L'indépendance belge

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s.n. 1918, 20 April. L'indépendance belge. Seen on 04 July 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/fx73t9f752/
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L' INDEPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO CONTINENT. . 15 CENTIMES , HOLLANDE 5 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS: S&8V1EQ! 20 AVRIL 1918 f5 MOIS' 9 SHILLINGS TlTD0i' HOUSE, TUDOR ST.. E.C. 4. 11, PLACE DE LA BOURSE. _ ^ ABONNEMENTS -J 6 MOIS, 17 SHILLINGS TÉLÉPHONE: CITY 3960 TEL.: 311-57 et 238-75 En Vente à Londres à 3 h. le VGndrôCli 19 avril 11 AN, 32 SHILLING3 LE SUCCÈS BELGE: 700 PRISONNIERS NOS VAILLANTS SOLDATS Voici en quels termes chaleureux le " Star " parle du succès remporté par nos troupes mercredi : " L'attaque qui a eu Heu dans cette partie du front semble comme la dernière période de la bataiile. Apparemment l'ennemi a employé pour ce combat quatre divisions, l'une d'infanterie de marine dont sent bataillons ont souSert de grandes pertes, une division bavaroise et deux prussiennes. Après un bombardement d'une intensité inouïe, qui avait duré toute la nuit, l'ennemi était persuadé qu'il avait brisé toute résistance. Il lança donc ses troupes à l'attaque, s'emparant de postes avancés, mais les soldats belges, se jetant dans la bataiîJe avec un courage épique digne de leur splendide histoire, jetèrent la confusion dans les rangs des assaillants et firent plus de 700 prison= >iiers. Cette brillante petite victoire a eu lieu sur un front de quatre milles, entre Ivippe et Langemarck." L' " Evening News," 1' " Evening Standard," etc., etc., tiennent à peu près le même langage; le " Daily Chronicle " rend hommage à la vaillance des Belges; le " Times " qualifie notre succès de brillante victoire, et d'autres jour* nanx font remarquer que l'attaque des Allemands sur un front de six kilomètres a été très violente. Une division ennemie a été presqu'entièrement fauchée. Honneur à nos braves qui ont su résister avec tant de vaillance au premier et formi= dable choc, de la grande offensive allemande sur leur front. Nous avons reçu du front belge, 18 ivril, ces quelques lignes "d'un témoin oculaire" c ii complétait les renseignements appo tés par la première dépêche : "Le 17 a rji, à 8h. 30 du matin, les Allemands «éclanchèrent, après une violente préparation d'artillerie, qui dura toute la nuit,, une vigoureuse attaque, mentionnée dans le dernier communiqué belge. Un assaut fut livré entre Kippe et Langemarck sur un front de 6 kilomètres ; les Allemands enlevèrent une partie des postes avancés, mais des contre-attaques immédiatement déclanchées permirent de rétablir entièrement les positions belges. Les Belges prirent 700 prisonniers, dont plusieurs officiers, appartenant à sept régiments différents, d'une division de marine', de ûetix divisions prussiennes et d'une division bavaroise. " Un autre télégramme annonce que M. Poincaré, président de la République française, le jour même de la bataille, visita plusieurs établissements militaires du front belge, conduit par le roi Albert et le prince Léopokl de 3 gique. Ils apprirent étant ensemble, le succès de nos braves et le Président en félicita notre Souverain. Mercredi également, le général Foch rendit visite au lieutenant-général Gil-lain, le nouveau chef d'Etat-major général de l'armée belge, et le congratula également de ce premier succès. Voici le texte de la dernière dépèche officielle belge : Jeudi soir. — Il résulte de la bataille qui a eu lieu hier entre Blankaert Pond et Weidendreeft que nous avons réoccupé tous nos postes avancés. Le nombré des prisonniers dépasse sept cents. Nous avons capturé un canon de cam-pi>;- 'e,-deux 1' n,ç".-mLnes' etr quarsmte-deux mitrailleuses. Les pertes de l'ennemi en tués et en blessés ont été très élevées. La dernière nuit des destroyers ont bombardé Adinkerke sans causer de dommage. L'activité de l'artillerie est grande depuis Nieuport jusqu'à la région de Merckem. LA SITUATION Vendredi, midi. Bien que la lutte se poursuive sur les fronts d'attaque avec une violence toujours égale, la situation reste satisfaisante et l'ennemi, depuis notre dernier * bulletin, loin d'avoir progressé, a dû céder du terrain en divers points. II se confirme que l'attaque livrée par les Allemands sur notre front a été d'une ampleur exceptionnelle, étant donné l'étendue du secteur relativement étroit, où elle s'est développée. Pas moins de quatre divisions sont montées à l'assaut de nos lign.es, sans y obtenir le moindre succès sérieux, et, dans leur contre-attaque nos troupes, avec un élan qui fait l'6'jjet des plus chaleureux commentaires de la presse alliée, mirent les hordes barbares en déroute, leur capturant, outre un canon, deux lance-mines et 42 mitrailleuses, plus de 700 prisonniers, tout en leur infligeant des pertes très élevées en tués et en blessés, y • Le bulletin ennemi n'a pu passer cette défaite sous silence et dit textuellement : "Au sud du lac Blankaert une contre-offensive " ennemie " a fait échouer notre mouvement en avant," se gardant bien de dire que c'est l'armée Belge qui a barré une fois de plus la route. Hier soir, peut-être en représailles de cette humiliante déconvenue, dés destroyers ennemis ont bombardé Adinkerke, heureusement sans causer des dégâts sérieux. Le duel d'artillerie se poursuit avec une rare intensité vers Nieuport et dans la région de Merckem-Weidendreeft, où se développa la dernière attaque. Cette activité indique qu£ les Allemands ont résolu de recommencer leur coup contre nos lignes. Nos braves " jasses " sont prêts à la lutte et nous ne doutons pas qu'ils se battront comme des héros poiir s'opposer à l'avance des hordes ennemies.L'évacuation du secteur britannique au nord et au nord-est d'Ypres s'est effectuée, nous l'avons dit, sans que l'ennemi puisse ni en compromettre ni en hâter la réalisation. Ce n'est que six heures après que les troupes du général Plumer s'étaient établies dans leurs nou* ,velles positions, que les Allemands se fi' ^ ( f hasardèrent a franchir le terrain en <ecu-moire, qui leur fut arraché de haute lutte en 1917. Les batteries britanniques, qui avaient bien répéré ieur tir, ouvrirent sur les bataillons ennemis un feu nourri qui ne tarda à les disperser, et les hommes qui échappèrent à la mort, ne pouvant plus rebrousser chemin sous le barrage, devaient se rendre à nos alliés. La nouvelle ligne britannique renforce très solidement les positions alliées en avant d'YpreS. Les Allemands font évidemment grand bruit autour de ce repli stratégique et affirment en avoir troublé sérieusement l'exécution, se trouvant constamment " sur les talons " des régiments en retraite ! C'est ce qui leur a permis, ajoutent-ils, d'occuper immédiatement Poelcappelle, Longuemarck et Zonnebeke, et de " rejeter " l'ennemi au-delà du ruisseau Steen. Sur le front de bataille, entre Holle-beke et la Forêt de Nieppe, des combats épiques se sont renouvelés, mais sans apporter de changements substantiels aux positions occupées par les deux armées en présence. A Wytschaete, cependant, la situation reste toujours assez obscure. Après la contre-attaque qui chassa les Allemands de ce village, les troupes britanniques se retirèrent sur ses positions proches de Wytschaete. Il se peut néanmoins qu'elles y aient maintenu des avant-postes. Ce qui est certain, c'est que nos Alliés occupent solidement les hauteurs autour du village, y'compris l'Hospice ainsi que toute la région du Grand Bois. De nouvelles attaques allemandes ont été lancées en grande force au sud du mont Kemmel, mais toutes ont été repoussées avec des pertes sanglantes pour les assa^lants.' Ici les troupes françaises, dans une étroite fraternité d'armes, luttent aux côtés des vaillants "Tommies," et leur puissance toujours croissante permet d'espérer que la volonté de l'ennemi de s'emparer à tout prix de cette butte sera déçue. Les assauts allemands sur le front de Wytschaete-Forêt de Nieppe, commencés le 9 avril, ont été les plus violents de la bataille de Flandre. Ceux livrés mercredi, en vagues très denses, se divisèrent en trois groupes , très distincts, le premier ayant pour cb-> jectif le mont Kerrjmel, partit de Wul-verghem, le deuxième allant vers le nord-ouest entre Bailleul et Dranoutre, et le dernier, autour de Meteren. Tous furent refoulés sans que nos Alliés aient dû céder un pouce de terrain. De tous les combats, les plus sévères furent peut; être ceux qui se développèrent autour de Meteren, où les Allemands pénétrèrent plusieurs fois. A présent le village n'est occupé par personne et constitue une sorte de "No Man's Land," à l'extrémité occidentale duquel se trouvent les premiers avant-postes alliés. Plus au sud, dans le secteur de Mer-ris, des, attaques locales ont été repoussées par les troupes britanniques dans la soirée de mercredi. Sur le flanc méridional du front d'attaque, de la Lys au Canal de La Bassée, la lutte sanglante s'est également ravivée dès mercredi, étant particulièrement intense autour de Givenchy et sur le front . couvrant Lillers et Bethune. Les atta-5 ques de ce côté se sont développées hier » sur une étendue de près de 18 kilomètres, Et? rangs serrés et constamment renforcés, l'ennemi fit des ef-t forts désespérés f pour réaliser une avance, niais il ne parvint qu'à augmen-„ ter ses pertes dans des proportions effrayantes—il n'y a pas d'autres termes— sans s'assurer le moindre succès. L'ar-J tillerie ennemie était parvenue à détruire tous les ponts jetés sur le canal de La Bassée, et à certains endroits l'infanterie allemande atteignit le quai du canal. Toutefois, tous les fantassins ennemis qui réussirà traverser l'eau furent capturés par nos alliés, qui, ,à la fin de l'opération se trouvaient au delà des positions qu'ils occupaient au début ' de la bataille, ayant capturé plus de 200 ; prisonniers appartenant—fait suggestif t —à dix régiments différents. Dans la nuit les Allemands renouvelèrent leur bombardement sur ce front, et „ pius particulièrement aux environs de Robecq. Après un martèlement ininterrompu pendant cinq heures, une nouvelle attaque fut livrée jeudi matin. Cette nouvelle tentative fut malheureuse dès le ■ début, les canons britanniques ayant pris î sous leur feu les forces principales énne-' mies qui étaient rassemblées pour se pré-Ç cipiter à l'assaut, près de Calonne et le 1 long de la Clarence, jusqu'en aval de - Riez du Vinage. L'attaqye déferla néan- - moins par tous les chemins entre Robecq - et Givenchy. Elle fut particulièrement violente au centre, où quatre vagues suc- î cessives s'avancèrent pour être réduites i en poussière par les batteries britanni- - ques ou brisées par le feu de l'infanterie i et des mitrailleurs alliés. Les combats : se poursuivirent toute la journée, sans t que les Allemands ne parviennent à pro- - gresser, et elle se prolongeait toujours à i 8 h. 30 du soir. Sur le front de l'offensive initiale, l'ac-t tivité de l'artillerie s'est encore intensi-i fiée dans différents secteurs, particulièrement au nord et au sud de la Somme, - où l'ennemi, nous l'avons déjà signalé, 5 a concentré, des masses d'infanterie con-; sidérables. Cependant, aucune action 3 importante n'a été déclanchée sur le - front défendu par les troupes britanni-. ques, bien qu'il semble que la reprise de i la manœuvre allemande devant Amiens i soit imminente. Devançant le programme de Luden-dorff, les troupes françaises ont pris, hier matin, une heureuse initiative qui a été entièrement couverte de succès. En effet, nos Alliés ont attaqué les positions ennemies des deux côtés de l'Avre sur un fron| de quatre kilomètres entre Thennes et Mailly-Raineval. A l'est de la rivière, ils ont fait de sensibles progrès; à l'ouest, ils ont enlevé d'assaut la plus grande partie du bois de Senecat et avancé leur ligne jusqu'aux confins de Castel. Au sud, ils ont atteint les versants occidentaux des hauteurs qui dominent l'Avre. Les troupes françaises ont fait, jusqu'à présent, plus de 500 prisonniers, dont 15 officiers, et ont capturé plusieurs mitrailleuses. Au delà de l'Oise, en dehors des fronts d'offensive, les batteries françaises ont pris sous ieur feu et dispersé de puissants détachements, qui tentaient une attaque dans la région de Corbeny, au nord-ouest de Reims. Les Allemands ont également tenté plusieurs coups de main importants en Champagne et sur la rive droite de la Meuse, notamment dans le bois des Cau-rières, et vers Damloup. Toutes ces entreprises ont échoué, l'ennemi laissant un certain nombre de prisonniers aux mains des défenseurs. Dans le bois des Caurières les pertes ennemies furent particulièrement élevées, et ici 20 prisonniers furent capturés. De leur côté, les éclaireurs français firent plusieurs reconnaissances fructueuses et pénétrèrent dans les lignes ennemies au nord-ouest de Reims et en Lorraine. En Italie, il n'y a rien d'important à signaler en dehors de rencontres des patrouilles et d'une activité croissante de l'artillerie, notamment dans la vallée de la Lagarina, dans le secteur de la Posina-Astico, sur le plateau d'Asiago et entre Fossalta et Capo-Sile, sur le front de la Piave inférieure. Sur les autres fronts, pas plus qu'en Russie, aucun événement important, d'ordre militaire, ne s'est produit. UBHIIJMHIII IIIBII————on— i iwjiuagtmgJffMPreaaoïrn SUR LE FRONT OCCIDENTAL La cathédrale de Reims La semaine dernière les Allemands ont lancé sur Reims plus de cent mille,obus. Les murs de la cathédrale présente de nombreuses lézardes et tout l'édifice s'en va peu à peu sous les coups incessants. OPERATIONS NAVALES Ostende bombardée L'amirauté britannique annonce : Dans la' nuit du 17 au 18 avril, des n'onitors britanniques ont bombardé Ostende et les batteries ennemies dans le voisinage. A cause du mauvais temps il n'a pas été possible de se rendre un compte exact des résultats obtenus. Les batteries ennemies répondirent, mais aucun de nos navires ne fut atteint. De bonne heure le 18 avril, un ou deux destroyers ennemis tirèrent pendant une courte période dansJa direction cl'Adin-kerke et se retirèrent avant de pouvoir être attaquée. «■ ♦ * Le 28 mars, au cours d'un "coup de balai" dans la bai© d'Héligoland, !une division de nos torpilleurs captura et coula trois chalutiers d'avant-garde armés; leurs équipages (trois officiers et 69 hommes) furent faits prisonniers. Nous n'avons pas subi de pertes. OPÉRATIONS AERIENNES La maîtrise de l'air Le correspondant de l'agence Havas au front français dit que les Allemands ont perdu 3 fois plus de machines que les Alliés depuis le début de l'offensive. Les Allemands eux-mêmes ont déclaré dans un sans-fil du 29 mars : "Tandis qu'au cours des premières journées nous avons rencontré peu de résistance dans les airs, l'ennemi résiste actuellement avec, obstination à nos pilotes, avec l'aide de forces aériennes arrivées d'autres fronts. En certains endroits il a pénétré avec des escadrilles de 60 aviateurs dans la zone de défense aérienne, de sorte que nos avions de chasse purent seulement les repousser après de durs combats." En réalité, depuis le 23 mars, les aviateurs allemands ont été complètement maîtrisés et ils ont dû appeler leurs meilleures escadrilles pour réagir. Depuis le 29 mars, les aéroplanes allemands ont été descendus par vingtaines chaque jour. De 40 à 50,000 kilogrammes d'explosifs ont été jetés journellement sur son organisation à l'arrière, tandis que deux à trois cent mille cartouches ont été tirées journellement sur ses troupes. Le 24 mars seul, 56'aéroplanes allemands ont été abattus par des escadrilles françaises et britanniques et 24 ont été forcés de descendre. Dans la nuit du 26 au 27 mars, un millier de bombes ont été jetées sur Bapaume, Bray et Péronne. Le 27 mars, 80 aéroplanes de combat et de bombardement ont employé 250,000 cartouches sur fès masses d'infanterie allemandes, les soldats ennemis étant fauchés par centaines.—Reuter. Sur le front italien les aviateurs alliés font aussi d'excellente besogne. Dans la seule iournée de mercredi, les aviateurs italiens ont abattu 5 machines ennemies et les aviateurs britanniques 11, tandis que 2 autres étaient détruites par des canons anti-aériens. LA FAMEUSE RESOLUTÉN DU REÏGHSTAÛ Lss divers ex-partisans de la fameuse résolution pacifique du Reichstag ont successivement abandonné cette formée qui, c'est tout à fait clair maintenant, n'avait été qu'une manœuvre tentée après l'échec de la tentative de conférence ds Stockholm. Les journaux allemands eux-mêmes ne prennent plus la peine de dissimuler. La "Mittag Zeitung" dit: "Ici aussi on est d'avis que la résolution de juillet était un moyen de tactique. Elle contribua à confirmer le pouvoir de>3 Bolshévistes, à renforcer la volonté du peuple russe en faveur de la paix et a ainsi indubitablement aidé à l'arrivée de la paix dans l'Est.Aujourd'hui ce moyen de tactique a été remisé. Dans l'Ouest il s'agit maintenant de remporter une victoire par la force des armes." LES NYMPHEES DU KAISER Nous lisons dans le " Journal " de Paris, sous la signature de M. Bergerat: S'il peut vous plaire de savoir comment, en pleine guerre et déjà, le peuple de la " Kultur " intensive s'entraine à subvenir à la perte -de " matériel humain " dont il engraisse, jour et nuit, f nos sillons, l'un de mes camarades de lettres, Octave Uzanne, qui sait toujours ce qu'il dit, ne craint pas de nous l'apprendre, et j'ai hâte de vous le répété!. Dociles à ce principe biologique que l'amour est le frère de la mort, les peuplades bochiques se sont scientifiquement ingérées d'unifier leur double besogne, illusoirement contradictoire, mais où se résume tout le grand jeu de la nature. L'amour travaille pour la mort, la mort besogne pour l'amour. Grâce à cette collaboration organisée, le Kaiser peut, à son gré, rejeter des millions d'hommes au néant sang craindre d'en manquer pour les dôlmens mégal'-thiques du dieu Thor. Pour dix Teutons perdus, les femmes allemandes lui en rendent la centaine. Où cela? Dans les tentes mêmes, à l'arrière, entre deux écrabouillements. Lisez Octave Uzanne: "Depuis deux ans, leurs organisations de •repopulation intensive fonctionnent avéc ardeur et discipline. Us ont capora-lisé et dirigé l'instinct de procréation par tous les moyens et canalisé les besoins physiques de leurs guerriers—et même de leurs prisonniers, en vue (lu rendement le plus certain." Que dites-vous de cette corvée pangénésique ajoutée à celles dont ils accablent leurs captifs de gu ire, et vous imaginez-vous la farre sinistre de ccttc fécondation de la Gigogne allemande par les gars râblés qui lui démolissent sa progéniture, j'allais écrire son cheptel? Mais Octave Uzanne ne nous la laisse pas rêver. " Actuellement, reprend-il, la propagande pour le pullulement, proclamé indispensable, est portée chez les sujets de l'empire à un degré hyperbolique. Les veuves sont invitées à ne pas: perdre leur temps dans les larmes et à se prêter d'elles-mêmes aux besoins dù pays. Les jeunes tilles se \ oient conviées à des mariages provisoires et à des fiançailles accélérées, et il existe même, près des postes de repos, à l'arrière, des camps d'accouchement (vous lisez bien], où la vigueur des soldats, retour du front, reste maintenue à l'allumage par des nourritures reconstituantes et prolifica-trices propres à alimenter l'usine nationale de récupération ... du cheptel." Il n'y a pas, sur ce terrain, à lutter contre une race où la matrice féminine est consignée au rôle officiel de moule à chair à canon. Grâce à ce système de " mariages provisoires," ou, pour mieux dire, improvisés, la population allemande ne peut qu'être, maintenue au niveau pléthorique et invasionnaire. I! faut bien aussi songer un peu aux colonies et à l'espionnage, garanties de l'avenir. et c'est pourquoi, sous le Kaiser, on ne badine pas avec l'amour. L'impôt Suite à la 4e page : ' ■ 1 ' . • w 69e année m? No 93

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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