, qu' e un steamer britannique armée a été tor-j pillé et coulé par un sous-marin alle-s mand le 5 juin. Sept hommes manquent et sonC présumés noyés. OPÉRATIONS AÉRIENNES i e " L'activité alliée J Les aviateurs britanniques ont, dans la journée du 12 courant, détruit 15 aé-e roplanes ennemis sur le front français. \ Un appareil britannique est manquant 11 dans ce secteur. Sur le front britannique ils ont détruit cinq appareils et en ont a perdu deux. Vingt-deux tonnes de bom-s bes ont été jetées sur les lignes de che-à mins de fer à Courtrai, Armentières et s Chaulnes, le dépôt de munitions à Ba-> paume, les docks de Bruges, etc. î>es-. n raids ont aussi été exécutés contre le chemin de fter à Metz-Sablons. Le 13, les - aviateurs britanniques ont attaqué la a gare de Trêves, les usines et la station de :- Dillingen (près Saarebrûck), les usines et m la station de Hagendingen (nord de t Metz), avec de bons résultats. Un aéro- - plane ennemi a été détruit au cours de e ces raids et deux ont été forcés de des- - œndre. Un appareil britannique n'e^t ,- pas rentré. e. Les aviateurs français ont jeté mercredi 16 tonnes de projectiles dans la zone de bataille et en ont jeté 25 dans la e nuit de mercredi à jeudi. Sept appareils [. ont été détruits et neuf forcés à d-ef-e cendre, désemparés. :t ' 55 raids en un mois s Au cours du mois de mai, les aviateurs s britanniques ont exécuté 55 raids sur les villes suivantes : Bensdorf (2), Coblen: (1), Cologne (1), Courcelles (2), Dieden liofen-Thionville (14), Esch (1) Hagen dingen (1), Karlsruhe (1), Kartliaus (3) Kreuzwald (4), Landau (2) Mannhein (3) Metz (2) Metz-Sablons (15), Saare briick (2), Spittel (1). 2 aviateurs français tués à Hounslow Arrivant de France mercredi, deu1 aviateurs français, le capitaine Pierrot et le lieutenant Rousseau, ont été tué: par la chute de leur machine à Houns low, alors qu'ils étaient à 400 mètres de leur destination. Des témoins clisent que l'appareil semblait fonctionner parfaite ment lorsqu'étant arrivé en vol plané £ 75 mètres du sol en vue d'atterrir il :< retourna sur l'aile et tomba comme une pierre sur le sol. Les deux aviateur: étaient morts quand on s'en approcha. LES EVENEMENTS EN RUSSIE Les Alliés défendront la ligne de Mourmanie Il ne reste aux Alliés pour communiquer avec la Russie d'Europe, qu'un seu! port, c'est celui de Kola, car Arkhange 'n'est guère practicable que pendant cinc mois de l'année. Une seule voie conduit à ce débouché unique, c'est la ligne de» Mourmanie, qui, sur certains points, passe assez près ele la frontière finlandaise. On conçoit que la grande ambition des Allemands, installés en Finlande, a été, dès le début, de s'emparei de cette,voie si importante. Dans ce but, de pair avec les opérations purement militaires tendant à expulser de Finlande les détachement; bolshévistes les Allemands se livraient dans le pays à des intrigues politiques avec l'intention d'accaparer tout le pouvoir et de supprimer toute indépendance des autorités finlandaises. gouvernements alliés ne sont pas restés inactifs. U y a quelques jours, le représentant de la République à Helsingfor.-prévenait le gouvernement des blanc; que la France, qui avait reejonnu l'indépendance de la Finlande, considérerai! sa déclaration comme nulle et non avenue si, par suite des intrigues allemandes, on imposait aux Finlandais ue régime contraire aux vœux de la population.Ce premier avertissement est complété aujourd'hui par une nouvelle note qu: spécifie que les Alliés ne considéreront plus la Finlande comme un Etat neutre en cas de violation de la voie ferrée de Mourmanie. Voici la dépêche de Stock holm qui nous annonce erette nouvelle démarche : "Le correspondant à Helsingfors di "Stockholmstidningen" annonce q&e le consul français a informé le Sénat fin landais que tout acte hostile de la pari d'un Finlandais contre le chemin de fei mourman serait considéré comme une violation de la neutralité. Les cadets demandent notre interventior Depuis quelques jours, les nouvelle: de Russie indiquent un mouvement vio lent et général contre le pouvoir dei Soviets. Cet état de choses favorise l'action dei éléments d'ordre qui ont à leu^ tête le parti cadet. Voici la dépêche de Stock holm que nous recevons à ce sujet : "On mande de Moscou que le 28 mai i eu lieu dans cette ville un important con grès du parti cadet qui a réuni une cen taine de délégués de Pétrograd, de Mos cou et de la province. "Le congrès s'est occupé dès question: de politique intérieure et extérieure, e' à voté une résolution en faveur di l'union de tous les partis modérés de droite et de gauche dont l'action com ir.une pourra seuie mettre un terme i l'anarchie. La partie de la résolution relative à 1: politique extérieure demande la cjnti nuation d'un accord étroit avec les gou vernements de l'Entente et réclame leu: intervention armée."—Le "Matin." LE TUNNEL SOUS LA MANCHi Sir A. Fell, président du comité fornr à,la Chambre des Communes pour l'étud< du Tunnel sous la Manche, a donné lu'e une conférence à la Royal Society o Arts sur "Londres et le Tunnel sou la Manche." Le but en était de montre comment l'avenir de Londres et celui di pays entier dépendent de la constructioi d'un chemin de fer sous-marin entr l'Angleterre et la France. Si ce tunne était construit, des trains express pour s raient, sans difficultés ni différences - d'écartement dans les voies, traverser la - France, la Belgique et l'Italie, l'Alle-, magne, l'Autriche et la Turquie jusqu'à i Constantinople. Après la guerre, de - grandes rivalités pacifiques se produiront entre les pays d'Europe, et si Londres reste isolé, une autre capitale se trou- . vera pour recueillir les bénéfices de la situation nouvelle. Cette capitale pourra-, être Paris ou Vienne, ou même Berlin ou Bruxelles, mais il faut qu'elle soit un , centre de chemins de fer où passeront [ tous les grands express du monde. Pour gagner un tel esentre, les passagers des ^ Etats-Unis, du Brésil, de l'Argentine et des autres riches Etats de l'Amérique | du Sud iront directement à Cherbourg, ' Rotterdam ou Hambourg. Pour que Londres ne soit pas ainsi évité, il n'y a ( qu'un moyen : le tunnel sous la Manche. AUTOUR de la GUERRE ETATS-UNIS — C'était hier l'anniversaire de l'ar-, rivée des premières troupes américaines en Franoe. A œtte occasion le Président Poincaré a adressé un message au Président Wilson et au général Pershing, qui comnla-nde les troupes américaines en france. —Dans le but de pourvoir aux besoins des armées alliées et des populations civiles de Grande-Bretagne, de France et d'Italie, l'administration des vivres a demandé au peuple des Etats-Unis de limiter la consommation du bœuf. Jusqu'au 15 septembre les familles sont priées de ne-pas acheter plus de 20 onoes de bœuf par semaine et par personne. FRANCE — Suivant le "Petit Journal," une pje2°âiii? KL ^ ' f W?1 y;, deu£ o,sçp4geâJM!§-Nazaire et l'autre entre Paris, Marseille et Nioe, est à l'étude. — Il résulte d'une visite de la Commission de recrutement aux colonies françaises dans l'Afrique Occidentale que la proportion des engagements volontaires parmi les familles des princi-' paux chefs indigènes est considérable. Le recrutement est terminé à présent dans certaines colonies, tandis que dans d'autres il est en plein développement. — Le professeur Pozzi, le célèbre chirurgien français, membre de l'Acadé- , mie de Médecine, a été tué jeudi soir par j un homme qui s'est introduit dans son, appartement et lui a tiré trois balles , dans la tête et le corps puis s'est fait sauter la cervelle. Le meurtrier, dont les mobiles sont inconnus, est un nommé . Macliu. GRANDE-BRETAGNE ■ — Interpellé à la"Chambre des Communes sur la situation actuelle des ban-: ques allemandes en Angleterre. M. Bo-nar Law a déclaré que depuis quatre ans i ces banques n'avaient pas été ouvertes , pour affaires, sauf pour terminer des transactions d'avant-guerre et pour exé-, cuter les ordres donnés par les tribunaux et le Board of Trade pour la mise sous , séquestre de titres ennemis. Sir J. But-; cher demanda s'il y avait des raisons de supposer que la liquidation de œs banques pourrait"être terminée dans six mois ou un an. Une grande surprise se manifesta, dit le "Times," lorsque M. Bonar Law répondit qu'elles ne pourraient être liquidées avant la fin do la guerre sans grandes pertes. 5 — Des rapports sont publiés par qua- - tre comités (départementaux désignés par > le Board of Trade pour examiner la si- > tuation des différentes industries britan: niques après la guerre, particulièrement L au point de vue de la concurrence internationale. Tous ces rapports recomman-t dent l'interdiction, après la guerre, de l'importation de marchandises ennemies, si ce n'est moyennant licence. DERNIÈRE HEURE i Le communiqué britannique Vendredi, 10 h. 35 matin. 5 Au cours de la nuit des raids heu-, J reux ont été exécutés par nous dans le P voisinage de Neuville-Vitasse et de Gi-, ^ enchy-lez-La Basseic ; des rencontres e de patrouilles se sont terminées à notre t avantage au sud-ouest de Gavrelle et au i nord-ouest de Merville. Comme résultat s de ces différentes rencontres, nous avons 1 capturé plusieurs prisonniers et deux -1 mitrailleuses.

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

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