L'indépendance belge

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s.n. 1915, 12 August. L'indépendance belge. Seen on 02 July 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/599z03042x/
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SGème année. No. isa L' INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI î ONE PENNY? BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAt'X A PARIS • TCDOR HOUSE, TUDOR ST., LONDON, E C. u- pLACE DE LA BOURSE. TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: et ( Zoo'/Oi LONDRES, JEUDI 12 AOUT 1915. abonnements : !<; mois.' 17 shillings. I Conservation par le Progrès. il an. 32 shillings. i - S O M MAIRE. LA SITUATION : Kovno menacé.—Les Russes tiennent tou= jours leurs adversaires en respect.—Sur le front occidental, attaque violente sur l'Aisne repoussée.—En Italie, peu de changement.—Opérations aériennes et navales.—Ce que veulent les Bulgares. Le devoir du consommateur.—Jules Coucke. A travers les Bal= kans.— S. P. Les Conventions de La Haye violées.—Léorice du Cas-tillon. 'Lettre du Havre.—Pierre Nodrenge. Faits menus, menus propos.—Bob. Billet Parisien,—Jean-Bernard. Ivan Mestrovic.—Geor-ccs Yerdavaine. A la Beléica.—-Â. V. Ktr. LA SITUATION. Jeudi, midi.. La rtetràite'russe continue jusqu'ici en bon ordre, et la marche énergique des troupes du général Ilindenburg contre !e front de Kovno n'a pas enfoncé la ligne lusse comme les Allemands l'espéraient.Les armées russes ont tenu ferme au nord-est de Ko\no, dans le district dè Vilkomir, ft luttent avec courage sur là rôute Lornza, Smadovo, Ostrof. Les Allemands annoncent qu'ils sè sont emparés dè la jonction des chemins de fer Ostrof-Lukof et Yarsovie-Grodno, ce qui était prévu. A l'est de Varsovie les troupes du prince Léopold approchent de Kaluczyn ; le général von Woyrsch marche à l'est de Lukof et se trouve près de Jedlanka, tandis que les armées de von Mackensen • sé dirigent vers Yladava. En somme, rien, jusqu'ici, n'indique que les mouvements enveloppants, tant du nord que du sud, parviennent à attendre leur but. Sur le front occidental il- » eut de violentes canonnades en Artois Ct en Argon-ne. Une véritable bataille fut ensrae'ée o o par les Allemands contre les positions françaises de Bénarville, de Vienne le Château et d'Houyette '(sur l'Aisne, entre Vouzier et Sainte-Menehould). Dans le centre, les Allemands parvinrent à pénétrer dans les lignes français*^ mais ils en, furent expulsés par une contre-attaque dans la journée même, ne con-servant qu'une petite partie de tranchée. A Bois-le-Prêtre ct dans les Vosges, il y eut un duel d'aitillerie d'une violence considérable. En Italie, une attaque des Autrichiens dans la \ allée de Sexten contre le pont de Rimbianco et une avance près de Fei-kofel ont été arrêtées. En Carniole, les Autrichiens n'ont pu développer leur artillerie contre les tranchées du Monte Medotta. Sur le plateau du Carso, après avoir repoussé une attaque autrichienne sur le Monte Sei Busi, les Italiens s'avancèrent, s'emparèrent des positions autrichiennes et consolidèrent cette avance notable, malgré les contre-attaques de 3'ennemi. ^ Dans les Dardanelles, il y eut de sérieux engagements, surtout dans le nord de la presqu'île de Gallipoli, où les troupes d'Australie et de Nouvelle-Zélande se-distinguèrent. La battèrie française de St-Louis mit hors d'action cinq ou six pièces de forte artillerie des batteries turques de la côte d'Asie. H est bien confirmé que les aéroplanes français de Dunkerque ont mis hors d usage le- Zeppelin qui, endommagé, avait dû être remorqué à Ostende. Dans l'Adriatique, un sous-marin autrichien, 1' "U 12," a été coulé. Dans la Mer du Xord, un petit navire anglais, le " Ramsey," a été attaqué et coulé par le " Meteor, " navire allemand, faisant partie de la flotte auxiliaire germanique. Mais, bientôt entouré par les croiseurs anglais, le " Meteor " recon-nut que le fuite était impossible; il fit < embarquer l'équipage dans les canots et V fit sauter son navire " Meteor. " ■ ' - ' ! % 0 LE DEVOIR DU CONSOMMATEUR i Nous nous sommes préoccupés, dans un article précédent, de rechercher les moyens de parer aux risques financiers qui résultent, pour les nations belligérantes en général et l'Etat anglais en particulier, d'une balance du commerce continûment défavorable, où l'écart entre les importations et les exportations .grandit de mois en mois. Tous les pays engagés dans la lutte ont le légitime souci de défendre leur encaisse métallique et la solidité de leur crédit, qui peuvent être également entamés par de trop gros paiements à faire à l'étranger. Pour grossir ses réserves monétaires, le Gouvernement français — dont l'exemple vient d'être suivi par la Trésorerie anglaise—a récemment adressé un appel vibrant à la vigilance de-tous les' citoyens, en vue de gonfler les caisses de la Banque de France-du stock d'écus o-« I. d'or se trouvant dans la circulation et dont la valeur approximative atteint le chiffre impressionnant de trois milliards et demi de francs. Si un afflux monétaire de cette importance venait alimenter lé Trésor public, il permettrait, en étoffant de trois milliards ct demi la couverture rriétallique, d'émettre pour une somme double, soit pour sept milliards de nouveaux billets, et de faire l'économie d'un emprunt, toujours onéreux en raison de la charge du paiement des intérêts qu'il entraîne. La nation française a répondu avec un élan magnifique à l'appel de ses gouvernants, et en l'espace d'un mois, les guichets de la Banque n'ont pas recueilli moins de 195 millions d'or. Toutès lès classes sociales ont rivalisé d'émulation patriotique, mais il est bon de souligner le geste particulièrement exemplaire, émouvant et' noble d'humbles travaillées qui sont venus échanger, soit contre des billets, so.it contre des bons de la Défense Nationale-—ce qui est doublement méritoire —les quelques napoléons constituant le fruit de leurs laborieuses épargnes. Dans le même but de sauvegarder son stock monétaire, la France a prohibé la sortie du pays de pièces d'; et l'Angleterre a adopté la même mesure. Car, s'il est indispensable d'alimenter de toutes les façons la réserve métallique des nations alliées, il faut, d'autre part, veiller avec lin égal souci à restreindre l'exode du -numéraire, dès qu'il ne s'agit pas du règlement de dépenses de guerre. Celles-ci absorbent des sommes énormes ct ■creusent un gouffre formidable dans tous les budgets publics. En Angleterre, on en évalue la charge à 3 millions de livres, soit 75 millions de fraiics par jour ! C'est dire qu'elles requièrent la mobilisation de toutes les ressources financières du pays. Nyl ne songera à contester leur absolue nécessité, ct, pour être assuré de les couvrir, il est indispensable de rétablir l'équilibre dans la balance du commerce. Trop d'importations, trop peu d'exportations : tel est le mal auquel il convient de porter remède. Il faut <donc enrayer les unes et stimuler les autres. Le développement des exportations ne peut être poursuivi que dans la mesure où il ne diminue en rien >le rendement des usines de munitions. 11 est donc intimement lié à une stricte organisation de la main-d'œuvre nationale, à l'emploi intelligent de toutes les énei-gies, à la règle du travail intensifié pendant la durée de la guerre, à l'effort conscient et à la collaboration réfléchie de rous les groupes sociaux, au contrôle enfin du gouvernement sur les industries essentielles comme cel'e des mines. Car on dit très exactement du charbon qu'il est le. pain de l'industrie ; sa cherté retentit directement sur Je coût de production de tous les objets manufacturés : il en résulte une augmentation du prix de œj ent, non seulement de 1,'outillage de guerre, mais ausM de tous les articles destinés au marché extérieur et qui sont soumis à la concurrence étrangère. Le bon marché du combustible accroît, au contraire, les facultés d'exportation d'un pays par l'abaissement du prix de revient. ^tfais c'est bien plus encore sur la réduction du chiffre des importations que l'Angleterre comme la France doivent compter pour alléger les charges financières dé la nation. En vue d'attendre ce résultat, il faut limiter le plus possible les achats de denrées et produits qui viennent du dehors afin de diminuer la dette envers l'étranger. Comprenez-vous maintenant pourquoi on nous demande de supprimer toute consommation superflue et de réduire au minimum la consommation nécessaire du thé, du café, du sucre, du tabac, du pétrole, ainsi que de tous les articles d'alimentation que nous vend l'étranger? Comprenez-vous la raison des graves avertissements donnés du haut de la tribune nationale par M. Ribot en France, par le premier ministre Asquith en Angleterre? Pénétrez-vous des paroles prononcées récemment par celui-ci à la Chambre des Communes. Après avoir indiqué la progression continue des dépenses de l'Etat et des budgets familiaux, il a conclu en ces termes : "Je suis sûr que tous ceux qui ont atteint un certain âge ont éprouvé comme moi que, depuis la dernière | génération, toute l'échelle des dépenses publiques et domestiques a progressé par sauts et par bonds dans des proportions telles qu'elles dépassent tout ce que nos pères auraient pu imaginer et qu'elles risquent, si l'on n'y prend garde,- de provoquer un désastre dans ce pays. " S'il y a certaines dépenses qu'il n'est pas possible de comprimer, il en est d'autres, par contre, qu'il appartient à notre prévoyance d'épargner. L'ingéniosité et l'initiative féminines peuvent beaucoup "en cette matière. Nous n'allons pas jusqu'à, proposer à nos femmes l'exemple antique de ces belles Syracu-saines dont l'Histoire rapporte, qu'au cours du siège de la cité, elles n'hésitèrent pas à couper leurs opulentes chevelures pour en tresser, faute de chanvre, des cordages et des câbles de navires... Nous demandons simplement à nos compagnes—ce qui est peut-être plus difficile à faire qu'un geste d'immolation théâtrale—de pratiquer avec suite et méthode l'économie domestique. N'oublions pas un instant qu'en temps de guerre nous devons tous indistinctement consentir des sacrifices à la communauté : chacun peut occuper, sinon un poste de combat, du moins un poste de devoir. Or l'économie est actuellement un impérieux d-Cvoir. Elle, que l'on tenait jusqu'ici pour une modeste qualité ménagère sans relief, et qui jouait le rôle ingrat d'hunv-ble Cendrillon du foyer domestique, elle se hausse du cotip au rang- de vertu na- A tionale. Peut-être cette brusque élévation soumettre dans un esprit élevé de disci- dans l'échelle des valeurs morales contri- pline sociale, Ce sera, pour nous, une buera-t-elle à en généraliser l'exercice initiation salutaire à la \ie Stinple que désormais entouré de l'estime et de la nous devrons nous résoudre à mener en considération publique. Que le mot d'or- Belgique pendant plusieurs années, du- dre observé par tous soit donc : restric- rant toute la période du grand recom- tion des dépenses au nécessaire, sup- méiicement national, où il faudra réduire pression du superflu ! Il y a des raisons au minimum nos achats à l'étranger pour spéciales pour nous engager, nous autres ramener le change à ira cours normal, Belges, à pratiquer sans retard ce ré- dans l'intérêt supérieur du crédit public gime d'économie auquel on demande et du relèvement économique du pays, actuellement à tous les citoyens de se JULES COLCKE. À TRAVERS LES BALKANS. ' 1 ' ■ 'V II UNE CONVERSATION AVEC M. GUÉNADIEFF. Le programme bulgare. (De noire correspondant d'Athènes.) Toujours grâce à Monsieur Herbst, dont le nom reviendra sous ma piume plus d'une fois, et qui est, à Sophia, la providence des journalistes, j'ai pu rencontrer chez lui, Monsieur Guénadieff, le terrible Monsieur Guénadieff, que les mauvaises langues disent affilié à tous les comités révolutionnaires, macédoniens et autres, et qui cache, sous une bonhomie enjouée, toutes les arcanes d'un homme d'Etat et d'un homme d'action. Parmi tous les hommes politiques bulgares, c'est Monsieur Guénadieff qui me fit le premier l'honneur de nie recevoir. Aussi dois-je m excuser humblement d avoir laissé au troisième plan l'intéressante conversation dont l'ancien Ministre des Affaires Etrangères m'honora. Mon examen réside justement dans ce fait que notre entretien fut une conversation presque à bâtons rompus dans laquelle votre serviteur intervint presque autant sinon plus que son éminent interlocuteur, et qu'il est très difficile, dans ces conditions, non sctilemfnt de transcrire, mais même de résumer. Après m'avoir demandé mes impressions sur Sophia, que je lui déclarais excellentes, et m'avoir à son tour, vanté les beautés d'Athènes, ce à quoi un Grec en voyage est toujours sensible, M. Guénadieff qui, en opposition avec les autres membres du parti stambouloviste, aux destinées duquel ileopréside avec M. Radoslavoff, passe pour être ententiste, m'énuméra les avantages qu'à son avis présenterait pour la Bulgarie, l'intervention immédiate aux côtés de la Triple-Entente.Mais, tandis que M. Daneff se contenterait à la rigueur d'une immixtion sans condition subordonnée au seul appui de la Triple-Entente, M. Guénadieff, lui, n'entend engager son pays qu'à bon escient, c'èst-à-dire moyennant des concessions réelles dont la réalisation n'est possible qu'après entente préalable avec la Grèce et la Serbie. Aussi un accord greco-serbo-bulgare lui paraît-il une nécessité inévitable et urgente. Avec la Serbie, accord signifie en principe pour M. Guénadieff, le retour au statu quo anté 1913, c'est-à-dire la rétrocession de Cavalla, Serrés et Drama. Pour M. Guénadieff, comme pour l'opinion publique moyenne en Bulgarie, que cet homme d'Etat incarne le plus t. r fidèlement, la rétrocession de Cavalla est devenue la condition sine qua non de toute politique extérieure bulgare. — Comme à la Serbie sur l'Adriatique, il faut à la Bulgarie un port sur l'Egée, et Dédéagatch n'en est pas un." — Mais vous avez Porto-Lagos, osai-je risquer timidement. Puis, prenant mon courage à deux mains, d'ajouter: Porto-Lagos, dont seule la guerre européenne a arrêté les travaux d'installation, à l'étude. — Je sais, je sais, mais sachez-le à votre tour, l'installation d'un vérilable port à Porto-Lagos coûterait plus à la Bulgarie qu'une troisième guerre. Aussi, nous faut-il Cavalla, c'est pour nous une nécessité. C'est d'ailleurs pour la Grèce aussi, une nécessité, car seulement au prix de ce sacrifice pénible, j'en consens, elle acquerra cette paix extérieure dont elle a tant besoin pour faire valoir les immenses domaines que le sort des armes lui a procurés : et c'est à ce prix seul, aussi, qu'elle pourra espérer s'étendre du côté de l'Asie-Mineure, s'annexer cette capitale de l'Ionie qui la dédommagera au décuple de la perte de Cavalla, un port parmi la centaine de ports„dont 'a Nature l'a gratifiée. J'allais r';qucr deux mots, lorsque M. Guê:>a:ifvt. ''objet!:,jii qui /ar rêtait sur mes lèvres, s'écria: "Je sais je sais encore, qu'il est des gens chez vous qui, d'un cœur léger, lanceraient la Grèce à la remorque de l'.En-tente sans se préoccuper du péril bulgare et dans la certitude que l'intervention de la ( irèce déelaneberait les autres Etats balkaniques. Je ne nie pas que, pour le présent, du moins, ce calcul soit assez juste, car moi aussi je suis persuadé que, quel qu'il soit, le pavs qui interviendra le premier sera suivi parles autres. Mais n'oubliez pas une chose : que, de par .sa situation géographique, la Bulgarie, est pour l'Entente plus utile aujourd'hui et, partant, plus dcsirublc que la Grèce. Et puis, demain, de quoi sera-t-il fait? La revanche bulgare planera au-dessus de la Grèce comme une épée de Damoclès, et nous faudrait-il attendre quarante ans, comme la France que nous l'aurons, cette revanche, car Cavalla c'est notre Alsace-Lorraine, à nous, Bulgares." Tel est le. programme politique que vient d'énoncer M. Guénadieff, et il n'est, au point de vue bulgare s'entend, qu'un programme minimum. Les nationalistes bulgares — M. Herbst s'en fera devant moi l'interprète théorique et autorisé — réclament la Macédoine toute entière, car "la Macédoine, disent-ils, est bulgare, rien que bulgare." S. P. LES CONVENTIONS DE LA HAYE VIOLÉES. Nos journaux ont protesté contre la tyrannie des Teutons à l'égard de nos paysans et ouvriers belges obligés de travailler pour le roi de Prusse. Ils ont cité le cas de la tréfilerie de M. Bekaert, de Sweveghem. Ce cas m'intéresse spécialement comme démocrate originaire du Courtraisis. Je viens de recevoir d'une source absolument sûre des précisions sur ce fait inouï. M. Bekaert employait en temps ordinaire de 500 à 600 ouvriers. Un gros tiers de ces malheureux ont ét déportés en Allemagne parce que leur conscience s'était révoltée contre les Allemands qui exigeaient d'eux des travaux militaires. Un tiers des ouvriers travaille sous la schlague. Ces condamnés aux travaux forcés sont des prisonniers. Des ingénieurs ou contre-maîtres allemands les dirigent. Ils triment à côté d'ouvriers venus d'Outre-Rhin pour remplacer les ouvriers déportés ou restés chez eux pour l'un ou l'autre motif. Nos compatriotes doivent fabriquer du fil barbelé destiné aux retranchements de l'ennemi au front belge et des pièges à loups dont on garnit les campagnes entre La Lys et les tranchées allemandes. Des landsturniers surveillent nos ouvriers au travail, fusil à' la bretelle. Ils vont les chercher chez eux, pour les conduire manu militari à l'usine. La besogne finie ces vieux " ouragans de terre comme on dit à Bruxelles, les reconduisent à la maison, si les ouvriers n'habitent pas un village \oisin. Ce^te escorte militaire en dit long. Les habitants du pays de Courtrai se demandent pourquoi M. Berryer a des trésors de longanimité à l'égard d'un magistrat communal qui a affiché que les ouvriers de M. Bekaert pouvaient aller travailler à l'aise.sous sa responsabilité. Pourquoi certains journaux qui ont si âprement critiqué M. Louis Franck, d'Anvers, ont-ils perdu la langue lorsqu'il s'agit de l'affiche du bourgmestre de Sweveghem, qui est aussi conseiller provincial? Oui ou non a-t-il pactisé avec l'ennemi? J1 est consolant de mettre en lumière la noble conduite du sénateur de Courtrai-Yper, M. Raymond Vandevenne, qui habite également Sweveghem. Il a refusé nettement de peser sur les ouvriers et il a été déporté tout comme plus de deux cents d'entre eux. Sa famille ignore le lieu de son séjour. Tous ces braves patriotes sont d'autant plus admirables, parce que leur région touche à la zone des opérations militaires. La ville d; Courtrai est isolée. Ces jours-ci les trains n'amènent plus de voyageurs civils. Les Boches ont fortifié de fils de fer barbelés fabriqués à Sweveghem, tout le canal de Bossuyt a la Lys. Ce barrage s'élève à une hauteur de deux, mètres. Il faut des oasseDorts spéciaux poar

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

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