L'indépendance belge

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06 November 1914
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I No. 300. L'INDEPENDANCE ANGLETERRE: ONE PEMfcH BELGE. CONTINENT : 15 CENTIME! anmwtstbattom pt rrnjrtinm. Tudor House. Tudor Street. E.C. LONDRES. VENDREDI, 6 NOVEMBRE, 1914. Conservation par le Progrès. nUMiniaïKAllUn C. L LA BONNE VOIE T A Tîf~k vriMT? ^/Aip une Part des responsabilités dans les arriver à tuer tous les Allemands ou à C'était une intelligence d'élite^; fils uni- ■L/A rîOiNNrS VvJlLi. guerres. les châtrer—soit mise en situation de ne que de petits propriétaires de 1 Allier qui Ajoutons que l'indifférence et l'incom- plus jamais pouvoir nous nuire. Et quant avaient beaucoup sacrifié pour donne: Les hommes ont la même bizarrerie préhension d'une partie des populations à Karl Marx, Goethe, Schiller, Wagner, à ce jeune homme l'éducation complété *ue les événements : leurs pensées sont à en temps de paix, en ce qui concerne Richard Strauss, etc., j'aime mieux ne dont ils étaient fiers. Lorsqu il était at-, -, .1 , . " H'itmosnhère ^es questions sociales, constituent aussi plus les lire et ne plus les entendre taché au Ministère de la Justice, u avait a merci es sau facteurs principaux dont se senent plutôt que de leur sacrifier les miens, suivi mes cours de 1 histoire diploma- politique, comme les navires su issen ^ dirigeants autocrates et criminels.. La France et la Belgique verront, du tique de la 3me République, au collège les tourbilons du flot. Et que ces indifférents sont donc cruelle- reste, après cette terrible guerre, surgir des Hautes Etudes, et je le vois encore N'en est-il pas ainsi encore à propos ment punis aujourd'hui ! Ils sont tou- des génies tout au moins équivalents. m attendant a la sortie pour discuter de la discussion relative à l'article du chés dans ce qu'ils ont de plus cher : Veuillez agréer, Monsieur le Rédac- quelque point qui l'avait particulière- jacifiste M. La Fontaine? leurs biens matériels et leur égoïsme ! teur en Chef, l'expression de mes senti- ment intéressé. Il avait la gaieté et 1 en- quj Camille ROUSSEL. ments les plus distingués. jouement de ses vingt-cinq ans. L n autre . ' , ... , , IKON MFFRFNS ami de Matillon, Paul Delavaud-Dumon- Fidele a sa ligne de conduite libéra e, Londres, 3 novembre 1914. t o . teil, le fils du préfet d'Eure et Loir, avo- " l'Indépendance " a mis au jour les Monsieur j réclacteur en chef: 31 dlt <lue M\ La F°ntame cat d'avenir, est mort brigadier du 1er différentes opinions suscitées par cette je sujs Bel Depuis dix ans j'habite SV3wcontribue^aux succès des œuvres chasseur. question: l'attitude à prendre à l'é- ia France, et, me trouvant à Londres, de, . Loin de J"01 de critiquer ce qu; encore) sur ja dernière liste? gard des Allemands dans l'avenir —et, tQut natureUement, je lis " l'Indépen- l! ht dans cet ordre d idees. Avec Gallard, du 18me d'infanterie, avoué aujourd'hui encore, on trouvera ci-des- dance Belee." Joseph Dupont, Maurice kufferath, et pr£s je tribunal civil de la Seine; Hu- sous une lettre à ce propos signée par », • toujours eu pour M. le sénateur d autres>'' développa puissamment 1 édu- gUes Le Roux, le fils de notre confrère l'un de nos distingués correspondants... La Fontaine la plus profonde estime; CLl!'on musicale en Belgique. Lorsqu >1 du « Matin," qui appartenait au 355me L'intérêt de ces polémiques résidé dans :e j>a; vu <d ]'œuvre et il est de ceux P tete du mouvement en faveur de d'infanterie; enfin, au bas d'une longue la fait qu'une pensée profonde se dégage • ont manifestë pour leur parti le pluï, }}' a£"er> 1 A.1Ie,m®gt"e. d ,al?0rd f,ar?"~ théorie, je lis le nom de Bellacoscia, qui des avis différents. Tand désintéressement. Qu'il me suffise tlS neutralité belge (elle ne 1 aval. appartenait au 112me d'artillerie. C'é- Dans la "saute" d'atmosphère ac- de rappeier son admirable dévoumènt à Pas encore trahie au contraire) et elle uCt tait lg de ce personnage légendaire, tuelle, produisant des transformations l'édification de la "Maison du Peuple" cu€lllait les musiciens étrangers a\ec ce brigand gentilhomme qui faisait les évidentes entre la façon de penser d'hier de Bruxelles, il v a de cela près de vingt ^aveur* ____________ • honneurs de maquis à tous les person- , et la façon de penser d'aujourd'hui, on ans ; M La Fontaine m'honorait de son " nages de distinction qui visitaient la remarque que l'on se trouve encore ac- arrritié, et j'ai conservé avec lui les meil- IN (J 1 JC/O DU JUUK. Corse. Le président Carnot, lors de son tuellement sous la pousée de l'indigna- ieures relations. — voyage dans la grande île, voulut voir don. Celle-ci est souvent une bonne con- Permettez-moi de vous traduire mon Tombes au champ d'honneur. Bellacoscia, mais comme il n'était conseillère, car elle résulte de sentiments émotion lorsque j'ai appris ses idées sur venable que le chef de l'Etat reçut un respectables—mais encore faut-il qu'elle ies événements actuels. Je pense que M. Bordeaux, 31 octobre. condamné à mort par contumace, le pré- soit dirigée par la saine raison... La Fontaine confond deux choses: la Dans le journal d'un célèbre mission- sident le gracia auparavant, au grand " Haro sur le pacifisme !" s'écrient les gUerre en temps que "guerre," et les naire écossais, le "Journal de Mary Mof- mécontentement des vieux de la mon- ;ollaborateurs qui ont relevé l'article de cr;mes civils totalement indépendants fat," publié à Londres en 1886, se trouve tagne, qui voyaient ainsi disparaître du M. La Fontaine. _ _ des champs de bataille. Supposons un cette anecdote qui nous revient à la mé- coup une des curiosités qui attiraient Pourquoi? Pourquoi ce reniement de duel: le combat a lieu régulièrement; moire. les étrangers. principes qui sont puisés dans ce que rjen ne s'oppose à une réconciliation Ce Mary Moffat fut le premier mission- Mais laissons ces souvenirs pittores- l'humanité produit de plus beau: l'a- sans considération des motifs qui ont naire blanc qui s'avisa d'aller évangéliser ques, qui nous paraissent aujourd'hui mour des hommes entr'eux. Pourquoi? provoqué la rencontre. Chacun s'est dé- les nègres Betchouanas, sauvages de l'A- importuns; ne songeons qu'à ces vail- | Parcequ'une minorité de sauvages a fendu ; c'est entendu et même, en cas frique du sud. Moffat raconte que dans la"ts que nous avons connus, que nous méconnu ces principes? de mort de ptin des adversaires, les hé- ses entrevues avec le vieux chef des tri- avons aimés, et qui tombent. Mais si la beauté devait abdiquer de- ritiers de celui-ci ne peuvent que s'in- bus il lui demanda s'il aimerait à avoir "Ces jeunes s'élançant aux victoires vant la sauvagerie, que deviendrait le cliner devant la solution, si pénible soit- un missionnaire pour lui enseigner, à lui certaines!" comme s'exprime en très progrès? Non, ce n'est pas là la bonne ene. et à son peuple, " les choses de Dieu." beaux vers le poète Boyer D'Agen, qui s v0'e- , Mais, actuellement, en est-il ainsi ? Ce vieux chef, "homme grave et de compose les "Champs de Guerre," où 1 La bonne voie, c'est celle qui Xon. figure avenante," lui répondit: il magnifie le courage de ces chers morts c mène à la réalisation de la beauté. Si la guerre avait été l'œuvre soit de —Oui, certes, s'il pouvait m'ensei- à qui nous devrons les belles émotions , C est celle qui conduit à dégager des l'Allemagne—comme c'est le cas—soit gner comment je dois m'y prendre pour des conquêtes certaines. ( réalités douloureuses d'autresréalités— de la France, et que les batailles se fus- redevenir jeune homme. " " Moins belles que les fronts couron- c heureuses celles-là ! sent engagées loyalement, rien n'em- C'est le vœu que forment à l'heure nés des vainqueurs ! { Et quelles sont les unes et les autres? péchait après le règlement des comptes, actuelle tous les Français qui ont dé- JEAN BERNARD. ( Les réalités doulouieuses sont celles de tracer un "modus vivendi" entre les passé la cinquantaine et que l'âge em-qui obligeront, dans 1 avenir, les peu- deux peuples et leurs alliés. La guerre pêche d'aller là-bas ou l'on fabrique de PROPOS DE LA NIORT DU pies conscients de leurs devoirs, a se for- eut été la guerre au sens strict du mot la gloire et où on travaille à la délivran- PRINCE MAURICE DE 1 tifier contre 1 envahissement possible et le vaincu aurait fait bonne figure à ce de la patrie. „ B\TTENB';RG des Barbares—comme, en Afrique, par mauvaise fortune. M. La Fontaine pour- Pourtant, les vieux qui attendent im- exemple, on se met en garde contre les rait réentendre les opéras de Wagner à patiemment des nouvelles des champs j • , R tt h entreprises des sauvages—mais sans ou- l'Académie Nationale de Musique à Paris de bataille n'osent plus écrire aux pères , * p , d p , . , /r " j blier néanmoins qu il faut marcher vers et contempler le succès—auquel il a tant qui ont des enfants de plus de vingt ans. * . ' C,'°û',e,' UU u,aisJ e ^tnsin,, es le bonheur commun auquel, quoiqu'on contribué — du maître bavarois. Mais Nous apprenons la mort, en héros, uu"\,\s ' e-sjrfs tlu 1 av.ut icçues sui dise, on peut arriver en ouvrant les con- [a question change d'aspect en présence de jeunes gens que nous avons connus, ^ tL-llL>nf> lançais en coin attant contie sciences, quelles qu'elles soient. Ceci de la nature même de la " conception " qui ont joué avec nos fils, et qui tombent ' AU^nagne^ dans les langs des j armées constitue les réalités heureuses. La guer- allemande. A côté de la guerre, il y a les là-bas. Hier, on nous annonçait la mort a,''ées> était apparente aux principales I re ne resuite pas, ainsi que semblent atrocités, les crimes civils, les cruautés, du lieutenant André Doumer. le fils du familles régnantes de 1 Europe, aux familles le penser plusieurs des correspondants de etc. Et là, ou plutôt, à cela, il faut une sénateur de la Corse ;, deux jours après, régnantes d'Allemagne, de Russie, 1 Indépendance," de la volonté de tout sanction. Un blessé belg'e auquel je eau- c'était le fils de notre confrère de la d Espagne et d'Italie. un peuple; elle résulte des pensées cri- sa;s a Cabourg me disait : " Ils m'ont '' Liberté," M. Latapi", qui mourait des II était né le 3 octobre 1891, et servait minelles d'une minorité dirigeante, créée blessé, je ne leur en veux pas, c'est la suites de ses blessures dans un hôpital comme lieutenant en second dans le "King's par une mauvaise organisation sociale, guerre ; mais ils ont fusillé mon p.\re par- de Dieppe, et dont le père allait recueil- Royal Rifle Corps." ^elle-ci n existerait pas si la volonté ré- cequ'il avait hissé le drapeau belgs à la tir le dernier soupir. 1 rois anciens minis- Son père, le prince Henry de Battenberg, :11e des peuples (celle que les institutions façade de sa maison ; je vengerai mon très ont perdu leur fils, tous trois offi- officier de l'armée anglaise, mort en 1896 autocratiques étouffent en suscitant la père, pendant cotiiyiic upres lu gucvyc. cieis, sur le champs de bataille: Svmian, d'une maladie contractée pendant l'expédi- guerre, comme cela s'est passé en Aile- Je n'ai pu que féliciter ce brave soldait. Ajam, et Dubief. Aux côtés de ce der- L;on COntre les Ashantis, avait épousé le 23 magne) pouvait dominer. Les diri- £.e crime reste le crime, comme Passas- nier, le hls d'Abel Peyrouten, le célèbre juillet 1882 la plus jeune des filles de la géants autocrates le savent bien ; c'est sinat, et j'éstime que toujours il faudra journaliste, _ était grièvement blessé. „einc Victoria,' la princesse Béatrice, qui une des raisons pour lesquelles ils de- " se souvenir." Pierre Ajam était sous-lieutenant de , , ■ t ' • „ , .... , . , j * ., 5UUIU" ' , ' . . est très aimee et ciu on appelle fannliere- cnainent la guerre: du meme coup ils Je m'étonne un peu de la formidable reserve; son capitaine et son lieutenant n,^n( [a princessc 1; étouffent la démocratie et satisfont leurs réclame faite à Kant, Goethe, etc. Com- ayant été tués, il prit le commandement ' ' ' . S ... , ambitions intéressées. Que de fois n'a-t- bien ignoraient leur existence, et vrai- de la compagnie, la conduisit au feu, et , \L ° union ndjj,UI cn_..^ua.re an s on pas dit, avant le crime actuel : ment combien de '' philosophes " belges fut félicité par son colonel, précisément °°'?t a princesse .na n tona evenu — La démocratie progresse en Aile- et français les valent ! Un blessé me de- M. Paty de Clam, dont la réintégration ^e|ne c -spagne par son mariage avec le nagne : le Kaiser l'étouffera dans le sang mandait si j'avais entendu parler de ce dans l'armée provoqua, il y a deux ans, A'phonse XIII et le prince Maurice d'une guerre. " général " Goethe dont on causait (sic) la démission de M. Millerand, ministre clui vient de mourir. Cela s'est réalisé. Croit-on que ce tant! de la guerre; comme tout cela est loin! Prinre Maurice Victor Donald de soit la volônté de la démocratie en pro- Et c'est bien vrai. On a voulu disjoin- Il y a trois semaines Pierre Ajam cn- Battenberg était donc le neveu du roi grès qui a agi? Evidemment non. En dre de l'élément militaire allemand, l'élé- traînait sa compagnie à l'attaque d'un Edouard \ II et le beau-frère du roi réalité, le peuple allemand lui-même est ment intellectuel. Pure perte ! Wagner village, de Goyencourt, occupé par les d'Espagne, victime de ses dirigeants—qui le trom- souhaitait l'incendie de Paris pareequ'on Allemands, près de Roye, dans 14 Som- Il était en outre le neveu de deux hommes sent et l'abusent. Qu'il doive être puni avait sifflé Tannhaiiser, ne se doutant me. Un obus lui enleva l'épaule gauche qui ont leur place marquée dans l'histoire. le son aveuglement, nul ne le conteste, pas que toute évolution, sociale comme et lui défonça la poitrine: avant de mou- Son père, en effet, avait deux frères; le Mais les autres peuples ne doivent pas artistique, ne pénètre que progressive- rir il eut la force de crier, " En avant !" prince Alexandre de Battenberg qui, cn 1879, tomber dans la même erreur en reniant ment dans la masse du peuple. On siffla La dernière fois que j'avais vu ce beau fut choisi par le peuple Bulgare pour être if pacifisme. Ce serait la plus grande et bien-—et comment!—Carmen. Pour- jeune homme, plein de vie et de santé, pt-;nce d€ Bulgarie, et l'amiral prince la plus odieuse erreur qu'ils pourraient tant Bizet n'en conserva nulle rancœur, c'était à l'arrivée du bateau de Tunis, à Louis de Battenberg qui était Premier Lord commettre'. Il attendit; la postérité le vengea. Marseille. Il avait accompagné son père, Naval j'Angiisierré, et qui vient de démis- La bonne voie à suivre pour les peu- Je dirai encore à mon excellent ami M. Maurice Ajam, sous-secrétaire d'é- . 0 pics conscients est donc: se fortifier La Fontaine: Si les socialistes aile- tat à la Marine, qui se rendait en l'uni- „ £>a;|v ^ja;j >> a rappeié à prouo- contre l'envahissement des inconscients; mands n'avaient pas trahi leurs engage- sie à un congrès. Le même bateau rame- ' «. ' ,• •' , ,,, , ' , a ^ ,, ■ ■ .? t -, r, 1 de la mort du prince Maurice, eue 1 amiral se debarrasser des minorités dirigean- ments, la guerre eut ete evitee. Les naît mon lus, et ces deux jeunes gens, . . 1 rt . • tes autocratiques; propager plus que socialistes français ont tenu les leurs; les yeux tournés vers l'avenir, faisaient Pllnœ ®U1S < 0 c" . r^. a s" < jamais les idées pacifistes. ils n'ont marché au combat qu'en pré- plaisir à voir. Aujourd'hui la mort a pas- eousine, la princesse ic oire r esse, ^ Ce sont les seules qui soient en con- sence de la lâche agression allemande— sé de ce côté. Pauvre Ajam. I]"e de Louis . gi an uc e _ssc, que "ordance avec la raison, avec la dignité, jamais ils n'auraient consenti à ce que Mort aussi, un autre camarade de cfes 1 une des sœuis de cette princesse a Et avec le bonheur matériel des peuples, l'on provoquât l'Allemagne. jeunes gens, le substitut du procureur épousé le prince Henri de ' 'Us:,c, Tant pis pour ceux qui ne le compren- Guerre sans rémission ; telle doit être de la République de Fontainebleau, Ma- frère de Guillaume II, aujourd hui grand nent pas: ce sont eux qui se font les notre ligne de conduite et guerre d'anéan- tillon, un jeune magistrat plein de talent amiral et inspecteur général de la flotte complices des minorités dirigeantes cri- tissement, telle doit être notre devise, et d'avenir. Lieutenant de réserve, il est allemande. minelles et qui, en conséquence, portent ' Il faut que l'Allemagne—ne pouvant tombé frappé d'une balle en plein front. On sait que te nrince Henri de Prusse 5 1 »» * "é- Modele 867. l^e' Tricot nouveau, à endosser partiellement, pour maintenir les hanches : élastique °"' de 2 pouces en haut ; moyen ; en blanc, la Pr'x 21/9. . u v_11 UUUL J 11 ioj v-n ) I/IUUVJ 1 la Pr'x 21/9. son VOir 9 éFb a b Les Corsets -and ! Royal l'hui -•Worcester ,, wuruc&icr ;rès qui si en faveur parmi la haute clientèle où belge et parisienne, peuvent s'obtenir ""ts chez tous les grands marchands de nouons veautés de Londres et de Grande Bretagne. Ce sont les corsets américains on" qui ont obtenu un succès sensationnel en Belgique et à Paris, part'culièrement dans les grandes maisons de môdes suivantes : )U PARIS: Aux Trois Quartie s. Mme.Bessard{Bon-Ton Modetes). ion BRUXELLES: d*** Grands Magasins de la Bourse. Z LIEGE : îées Vaxela re-Ciasr. aies OSTENDE : il,es Maison Breemzrsch. ,sie' BRUGES: .. Maison L. Carrier-L?nwers. tri f I 1C€ Le beau modèle ci-dessus avec devant plissé, en deux qualités : Modèle 835 . . Prix 21/->05 Modèle 824 . . Prix 16/11 ral . 1 Pour recevoir des catalogues et l'a-5,1 dresse des agents les plus proches, se' pr.ère de s'adresser à |l'a ROYAL WORCESTER r, WAREHOUSE CO., ■nci The Worcester Building, lte 76-78, Mbrtimer Street, LONDON, W. =se 30

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